• Aucun résultat trouvé

Route de la Glane 35 1700 Fribourg Tél

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Route de la Glane 35 1700 Fribourg Tél"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

FRI

FRIBOURG PI. Georges-Pythor,

1 'I T l '< '« A'lOW AL HO-RE-CA

Septembre 1970 25e année No 274 Fr. 1.50

Tradition SUISSE de QUALITÉ et BON GOÛT Tous nos trousseaux sélectionnés par les meilleurs spécialistes Le crédit-confort discret sans formalités

Echange ou rembourse¬

ment sans discussion

TROUSSEAUX BRUNSCHWIG AVENUE DE LA GARE 1701 FRIBOURQ Grand Restaurant

Snack « Express»

Rôtisserie-Grill

« Le Saint- Emilion»

Bar

Salle de séances Pizzeria

Traiteur à domicile Tavernes

6 jeux de quilles Parking

(2)

ILLUSTR REFLETS FRIBOURGEOIS 25e année Septembre 1970 No 274 I 11 000 tirages

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction :

Max Jendly Tél. (037) 2 75 75 / 9 73 12 Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 9 24 24

Abonnements:

Suisse: Fr. 13.80 par an.

Etranger: Fr. 16.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851 Photo de couverture:

En deuxième partie de notre dossier sur la pollution (pages 23 à 25), nous essayons de trouver les remèdes contre l'empoi¬

sonnement progressif de l'eau et de l'air.

Modèle du genre, la station d'incinération des ordures ménagères et d'épuration des eaux usées de Fribourg constitue l'un des moyens matériels les plus efficaces de cette lutte. Restent encore les moyens humains, à commencer par la discipline...

ILLUSTR FfEFLETS FRIBOURGEOIS

Photo Max Jendly

Memento des manifestations FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. S.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG Jusqu'au 27 sept.

12 septembre 19 septembre 25 septembre

Musée d'art et d'histoire Quartier de l'Auge Stade St-Léonard Université Auditoire B

Imagiers populaires; exposition

LES 12 HEURES DE L'AUGE, course de tandems Meeting international d'athlétisme «Mémorial Eugène Humberset» (org. CAF)

Conférence Coop-Loisirs CHATEL-ST-DENIS

13 septembre Course de côte Châtel-St-Denis - Les Paccots MORAT

19 septembre 19 septembre 26 septembre

Konzert Elternabend Tanzabend

Orchesterverein Murten Pfadfinder Murtenleu Tambourverein Murten

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER GRUYERES

Musée d'histoire naturelle Dancings

Cinémas Musée gruérien

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

fermé le lundi et le dimanche matin Musée historique et folklorique

Visite du château

Après la première photographie que Fribourg-lllustré a présentée à ses lecteurs, nous proposons ce mois une vue prise dans les environs de Fribourg, que nous a envoyée Mme Th. Menoud- Fischer, rue Fries, 7 à Fribourg. Nous prions les intéressés à notre concours de nous faire parvenir leur réponse jusqu'au 18 septembre à midi, à l'adres¬

se suivante:

Fribourg-lllustré

«Va et découvre ton pays»

Case postale 1700 Fribourg

Lecteurs, à vos marques! Il vous reste encore quelques jours pour faire le tour de votre ville et pour y découvrir un site merveilleux que vous ne tar¬

derez pas à reconnaître très facilement.

Concours FI: Va et découvre ton pays

La société «Centre de sports et de loisirs Charmey SA» en formation, lance une souscription de Fr. 1 250 000.— destinée au financement de la première étape de son complexe. Celle-ci représente la construction d'une piscine couverte et chauffée, exploitée toute l'année, com¬

prenant un bassin de 25 m x 12,5 m, un bassin pour enfants, un solarium, une buvette, une grande pelouse et un important parking.

Domicile de souscription:

Banque de l'Etat de Fribourg Crédit Suisse

Union de Banques Suisses Banque Populaire Suisse

Caisse Hypothécaire du Canton de Fribourg Caisse de Crédit mutuel, Charmey

Caisse d'Epargne de la ville de Fribourg Banque Suisse de Crédit et de Dépôts,

Fribourg

Crédit Agricole et Industriel de la Broyé, Esta vayer-le-Lac

Banque d'Epargne et de Prêts de la Broyé, Estavayer-le-Lac

Banque de la Glane et de la Gruyère, Romont et Bulle

Banque Suisse pour l'Artisanat, Fribourg Procrédit SA, Fribourg

Imefbank, Fribourg et Bulle Office postal, Charmey Office du tourisme, Charmey

CHARMEY VA PLUS LOIN

(3)

EDITORIAL

A la suite de notre dossier sur la pollution, paru dans notre dernier nu¬

méro sous le titre «SOS POLLU¬

TION», nous avons reçu de nombreux messages relevant unanimement l'exa¬

gération de notre inquiétude devant ce problème dans notre canton. Rien d'étonnant à cela; la politique de l'au¬

truche a, une fois encore, rassuré bon nombre de Fribourgeois!

Non, la pollution ne regarde pas uniquement les villes de New-York ou Londres, mais aussi les régions apparamment les plus protégées par les réserves naturelles. Nous ne pou¬

vons pas résolument nous contenter d'assister à la saturation des airs et des eaux «à l'étranger», mais nous devons, dès maintenant, lutter contre ce fléau, chez nous aussi, avant qu'il ne soit trop tard.

L'exposition «SOS Nature» qui a

stationné à Fribourg ces dernières se¬

maines a démontré l'envergure de l'empoisonnement de la Terre par l'homme et ses inventions; la leçon devrait l'emporter sur le scepticisme qui peut encore subsister chez certains.

Devra-t-on en arriver à supprimer tou¬

te circulation automobile chez nous pour leur prouver qu'il est temps d'agir? Certes, notre région sera atteinte 20 ou 30 ans plus tard que les grandes villes. C'est peu. C'est au¬

jourd'hui que l'effort doit être entre¬

pris, au niveau de l'individu et des au¬

torités.

La deuxième partie de notre dossier (pages 23 à 25) tente de démontrer ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire. Autant d'efforts coûteux et de recherches de longue haleine laissent- ils alors véritablement transparaître une quelconque exagération? M.Jendly La Pollution: A mille lieues du verbiage!

SOMMAIRE Memento des manifestations, du 10 au 30 septembre,

en ville et dans le canton de Fribourg; Concours FI:

Va et découvre ton pays 2 Editorial et sommaire du No de septembre 1970:

La Pollution est à mille lieues du verbiage 3 Flashes de la ville de Fribourg 5 L'Ombre de la cathédrale, rubrique des Fribourgeois

«hors les murs» 8 Expositions et Musique, Peintre des deux Gruyères;

Exposition Pulver-Baumgartner-Geldach; «Ischa», de Pierre Kaelin 10 La Page de Madame, Les Boutiques de Fribourg .... 12 Nouvelle notion à Fribourg: Les appartements à vendre H Flashes du canton de Fribourg, quelques reflets de la

vie de nos districts 16 Horoscope, du 10 septembre au 3 octobre 1970, au jour le

jour 18 Innovation: Reflets de la terre, page paysanne réalisée

par Gérard Bourquenoud 19 La photo insolite du mois: A l'ombre de la cathédrale 22 LE DOSSIER FI, SOS Pollution II 23 Hommage à nos défunts 26

MARIAGES CHRETIENS Célibataires, veufs, veuves, qui cher¬

chez à vous marier,

le Centre des alliances (service FL) 5, rue Goy QUIMPER (France) vous offre un choix de plus de 30000 partis sérieux. Tous âges, tous can¬

tons, tous milieux. Documentation gra¬

tuite sur simple demande. Discrétion absolue. Divorcés non admis.

Après une journée de travail, venez vous détendre à la PISCINE COUVERTE

DU SCHŒNBERG

Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 heures sans interruption. Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés, admis dès 6 ans.

Revivez vos vacances grâce à un

projecteur

EUMIG Mark 8 ou Super 8

Eumig Bi-format Fr. 260.—

Eumig Mark-M-Zoom Fr. 435.—

Eumig Mark-S-712

Sonor, Super 8 Zoom Fr. 698.—

Eumig Mark-S-709

Sonor, bi-format-Zoom Fr. 1095.—

Tous ces appareils sont livrables du stock chez le spécialiste

qui vous conseille mieux!

PHOTO - CINE - PROJECTION

& Fils Pérolles 24 FRIBOURG Tél. 25181

Place de parc derrière le magasin

(4)

4

Vous trouverez dans les

magasins des EEF:

Entreprises Electriques Fribourgeoises

Fribourg, Châtel-St-Denis, Château-d'Oex, Payerne, Romont et autres magasins et dépôts

Appareils de qualité à des prix intéressants ! Cuisinières électriques, lustreries, lampes de chevet, machines à la¬

ver, aspirateurs, cireuses, rasoirs, coussins chauffants, bouilloires, radiateurs, humidificateurs, ar- moiresfrigorifiques, congélateurs, appareils ménagersdetousgenres Notre personnel se fera un plai¬

sir de vous conseiller, sans obli¬

gation d'achat.

