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En déduire le terme général de la suite(un)n∈N

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Academic year: 2022

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(1)

ECE2 Analyse 2 - Suites Septembre 2021 - EXERCICE1 -

Soit(un)n∈Nla suite définie paru0=0et pour tout entiern∈N: un+1=2un+3n. On introduit pour tout entiern∈N: vn=un

3n.

1. Montrer que(vn)n∈Nest une suite arithmético-géométrique.

On a pour toutn∈N:

vn+1=un+1

3n+1=2un+3n

3n+1 =2×3nvn+3n 3n+1 =2

3vn+1 3 Ainsi,∀n∈N,vn+1=2

3vn+1

3donc (vn)n∈Nest une suite arithmético-géométrique avecv0=0.

2. En déduire le terme général de la suite(un)n∈N. On suit la méthode.

• On cherchevérifiant : =2 3ℓ+1

3 soit 3ℓ−2ℓ=1 soit =1.

• ∀n∈N, on pose wn=vn et on montre que la suite (wn)n∈Nest géométrique.

On soustrait membre à membre les égalités de la manière suivante : vn+1 = 2/3·vn + 1/3

= 2/3· + 1/3

vn+1 = 2/3·(vnℓ) + 0 soit wn+1 = 2/3·wn

ce qui montre que la suite (wn)n∈Nest géométrique de raison2 3. On a donc, avecw0=v0= −1 : ∀n∈N: wn= −1

µ2 3

n

et donc vn=wn+= − µ2

3

n

+1.

Commeun=3nvn, on en déduit que : ∀n∈N,un=3n−2n.

- EXERCICE2 -

On considère une suite(un)définie par son premier termeu0=0et par la relation suivante, valable pour tout entiern: un+1=un+1

6(3n+2).

1. Pourquoi cette suite n’est-elle pas arithmético-géométrique ?

La relation n’est pas de la forme un+1=aun+b avecaetbconstants. Ici,bdépend den.

2. Déterminer, par sommation téléscopique, l’expression deunpour tout entiern.

Par contre, on a, en faisant apparaitre une différence de deux termes consécutifs : uk+1=uk+1

6(3k+2)⇐⇒uk+1uk=1

6(3k+2)=⇒

n−1

X

k=0

uk+1uk=

n−1

X

k=0

1 6(3k+2)

=⇒unu0=1 6

n−1X

k=0

(3k+2) par sommation téléscopique

=⇒un−0=1 2

n−1X

k=0

k+1 3

n−1X

k=0

1

=⇒un−0=1 2

n(n−1)

2 +1

3n

=⇒un=3n2+n 12 - EXERCICE3 -

Soit la suite(un)n∈Nla suite définie par son premier termeu0⩾1et la relationun+1=f(un)f est la fonction définie surR+par : f(x)=x2+2

x.

1. Écrire un programme SciLab pour qu’il calcule et afficheunpour une valeur denentrée par l’utilisateur lorsqueu0=2.

–1/29–

u = 2 // u_0=2 n = input(' n = ? ') for i = [1:n] do

u = u^2 + 2/u // calculs des termes u_1 à u_n enddisp(u)

2. Montrer que pour toutn∈N,unest bien défini etun⩾1.

Par récurrence.

• Initialisation. u0est bien défini etu01.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose queun⩾1. Commeun⩾1,unest non nul donc on peut diviser par undoncun+1=un2+ 1

unest bien défini.

De plus, on a :

un+1=un2+ 2

unu2n carun⩾0

un+1⩾12=1 car par HRun⩾1

• Conclusion. . . .

3. Déterminer le sens de variation de(un)n∈N. Pour tout entiern, on a :

un+1un=u2n+ 2

unun=un(un−1)+ 2 un0

par produit et somme de termes positifs (carun−1⩾0 d’après la question précédente).

Donc la suite (un)n∈Nest croissante.

4. Prouver par l’absurde que la suite(un)n∈Nne converge pas.

Supposons que la suite (un)n∈Nconverge vers un réel. Commeun1, on a :1.

De plus, cette limitevérifie la relation : ℓ=ℓ2+2

soit3=2−2 et donc 3<2. Or,1=⇒32 ce qui est contradictoire avec ce qu’on vient de voir.

Ainsi, la suite (un)n∈Nne converge pas (donc elle diverge vers+∞, étant croissante).

- EXERCICE4 -

On considère la fonctionfdéfinie pour tout réelxpositif ou nul par :f(x)=1−e−x.

