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Appareil destiné à remplacer les robinets dans les expériences à vide

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238998

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238998

Submitted on 1 Jan 1889

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Appareil destiné à remplacer les robinets dans les expériences à vide

F. de Romilly

To cite this version:

F. de Romilly. Appareil destiné à remplacer les robinets dans les expériences à vide. J. Phys. Theor.

Appl., 1889, 8 (1), pp.42-44. �10.1051/jphystap:01889008004200�. �jpa-00238998�

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APPAREIL DESTINÉ A REMPLACER LES ROBINETS DANS LES EXPÉRIENCES

A VIDE;

PAR M. F. DE ROMILLY.

Lorsque, dans les appareils à f’aire le vide, on a à manier fré- quemment des robinets, on s’aperçoit bien vite qu’après un

nombre très limité d’ouvertures et de fermetures successives, ces

robinets laissent filtrer des quantités notables d’air. S’ils sont en

verre, la cause devient visible par les petites stries qui dessinent

le cheminement de l’air à travers le graissage. Le nettoyage retarde

l’expérience et devient souvent très difficile quand la graisse s’in-

troduit dans les tubes où ces robinets sont fixés. Le graissage lui-

~même est un obstacle au vide parfait.

On peut, avec l’appareil suivant, indéfiniment ouvrir et fermer

hermétiquement le passage de l’air dans un ou plusieurs récipients, y

soit alternativement, soi t simultanément, sans avoir jamais de

nettoyage à opérer et sans avoir jamais à intervenir dans le jeu de l’appareil une fois monté.

Pour fixer les idées, voici la figure schématique et l’explication

d’un appareil remplaçant un robinet à trois voies.

Trois tubes verticaux ( f g~. r , ’1, ~, 3), bouchés par le haut,

d’une hauteur dépassant celle du baromètre et placés à côté l’un

de l’autre, plongent par le bas dans une cuve à mercure C. Le pre- mier communique par la partie supérieure à la pompe à vide; le deuxième, central, est isolé; le troisième communique au récipient.

Du haut du tube central (fig. 2) descend un tube parallèle, capil-

laire seulement par sa moitié supérieure et plongeant par le bas dans une cuvette séparée G~. Les deux cuves on t le même niveau.

Dans ces trois tubes pénètrent deux tubes en Y dont les branches supérieures ainsi que l’inférieure sont plus hautes que la hauteur

barométrique (YY’). Le grand tube (2) central renferme une

branche de chaque Y. La branche basse de chaque Y munie d’un purgeur se prolonge en un tube TT’ de caoutchouc terminé par

une petite bouteille BB’ contenant du mercure. Quand ces bou-

teilles sont à un niveau assez bas NN’ et que l’on fait le vide,

le mercure monte dans tous les tubes jusqu’à la hauteur baro-

métrique. Si alors on fait descendre la petite cuvette C’ au-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01889008004200

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43 dessous du tube annexé au tube central, l’air entrera, et par les Y la communication aura lieu partout. Mais si l’on monte jusqu’au

dessus de l’embranchement d’un des Y (en H) la petite bouteille correspondante, le passage est interrompu de ce côté. L’air pourra

pénétrer par le tube en Y dont la bouteille est restée basse et non

plus par l’autre qui forme baromètre avec la bouteille élevée.

Fig. i. Fig. 2.

Après chaque opération, l’appareil revient à son état primitif et

le mercure reprend partout son niveau initial. A cet effet, un

tube de trop-plein (P) pénètre par le bas dans la cuve à mercure dont le niveau est ainsi limité. Ce tube se rend par un caoutchouc dans une des deux bouteilles du bas. Celles-ci communiquent à

leur centre par un tube en caoutchouc J, de manière à égaliser

leurs niveaux.

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Quant aux cuves du haut, elles communiquent par un caout9 chouc étroit qui rétablit les niveaux, mais assez lentement pour

laisser le temps de maintenir la cuvette mobile au-dessous du tube

pendant la chute du mercure et la rentrée de l’air.

Les tubes en Y doivent être assez larges pour échapper aux in-

convénients de la capillarité. Cependant l’extrémité supérieure

des branches des Y qui ne se trouvent pas dans le tube central doit être terminée par un orifice étroit, et tournée vers le bas.

On conçoit aisément qu’autant on mettra d’Y ayant une branche dans le tube central et l’autre dans un autre tube, autant on aura

de voies à cette espèce de robinet. Tout l’appareil est fixé à une planche soutenue par un pied.

On peut faire encore un autre appareil analogue avec un seul Y

à plusieurs branches supérieures, entrant chacune dans un tube

séparé, organisé comme le tube central avec son annexe et sa cu- vette. Ces appareils, comme les robinets, peuvent servir au passage des gaz.

On voit que la Inan0153uvre de l’appareil consiste simplement à

monter ou descendre la petite bouteille du bas et à descendre la

petite cuvette du haut. Après chaque manoeuvre tout reprend spontanément l’état d’origine.

SUR L’ÉQUILIBRE OSMOTIQUE ET LA CONCENTRATION DES DISSOLUTIONS PAR LA PESANTEUR;

PAR MM. GOUY ET G. CHAPERON.

Dans un récent Nlémoire sur cette question (1), M. P. Duhem,

ayant obtenu des formules qui lui paraissent un peu différentes d es nôtres (2), croit pouvoir l’attribuer à un vice inhérent à la mé- thode que nous avons employée.

Nous devons faire remarquer d’abord que les formules de M. Dru-

(1) Journal de Physique, 28 série, t. VII, p. 391; 1888.

(1) Annales de Chimie et de Physique, 6e série, t. XII, p. 38~, et t. XIII, p. r ~o.

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