Les appareils peuvent être réser¬

vés moyennant le versement d'un acompte.

tapis

revêtements de sols û tapis de fond

tapis de milieu tapis d'orient^

centre du tapis J.iBiller s

fribourg

beauresaid centi

Tel. 03724410 a.prin

(5)

A Isabelle de Bourgknecht

Récital

poétique et musical de La Galère

«La Galère» est un groupe de jeunes gens qui ont trouvé dans la poésie le mode d'expression le mieux adapté à leurs exigen¬

ces culturelles. Leur tentative a été très vite applaudie par le public fribourgeois et ils n'ont pas hésité à passer «l'épreuve du Stal- den». Le Théâtre au Stalden est devenu, en effet, un véritable laboratoire où se sont révélées de véritables valeurs jusqu'alors inconnues du grand public. «La Galère» a ainsi brillamment franchi le cap de «l'essai de collégien».

Ce sont environ 150 personnes qui répon¬

dirent à l'invitation des organisateurs de cette soirée poétique et musicale.

Le public, composé d'amis et de connais¬

seurs, entendit tour à tour Isabelle de Bourgknecht, qui conquit l'auditoire par sa

Après une journée de travail, venez vous détendre à la

Piscine couverte du Schœnberg

Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 h. sans interruption.

Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés admis dès 6 ans.

Gardez la distance

A Jacques-Marie Lomaglio

prose vivante et colorée et le charme de sa présence, Jacques-Marie Lomaglio, captant l'attention des spectateurs par des contes où se mêlaient l'humour et le fantastique, et qui fut la révélation de la soirée, enfin Claude Luesior, qui terminait la partie poétique en y apportant, et c'est dommage, quelques fai¬

blesses dues à une interprétation qui ne fai¬

sait pas corps avec ses œuvres.

Quant aux interventions musicales, insé¬

rées entre chaque lecture, elles furent menées avec brio par Charles Jungo, jeune guitariste dont la réputation n'est plus à faire, par un groupe de l'orchestre symphonique de l'uni¬

versité, dont l'originalité consistait à jouer une musique peu accessible, mais intéressante, et par Ferdy Rüegg et son trio de jazz qui remporte, depuis quelques temps, un grand succès et fait beaucoup parler de lui.

Cette soirée, outre la jeunesse et l'en¬

thousiasme, avait plusieurs atouts dans son jeux: la diversité, le talent des artistes et l'intelligence des organisateurs qui contri¬

buèrent à faire du Stalden, une fois de plus, un endroit où l'on est sûr de passer une excellente soirée.

Jean-Marie Rolle

M. Joseph Vaucher, directeur de l'Uni- ^ versité populaire

Il y a plusieurs années déjà, quelques per¬

sonnalités de la ville de Fribourg avaient émis l'idée d'une Université populaire. 1969 fut l'année de sa mise en chantier. Des contacts efficaces entre le recteur de l'Université, le Rvd Père Stirnimann, et M. Edgardo Gio- vannini, d'une part, la motion du député Jean-Claude Bardy appuyé par 16 co-signa- taires d'autre part, permirent de poser ses premières bases. Il restait alors à concrétiser ce projet tant attendu. Un comité d'initiative fut formé, composé de MM. Meyer, juge can¬

tonal, Masset et Bardy, conseillers commu¬

naux, le Rvd Père Stirnimann, recteur, et Me Marius Cottier; grâce au travail, à la foi et à leur esprit d'initiative, l'Université popu¬

laire voit le jour en 1970 déjà.

Mais les nombreux problèmes d'une telle organisation restaient encore à résoudre:

quels sujet doivent y être traités, à quelle époque les cours doivent-ils avoir lieu, quelle sera leur duree, quels seront les organes de l'Université populaire? Un questionnaire très détaillé fut alors envoyé à toutes les organi¬

sations susceptibles de s'intéresser aux cours et représentant tous les milieux sociaux;

cette première enquête approfondie permit de répondre à la majorité de ces questions.

u =i =*=i

L'Université populaire du canton de Fribourg est née

Il restait enfin à M. Joseph Vaucher, nommé directeur, à former le corps professoral.

Grâce à ses grandes compétences, il y parvint très rapidement et l'Université populaire était dès lors prête à fonctionner.

L'enseignement comprendra des cours en français et en allemand, portant sur un très grand nombre de matières souvent considé¬

rées — à tort — comme «trop difficiles».

Une décentralisation est prévue pour 1971 ; l'Université populaire atteindra ainsi son but premier: permettre au plus grand nom¬

bre de personnes de tous milieux d'acquérir une culture toujours plus nécessaire à l'heure actuelle.

René Nigg.

Suite des Flashes en page 9

(6)

6

NOUVEAU A FRIBOURG - RUE ABBE-BOVET11

Direction: Jean-Maurice STALDER

(Anciennement: Café de l'Hôtel des Postes)

Le 7e en Suisse

Le 700e dans le monde

WIMPY

Le

WIMPY HAMBURGER se compose de

100%

pure viande de bœuf

Wimpy nature Omelettes Wimpy Grill Délices au fromage

Nos desserts Nos crêpes

ilbi

I5W yl

a exécuté la transformation du chauffage et l'installation de la ventilation FRIBOURG

La Maison

a exécuté les travaux d'installations de force et lumière générale, de téléphone,

de sonorisation Entreprise générale d'électricité

Rue des Epouses 142 1700 FRIBOURG Tél. (037) 2 40 25

Succursale:

1566 St-Aubin Tél. (037) 771010

Wimpy a choisi

ROVO + pour la réalisation de ses

CLAUDE enseignes lumineuses

SA Av. Fraisse12 LAUSANNE

Tél. (021) 27 75 51

STEVAN FRÈRES

&

FILS

Les travaux de peinture ont été exécutés par

Entreprise de gypserie, peinture, décoration Devis sans engagement Exécution soignée et rapide Travaux à forfait

Grand choix de papiers peints Monséjour 20 FRIBOURG Tél. (037) 2 85 85/21904

AMEUBLEMENTS VIONNET SA

BULLE Tél. (029) 2 99 95

Mobiliers Agencements Représentant : P. Brugger Grand-Pré 1 FRIBOURG

HIFFELLE + CIE Fribourg - Rue de Romont 22 Les sols plastiques de haute résistance

HOGG- MONS

&

FILS SA

Entreprise de bâtiments et génie civil

Av. du Midi 23 Tél. 2 3348

FRIBOURG

(7)

Photos

^ Max Jendly - FI Après New-York,

Paris et Londres

Dans le monde entier, le «Wimpy», c'est le snack par excellence. On y mange «sur le pouce» la spécialité exclusive: le «Wimpy».

Succédant au café de l'Hôtel des Postes, anciennement exploité par M. Gilbert Au- bonney et bien connu des nombreux amateurs de lotos qui y ont vu pleuvoir la chance, le Wimpy de Fribourg est un des maillons de la grande chaîne internationale des Wimpy qui, en Suisse, possède déjà 10 succursales. (A titre d'information, pensiez-vous que les 700 Wimpy-bars répartis dans plus de 30 pays préparent chaque année 80 millions de Wimpy Hamburgers, la spécialité de la Chaî¬

ne?)

Résolument tourné vers le modernisme, le style de ce nouveau snack crée une ambiance jeune qui n'exclut pas pour autant un accueil chaleureux à l'égard des moins jeunes. Conçu par M. Charles Dœnni, architecte d'intérieur à Genève, sous la direction de M. Joseph Oreiller, le local respire la fraîcheur, rendue par les couleurs blanc et rouge des murs et de l'ameublement, et contrastée par les grandes photographies représentant La Tour de Londres, Big-Ben. La configuration des lieux est pratiquement restée la même qu'à l'époque du Café des Postes, mais l'agence¬

ment moderne, fourni par la maison Vionnet, à Bulle, lui confère un caractère nouveau.

Au centre, un bar s'avance dans l'aire dégagée des tables, et derrière lui se trou¬

ve un grand barbecue où sont préparées, sous les yeux des consommateurs, les spécia¬

lités Wimpy. A chaque angle de ce bar, les quatre anciennes colonnes du café ont été conservées et simplement peintes en vert, s'intégrant ainsi parfaitement au cadre ac¬

tuel. On a également su tirer parti des an¬

ciens vitraux qui donnent au Wimpy un petit air de «bistrot» que même une gravure ou une photographie originales n'auraient pu rendre qu'à grand peine. Nous tenons à relever ici l'harmonieuse disposition des tables, qui donne aux consommateurs l'illu¬

sion d'être chez eux, d'avoir leur propre petit coin.