On considère la suite(un)n1définie paru1=1et pour tout entier naturel non nulnpar :un+1=f(un).

1. Étudier les variations def.

fest dérivable surR+et on a : f(x)=e−x>0 doncfest strictement croissante surR+. 2. Montrer que pour tout entier naturelnnon nul, on a :un>0.

Par récurrence.

• Initialisation. u0=1>0.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose queun>0. On a :

un>0⇐⇒ f(un)>f(0)=0 car f est strictement croissante surR+

⇐⇒un+1>0

• Conclusion. . . .

3. Étudier la monotonie de la suite(un)n1.

Commefest croissante, on peut raisonner par récurrence. Il faut alors compareru2etu1sur son brouillon pour conjecturer la monotonie. Ici,u2=1−e−1<1=u1donc on pose pourn1 : P(n) :un+1<un.

• Initialisation. u2=1−e−1<1=u1.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose queun+1<un. On a :

un+1<un ⇐⇒ f(un+1)<f(un)=0 car f est strictement croissante sur R+

⇐⇒un+2<un+1

–2/29–

(2)

• Conclusion. . . .

Donc la suite (un)n∈Nest décroissante.

4. En déduire que la suite(un)n1est convergente puis déterminer sa limite.

On pourra étudier la fonctionx7→f(x)−x.

• Donc la suite (un)n∈Nest décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers un réel0.

• Commefest continue, la limitevérifie la relation : =f(ℓ) soit =1−e−ℓ soit 1−e−ℓℓ=0.

On étudie la fonctiong:x7→f(x)−xsurR+, dérivable.

g(x)=e−x−1>0⇐⇒e−x>1⇐⇒ −x>0⇐⇒x<0

Ainsi,gest continue et strictement décroissante surR+donc réalise une bijection de [0,+∞[ sur [−∞, 0[

(carg(0)=0 et lim

+∞g(x)= −∞).

Ainsi, l’équationg(x)=0 admet une unique solutionx=0 surR+ et donc 1−e−ℓ=0⇐⇒=0.

La suite (un)n∈Nconverge vers 0.

- EXERCICE5 -

Soit(un)n0la suite définie par : u0=1 et pour toutndeN, un+1=ln(1+u2n).

1. Montrer que pour tout entierndeN: 0⩽un1.

Par récurrence.

• Initialisation. 0⩽u0=1⩽1.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose que 0⩽un1. On a :

0⩽un1⇐⇒1⩽1+un22 la fonction carrée étant strictement croissante surR+

⇐⇒ln(1)⩽ln(1+u2n)⩽ln(2)<1 la fonction ln étant strictement croissante surR+

⇐⇒0⩽un+11

• Conclusion. . . .

2. Soitfla fonction définie sur l’intervalle[0, 1], à valeurs réelles, telle que : f(x)=ln(1+x2)−x.

(a) Déterminer le signe defsur l’intervalle[0, 1]et montrer quef(x)=0si et seulement six=0.

La fonctionfest dérivable sur [0, 1] et on a pour toutxde [0, 1] : f(x)= 2x

1+x2−1=2x−1−x2

1+x2 =−(1−x)2 1+x20 ce qui donne, avecf(0)=0 :

x f(x)

f(x)

0 1

− 0

0

ln(2)−1 ln(2)−1

fest continue et strictement décroissante sur [0, 1] donc réalise une bijection de [0, 1[ sur [ln(2)−1, 0[.

Ainsi,fest négative sur [0, 1] et l’équationf(x)=0 admet une unique solutionx=0 sur [0, 1].

(b) En déduire que la suite(un)n0est décroissante.

Comme 0⩽un⩽1, on peut poserx=undans la question précédente. On a alors : f(un)⩽0=⇒ln(1+u2n)−un0=⇒un+1un0 donc la suite (un)n0est décroissante.

(c) Montrer que la suite(un)n0converge et déterminer sa limite.

• La suite (un)n∈Nest décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers un réel0.

• Commex7→ln(1+x2) est continue, la limitevérifie la relation : ℓ=ln(1+2) soit ln(1+2)−ℓ=0 soit f(ℓ)=0.

Or,f(ℓ)=0⇐⇒=0 d’après la question précédente. Ainsi, la suite (un)n∈Nconverge vers 0.

–3/29–

3. (a)Justifier pour tout réelx⩾0, l’inégalité : ln(1+x)x.

