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Note sur un balancier articulé a mouvement rectiligne

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236890

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236890

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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Note sur un balancier articulé a mouvement rectiligne

A. Peaucellier

To cite this version:

A. Peaucellier. Note sur un balancier articulé a mouvement rectiligne. J. Phys. Theor. Appl., 1873,

2 (1), pp.388-390. �10.1051/jphystap:018730020038801�. �jpa-00236890�

(2)

388

111. - CONCLUSION.

L’éliinination de l , entre les groupes

I, II, III, donne,

en posant et en

représentant

par à’

le

symbole

équations auxquelles

doivent satisfaire

F, G, H,

et aussi leurs déri- vées

premières

g, lz et secondes u, v, w.

Or ces

équations

sont

précisément

celles

[voir

LAMÉ, Théorie

de 1"élasticité

(1)

]

auxtluelles

doivent satisfaire les

petits

mouve-

ments d’un milieu

élastique incapable

de propager des ondes lon-

gitudinales,

et dans

lequel

des ondes transversales sont

propagées

avec une vitesse V. L’identité de la vitesse de la lumière et du rapport des deux unités

électriques

montrerait donc que les

dépla-

cements

hypothétiques

de l’éther lumineux et ceux du fluide

spé- cial, qu’on

a

supposé l’agent

des manifestations

électriques

dans le

vide,

sont soumis aux mêmes lois. Les vibrations lumineuses ne

seraient autre

chose

que des

déplacements

ou des courants électri-

ques

changeant rapidement

et

périodiquement

de sens. La déter-

mination

rigoureuse

de ces deux vitesses ne saurait donc être pour- suivie avec trop de soins et par trop de

procédés

divers.

NOTE SUR UN BALANCIER ARTICULÉ A MOUVEMENT RECTILIGNE ;

PAR M. A. PEAUCELLIER,

Ancien Élève de l’École Polytechnique.

On sait que la transformation du mouvement

rectiligne

alternatif

en mouvement circulaire continu est une de celles

qui

se

présentent

(1) Ce sont les équations de la page 23j, quand on y fait a=b=c, ou encore celles des milieux isotropes quand on y fait a + 2 03BC = o et V" = M - ·

P

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020038801

(3)

389 le

plus fréquemment

dans la

mécanique pratique.

Watt l’a réalisée

avec un haut

degré

de

perfection.

La transmission

qu’il

a

imaginée

onre de

précieux

avantages, en ce

qu’elle

donne lieu à des mouve- ments

très-continus,

sans chocs, ni frottements considérables.

Il est pourtant, des circonstances où le

dispositif imaginé par

Watt

offre lui-même de graves défauts. Elles se

présentent

notamment

dans la

navigation

à vapeur, l’on a intérêt à

employer

des ma-

chines de faible

hauteur,

peu pesantes et, par

suite,

à court balan-

cier ; mais,

en

opposition

avec cette dernière

condition,

il faut encore

que l’on admette de

très-grandes

courses de

piston,

la vapeur devant travailler à

longue

détente.

Nous nous proposons de faire

connaître,

par la

présente Note,

une

forme de balancier

articulé,

à mouvement

rectiligne,

propre à satis- faire à ces deux conditions contradictoires.

La solution que nous off’rons découle directement d’un

principe géométrique auquel

nous avons été conduit en cherchant à résoudre le

problème

que s’était

posé

Watt en créant son

parallélogramme.

Ce

principe

résout

rigoureusement

la

duestion;

il a été

communique,

en

1867,

à la Société

pliilomathique

de Paris. M.

Lipkin, géomètre

russe, en a fait la découverte de son

côté,

mais

postérieurement

à

cette

époque .

Voici en

quoi

consiste cette solution :

Concevons un balancier

composé

de six

tiges

articulées

et

dont 0 soit le centre de rotation fixe. Si l’on

assujettit

son extrémité

A à

parcourir

un cercle passant par

0,

ce que l’on obtiendra sans

(4)

390

peine

en l’articulant à une bride ou manivelle O’A dont le rayon soit

égal

à

OO’ ,

l’extrémité

opposée

B du balancier parcourra une droite

perpendiculaire

à la direction 00’ et pourra

guider,

par

conséquent,

sans autre

intermédiaire ,

l’extrémité de la

tige

du

piston.

On s’assurera sans

peine

que cet agencement si

simple

de

pièces

se

prête

aux

plus longues

courses du

piston

sans nécessiter

l’emploi

de

pièces

de forte dimension. Ce balancier pourra donc être relati-

vement

petit

et doué de toute la solidité

désirable, malgré

la

légèreté

de sa construction. Sous ce rapport, il est assimilable aux balan- ciers évidés dont on trouve,

depuis quelques années,

des

exemples

dans l’industrie.

Il est

visible, d’ailleurs,

que, si l’on

prend

sur les

tiges BC,

BD

des

longueurs égales BC’, BD’,

et

qu’on

articule les

points C’,

D’

avec les

pièces C’P’,

D’B’ articulées elles-mêmes en

B’,

ce

point

B’

décrira encore une

ligne

droite

parallèle

à celle

parcourue

par

B, pourvu que l’on

ait la

proportion BC’ C’B’= BC .

On obtiendra de la sorte, le moyen de

guider très-simplement

le

piston

de la pompe d’alimentation des chaudières.

Ce nouvel organe de

transmission,

sur

lequel

nous

appelons

l’at-

tention,

a le mérite de conserver

intégralement

les

propriétés

du

dispositif imaginé

par

ivatt,

tout en

supprimant

une

partie

de ses

pièces

et en augmentant

l’amplitude

des mouvements. Nous n’insis-

terons pas,

d’ailleurs,

sur le théorème de

géométrie qui

en forme la

base,

et pour

lequel

nous renverrons le lecteur à l’intéressant ar-

ticle

publié

par M.

Lemoine,

ancien

Élève

de

l’École Polytechnique,

dans la livraison du mois d’avril dernier du

présent

Recueil.

NOTE SUR LES MACHINES

MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES;

PAR M. HENRI GAY,

Professeur de Physique au lycée d’Orléans.

Si l’on fait

communiquer

les deux

pôles

d’une

pile

avec ceux

d’une machine

magnéto-électrique,

on aimante le fer doux des

électro-aimants.

Or,

le commutateur

changeant

le sens du courant

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