Quant aux spécialités mêmes du Wimpy, nous l'avons dit: elles se composent exclusi-

Wimpy à Fribourg

vement de variantes du Wimpy de base; ce dernier n'est rien d'autre qu'un ballon de pain dans lequel on introduit de la viande hachée de bœuf, avec ou sans oignons. On peut ainsi trouver des Wimpy au fromage, à l'œuf, à l'ananas, avec salade, frites, jambon et autres sauces. Ces toasts, fort nourrissants, présentent l'avantage d'être rapidement préparés, «sur le pouce». En outre, pour les pique-niques ou autres sorties, on a la possi¬

bilité d'acheter des Wimpys à l'emporter.

Espaces harmonieusement distribués.y

M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fri¬

bourg, coupe le ruban symbolique, aux côtés de M. Jean-Maurice Stalder, direc¬

teur du Wimpy Fribourg. Y 'i*v;

»

L'inauguration

En présence notamment de MM. Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, et Laurent Butty, préfet de la Sarine (à qui revint l'hon¬

neur du premier Wimpy servi dans cet établis¬

sement), de l'architecte et des maîtres d'état, M. Max Moser, de Lucerne, président de la chaîne suisse Wimpy, salua les invités et rappela le développement rapide de la chaîne en Suisse. Il présenta ensuite M. Jean-Maurice Stalder, directeur de l'établissement. M.

Stalder dit sa joie de voir s'ouvrir enfin «son»

Wimpy et offrit les premières consomma¬

tions aux invités réjouis.

Et c'est dans une ambiance à la fois gaie et détendue que se termina cette inauguration qui laissa au jeune tenancier du Wimpy une impression d'optimisme que nous partageons vivement.

mj

(8)

l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

De ce pays lointain qu'est le Came¬

roun, le Père Vincent Quartenoud de Treyvaux écoute chaque jour l'émission suisse transmise par les ondes ultra cour¬

tes à Berne. Notre compatriote est cette fois l'invité de Fribourg-lllustré, journal typiquement fribourgeois qui fera le trait d'union entre son village d'origine et l'Afrique. Quelle joie pour le Père Vincent de recevoir des nouvelles de sa patrie, alors qu'il est exilé au Cameroun depuis bientôt un quart de siècle.

Comment on devient missionnaire?

Né le 4 février 1918 à Treyvaux d'où il est d'ailleurs originaire, le Père Vincent était un élève assidu à l'école de son village. L'idée de devenir un jour missionnaire mijotait déjà dans sa tête, alors qu'il était encore tout jeune garçon. Il voulait aider d'une façon propre à lui-même des peuples du monde noir. Sa scolarité terminée, il effectue un stage d'une année à l'Ecole des Missions au Botzet à Fribourg. Il va ensuite préparer sa vocation à Cellule en France où il est ordonné prêtre le 1er juillet 1945, des mains de Mgr Piguet, évêque de Clermont, lequel venait d'être remis en liberté après avoir passé 18 mois dans le camp de concentration de Da¬

chau. Le 26 août de la même année, le Père Vincent célébrait sa première messe à Trey¬

vaux, son village natal.

De Treyvaux au Cameroun

Sa vocation est toute sa vie

En 1946, il décide de partir pour Kribi au Cameroun, comme évangélisateur auprès du peuple noir de ce pays très loin de nous.

Son intention est de convertir ses frères de ce continent. Quelques années plus tard, il devient le responsable de la Mission catholi¬

que de Tokombéré en République du Came¬

roun, fonction qu'il assume encore actuelle¬

ment. Cet enfant de Treyvaux a une volonté exceptionnelle pour vaincre les difficultés qui se trouvent sur le chemin qu'il s'est tracé.

Son courage et sa persévérance sont une lumière éblouissante pour les Camerounais qui ont le bonheur de vivre une nouvelle vie.

Etre missionnaire dans un tel pays, n'est pas seulement une profession, mais une vocation.

Et la joie qu'il apporte aux Noirs par les paroles de l'Evangile est ressentie par tout un peuple heureux de l'avoir rencontré il y a déjà vingt-cinq ans. Souhaitons que sa santé lui permette encore de longues années de ministère chez ses amis du Cameroun, avec l'espoir que des nouvelles nous parviendront bientôt. Fribourg-lllustré s'associe de grand cœur à l'apostolat du Père Vincent Quarte¬

noud en Afrique.

G. Bd

Lettre du Cameroun

Nous avons le plaisir de publier une partie du contenu de la dernière lettre du Père Vincent au Cameroun, laquelle date du mois de mars 1970.

«Depuis Noël dernier, j'ai dû recommen¬

cer à brasser du ciment pour arranger un peu le presbytère avant qu'il ne tombe en ruine...

Je dois aussi m'occuper à trouver à manger pour les 100 bouches de l'internat. Monsei¬

gneur me donne de l'argent pour cela, et c'est à moi de me débrouiller pour acheter le mil et le poisson séché pour faire la cuisine.

J'ai compté qu'il faut 60 centimes par jour pour nourrir un enfant, mais encore faut-il les trouver... Et il me faut penser à les loger convenablement, car jusqu'ici ils couchaient par terre dans les salles de classe et beaucoup n'ont même rien pour se couvrir la nuit; il faut les entendre tousser actuellement, c'est pénible. Heureusement que les dons qui m'ont été faits le 16 novembre 1969 vont pouvoir m'aider à réaliser mes projets. Et puis j'ai des catéchistes à secourir, on ne peut pas leur demander de tout faire pour rien!

La fête de Noël s'est bien passée, mais quelle différence avec le Sud où nous avions un tra¬

vail fou, surtout pour les confessions. A la messe de minuit, on pouvait compter une centaine de personnes, dont l'équipe de mis¬

sionnaires qui sont des laïcs suisses de l'hôpi¬

tal de Pété. A la messe du jour environ 250 personnes sont venues des environs...

Il y aura bientôt des semaines d'actions de grâces pour remercier Dieu de ses bienfaits.

A Tokombéré où je suis en ce moment, il fait plus de 38 degrés à l'ombre, malgré le vent du désert qui souffle très fort. L'hiver, la température reste aux alentours de 20 degrés.

J'effectue mes déplacements pour prêcher l'Evangile, au moyen de ma petite voiture Citroën, mais que je ne peux pas toujours uti¬

liser, car la benzine est 1 franc le litre dans ce pays.

La mission est à Tokombéré, mais le cour¬

rier n'y arrive pas encore si facilement, car la poste la plus proche se trouve à ... 60 km.

Il faut de la patience pour recevoir des nou¬

velles de son village d'origine».

Mon adresse actuelle est:

Père Vincent Quartenoud Mission catholique de Tokombéré B. P. 74 Marqua

République du Cameroun.

Aux présidents des cercles et sociétés affiliées à l'Association Joseph Bovet

Vous faciliterez la tâche de notre cor¬

respondant, M. Gérard Bourquenoud de Fleurier, en lui adressant assez à l'avance, le memento de vos manifestations et rencontres fribourgeoises prévues dans les mois à venir. Il se fera ainsi un plaisir d'y participer et d'en donner le reflet dans notre journal.

Merci à tous les compatriotes qui vou¬

dront bien le renseigner. Tél. 038 9 17 57

(9)

Fribourgeois hors-les-murs :

Famille Gaspard Joyef

Oney

Si Genève est la ville suisse qui abrite le plus grand nombre de Fribourgeois «Hors les Murs», ses villages environnants ont aussi accueilli quelques-uns de nos compatriotes.

Récemment, en passant dans la cité du bout du lac que tout le monde connaît, j'ai eu le plaisir de rencontrer la famille Gaspard Joye qui habite depuis une quinzaine d'années la localité d'Onex.

Septième d'une famille de 21 enfants, mon invité à ce reportage est né le 26 juillet 1930 à Mannens, d'où il est originaire et où il a suivi les classes primaires. Bien que ses pa¬

rents soient paysans, Gaspard Joye s'en est allé travailler très jeune en usine à Porren- truy et en Suisse alémanique. En 1956, il était engagé en qualité de monteur aux Ser¬

vices industriels de la ville de Genève, place qu'il occupe encore actuellement. A cette époque, il fallait absolument chercher du travail ailleurs qu'à Fribourg...

Le 24 mai 1958, à Genève, il épousait Mlle Lucette Vorlet de Fétigny. Trois jolies filles (et quelle finesse!) font le bonheur de ce foyer. Toute la famille porte le costume de la terre d'origine avec une certaine fierté bien naturelle. Une telle image est magnifique, enrichissante, touchante même! En un mot, des Fribourgeois qui font honneur à leur can¬

ton, à son folklore. En portant le bredzon et le dzaquillon, vous êtes les ambassadeurs d'un pays qui cherche à maintenir tout ce qui est beau. N'oublions pas non plus de préciser que le chant est le loisir préféré de M. et Mme Joye qui sont tous deux membres du Cercle Fribourgeois de Genève et du Groupe folklo¬

rique «La Marjolaine». C'est aussi dans cette dernière société, que les filles font leurs pre¬

miers pas... vers la chanson!