Posonsh:x7→ln (1+x)x.

hest dérivable sur [0,+∞[ et pour toutx0, on a : h(x)= 1

1+x−1= −x

1+x0 carx0 et 1+x>0 sur [0,+∞[ Donc la fonctionhest décroissante sur [0,+∞[. Elle est donc majorée parh(0)=0.

Ainsi, pour toutx∈[0, 1[, on a : h(x)⩽0 soit :∀x⩾0, ln (1+x)x.

(b) Pour tout entierndeN, établir l’inégalité : un+1u2n.

Commeu2n⩾0, on peut poserx=u2ndans la question précédente. On a alors : ln¡

1+u2n¢

u2n soit un+1un2

(c)En déduire pour tout entiern⩾1, l’inégalité : un⩽(ln 2)n. Par récurrence.

• Initialisation. u0=1⩽(ln 2)0=1.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose queun(ln 2)n. On a : un+1u2n d’après la question précédente

⇐⇒un+1u2n¡(ln 2)n¢2 par HR et par croissance de la fonction carrée

⇐⇒un+1⩽(ln 2)2n⩽(ln 2)n+1

En effet, il s’agit de montrer que (ln 2)2n(ln 2)n+1 soit (ln 2)2n−n−1⩽1 soit (ln 2)n−11.

Cette dernière relation est vérifiée car : ln(2)<1 etn⩾1 donc (ln 2)n−11.

• Conclusion. . . .

(d) Retrouver la valeur de la limite de la suite(un)n0. On on obtenu : 0⩽un(ln 2)n.

Or, comme ln(2)<1, on a : lim

n→+∞(ln 2)n=0 donc d’après le théorème des gendarmes : lim

n→+∞un=0.

(e) Établir pour tout entiern⩾2, l’inégalité :

n−1X

k=0

uk1(ln 2)

n

1−ln 2 .

On utilise encore la relation un(ln 2)n, ce qui donne par sommation des termes d’une suite géomé- trique :

n−1X

k=0

uk

n−1X

k=0

(ln 2)k=1−(ln 2)n 1−ln 2

4. Écrire un programme SciLab permettant d’obtenir le plus petit entiernvérifiantun<104.

n = 0 ; // On retient l'indice

u = 1 ; // u0=1

while u >= 10^(-4) do // tant que la valeur de u n'est pas inférieure à 10^(-4), // on calcule la nouvelle

u = log(1+u^2) ; // Calcul de la nouvelle valeur de u n = n+1 ; // On augmente l'indice

enddisp(n)

- EXERCICE6 -

Soit(un)n0la suite définie par : u0=1 et pour tout entiern:un+1=un+1 4

¡2−un2¢

=f(un).

1. Étudier les variations defet montrer quef([1, 2])⊂[1, 2].

La fonctionf:x7→x+1 4

¡2−x2¢

=1 4

¡−x2+4x+2¢

est une fonction polynomiale de degré 2, aveca= −1 4<0 donc (par propriétés de ces fonctions), elle est strictement croissante sur ]−∞, 2] (sommet en−b/2a=2) et strictement décroissante sur ]2,+∞].Une étude de dérivée aboutit bien sur au même résultat.

Commefest continue et strictement croissante sur [1, 2], elle réalise une bijection de [1, 2] sur£

f(1),f(2)¤

= [5/4, 3/2]⊂[1, 2].

Ainsi, on a bien : f([1, 2])⊂[1, 2].

–4/29–

(3)

2. Montrer que :n∈N, 1⩽un⩽2.

Le résultat de la question précédente donne le résultat par récurrence immédiate : u0=1 et siun∈[1, 2], alors : un+1=f(un)∈[1, 2].

3. Montrer que si(un)n0converge versℓ, alorsℓ=p 2.

Si (un)n0converge versℓ, alors :

• D’une part,1 carun1

• D’autre part, commefest continue,vérifie la relation : ℓ=f(ℓ) soit ℓ=ℓ+1

4

¡2−2¢

soit 2−2=0 soit =p

2 car 0.

Si (un)n0converge vers, alors=p 2.

4. Montrer que :∀t∈[1; 2],¯

¯f(t)¯

¯⩽1 2.

f est dérivable sur [1, 2] et on a pour touttde [1, 2] : f(t)= −1 2t+1.

Or : 1⩽t2⇐⇒ −1⩽−1 2t⩽−1

2⇐⇒0⩽−1 2t+1⩽1

2 ce qui donne : ¯

¯f(t)¯

¯⩽1 2. 5. Montrer que pour toutn∈N, on a : ¯

¯

¯un+1−p 2¯

¯

¯⩽1 2

¯

¯

¯un−p 2¯

¯

¯.

