HAL Id: jpa-00238422
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Submitted on 1 Jan 1885
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Appareil à faire le vide
F. de Romilly
To cite this version:
F. de Romilly. Appareil à faire le vide. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.366-368.
�10.1051/jphystap:018850040036601�. �jpa-00238422�
366
tion détermine l’orientation exacte de l’axe des
systèmes cylin- driques
examinés. Cela serait utile dans la vérification des lunettesou
pince-nez
destinés àcorriger l’astigmatisme (il
y a des instru-ments pour les
prescrire,
mais non pour lescontrôler).
L’appareil comporte
deux lentillessupplémentaires,
biconvexeet
biconcave,
deo"’, 39
defoyer ;
on les pose sur les surfaces àlongs
rayons de
courbure,
cequi permet
de mesurerjusqu’àl’infini.
Parla marche des rayons, on verrait facilement que, pour le
foyer
oule rayon
cherché,
on aurait la form ule connuedans
laquelle
F est lefoyer principal
connu de la lentillesupplé-
mentaire
et f
la distance(due
l’onmesure)
des lentilles à lapointe
p(fig. a )
ou à la face C(fis.
3et 4).
En
résume,
cetappareil
est unfocomètre
deprécision,
il estgénéral
et convient à toutes les surfacescourbes,.
onpeut
pousser laprécision
assez loinquand
c’est nécessaire et, pour les cas ordi-naires,
ilpermet
devoir,
d’un coup d’oeil et sanspréparation,
laluczlité
d’unsystème optique
àfoyer.
Cet
appareil
est à la fois un outilprécieux
entre les mains del’opticien
et ilpeut
aussi rendre des services variés dans les labo- ratoires.APPAREIL A FAIRE LE
VIDE;
PAR M. F. DE ROMILLY.
J’ai
décrit,
dans ce Recueil(1 ),
unappareil
à faire le vide sousle nom de
pnéole.
Cet
appareil consiste,
pour sapartie essenti elle,
enun jet
d’eauou de mercure
partant
d’un orifice inférieur etpénétrant
dans unorifice
supérieur.
Ces deux orifices sont circulaires.Or,
dès que l’ons’occupe
de ce genred’appareil,
onest.frappé
dela
perte
considér able de forcequ’il
nécessite.(’) Journal de Physique, Ire série, t. X, p. 303; 1881.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040036601
367
En effet lejet
est uncylindre liquide
dont lapériphérie
seuleest
efficace;
toute lapartie
intérieuredu jet
est inutile.On voit aussi immédiatement
qu’un appareil
semblable ne sau-rait passer du laboratoire à l’usine et devenir d’un
emploi
indus-triel, puisque,
pour enaugmenter l’effet,
il fautaugmenter
propor- tionnellement lapériphérie
dujet,
tandis que lapartie
intérieurereprésentant
la masseliquide
en mouvement, c’est-à-dire letravail,
croît comme la section
circulaire,
c’est-à-dire comme le carré.l’our obvier à ces défauts deux moyens se
présentent : rempla-
cement de l’orifice
circulaire,
1 ° par une fenteétroite,
2° par un certain nombre depetits
orifices circulaires.Examinons les deux
systèmes :
i° On
peut avoir,
au lieu des deux orifices circulairesopposés,
deux fentes étroites
opposées
l’une à l’autre etqui,
ens’allongeant
simultanément sans varier de
largeur,
donneront à la fois un effetet un travail
proportionnels
à leurlongueur.
Deux fentes semblables en
ligne
droite seraient d’une exécution trèsdifficile;
mais il est une autredisposition
facile à réaliser : c’est de se servir des deux orificescirculaires,
telsqu’ils
ont été antérieu-rement décrits et
d’occuper
le centre dujet
par uncylindre plein concentrique.
On forme ainsi unjet
circulaire dont lapartie
exté-rieure entraîne l’air. Cette construction est facile à obtenir et elle
a été
l’objet
d’une Communication à la Société dePhysique.
Unappareil
à mercure de cette forme a étéexpérimenté ;
il étaitactionné à la main et a fait le vide
barométrique
en six minutesenviron dans une
capacité
de 600 cc. Lacapacité
consistait en une boule de verre formant la terminaisonsupérieure
d’un tube àlarge
section
(o m, 02
dediamètre plongeant
dans une cuve à mercure.Ce tube
porte
à sapartie
inférieure unepointe
d’ivoirequi
fixele
zéro ;
la mesure du vide se faisait par une armature à vernier au1 20
demillimètre,
semblable à celle d’un baromètrequi
servai t decomparaison.
Celui-ci était un baromètre de Tonnelotportant
le contrôle du Bureau centralmétéorologique.
Aucune matière desséchante n’est nécessaire pour arriver à ce vide. Le courant d’entraînement étant
continu,
la vapeur d’eau estexpulsée,
comme l’air même.2° L’autre moyen consisterait en une série de
petits
orificescirculaires à l’ensemble
desquels
ondevra,
pour arriver à unecomparaison,
donner mêmepériphérie
et même sectionqu’à
la368
fente annulaire.
Pour juger
ceprocédé,
il suffit d’examiner combien il faudrait de cespetits
orifices pouréquivaloir
à une fente donnée.Soient
R le rayon extérieur de la
fente annulaire;
a la
largeur
de lafente ;
r le rayon des
peti ts orifices;
n leur nombre.
On a
d’oû l’on tire
Divisant par la
première équation,
on aa2 étant
toujours
trèspetit,
onpeut négliger a2 .
*On a finalement
Si l’on fait la fente d’un
quart
de millimètre et R de5""".
comme dans
l’appareil qui
a étéexpérimenté,
on aura 10orifices,
soi t 20 orifices à
placer
vis-à-vis l’un de l’autre. Si l’on voulai temployer
des forcesplus considérables,
parexemple
10chevaux,
force très inférieure à celles
employées
à faire le vide dans lesmoindres
sucreries,
on aura de 2000 à2400
orifices à établir lesuns vis-à-vis des autres. On voit
qu’il
y a là une difficulté insur-montable dans la
pratique.
’La fente annulaire étant
acceptée,
rienn’oblige
d’ailleurs de s’en tenir à un seulappareil
pour lesgrandes
forces. Onpourrait
former des unités pour une force de i ou de 2 chevaux
qui,
mul-tipliées
selon lesbesoins,
n’amèneraientjamais
larépétition
excessive du même
appareil.
J’ajoute
que cesystème peut s’appliquer
à toutjet liquide
ser-vant à l’entraînement de
l’air,
tel quetrompe
soufflante ouaspi-
rante. Dans l’entraînement d’un gaz par un gaz, les conditions sont autres et ce