A notre compatriote Gaspard Joye qui est un fidèle abonné à Fribourg-lllustré, journal officiel des Ozodzets du dehors, à son épouse très charmante et à ses trois «Fleurs», le rédacteur du FI a formulé le voeu d'un bel avenir dans la cité genevoise et remercie par la même occasion, Mme Maria Joye de Man¬

nens, mère d'une nombreuse famille, pour sa lettre qui lui a procuré une grande joie.

Texte et photo G. Bourquenoud

Privé de ses emplacements durant plus d'une année en raison des travaux, le Club de pétanque de Beauregard, présidé par M.

Albert Hensler, a retrouvé son cadre pour l'organisation de cette grande compétition internationale; la seconde en importance dans notre pays. L'organisation fut parfaite à tous points de vue, ce qui a permis de don¬

ner au jeu de la pétanque un éclat particulier d'autant plus que le soleil couronnait la ma¬

nifestation.

Le samedi après-midi était réservé aux doublettes. 66 équipes se présentèrent dans cette discipline dotée de la première Coupe Pastis 51. Au nombre de celles-ci 15 françaises, en provenance de Bellegarde, Annemasse, Mulhouse, Audincourt, Huningue et Cham- béry.

% finales: Magail - Lamblin 15-14; Bousquet - Ferraud 15-13.

En finale, coupe Pastis 51 : Bousquet, Roux de Bellegarde battent Magail, Lanari de Mulhouse 18-12.

Challenge Café Beausite: Finale: Ganziroli- Rancurel de Chambéry battent Garido-Ama- ra de la Sportive française de Lausanne 13-5.

Beaucoup d'enthousiasme dès dimanche matin à l'occasion du Premier Grand Prix Pastis 51 réservé à 38 triplettes.

Finale: Challenge Disch-Schaerly: Onti- verro Cl., Beretta, Arranz, d'Audincourt battent Gerum, Bertochi, Ontivero José, d'Audincourt 18-9.

Challenge Café Beausite:

Finale: Ferraud, Garcia, Desbats, battent Ducrest, Helfer W. et Helfer P. 18-3, challen¬

ge attribué à la triplette Ducrest (non-mitigé).

Au cours de l'apéritif d'honneur, M.

Hensler releva la présence de MM. Georges Friedli, conseiller communal, Me de Reyff,

président des intérêts du quartier, Miserez, président des commerçants, Waeber, repré¬

sentant de la Brasserie Beauregard, Arnold, représentant de Pernod, Cotting, président de l'Association fribourgeoise de pétanque et des délégués des sociétés sportives du quartier. En conclusion, ce fut un jour de gloire pour le Club de pétanque de Beaure¬

gard.

Texte: M. Réalini Photos Henri Spycher

I d ï I ^=1 suite de la page 5

rZTÏ**"

Sous l'égide

du Club Pétanque Beauregard-Fribourg

Magnifique succès des concours

internationaux de Pétanque

Les invités lors de l'apérif d'honneur offert par Pastis 51 : de gauche à droite, MM. Hensler, président du Club de pé¬

tanque de Beauregard, Friedli, cons, communal, Cotting, prés, de l'assoc.

cant, de Pét., Brunisholz, donateur de deux challenges, Longchamp, de Reyff, président de l'Assoc. des int. du quart.

Beauregard-Gambach-Vignettaz, Arnold directeur CET, à Audincourt (F).

(10)

10

La Galerie de la Cathédrale a bouclé sa saison 1969-1970 par une brillante expo¬

sition consacrée à trois artistes de valeur : René Baumgartner, Jacqueline Geldach et Myrjam Pulver. De nombreux amateurs et artistes étaient venu assister au ver¬

nissage — fait hélas trop rare dans cette galerie — témoignant de l'intérêt qu'ils portent à l'art authentique plutôt qu'à l'exhibition mondaine et vestimentaire trop souvent de rigueur aux rencontres de ce genre.

Trois artistes, trois tendances. Chacun a su regrouper ses toiles et dessins les plus représentatifs de sa personnalité.

René Baumgartner, jeune graphiste rési¬

dant à Fribourg, fait preuve d'une technique irréprochable. Profondément marqué par le morbide du surréalisme, il progresse dans la décomposition du monde qui l'entoure en recherchant l'essence même des choses ou des événements. Il utilise à cet effet des teintes foncées, presque toujours noires, qui font ressortir par des contrastes clairs et violents, des réalités fatalistes et parfois durement irrévocables.

Jacqueline Geldach est une femme avant tout et sa peinture s'en voit profondément influencée. Ses toiles sont très colorées et l'audace du choix des teintes démontre un optimisme propre à une volonté résolue mais empreinte d'une touche de délicatesse essentiellement féminine. On pourrait lui reprocher une certaine lassitude dans la cons¬

tance de ses œuvres. Certes, rester pareil à soi-même constitue un tour de force plus qu'une qualité, pour autant qu'on ne dé¬

bouche pas sur la monotonie.

Quant à Myrjam Pulver, nous ne cachons pas que son œuvre nous a paru la plus inté¬

ressante, sinon la plus originale de l'exposi¬

tion. Tenant du rêve et de l'estampe japonai¬

se, ses dessins à l'encre de chine, parfois légèrement colorés, nous emmènent dans un monde où le surréalisme est amèrement appa¬

renté aux humains, dans leurs comportements comme dans leurs jugements. Les lourdes et étouffantes fioritures constituant le «conte¬

nu» des êtres et des éléments ajoutent à l'intensité dramatique des sujets un insoute¬

nable chaos érotique. Myrjam Pulver retran¬

che derrière des masses résolument solides une crainte qui, parfois et timidement, se traduit par une pointe d'agressivité très rapidement contenue; les proportions des dessins en souffrent souvent, mais la présence et la force du trait y remédient.

Exposition intéressante que nous osons espérer très vite rééditée.

mj

Dessin de Myrjam Pulver

Myrjam Pulver

R. Baumgartner Jacq. Geldach r

A la Galerie

de la Cathédrale

R. Baumgartner J. Geldach

M. Pulver

Photos Leo Hilber, Christophe Pulver et Max Jendly - FI

Après une journée de travail, venez vous détendre à la PISCINE COUVERTE

DU SCHŒNBERG

Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 heures sans interruption. Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés, admis dès 6 ans.

(11)

11

| M [c-lBJ =|

Ischa Création mondiale de l'opéra en 4 actes de Pierre Kaelin

Textes de Jean E. Lorenzi L'œuvre de Pierre Kaelin, «Ischa», est en fait plus une version dite de concert qu'un opéra selon les structures classiques de la forme. L'auteur monégasque Jean E. Lorenzi avait d'ailleurs sous-titré son texte «Ischa, Rhapsodie en 4 actes et un prologue». Cette formule convient davantage à l'invention musicale de Pierre Kaelin qui a pu y donner libre cours à la fantaisie qu'on lui connaît;

c'est ainsi que les allusions à la syntaxe classi¬

que s'y trouvent mêlées aux rythmes de jazz que le compositeur a maintenant définitive¬

ment adoptés.

Le Chœur symphonique de la cathédrale de St-Nicolas, excellent ensemble vocal dont on connaît l'équilibre des registres, a pu s'appuyer sur une partition révélant les nom¬

breuses ressources que Pierre Kaelin sait maintenant tirer de l'art choral. Mais il s'est aussi penché avec habileté sur la partie or¬

chestrale, un contraste frappant entre les instruments classiques de l'orchestre et une percussion abondamment et sciemment utili¬

sée.

Pierre Kaelin a su rendre les divers univers sonores que recquièrent les scènes d'Ischa.

Recherchant pour chaque épisode un style et une forme nouveaux, il a peut-être perdu en unité; mais la force et l'intelligence de sa partition, relevées encore par la talentueu¬

se direction du compositeur, ont rompu ces égarements pour aboutir au triomphe que lui ont réservé les quelques centaines de per¬

sonnes venues applaudir cette première fribourgeoise d'«lscha».

mj

A Broc:

Peintres des 2

Photo Jean-Roland Seydoux - Bulle

Sous le patronage de la Société de déve¬

loppement de Broc, la grande salle de l'Hôtel de Ville de Broc a abrité pendant dix jours l'exposition des «Peintres des 2 Gruyère».

Le local, décoré par René Creux, abritait quelque 90 toiles n'ayant entre elles d'autre unité qu'une certaine filiation des artistes;

celle de la Gruyère fribourgeoise et de la Gruyère vaudoise, dont ils n'étaient d'ailleurs pas tous natifs mais qu'ils ont tous adoptés.