• La fonctionfest de classeC1sur [1, 2].

• ¯

¯f(t)¯

¯⩽12sur [1, 2]

Commeunetp

2 appartiennent à [1, 2], l’inégalité des accroissements finis donne :

¯

¯

¯f(un)−f(p 2)

¯

¯

¯⩽1 2

¯

¯

¯un−p 2

¯

¯

¯ soit, avecf(p

2)=p

2 d’après les calculs de Q 3 :

¯

¯

¯un+1−p 2¯

¯

¯⩽1 2

¯

¯

¯un−p 2¯

¯

¯

6. En déduire que : ¯

¯

¯un−p 2¯

¯

¯⩽ µ1

2

n

. Par récurrence.

• Initialisation. ¯

¯

¯u0−p 2¯

¯

¯=

¯

¯

¯1−p 2¯

¯

¯⩽1= µ1

2

0

.

• Hérédité. Soitn∈N, on suppose que¯

¯

¯un−p 2

¯

¯

¯⩽ µ1

2

n

. On a :

¯

¯

¯un+1−p 2¯

¯

¯⩽1 2

¯

¯

¯un−p 2¯

¯

¯ d’après la question précédente

⇐⇒

¯

¯

¯un+1−p 2¯

¯

¯⩽1 2

µ1 2

n

par HR

⇐⇒

¯

¯

¯un+1−p 2

¯

¯

¯⩽ µ1

2

n+1

• Conclusion. . . .

7. Montrer alors que la suite(un)n0est convergente et déterminer sa limite.

n→∞lim µ1

2

n+1

=0 (car 1/2<1) donc d’après le théorème des gendarmes lim

n→∞

¯

¯

¯un+1−p 2¯

¯

¯=0.

On en déduit que : lim

n→∞un−p

2=0 et donc que la suite (un)n0est convergente et lim

n→∞un=p 2.

8. Écrire un programme SciLab permettant d’obtenir une valeur approchée dep

2à10−5près.

La relation

¯

¯

¯un−p 2

¯

¯

¯⩽ µ1

2

n

montre que l’écart entreun etp

2 est inférieur à µ1

2

n

. Ainsi, il suffit de déterminer une valeur denpour laquelle

µ1 2

n

10−5et de donner la valeur deuncorrespondante.

–5/29–

n = 0 ; // On retient l'indice

u = 1 ; // u0=1

while (1/2)^n > 10^(-5) do // tant que l'approximation n'est pas assez précise // on calcule la nouvelle valeur de u

u = u+1/4*(2-u^2) ; // Calcul de la nouvelle valeur de u n = n+1 ; // On augmente l'indice

enddisp(u)

- EXERCICE7 -

Pour tout entier naturelnnon nul, on définit la fonctionfnpar : ∀x∈R,fn(x)= 1 1+ex+nx.

1. (a)Déterminer pour tout réelx,fn(x)etfn′′(x).

La fonctionx7→ 1

1+exest deux fois dérivable surRcar 1+exne s’annule pas surR. Donc,fnest deux fois dérivable surRcomme somme de fonctions deux fois dérivables surR. On a alors pour toutx∈R:

fn(x)= − ex (1+ex)2+n

fn′′(x)= −ex(1+ex)2ex×2ex(1+ex)

(1+ex)4 = −ex(1+ex) ((1+ex)−2ex)

(1+ex)4 , soitfn′′(x)=ex(ex−1) (1+ex)3. (b) En déduire que la fonctionfnest strictement croissante surRet calculer lim

x→+∞fn(x)et lim

x→−∞fn(x).

• Méthode 1 : On cherche directement le signe def. On a pour tout réelx:

fn(x)= − ex

(1+ex)2+n=−ex+n(1+ex)2

(1+ex)2 =(2n−1)ex+n+e2x

(1+ex)2 >0 car n1=⇒2n−1⩾1>0 On a donc pour toutx∈R,fn(x)>0. Doncfnest strictement croissante surR.

• Méthode 2 : On peut se demander pourquoi l’énoncé nous fait calculerf′′. On peut alors cherche les variations puis le signe defà l’aide du signe def′′. C’est plus long, pas nécessaire dans cet exercice mais je le donne pour la méthode.

