HAL Id: jpa-00236820
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Submitted on 1 Jan 1873
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Note sur le losange articulé du commandant du génie peaucellier, destiné à remplacer le parallélogramme de
Watt
E. Lemoine
To cite this version:
E. Lemoine. Note sur le losange articulé du commandant du génie peaucellier, destiné à remplacer le parallélogramme de Watt. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.130-134.
�10.1051/jphystap:018730020013001�. �jpa-00236820�
même surface que les
premières,
l’éclat de l’étincelle augmente etsa
longueur
diminuc. L’accroissement de surfaceproduit
un accrois-sement dans l’éclat et le bruit de
l’étincelle,
et une nouvelle diimi- nution dans salongueur.
Si l’une des surfacesmétalliques
estplus grande
quel’autre,
l’effet nedépasse
pas celui queproduiraient
deux surfaces
égales
à laplus petite.
L’effet des lames devient
plus
sensible par lerapprochement
despointes
del’excitateur,
et l’étincelle sedécompose
en ungrand
nombre de sillons de
feu; mais,
si l’on réduit la distance despointes
à 3 ou 4
centimètres,
l’ei’et des surfaces semblcdisparaître.
Quand,
au licu de ceslarges
lames demétal,
on se sert de filsmétalliques
ou de rubans declinquant
de 20 à 3o millimètres delargeur,
bienisolés,
au moyen de supports de verre ou de cordons desoie,
onobtient,
àégalité
desurface,
des effetsbeaucoup plus
intenses. 5o mètres de ces rubans
métalliques,
mis en contact avecchaque
bout du filinduit,
faisant un total de i oomètres,
augmententbeaucoup
l’éclat et le hruit de l’étincelle.Plus la bobine est
forte, plus
l’effet estmarqué;
c’est ce quej’ai
constatérécemment,
au moyen d’unappareil puissant,
que IVI. Ruhmkoru a bien voulu mettre à madisposition.
Il faut avoirsoin,
pour obtenir leplus grand
effetpossible,
de faire communi- quer les deux bouts du rubanmétallique
avecchaque pointe.
Si leruban était
plus long,
il faudrait établir unplus grand
nombre decommunications semblables.
En
général
les effets sont d’autantplus
intenses que les surfacesmétalliques
isolées sontplus grandes, plus divisées,
et que les dif- férentesparties
sontplus éloignées
les unes des autres.NOTE SUR LE LOSANGE ARTICULÉ DU COMMANDANT DU GÉNIE PEAUCELLIER, DESTINÉ A REMPLACER LE PARALLÉLOGRAMME DE WATT;
PAR E. LEMOINE,
Ancien Élève de l’École Polytechnique.
Watt n’avait trouvé pour
guider
le mouvementrectiligne
de latige
dupiston
dans les macliiiies à vapeurqu’une
solution appro- chée connue sous le nom deparallélogramuie
de Watt;plusieurs
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020013001
géomètres
se sontoccupés
de laquestion
sans la résoudrecomplé-
tement ; assez récemment encore M. Tchebichew en faisait
l’objet
d’un savant Mémoire. Voici une solution
simple
etrigoureuse
dueà M.
Peaucellier,
commandant du Génie(1).
Nousallons,
pourl’exposer, rappeler
une définition et un théorème :Définition. - Si,
d’unpoint
fixe 0appelé pôle,
on mène à tousles
points
M d’une courbe des droitesOM,
et que l’on prenne sur OM lepoint M’,
tel que OM. OM’ = const., le lieu de M’ sera dit une transformée par rayons vecteursréciproques
du lieudu point
M.THÉORÈME. - Si le lieu du
point
1B’1 est unecirconférence,
lelieu dit
point
M’ sera unecircoizféi-eiice, lorsque
0 sera unpoint
intérieur ou extérieur à la
circonférence
donnée, et une droitequand
0 sera unpoint
de lacirconférence.
Soient M
(fig. 1)
unpoint
de lacirconférence,
M’lepoint
corres-pondant
du lieu. Soient m et F lespoints
de la circonférence situésFig. 1.
sur le diamètre OC. Soient m’ et
u’ les points correspondants
dulieu. Soit y le
point
où OM coupe une seconde fois la circonfé-rence.
(1) Cette question a été communiquée, au nom du commandant Peaucellier, par M. Mannheim, à la séance de la Société Philomathique de Paris du 20 juillet 1867.
M. Peaucellier l’avait déjà posée dans les Nouvelles Annales de Mathématique, 2e série,
t. III, p. 414, 1864; il en a, de plus, appliqué le principe à un appareil pour mesurer les distances, qui se trouve décrit dans le Mémorial de l’Officier du Génie, no 18,
année 1868. Ces détails historiques sont nécessaires, parce que M. Lipkin donne, en août 1871, le même théorème dans la Revue universelle des Mines et de la Métallurgie de Liège, 15e année, t. XXX, 4e livraison, p. 149 et 150.
Traçons
les droiteson a
Ona aussi
D’où
c’est-à-dire que yF est
parallèle
àm’M’;
de même iny estparallèle
à
u’M’.