Rien de comparable non plus dans leurs styles respectifs; chacun des artistes suit malgré tout sa voie originale dans des expres¬

sions différentes.

Anita-M. Guidi, âgée de 80 ans, présentait des toiles empreintes d'exotisme, alors que Colette et Gétaz, de Château-d'Oex, Netton Bosson, Jacques Cesa et Jean-Louis Tinguely présentaient tous un confirmation enthou¬

siasmante. Quant à l'invité, Ferrucio Garope- sani, son style s'affirme de plus en plus et on le sent en plein épanouissement.

Une assistance fort nombreuse, parmi la¬

quelle on reconnaissait les autorités locales et cantonales était accourue au vernissage. Cette manifestation, agrémentée par les produc¬

tions du chœur folklorique «Lè Riondênè», fut introduite par MM. André Dématraz, président de la Société brocoise de dévelop¬

pement, Albert Schmid, écrivain, et Edouard Rochat, syndic de Broc, alors que M. Jacques Cesa, le cadet des exposants, présentait un charmant compliment à Mme Anita-M. Guidi, la doyenne.

Pierre Kaelin: un univers sonore ▼ Photo Benedikt Rast - Fribourg

(12)

12

la^ page de madame

L'habitude des Fribourgeoises, jusqu'à ce jour, a toujours été de se rendre à Lausanne ou à Berne pour remettre à jour leur garderobe. Cherchaient-elles une petite robe «modèle» ou le gadget spécial qu'aussitôt elles prenaient le premier train pour rechercher ailleurs ce que leur «Fribourg-non-à-la-mode»

ne pouvait leur offrir.

C'est aujourd'hui chose révolue: les célèbres «repasseuses» n'iront plus mettre sens dessus-dessous les magasins bernois, le 8 décembre ou le 15 août. Car Fribourg a vu naître, en très peu de temps, un grand choix de boutiques, fort bien agencées, qui présentent des assortiments très larges à l'image de Paris ou de Londres, en passant par N ew-Dehli. Les propriétaires de ces nouvelles boutiques ont fait preuve de courage: installer de telles échopes à Fribourg représente une innovation fort audacieuse.

A vous, dès lors, Fribourgeoises de toutes tendances et de tous âges, de leur prouver que leur initiative n'est pas une utopie!

La rédaction

Frihuiirfi

Boutique auto Jo Siffert

Boutique Lilianne

Pl. de la Gare, Rte-Neuve4 tél. 037/9 14 74

Visitez la «Boutique Sport» dans son am¬

biance jeune.

Actuellement le nouveau volant cuir INDIA¬

NAPOLIS exclusif en Suisse au prix excep¬

tionnel de Fr. 145.— (posé). Avec chaque volant, 1 poster dédicacé de Jo Siffert.

Actuellement: Pérolles 4, 3e étage Dès mi-septembre:

RUE DE LAUSANNE 67 en remplacement de Ital-Chaussures

La Boutique Lilianne, c'est la Boutique de l'élégance féminine.

Modèles italiens et français prêt-à-porter Modèles sur mesures par notre atelier.

Votre boutique à Fribourg La Boutique

MAHARANI Rue de Lausanne 3 (Derrière la grue)

Chaque article garanti originaire des Indes Pour votre nouvelle robe cocktail, la pure soie indienne dans des couleurs lumineuses.

Des foulards et cravattes pure soie, cou¬

leurs extraordinaires.

Des bijoux en argent, en ivoire et fan¬

taisie.

Des instruments indiens authentiques.

Des robes maxi et casaques en coton.

La Boutique Maharani pour tous les goûts, pour les jeunes et moins jeunes, où l'on trouve, dans un grand choix, l'article-cadeau qui fera à coup sûr plaisir !

(13)

13

et ses boiithiiics madame

Boutique du Parapluie

«Carli»

Rue de Lausanne 63 Tél. 2 09 40 Cadeaux de Mil ouiitïuv

Toujours le grand choix en parapluies longs et pliants pour dames et messieurs. Toujours

les derniers modèles. Boutique de mes cadeaux

FRIBOURG - Pérolles 8 Le magasin se charge de la réparation de vos

parapluies. Maroquinerie Bijouterie fantaisie

Boutique rue de l'Hôpital 3 - Tél. 2 8272 LINGERIE FINE - GAINES - SOUTIENS-

GORGES

bestform - boléro - exquisite form - déwé fanny ray - lejaby - lovable - rosy-valisère - youtheraft - etc.

La Boutique Féminin, nouvellement installée à Fribourg, est une boutique spécialisée dans la lingerie fine pour dames de tous les âges et de toutes tailles.

Située en face de l'Hôpital des Bourgeois, elle est accueillante et toujours bien achalandée.

Une visite de votre part ne vous engage à rien.

La fin d'un mythe La Boutique Anita

La Boutique Anita, ouverte depuis moins d'une année, a fait un effort tout particulier pour vous présenter une collection automne- hiver à l'avant-garde de la mode.

Il est regrettable qu'actuellement encore, la plupart des gens se montrent encore d'une certaine réticence à l'égard des Boutiques.

LA BOUTIQUE ANITA VEUT LUTTER CONTRE CE MYTHE: elle vous présente, après un examen approfondi, des articles à des prix tout à fait concurrentiels.

Pour que le pantalon tombe bien, que la robe soit «chic» et que le manteau ait de la classe.il FAUT une qualité de tissu supérieure et un coupé précis, qu'il n'est pas possible d'obtenir par une fabrication de masse;

c'est, là encore, l'argument massu de la boutique.

Rendez-vous compte par vous-même: vi¬

sitez la Boutique Anita; vous y serez aimable¬

ment conseillées.

Boutique Anita Rue de Lausanne 37 Tél. 037 2 77 70

(14)

u

Socco - Promoteur vous propose de devenir

copropriétaire d'un appartement dans

Une promotion SOCCO

Société commerciale pour la

constuction S.A.

4, avenue de Beaumont

FRIBOURG — Tél. 29343 Rense:gnements également auprès de la

REGIE WECK-AEBY 23, Avenue de la Gare

FRIBOURG — Tél. 26341

La cité

Beauséjour

à Givisiez

Fribourg : Vers la réalisation de logements Le 19 décembre 1963, les Chambres fédé¬

rales votaient une loi modifiant «le livre qua¬

trième du code civil suisse» (copropriété et propriété par étages). Son entrée en vigueur fut fixée au 1er janvier 1965 par le Conseil fédéral et les cantons furent appelés à établir certaines règles d'application, en particulier à désigner les autorités judiciaires ou adminis¬

tratives compétentes pour prendre certaines décisions ou trancher les difficultés pouvant surgir, ce qui fut fait par le Grand Conseil fribourgeois à la session de mai 1965.

En votant la modification du livre quatriè¬

me du code civil suisse, les Chambres fédé¬

rales ne faisaient que réintroduire la proprié¬

té par étages dans le droit suisse. Le système d'achat d'appartements était en effet connu au Moyen-Age déjà. Le créateur du code civil suisse le bannit en 1912. Mais, après la der¬

nière guerre mondiale, la nécessité apparut rapidement de redonner un cadre juridique à la propriété par étages.

Les nouvelles dispositions furent à l'époque abondamment commentées. On doit d'ail¬

leurs remarquer que la propriété par étages ne touche pas seulement à l'économique, mais encore au politique dans son sens le pius large, au social et bien entendu au juridique. Elle remue certaines habitudes et peut, dans ses aboutissants, redonner à l'individu un sens plus grand de ses responsabilités en même temps qu'elle lui apporte le sentiment d'une indépendance réelle. En conclusion d'un cours public donné à l'Université de Fribourg en janvier et février 1965 et intitulé «Intro¬

duction à la propriété par étages», M. le professeur Deschenaux déclarait: «Devant une nouvelle législation qui bouleverse cer¬

taines de ses habitudes de penser, le juriste se doit d'adopter une attitude positive. On a souvent déploré le retard du droit sur les

faits. Lorsque la législation est novatrice, il faut s'en réjouir, quand bien même elle exige de l'homme de loi quelque effort d'adaptation.

L'évolution des faits sociaux et économiques appellera d'autres réformes encore. Il faut s'apprêter à les recevoir dans un esprit ou¬

vert».

La propriété par étages est largement ré¬

pandue dans nos pays voisins. En Suisse, dans plusieurs cantons et notamment Genève et les grands centres urbains, elle se prati¬

que à une assez large échelle. Le canton de Genève vient de prendre certaines disposi¬

tions propres à favoriser l'accès à la propriété par étages (participation de l'Etat à l'épargne- logement, caution de l'Etat pour l'emprunt au second rang). A Fribourg plusieurs projets sont à l'étude et l'un ou l'autre vont être réalisés prochainement. Dès lors, ce qui est encore peu pratiqué dans notre ville va proba¬

blement connaître un développement impor¬

tant dans les prochaines années.