Pour toutx∈R, on a :ex>0 et (1+ex)3>0. Doncfn′′est du signe de et (ex−1). Or : ex−1>0⇐⇒ex>1⇐⇒x>0

On en déduit donc le tableau de variations defnsuivant puis le signe defnen remarquant que pourn1, on a :fn(0)=n−1

4>0.

x x−1 fn′′(x) fn(x) fn(x) fn(x)

−∞ 0 +∞

− 0 +

− 0 +

n−1 n−41 4 +

−∞

−∞

+∞

+∞

On a donc pour toutx∈R,fn(x)>0. Doncfnest strictement croissante surR.

• On a : lim

x→+∞1+ex= +∞, donc par quotient lim

x→+∞

1 1+ex=0 lim

x→+∞nx= +∞carn>0 Donc par somme, on a : lim

x→+∞fn(x)= +∞.

• On a :

–6/29–

(4)

lim

x→−∞1+ex=1, donc par quotient lim

x→−∞

1 1+ex=1 lim

x→−∞nx= −∞carn>0 Donc par somme, on a : lim

x→−∞fn(x)= −∞.

2. (a) Montrer que l’équationfn(x)=0possède une seule solution surR, notéeun.

La fonctionfnest continue et strictement croissante surRdonc,fnréalise une bijection deRsurR (d’après les calculs de limites précédents).

De plus, 0∈R, donc d’après le théorème de bijection monotone 0 admet donc un unique antécédent parfn, que l’on noteraun, c’est-à-dire que l’équationfn(x)=0 possède une seule solution surR.

(b) Montrer que l’on a :∀n∈N, −1

n<un<0puis déterminer la limite de la suite(un).

On a :

fn(0)=1 2>0

fn µ

−1 n

<0, carfn µ

−1 n

= 1

1+e1/n−1= −e−1/n

1+e1/n<0 et 1+e−1/n>0.

fn(un)=0 On a donc :

fn µ

−1 n

<fn(un)<fn(0)

et commefnest strictement croissante (fn−1également), on obtient,∀n∈N:

−1 n<un<0 On a : lim

n→+∞

1

n=0 donc, d’après le théorème des gendarmes, on a : lim

n→+∞un=0.

(c) En revenant à la définition deun, montrer queun

+∞−1 2n. Il s’agit de montrer que lim

n→+∞−2nun=1.

Commefn(un)=0, on a : 1

1+eun+nun=0 soit 1

1+eun= −nunet donc :−2nun= 2 1+eun. Or lim

n→+∞un=0, donc par composition, lim

n→+∞

2 1+eun=1.

On a donc bien : lim

n→+∞−2nun=1, soit :un

+∞− 1 2n. - EXERCICE8 -

Soitn∈N. On se propose d’étudier les racines de l’équation(En)suivante pourx>0.

(En) : lnx+x=n

1. Dresser le tableau de variations de la fonctionfdéfinie surR+par :f:x7→lnx+x.

La fonctionfest dérivable surR+comme somme de fonctions dérivables et on a pour toutx∈R+: f(x)=1

x+1=1+x x >0 doncfest strictement croissante surR+.

Comme lim

x→0+f(x)= lim

x→0+ln(x)= −∞et lim

x→+∞f(x)= +∞, on obtient : x

f(x)

0 +∞

−∞

−∞

+∞

+∞

2. En déduire que, pour toutn∈N,(En)admet une unique racinexn. Donner la valeur dex1.

La fonctionf est continue et strictement croissante surR+donc elle réalise une bijection de ]0,+∞[ sur –7/29–

]−∞,+∞[.

Pour toutn∈N, on an∈]−∞,+∞[ donc l’équationf(x)=nadmet une unique solutionxn∈R+. Ainsi, pour toutn∈N, (En) admet une unique racinexn.

De plus, ln(1)+1=1 donc par unicité,x1=1.

3. Montrer que la suite(xn)n∈Nest strictement croissante puis quexn1pour toutn∈N. La suite étant définie implicitement, on doit passer par les images. Soitn∈N. On a :

n+1>n ⇐⇒ f(xn+1)>f(xn) par définition de la suite (xn) : f(xn)=n

⇐⇒xn+1>xn par stricte croissance de la fonctionf ce qui prouve que la suite (xn)n∈Nest strictement croissante.

Commex1=1, on en déduit que pour toutn∈N,xn1.

4. (a)Justifier quefest bijective et donner le tableau de variation def−1.

D’après la première question,fest continue et strictement croissante surR+. Elle est donc bijective et sa bijection réciproquef−1a les mêmes variations quef. On a donc :

x f−1(x)

−∞ +∞

0 0

+∞

+∞

(b) En déduire la limite de la suite(xn)n∈N.