Maisl’angle
uy m estdroit,
donc il en est de même del’angle u’M’m’; donc, enfin,
le lieu de 1B1’ est la circonférence décrite1 sur
m’u’
comme diamètre.Si le
point
0 serapproche
de F, rn’tend vers uneposition
limiteG, F1 s’éloigne indéfiniment,
et lelieu, lorsque
0 coïncide avec u, de- vient une droiteperpendiculaire
au diamètre et passant par G.Fig. 2.
Comme ce cas est celui
qui
se rapporte directement auguidage rectiligne
d’unetige,
nous croyons devoir le traiter à part.Soient na
(fig. 2)
l’autre extrémité du diamètreOC ,
M unpoint quelconque
de la circonférence.Soient G et M’ deux
points
déterminés par les relationsJoignons
Mm. La rel ation OM. OM’ = O m . OG peut s’écrireD’où les deux
triangles OlVI ln,
OGB’I’ sontsemblables;
et commel’angle
OMm estdroit,
il en est de même de OGM’. Le lieu de NI’est donc la
perpendiculaire
menée par G au diamètre OC.Cela
posé,
0 et A(fin. 3)
sont deuxpoints
fixes liés au bâtis dela
machine ; OC,
OB deuxtiges rigides égales
tournant librementFig. 3.
et
indépendamment
l’une de l’autre autour de0;
MBM’C est unlosange articulé;
MA unetige rigide
tournant autour de A et arti- culée en M.i° Les trois
points 0, M,
NI’ restenttoujours
enligne droite;
carchacun d’eux est à
égale
distance des deuxpoints
B etC;
2° Le
produit
OM. OM’ est constant, car il estégal
au carré dela tangente menée de 0 au cercle décrit de B comme centre avec BM
comme rayon ;
30 1VIA étant constant et A
fixe ,
M décrit unecirconférence;
mais OM. OM’ est constant , donc le lieu de NI’ est la transformée par rayons vecteurs
réciproques
de la circonférence lieu dupoint M,
c’est-à-dire
que M’
décrira une circonférence si MA estplus grand
ouplus petit
queOA,
et une droiteperpendiculaire
à OA si MA = OA : c’est ce dernier casqu’il
faudraappliquer
pourguider
latige
dupiston
des machines à vapeur; 0 serait le centre du balancier et latige
serait liée en M’ .Remarque
I. - Si l’onprend,
sur OB et surOC,
OB’=OC’,
etque l’on
articule enB’, C’ et M’1
deuxtiges égales B’M’1
etC’M’1,
tellesque
OB’ B’M’1,
OB = BM’ le lieu de1
sera une courbehomothétique
dulieu de
3°I’ ;
enparticulier
unedroite,
si le lieu de M’ est unedroite,
et il est
important
depouvoir guider plusieurs points
enligne
droite pour conduire le tiroir par
exemple.
I34
Reinat-qite
Il. - La solutionapprochée
de Watt se trouve aussidans la
fig. 3 ;
car on serappelle
que la courbe àlongue
inflexionde Watt est le lieu du milieu d’une droite de
longueur
constantequi
se meut entre deuxcirconférences;
or la droite MC et la droite MBs’appuient
sur les deux circonférences décrites de 0 etde A comme centres avec OB et AM pour rayons ; donc le milieu de
ces droites décrit la courbe à
longue
inflexion.M.
Bourdin,
ancien élève del’École Polytechnique, ingénieur
àParis ,
vient de faire construire sur ceprincipe
un compas aveclequel,
la distance MA étant variable àvolonté,
on peut décrire des droites ou descirconférences, particulièrelnent
des circonfé-rences de
très-grand
rayon; il suffit pour cela deprendre
MA d’unegrandeur
peu différente de OA.DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DE LA QUANTITÉ DE MAGNÉTISME
D’UN AIMANT OU D’UN ÉLECTRO-AIMANT RECTILIGNE;
PAR M. A. CAZIN.
(Société de Physique; séance du y mars 1873.)
La métliode que
j’emploie,
pour mesurer laquantité
demagné-
tisme et la distance
polaire
d’unaimant,
m’apermis
de résoudre leproblème
suivant :Exprimer
laquantité
denlagnétis1Jle
ap-pliquée
àchaque pôle
d’ unélectio-aimant,
dont le noyau est un tube def er dépassant
la bobine, enfonction
de quatre va- nables :l’épaisseur
e et le rayon r du tube, l’intensité i du cou-rant, le nombre S des
spires
de la bobine.Les résultats
généraux
de mesexpériences
peuvent s’énoncercomme il suit :
10 La bobine n’a pas d’autre influence que celle du nombre des
spires, lorsque
le noyaudépasse
suflisammcnt labobine ;
on peut le démontrerthéoriquement
pour un noyau indéfini.2° Le
magnétisme
ne croît pas indéfinimentquand
on fait croîtrel’intensité du courant, de sorte
qu’il
y a une limited’aimantation;
ce fait est
déjà
connu.3° Le