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Montrer que supC sup A sup B = +

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PanaMaths

[ 1/3 ]

Décembre 2012

Soit A et B deux parties non vides et majorées de \ . On pose C A B = + = + { x y x / A et y B }

Montrer que supC sup A sup B = +

Analyse

On commence par montrer que sup A sup B+ est un majorant de la partie A+B puis on utilise fondamentalement, d’une façon ou d’une autre, le fait que la borne supérieure d’une partie non vide majorée est son plus petit majorant.

Résolution

Notons d’abord que la partie C est non vide puisque les parties A et B le sont.

Posons M =sup A sup B+ .

Pour tout élément x de A on a, sup A étant un majorant de cette partie : x≤sup A. Pour tout élément y de B on a, sup B étant un majorant de cette partie : y≤sup B. On en déduit :

(

x y,

)

A B,x y sup A sup B

∀ ∈ × + ≤ +

Le réel M est donc un majorant de la partie C et on a : sup C≤M . Pour établir l’égalité, nous fournissons deux approches :

1

ère

approche : retour à la définition de la borne supérieure

On se donne ε >0 fixé.

sup A étant le plus petit majorant de A, il existe un réel xε dans A strictement supérieur à sup A

2

−ε :

( )

sup A sup A 1

2 xε

− <ε ≤

(2)

PanaMaths

[ 2/3 ]

Décembre 2012

De façon analogue, sup B étant le plus petit majorant de B, il existe un réel yε dans B strictement supérieur à sup B

2

−ε :

( )

sup B sup B 2

2 yε

− <ε ≤

En additionnant membre à membre les inégalités

( )

1 et

( )

2 , on obtient : sup A+ sup B− <ε xε +yε ≤sup A sup B+

On en déduit ainsi qu’il n’existe pas de majorant de C strictement plus petit que M. D’où :

( )

sup C=sup A+B =M =sup A sup B+

2

ème

approche : par l’absurde

On suppose que l’on a : sup C<M . Posons alors : d =M−sup C.

sup A étant le plus petit majorant de A, il existe un réel x0 dans A strictement supérieur à sup A 2

3

d :

0

( )

sup A sup A 1

3 d x

− < ≤

De façon analogue, sup B étant le plus petit majorant de B, il existe un réel y0 dans B strictement supérieur à 2

sup B 3

d :

( )

sup B 0 sup B 2

3 d y

− < ≤

En additionnant membre à membre les inégalités

( )

1 et

( )

2 , on obtient :

0 0

sup A+ sup B 2 sup A sup B

3

d x y

− < + ≤ +

D’où :

0 0

sup A+ sup B 2 sup A sup B

3

d x y

− < + ≤ +

Mais 2 2 2

(

sup C

)

1 2

sup A+ sup B sup C

3 3 3 3 3

d d M

M MM

− = − = − = + .

Comme sup C<M , il vient : 1 2

sup C sup C 3M +3 > .

(3)

PanaMaths

[ 3/3 ]

Décembre 2012

On a donc : 2 0 0

sup C sup A+ sup B sup A sup B

3

d x y

< − < + ≤ + .

Inégalité absurde l’élément x0+y0 de C ne pouvant être strictement supérieur au majorant de cette partie.

On a bien sup C=M .

Résultat final

Si A et B sont deux parties non vides majorées de \ alors on a :

( )

sup A+B =sup A sup B+ où A+ =B

{

x+y x/ A et yB

}

.

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