On a : f(xn)=n donc xn=f−1(n) donc lim

n→+∞xn= lim

n→+∞f−1(n)= +∞ d’après le tableau de variations de la question précédente.

5. (a)En utilisant (sans le redémontrer) que : ∀x∈R+, lnx<x, prouver que :∀n∈N,n

2⩽xnn.

Par définition, on a pour toutn∈N: ln(xn)+xn=n donc xn=n−ln(xn).

• Commexn⩾1, on a : ln(xn)⩾0 donc xn=n−ln(xn)⩽n.

• On a par ailleurs :

ln(xn)<xn valable d’après l’énoncé carxn>0

⇐⇒ln(xn)+xn<xn+xn

⇐⇒n<2xn par définition de la suite (xn) : ln(xn)+xn=n ce qui donne : xnn

2.

Finalement, on a pour toutn∈N: n

2⩽xnn.

(b) En déduire que ln(xn)

n tend vers0quandntend vers+∞. D’après la relation précédente, on a, par croissance de la fonction ln :

ln

³n 2

´

⩽ln(xn)⩽ln(n)

donc ln(n)−ln(2)

nln(xn) nln(n)

n Or, lim

n→+∞

ln(n)

n =0 et lim

n→+∞

ln(n)−ln(2)

n =0 par croissance comparées.

Donc, d’après le théorème des gendarmes, lim

n→+∞

ln(xn) n =0.

(c)En déduire que : xn

+∞n.

Par définition, on a pour toutn∈N:

ln(xn)+xn=n

donc xn

n =n−ln(xn)

n =1−ln(xn) n −→1 d’après la question précédente. Ainsi,xn

+∞n.

–8/29–

(5)

(d) Montrer que :n∈N,xn+1xn=1−ln µxn+1

xn

. Par définition, on a :

xn=n−ln(xn) et

xn+1=n+1−ln(xn+1) donc par différence, on obtient :

xn+1xn=n+1−ln(xn+1)−(n−ln(xn))=1−ln(xn+1)+ln(xn)=1−ln µxn+1

xn

Donc ∀n∈N,xn+1xn=1−ln µxn+1

xn

¶ . (e) En déduire la limite de xn+1xn.

On a vu que : xn

+∞n, ce qui donne : xn+1

+∞n+1.

Donc par quotient, on a :

xn+1

xn

+∞

n+1

n

+∞1 On en déduit que : lim

n→+∞

xn+1

xn =1 puis par continuité de la fonction ln que lim

n→+∞ln µxn+1

xn

=0.

Finalement, en utilisant le résultat de la question précédente :

n→+∞lim xn+1xn=1 - EXERCICE9 -

Pour tout entiern∈N, on définit la fonctionfnsurR+par : fn(x)=xn+9x2−4.

1. (a) Montrer que l’équationfn(x)=0n’a qu’une seule solution strictement positive, notéeun. Soitn∈N. La fonctionfnest dérivable surR+et pour toutx>0, on a :

fn(x)=nxn−1+18x>0

Doncfnest continue et strictement croissante surR+et d’après le théorème de bijection,fnréalise une bijection deR+suri

limx→0fn(x); lim

x→+∞fn(x)h

=]−4,+∞[.

De plus, 0∈]−4,+∞[, donc l’équationfn(x)=0 admet une unique solutionun∈R+. (b) Vérifier que :n∈N,un

¸ 0,2

3

· .

Remarque : La suite (un)n∈Nest implicite. Elle est définie par la relationfn(un)=0. il faut donc tra- vailler sur les images parfnpour obtenir des informations surun. Faire un tableau de variations pour visualiser cette situation.

Soitn∈N. On a : fn µ2

3

= µ2

3

n +9

µ2 3

2

−4= µ2

3

n

>0=fn(un) par définition deun. Ainsi :

fn(un)<fn µ2

3

⇐⇒ un<2

3 carfnest strictement croissante.

On a déjà vu que :un>0, donc∀n∈N,un

¸ 0,2

3

· .

2. (a) Montrer que, pour toutxélément de]0, 1[, on a : fn+1(x)<fn(x).

Soitx∈]0, 1[, on a :

fn+1(x)−fn(x)=xn+1xn=xn(x−1)<0 carx<1 etxn>0 Donc :∀x∈]0, 1[, fn+1(x)<fn(x).

