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Processus et Simulations - Examen du 26 mai 2009

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(1)

Universit´e Pierre et Marie Curie Ann´ee 2008-2009 LM 346

Processus et Simulations - Examen du 26 mai 2009

Dur´ee 2 heures. Les documents et les calculatricesne sont pasautoris´es

Exercice I. SoitX une variable al´eatoire de loi de Weibull de param`etreκ >0,de densit´e f(x) =κxκ−1exp (−xκ), x≥0.

1. D´eterminer la fonction de r´epartition deX.

2. En d´eduire un algorithme de simulation de la loi de Weibull de param`etreκ >0.

Exercice II. Soitg : [0,∞[→R une fonction continue telle que 0≤g(x)≤1 pour tout x∈ [0,∞[ . Soient E1,E2 deux v.a. ind´ependantes suivant une mˆeme loi exponentielle de param`etreλ= 1 (densit´e exp (−x)1[0,∞[). PosonsZ=1{E2<−lng(E1)},avec la convention : ln 0 =−∞. D´emontrer que

E(1−Z) = Z

0

g(x) exp (−x)dx=efI(g).

On suppose que l’on dispose d’un ordinateur capable de simuler une suite i.i.d. (Ui)i≥1 de variables uniformes sur [0,1]. On se propose de calculer par la m´ethode de Monte-Carlo la valeur de l’int´egraleI(g).A cette fin :

1. Rappeler comment on peut simuler `a partir des Ui une suite de v.a. ind´ependantes E1, E2, .... suivant une mˆeme loi exponentielle de param`etre 1.

2. Comment `a partir deE1, E2, ....peut-on simuler une suiteV1, V2, ...de v.a. ind´ependantes suivant la mˆeme loi queV= 1−Z?

3. D´emontrer pour touta≥0 l’´egalit´e :

n→∞lim P √

n σ

V1+V2+...+Vn

n −I(g)

≤a

= 1

√ 2π

Z a

−a

exp

−x2 2

dx,

o`u σ2=V arV=EV2−(EV)2=I(g)−I2(g).

Quelle estimation raisonnable Σ2n de σ2 peut-on proposer ? La suite Σn converge-t-elle presque-sˆurement versσ?

4. D´eterminer une constante positiveC pour laquelle avec probabilit´e 0,9 I(g)∈

V1+V2+...+Vn

n −Cσ

√n,V1+V2+...+Vn

n +Cσ

√n

d`es que n est assez grand (g est la fonction d´etermin´ee dans la question pr´ec´edente).

Notonsqαle quantile d’ordreαde la loiN(0,1) (c’est-`a-dire que siXsuit une loi normale N(0,1),P(X≤qα) = 1−α). On a alors q0,05≈1,64.

Exercice III.

On rappelle le th´eor`eme de convergence domin´ee pour des s´eries (qui ne sert que pour la question 6.b.) :

Soit(Akn)n,k∈N∈(R)N2, telle que 1)∃(Ak)k∈(R)N,∀k∈N, Akn −→

n→+∞Ak. 2)∃(Mk)∈(R+)N,∀n, k≥0,|Akn| ≤Mk et P

k∈N

Mk <+∞.

1

(2)

Alors les s´eriesPAkn etPAk convergent absolument et

X

k∈N

Ak =

+∞

X

k=0

( lim

n→+∞Akn) = lim

n→+∞

+∞

X

k=0

Akn

On consid`ere une chaˆıne de Markov X `a valeurs dans l’espace d’´etats{1,2,3,4}, dont la matrice de transition est :

Q=

1/4 1/4 1/4 1/4

0 1/3 2/3 0

0 1/2 1/2 0

0 0 0 1

 .

1. Donner la (ou les) classe(s) de la chaˆıne. Pour chacune, indiquer si elle est transiente ou r´ecurrente. Cette matrice est-elle irr´eductible ?

2. On consid`ere la sous-matriceQ0=

1/3 2/3 1/2 1/2

extraite deQ(attention les lignes et les colonnes de cette matrice sont index´ees par 2 et 3 : par exempleQ02,2=13 etQ02,3=23).

a. Mˆeme question qu’au 1.

b. D´eterminer la (ou les) mesure(s) de probabilit´e invariante(s) associ´ee(s) `aQ0. c. SoitY une chaˆıne de Markov `a valeurs dans{2,3}de matrice de transitionQ0 et de

loi initialeν = (ν2, ν3) (i.e.Pν(Y0= 2) =ν3 etPν(Y0= 3) = 1−ν23). Calculer, si elle existe, la limite lim

n→+∞Pν(Yn= 2).

d. Montrer que la proportion 1nPn

i=11{Yi=2} du temps pass´e par une trajectoire de Y dans l’´etat 2 converge presque sˆurement lorsquen→+∞et donner sa limite.

3. En d´eduire, si la mesure initialeλde la chaˆıneX est port´ee par{2,3}, quePλ(Xn = 2) converge et la valeur de sa limite.

4. Calculer la (ou les) mesure(s) de probabilit´e invariante(s) de la chaˆıne initiale.

5. On suppose `a pr´esent que la loi initiale de X est port´ee par {1} (λ= (1,0,0,0)) (On note donc la probabilit´eP1). SoitEkml’´ev´enement{X0=...=Xm−1= 1, Xm=k}. (On notera que lesEmk, o`u m≥1 etk≥2, sont disjoints).

a. Que vaut P1( ∪

m≥1

k≥2Emk) ? CalculerP1(Ekm) pour tousm≥1 et 2≤k≤4.

b. ExprimerP1(Xn = 2 ouXn= 3) etP1(Xn= 4) en fonction des Emk, puis donner les limites lorsque n→+∞deP1(Xn= 1), P1(Xn= 2 ouXn= 3) etP1(Xn= 4).

6. On suppose toujours que la loi initiale deX est port´ee par{1}. SoitN <+∞.

a. Montrer, en utilisant la propri´et´e de Markov, que, pourk= 2 ou 3, etn≥m, P1({Xn= 2} ∩Emk) = 1

4m((Q0)n−m)k,2. En d´eduire lorsquek= 2 ou 3 la limite : lim

n→+∞P1({Xn = 2} ∩(E1k∪...∪ENk)).

b. ( difficile)D´eduire du a. la limite

n→+∞lim P1(Xn= 2)

On pourra utiliser le th´eor`eme de convergence domin´ee pour justifier l’interversion limite-s´erie.

7. On consid`ere enfin une loi initiale quelconque λ = (λ1, λ2, λ3, λ4) : Pλ(X0 =k) = λk. D´eduire des questions 3. et 6. la valeur, en fonction deλ, de limn→+∞Pλ(Xn= 2).

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