Les raisons propres à promouvoir le déve¬

loppement d'une telle formule sont nombreu¬

ses. Dans son livre «La Propriété par Etage»

(1), Henri Magnenat écrit: «En résumé, la pénurie d'appartements due aux destructions de la guerre, la hausse du prix des ter¬

rains (la demande augmentant alors que l'offre totale possible est invariable), l'évolu¬

tion de la technique en matière de construc¬

tion (qui permet l'édification de grands im¬

meubles), l'augmentation du revenu des classes moyennes et la dépréciation du pou¬

voir d'achat de la monnaie (encouragement ainsi à la recherche de valeurs sûres), enfin le désir inné de l'individu d'être plutôt proprié¬

taire que locataire, sont autant de facteurs qui ont favorisé le développement de la pro¬

priété par étage dans les pays européens».

Ce sont là des facteurs de poids.

La propriété par étages l'emporte sur la

location d'appartements, en ce qui concerne les avantages. Dans le second cas — qui est de loin le plus répandu —, nous payons durant toute notre vie un loyer mensuel sans acqué¬

rir aucun droit sur notre appartement. On peut en outre être contraint de déménager, comme on est en passe de subir de nombreu¬

ses augmentations de loyer.

La propriété par étages, en favorisant l'épargne, permet un placement d'argent et elle assure la stabilité du logement. Sans doute, doit-on convenir qu'actuellement, l'acquisition d'un logement n'est pas à la portée de toutes les bourses. Une partie plus importante de la population qu'on ne l'imagine généralement dispose de certaines économies permettant la mise de fonds mini¬

mum, le reste pouvant être couvert par l'em¬

prunt. Pour les moins favorisés, il appartien¬

dra aux pouvoirs publics de rechercher des solutions, dans les années à venir, en vue de les aider, dans toute la mesure du possible, à devenir, eux aussi propriétaires d'un appar¬

tement. Le problème ne sera sans doute pas résolu d'un coup de baguette magique. Mais il y a là un champ d'investigations pour les hommes politiques, les sociologues, les éco¬

nomistes qui devrait amener à une conjugai¬

son de toutes ces forces afin de donner à la question «comment loger les hommes» des réponses harmonieuses. La propriété par étage en est une. Elle ne constitue pas une panacée universelle. Le système de coproprié¬

té a ses propres exigences bien que l'on doive constater que les locataires, sans qu'ils le réalisent la plupart du temps, en connaissent de semblables. Une chose paraît certaine:

dans une économie libérale et en un temps où le marché du logement est tendu, la pro¬

priété par étage est destinée à connaître un fort développement. Rien surtout ne laisse entrevoir des signes de détente de ce marché.

15

Devenez propriétaire de votre appartement à des prix abordables, avec de nombreux avantages,

dans un site charmant, à 1,5 km du centre de la ville, des appartements résidentiels, avec cave, galetas, garage, piscine privée et jardin d'enfants, dans un parc de plus de 14 000 m2

Prix d'un appartement de 314 pièces, surface habitable nette 93 m2 Dès Fr. 105000.—

Prix d'un appartement de 4% pièces, surface habitable nette 107 nr DèsJFr. 130000.—

Variantes possibles 5% et 61A pièces

Quelques appartements sont encore disponibles pour 1971 dans l'immeuble B (ceux du bloc A étant tous réservés).

Demandez notre brochure illustrée et venez nous consulter sans engagement.

Réservez dès maintenant votre appartement dans les blocs C et D pour 1972.

« L'immobilier» - un placement sûr et rentable.

en copropriété ! Nous avons tenté de présenter les argu¬

ments qui parlent en faveur d'une telle for¬

mule de logements en relevant d'autre part que le problème touche aussi bien le politi¬

que, le social que l'économie. Il convient à ce stade de voircomment fonctionne l'organisa- ion d'un im-meuble en copropriété et quel¬

les sont les exigences d'une vie communau¬

taire de propriétaires.

La propriété par étage est une forme par¬

ticulière de la copropriété. En effet, si une maison est habitée par plusieurs personnes, un certain nombre d'éléments sont à l'usage de tous (sols, fondations, escaliers, ascen- ceurs, buanderie, piscine etc.): ce sont d'une manière générale les parties communes. En revanche, le copropriétaire de l'immeuble a un droit exclusif de jouissance sur son appar¬

tement. Les adversaires de la propriété par étage considèrent l'utilisation de ces parties communes comme une source continuelle de procès. Or, nous ne vivons pas autrement dans des immeubles en location et nous sommes soumis à des règles que nous admet¬

tons sans discussion. Il n'y a pas de raison pour que nous ne nous pliions pas à certaines règles de vie communautaire également dans le cas de la propriété par étage.

Comment va-t-on administrer un immeuble en copropriété? L'organe suprême est l'as¬

semblée des propriétaires d'étages. Cette assemblée peut désigner un comité ou nom¬

mer un administrateur, ce qui paraît néces¬

saire pour passer des actes dont bénéficiera l'ensemble. Il suffit de penser à l'achat de mazout, aux réparations devant intervenir dans les parties communes et à quantité d'objets relevant de l'administration courante.

Nous avons noté plus haut que les adver¬

saires de la propriété par étage craignent surtout les procès. Il font valoir encore

d'autres objections. A leurs yeux, la proprié¬

té par étage s'est développée à l'étranger à cause du manque de logements et de la pénurie de capitaux. Or, on ne saurait pré¬

tendre que ce sont les seules raisons qui ont permis de développer ce système. La Suisse connaît des marges de prêts hypothécaires élevées et des taux d'intérêts plus bas qu'à l'étranger ce qui favorise amplement l'accès à la propriété par étage.

Les partisans au contraire relèvent que sur le plan social le fait d'être propriétaire d'un appartement est source d'enrichissement de la personnalité et donne un sentiment de sécurité, notamment pour les enfants. L'atta¬

chement à son milieu natal se trouve renfor¬

cé. D'autre part, l'accès du plus grand nombre possible de personnes à la propriété immobi¬

lière diminue l'esprit de lutte des classes.

Elle rend le citoyen plus conscient de ses droits et de ses devoirs vis-à-vis de la collec¬

tivité.

Sur le plan économique, l'acquisition d'un appartement nécessite un certain capital qu'il faut avoir réuni préalablement. C'est donc un encouragement à l'épargne. D'autre part, le risque de hausses périodiques de loyers n'existe pas, ce qui ajoute à la sécurité morale une sécurité matérielle. D'autres aspects favorables sont encore cités par Hen¬

ri E. Magnenat dans son livre «La propriété par étage» dont nous avons déjà parlé dans notre page précédente. Nous considérerons avec lui que «loin de voir dans la propriété par étage une solution radicale à des problè¬

mes sociaux ou économiques, il faut simple¬

ment la considérer comme une institution utile qui facilite l'accès à la propriété immo¬

bilière. Si des personnes désirent acheter un appartement et un propriétaire vendre son immeuble sous cette forme, il serait malheu¬

reux que la loi non seulement ne pose pas les

3 quoi s'agit-il ? principes juridiques réglant les rapports entre parties, mais encore interdise l'insti¬

tution, comme c'était le cas jusqu'à mainte¬

nant (réd. avant la modification de la loi en 1963). Les raisons profondes de l'introduc¬

tion de la propriété par étage dans le code civil suisse sont finalement les mêmes que pour les autres pays (réd. raisons sociales, économiques dont il est question ci-dessus).

Au moment où les habitants de notre ville vont faire plus ample connaissance avec ce mode d'habitation, il nous a paru utile d'ap¬

porter quelques précisions (bien insuffisan¬

tes) à cette question. La propriété par étage est incontestablement une formule moderne qui répond à une nécessité. La propriété par¬

ticulière s'avère trop onéreuse pour beau¬

coup. Elle implique des frais d'entretien plus élevés et pose des problèmes spécifiques (entretien d'une villa, d'un jardin, en période de vacances des propriétaires par exemple).

D'autre part, au moment où ie sol devient toujours plus précieux, où nous devons pen¬

ser aux zones de verdure nécessaires à la vie et aussi maintenir des régions agricoles pour des motifs non seulement économiques mais humains, sociaux, vitaux, il devient indispen¬

sable d'utiliser rationnellement le terrain.

Or, on ne peut pas étendre la propriété individuelle à l'infini. Il faut utiliser l'espace.

L'immeuble en copropriété, tout en répon¬

dant aux aspirations légitimes de l'individu d'être propriétaire de son logis, contribue également à éviter de gaspiller cette matière première: le sol.