–9/29–

(b) En déduire que fn(un+1)>fn(un) puis déterminer la monotonie de la suite(un)n∈N. Commeun

¸ 0,2

3

·

, on aun∈]0, 1[ et on peut choisirx=undans la relation précédente. Ainsi : fn(un+1)>fn+1(un+1)

Mais, par définition, on a : fn+1(un+1)=0=fn(un).

La relation précédente donne alors pour toutn∈N: fn(un+1)>fn(un)

et commefnest strictement croissante, on en déduit que : un+1>unpour tout entiern.

Ainsi, la suite (un) est croissante.

(c)Montrer que la suite(un)n∈Nest convergente. On notesa limite.

La suite (un) est croissante et majorée par2

3donc elle converge vers un réel. 3. (a)Déterminer la limite de(un)nlorsquentend vers+∞.

On a : 0⩽un2

3 ⇐⇒0⩽(un)n⩽ µ2

3

n

car la fonction puissance est strictement croissante . Or, comme

¯

¯

¯

¯ 2 3

¯

¯

¯

¯<1 on a : µ2

3

n

→0 donc d’après le théorème d’encadrement, on a : lim

n→+∞(un)n=0.

(b) En revenant à la définition deun, déterminer la valeur deℓ.

Pour faire apparaitre (un)n, il faut utiliser la fonctionfn. Ainsi, on a : fn(un)=0⇐⇒(un)n+9u2n−4=0 Par passage à la limite, on obtient :

0+9ℓ2−4=0 soit2=4

9 donc=2

3 car0 Ainsi, lim

n→+∞un=2 3. - EXERCICE10 -

On considère la fonction f définie sur[0; 1]par : f(x)=2xex.

1. Montrer quefréalise une bijection de[0; 1]sur un ensemble que l’on déterminera.

On notef−1la bijection réciproque def.

La fonctionfest dérivable sur [0; 1] comme produit de fonctions dérivables et on a :

∀x∈[0; 1] ,f(x)=2(x+1)ex>0

Ainsi, la fonctionfest continue et strictement croissante sur [0; 1] donc elle réalise une bijection de [0; 1]

sur [0; 2e] (carf(0)=0 etf(1)=2e).

2. Donner les tableaux des variations complets defet def−1. On obtient les tableaux des variations suivants.

x f(x)

0 1

0 0

2e 2e

x f−1(x)

0 2e

0 0

1 1

3. Montrer qu’il existe dans[0; 1]un unique réel notéαtel queαeα=1 et montrer queα̸=0.

On commence par remarquer que :xex=1⇐⇒2xex=2⇐⇒ f(x)=2.

Ainsi,αest solution de l’équationxex=1 ssiαest solution de l’équationf(x)=2.

Or,fréalise une bijection de [0; 1] sur [0; 2e].

De plus, 2∈[0; 2e].

Donc il existe un unique réelα∈[0; 1] tel quef(α)=2 donc il existe un unique réelα∈[0; 1] tel queαeα=1.

Enfin,α̸=0 car 0e0̸=1.

On définit la suite(un)n∈Npar :

(u0=α

un+1=f−1(un) , ∀n∈N. –10/29–

(6)

4. Montrer que pour tout entier natureln,unexiste etun∈]0, 1].

Par récurrence. Pourn∈N, on note :P(n) : "unexiste etun∈]0, 1]".

• Initialisation : Pourn=0, on a :u0=α∈]0, 1]. DoncP(0) est vraie.

• Hérédité. Soitn∈N. On suppose que P(n) est vrai.

Par HR,un∈]0, 1] doncunest dans le domaine de définition def−1doncun+1=f−1(un) existe.

De plus, commef1est strictement croissante, on a :

0<un1=⇒ f−1(0)<f−1(un)⩽f−1(1)=⇒0<un+1f−1(1)1 car f−1(1)f−1(2e)=1 DoncP(n+1) est vraie.

• D’après le principe de récurrence, on a pour toutn∈N:unexiste etun∈]0, 1].

5. (a) Montrer que pour toutx∈[0; 1]: f(x)−x0.

Vérifier que l’égalité ne se produit que pourx=0.

Soitx∈[0; 1]. On a : f(x)−x=x¡ 2ex−1¢

. Or,

x0=⇒ex1=⇒2ex−1⩾1=⇒x¡ 2ex−1¢

0 Ainsi, pour toutx∈[0; 1] : f(x)−x0.

De plus, comme 2ex−1⩾1>0, on a : f(x)−x=0⇐⇒x=0.

(b) En déduire que la suite(un)n∈Nest strictement décroissante.

D’après la question précédente, on a :f(x)−x>0 pour toutx∈]0, 1].

Or, pour toutn∈N,un∈]0, 1] d’après Q 4, donc en choisissantx=un, on obtient pour toutn∈N: f(un)−un>0 soit f(un)>un soit un>f1(un)=un+1

carf−1est croissante. Donc la suite (un)n∈Nest strictement décroissante.

(c) Montrer que la suite(un)n∈Nest convergente et qu’elle a pour limite0.

La suite (un)n∈Nest strictement décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers une limite. Comme la fonctionfest continue, cette limitevérifie :=f−1() soit f()=soitf()−=0.

Or, on a vu en Q 5a quef(x)−x=0⇐⇒x=0 donc=0.

Finalement, la suite (un)n∈Nconverge vers 0.

6. On se propose de déterminerlimund’une autre manière. On pose pour tout entier natureln:Sn=

n

X

k=0

uk. (a) Montrer que :n∈N,un+1=1

2une−un+1. Pour toutn∈N, on a :

f(un+1)=2un+1eun+1 donc un+1=1

2f(un+1)e−un+1 Or,un+1=f−1(un)⇐⇒ f(un+1)=un, donc : ∀n∈N,un+1=1

2une−un+1. (b) En déduire par récurrence que :∀n∈N,un=e−Sn

2n Par récurrence. Pourn∈N, on note :P(n) : "un=e−Sn

2n ".

• Initialisation : Pourn=0, on a :u0=αet d’autre part,e−S0

20 =e−u0=e−α=αcarαeα=1.

DoncP(0) est vraie.

• Hérédité. Soitn∈N. On suppose que P(n) est vrai.

On a, d’après la question précédente :un+1=1

2une−un+1, et, par HR,un=e−Sn

2n , ce qui donne : un+1=1

2 e−Sn

2n e−un+1=e−Sn−un+1 2n+1 =e−Sn+1

2n+1 carSn+1=Sn+un+1 DoncP(n+1) est vraie.

–11/29–

• D’après le principe de récurrence, on a pour toutn∈N:un=e−Sn 2n . (c)Montrer que :un

µ1 2

n

puis conclure.

Pour toutn∈N, on a, par somme de termes positifs : Sn=

n

X

k=0

uk0 donce−Sn1 doncun=e−Sn 2n1

2n. Ainsi, pour toutn∈N:un

µ1 2

n

.

De plus, on a vu que 0⩽un, ce qui donne : 0⩽un⩽ µ1

2

n

. Ainsi comme lim

n→+∞

µ1 2

n

=0 on en déduit par le théorème des gendarmes que lim

n→+∞un=0.

- EXERCICE11 -

On considère l’applicationf: [0;+∞[→Rdéfinie, pour touttde[0;+∞[, par : f(t)=

(t2tln(t) sit̸=0

0 sit=0.

On noteCla courbe représentative def dans un repère orthonormal(O,⃗ı,⃗ȷ)et on admet :0,69<ln(2)<

0,70.

On admet :0,69<ln(2)<0,70.

1. (a)Montrer quefest continue sur[0;+∞[.

La fonctionfest continue sur ]0,+∞[ comme produit et différence de fonctions continues sur ]0,+∞[.

De plus, on a : lim

t→0tln(t)=0 par croissance comparée et donc on obtient par somme de limites : limt→0f(t)=lim

t→0t2tln(t)=0=f(0).

Doncfest continue en 0 et ainsi, la fonctionfest continue sur [0,+∞[.

(b) Justifier quefest de classeC2sur]0;+∞[et calculer, pour touttde]0;+∞[,f(t)etf′′(t).

La fonctionf est de classeC2sur ]0,+∞[ comme produit et différence de fonctions de classeC2sur ]0,+∞[.

Pour toutt>0, on a :

f(t)=2t−ln(t)−1 et f′′(t)=2−1 t. (c)Dresser le tableau des variations def. On précisera la limite defen+∞.

Déterminons le signe def′′ce qui nous donnera les variations defpuis son signe. On a : f′′(t)⩾0⇐⇒2−1

t⩾0⇐⇒t1 2 On obtient donc, en remarquant que :

f(1/2)= −ln(1/2)=ln(2)>0

f(t)=t2tln(t)=t2 µ

1−ln(t) t

t→+∞−→ +∞par produit carln(t) t −→

t→+∞0 par croissance comparées.

t f′′(t) f(t) f(t) f(t)

0 1/2 +∞

− 0 +

ln(2) ln(2) +

0 0

+∞

+∞

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