M. C.

1 Henri-E. Magnenat. La propriété par Etage. Guide juri¬

dique et pratique. Nouvelle bibliothèque de droit et de jurisprudence. Lausanne.

(15)

16

I d z i Photos Jean-Roland Seydoux - Bulle

rtzlTà=\zl

Brillant succès du 15e Moto-cross de Broc

Une brillante organisation devait donner au 15e Moto-cross de Broc une ampleur rarement atteinte jusqu'à ce jour. Une foule de spectateurs s'était rassemblée autour du circuit des Marches pour applaudir les exploits des débutants et des spécialistes qui lui don¬

nèrent un spectacle de grande qualité. Une fois de plus, les bolides — tous des 500 cm3 — devaient tenir les amateurs en haleine pen¬

dant deux journées, le samedi étant réservé

aux essais. Ces derniers démontrèrent très rapidement les chances de chacun et l'on pou¬

vait déjà formuler, sans grand risque d'er¬

reurs, des pronostics relativement exacts.

La place nous manque pour publier ici tous les résultats; nous nous bornerons donc à donner les meilleurs: Débutants 500 cm3, Roger Guignet, Montblesson, sur Husqvarna;

Catégorie nationale 500 cm3, Philippe Maret, Fontenelle, sur Husqvarna; Catégorie inter¬

nationale, Daniel Vermeille, La Chaux-de- Fonds, sur Greeves.

Notre photo: l'impressionnant départ des 500 cm3, catégorie internationale.

-«Vuadens: Cinquan¬

tenaire de «La Gruéria»

Trois journées dont les participants garde¬

ront un souvenir inoubliable ont marqué le cinquantième anniversaire de «La Gruéria»

de Vuadens. Le vendredi soir, la société en fête donnait un concert de grande tenue alors que le samedi soir était réservé à une soirée de gala donnée par le célèbre ensemble an¬

glais «The Duston Brass Band» (plus connu sous ses initiales DBB).

Le dimanche matin, les habitants de Vua¬

dens étaient réveillés par les fringantes sonne¬

ries de la Diane; c'est ainsi que les musiciens de La Gruéria se faisaient la pince. Un office divin, prononcé par le curé Robert Papaux, réunissait dans la foi tous les habitants en fête, alors que le choeur mixte «L'Espérance» se produisait dans des pièces liturgiques de son répertoire.

Le banquet officiel réunit enfin invités et participants à l'hôtel de la Gare où des com¬

pliments furent présentés par MM. Louly Guigoz, Marcel Zaugg, Marcel Aeschlimann, Pierre Maillard, Martial Progin, l'abbé Ar¬

mand Perrin, Germain Morel et Gérard Glasson. Le bouquet final fut assuré par la présentation de la fanfare des Cadets que nous présentons ci-contre à nos lecteurs.

Le Châtelard:

Nouveaux uniformes de « L'Echo du Gibloux»

Malgré un temps défavorable, les musiciens de L'Echo du Gibloux ont inauguré dans la joie de nouveaux costumes. Après la cérémo¬

nie religieuse en l'église paroissiale, au cours de laquelle la Cécilienne, dirigée par M. Jean Devaud, assura la liturgie chorale, la fanfare se dirigea en cortège vers l'hôtel du Lion- d'Or où fut servi l'apéritif, agrémenté d'un court concert-apéritif donné par les musi¬

ciens en liesse.

Le soir, L'Echo du Gibloux offrit un concert de gala, sous la direction de son talentueux directeur, M. Georges Defferrard. Au cours de la soirée, on entendit des mots d'encou¬

ragement de MM. Léon Gremaud, président de la fanfare du Châtelard, et de M. Barbey, délégué du Comité cantonal de la Société des musiques fribourgeoises. Enfin, une réception officielle réunit les invités et les musiciens dans la salle du Lion-d'Or où MM. Jean Tor- nare, Louis Roch, Armand Renggli, Maurice Ecoffey, Georges Jaquet et Bernard Oberson présentèrent à l'Echo du Gibloux les compli¬

ments auxquels il avait droit en cette journée mémorable.

(16)

17

H** ; ^

f« l â L *

Nouveaux locaux pour le Judo-Club Romont

Une petite fête réunit dernièrement les amis et amateurs de judo de Romont. En effet, le Judo-Club inaugurait, avec la joie qu'on peut imaginer, ses nouveaux locaux d'entraînement. Fondé en 1966, ce club

Orsonnens :

45 ans de mariage Entourés de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui ont tenu à leur témoigner, plus que jamais, leur affection et leur profon¬

de reconnaissance, M. et Mme François Gail- lard-Sudan d'Orsonnens ont fêté leur 45e anniversaire de mariage. Fribourg-lllustré tient à leur présenter ici ses meilleurs vœux et vives félicitations.

= 1=1«

Chantres à l'honneur La paroisse de Saint-Aubin a rendu un bel hommage à M. Meinrad Collaud, nouveau titulaire de la médaille «Bene Merenti» pour 45 ans d'activité au chœur-mixte villageois.

Notre photo réunit les quatre plus anciens chanteurs de Saint-Aubin. De gauche à droite, MM. Jules Collaud, 58 ans d'activité, Ernest Collaud, 50 ans, Eugène Beaud, 46 ans et Meinrad Collaud, 45 ans.

compte actuellement 80 membres dont 39 actifs, 33 cadets et 11 dames. Dirigé par MM.

Guy Marguet, président, Romain Bramaz, président technique, et Etienne Devaud, vice-président et moniteur des dames, le groupe romontois avait un urgent besoin de locaux à la hauteur de ses exigences;

M. et Mme Jean Dubey — Mme Dubey est marraine du club — le lui offrirent ainsi, à la grande satisfaction des judokas glânois.

13 z I =^\

Photos Jean-Roland Seydoux, Bulle

Après une journée de travail venez vous détendre à la PISCINE COUVERTE

DU SCHŒNBERG - FRIBOURG Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 heures sans interruption. Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés, admis dès 6 ans.

Les photographies publiées dans ce numéro sont disponibles

(format carte postale) au prix de Fr. 3.50

Sur demande, d'autres formats peuvent être livrés.

Pour les portraits des défunts, les lecteurs sont priés de demander des offres spéciales.

Veuillez adresser vos commandes à la Rédaction du Fribourg-lllustré Route de la Glâne 35

1700 Fribourg

en indiquant le numéro de la page et la photo désirée.

(17)

fifl

Le bélier (21.3 au 20.4)

Le 20, on essaiera de vous avoir au sentiment Le 25, vous ingurgitez trop d'alcool

Le 2, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué

0$

Le taureau (21.4 au 20.5)

Le 23, les amoureux seront satisfaits Le 25, vous aurez tout pour réussir Le 1er, laissez la politique de côté

Les gémaux (21.5 au 21.6)

Le 19, tirades à votre lieu de travail Le 22, écrivez une lettre à vos proches Le 25, vous penserez à vos vieux amis Le 5, vous rirez jaune

Le cancer (22.6 au 22.7)

Le 20, ayez des remords sur les fautes que vous avez commises

Le 25, soyez indulgent avec les autres Le 2, modifiez vos projets car il y aura une visite inattendue

Le 5, vous ne tenez pas vos promesses.

Le lion (23.7 au 22.8)

Le 24, ne vous le faites pas dire deux fois Le 25, triste situation aujourd'hui Le 2, ne négligez pas votre santé

La vierge (23.8 au 22.9)

Le 17, vous serez heureuse aujourd'hui Le 22, l'égoïsme est une maladie honteuse Le 25, la mort rôde autour de vous

Le 1er, faites le bien, vous serez récompensé

La balance (23.9 au 22.10)

Le 17, un voyage sur l'eau est très conseillé Le 20, journée excellente pour de l'avance¬

ment

Le 25, vous négligez trop vos proches Le 1er, faites plaisir à votre épouse

Le 4, effectuez vos travaux administratifs vous-mêmes

Le scorpion (23.10 au 22.11)

Le 22, vous êtes bien distrait

Le 25, vous trouverez les consolations que vous cherchez dans votre famille

Le 6, évitez les querelles d'amoureux

Le sagitaire (23.11 au 21.12)

Le 20, ne prêtez pas d'argent Le 25, période troublée et incertaine Le 5, soyez beaucoup plus sociable

Le capricorne (22.12 au 19.1) .1 .v

Le 22, bonne journée pour les demandes d'augmentation

Le 25, vous êtes à cheval sur les principes Le 1er, journée sentimentale et capricieuse Le 2, prenez une décision irrévocable

Le verseau (20.1 au 18.2)

Le 18, ayez de l'audace dans les affaires Le 25, soyez plus correct que vos amis Le 1er, vous aurez des ennuis aujourd'hui

Les poissons (19.2 au 20.3)

Le 25, vous êtes un terrible conjoint Le 2, vous aurez à débattre avec les enfants

Semaines du 10 septembre au 5 octobre 1970

os OPTIQUE J. FASEL S.A.

Rue St. Pierre 26 ae 1700 Fribourg Tél. (037) 2 98 99

Après une journée de travail, venez vous détendre à la PISCINE COUVERTE

DU SCHŒIUBERG

Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 heures sans interruption. Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés, admis dès 6 ans.

(18)

Montagnes sans avenir? — Peut-être l'avenir de la commune montagnarde, avec ses habitants, son unité et sa diver¬

sité, son évolution économique et sa vie spirituelle, dépend-il de l'énergie créa¬

trice de la ville et de la campagne; d'un esprit de solidarité- de l'amour et de l'enthousiasme que chacun voue à la communauté.

Où la terre

est inspiratrice de poésie

Photos Gérard Bourquenoud - FI

Le canton de Fribourg est une province riche par son passé et son caractère. C'est une province marquée par le profond sillon de la Sarine, laquelle est dominée par la chaîne des Préalpes, celle des Vanils avec leurs chalets et leurs troupeaux, et le Molé- son. Cette rivière pittoresque n'est-elle pas l'élément de l'unité de toute une population paysanne et le fil conducteur d'un folklore fort varié? Prenant sa source dans les neiges du Sanetsch, la Sarine traverse le Pays-d'En- haut et la Gruyère avant d'arroser Fribourg, pour ensuite s'évaser et se perdre entre les collines et les terres d'un Plateau suisse. Sur toute la longueur de son parcours, la monta¬

gne est à la mesure de l'homme. Le cadre y est splendide, séducteur et grandiose, don¬

nant à chaque Gruérien une certaine fierté.

C'est une terre riche en costumes et coutu¬

mes où la beauté donne une envie d'y revenir.

Dans le velours des prairies et des champs de narcisses, des touristes du monde entier s'arrêtent quelques instants, comme le berger

Tableau populaire de « La montée à l'alpage», couramment suspendu aux façades des fermes

Réd. Nous avons le plaisir d'innover aujourd'hui cette nouvelle rubrique du Fribourg-lllustré consacrée à des ré¬

flexions ou informations sur la vie ter¬

rienne de notre canton. Cette page paraîtra régulièrement tous les trois mois et sera assurée par notre correspon¬

dant, M. Gérard Bourquenoud.

Le berger et ses moutons, une image très peu connue du grand public et qui pourtant revêt d'une poésie authentique ce spectacle terrien.

Typique visage terrien de la Gruyère.

Reflets

de la terre Page paysanne réalisée par G. Bour¬

quenoud

et ses moutons. Il est difficile aussi de se déta¬

cher d'un coin de pays que l'on aime, de quitter toutes ces vieilles choses que l'on trouve dans les fermes fribourgeoises et d'abandonner une terre qui a fait vivre toute une famille, toute une population, tout un peuple.

La paysannerie n'est-elle pas un symbole de richesse et de beauté? En ville, un intérieur en bois serait mal accueilli, alors qu'en cam¬

pagne, il exprime un attachement à l'esprit, à la culture, au goût. Le bois sculpté, les rideaux, le mobilier, font revivre le caractère particulier des habitants d'un village essen¬

tiellement agricole et s'insèrent harmonieu¬

sement dans la maison solide qui ne doit craindre aucune confrontation avec celle de la ville. Et puis toutes ces belles fleurs qui ornent la ferme et les fenêtres de l'apparte¬

ment, ne sont-elles pas là une expression certaine de l'art populaire paysan? De telles images prouvent hautement le maintien des traditions paysannes sur lesquelles l'agricul¬

ture voit son avenir. La langue patoise fait également partie du folklore fribourgeois dans de nombreuses régions du canton. Lisez plutôt ce qu'un vieux paysan m'a raconté il y a quelques années: «La terra chabrèrè totavi la terra. Y balyéré totavi quotié pré dè terra. Vo vêdè, moncheu Riquet quand lè mol, l'y a léchi di milyon dè fortena. In qua- tuordsé, ou kemithèmin de la djera, l'y a jou farmo pouèré. L'y a veri totê lè peloujé dé cha bala villa. L'y a pachi la tsèru, l'y a pyantâ di pre dé tèra, l'avè pouère de la famena.

Lè dre ke l'ardzin ne rinpyathé pâ to. L'y è kan mimo la terra ke nourè l'omo».

Il y a encore la montée à l'alpe chaque prin¬

temps et la désalpe chaque automne. Ce magnifique troupeau de noires et blanches avec l'armailli en tête et le train du chalet qui ferme la marche. Là-haut, où se fabrique ce bon fromage de Gruyère et où la paix ves¬

pérale descend avec la nuit. Dans cette atmosphère d'intimité unique qui est celle de la montagne, l'âme du vieux pays est pré¬

sente. Tout cela est lié à la vie du paysan fribourgeois.

Laisser mourir la terre, c'est abandonner son pays...

(19)

20

Où aller Bénichonner?

Auberge du Pont de la Glâne — Fribourg Dès la semaine prochaine:

SPÉCIALITÉS DE LA CHASSE 4 Famille Roger Rey-Bertschy — (Tél. 037) 2 32 25

COUSSET Hôtel de la Gare Dimanche 13 et lundi 14 septembre

Grande Bénichon Recrotzon: dimanche 27 septembre

Menus et Spécialités de Bénichon Concert apéritif

La Jeunesse et famille Clément

POSIEUX Hôtel de la Croix-Blanche

Dimanche 13 et lundi 14 septembre Recrotzon: dimanche 27 septembre

Grands menus traditionnels de Bénichon DANSE dès 16 heures

Famille Buchilly BARBERÊCHE Hôtel Saint-Maurice

Grande Bénichon Dimanche 13 et lundi 14 septembre

Dîners et soupers de Bénichon

Invitation cordiale Famille G. Schmid-Meyer Recrotzon: dimanche 27 septembre

LE CRÊT Hôtel de la Croix-Fédérale Dimanche 13 et lundi 14 septembre

Grande Bénichon conduite par l'orchestre Domino de St-lmier

Bar — Entrée libre

Menus de bénichon - Vins des meilleurs crus Se recommande: M. Favre

MARLY-LE-GRAND Hôtel de la Croix-Blanche Dimanche 13 septembre

Grande Bénichon Recrotzon: dimanche 27 septembre Bon orchestre - Spécialités de Bénichon • Grandes attractions foraines

Se recommande: Famille Jungo

Menu soigné

PREZ-VERS-NOREAZ Hôtel de la Cigogne Dimanche 13 et lundi 14 septembre

Grande Bénichon Recrotzon: dimanche 27 septembre Une ambiance avec l'orchestre Ramonas Concert apéritif le dimanche

Menus soignés de Bénichon et ses spécialités Invitation cordiale: Joseph Brülhart-Schorro

NEYRUZ Hôtel de l'Aigle-Noir Les 13 et 14 septembre après-midi et soir Grande Bénichon Recrotzon: dimanche 27 septembre

Orchestre Alain Morro-Grande salle et cantine chauffée Concert-Apéritif - Menus de bénichon

Bar - Tir à fleurs

Invitation cordiale: Famille Dousse-Borgognon

BALLY

Nos nombreuses vitrines vous montrent un aperçu de notre choix impressionnant!

Ne manquez pas de consulter notre nouvelle exposition !

Rue de Lausanne 51 Rue Abbé-Bovet

Fribourg et Estavayer-le-Lac

Grands arrivages de

nouveautés

ln\<

% ÙL

2

Références

Documents relatifs

sage pour nous soutenir, à la kermesse tout d'abord, et à long terme dans notre activité, ensuite.. Venez nous prouver

Si elle paraît longue pour une petite ville comme la nôtre, cette énumération n'annule pas pour autant la médiocrité générale des installations ou même leur carence,

Cette bonne aïeule s'est éteinte dans sa 87« année â Sonvilicr, au foyer du cadet de ses fils. Elle jouissait d'une robuste constitution, raison pour laquelle, sa lin rapide

tion précise sévère à laquelle ils auront à se plier, pour le plus grand bien de la collectivité et, avant tout, des handicapés mo¬.

ment. Certains d'entre eux sont même membres de la société de musique et du chœur-mixte. Fribourg-lllustré qui avait été convié à cette manifestation du F.C. Corpataux,

Une fois de plus, notre petit concours a attiré un grand nombre de lecteurs et c'est avec plaisir que nous publions ci-dessous les noms de ceux d'entre eux qui nous ont envoyé

Par contre, une nouvelle enseigne a vu le jour à Fribourg; nous ne voulons pas nous étendre sur son incontestable valeur artisanale, mais disons simplement que ses dimensions et

Juste avant de nous poser, le pilote fait encore un tout petit détour sur Maison Rouge, pour me montrer une très belle falaise qui fait frontière entre son pays et la