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Submitted on 1 Jan 1948
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Interference de lames minces dans l’infrarouge moyen (7
à 15 µ). Application à la mesure de la dispersion de
cristaux
J. Ramadier-Delbès
To cite this version:
INTERFERENCE
DE LAMES MINCES DANS L’INFRAROUGE MOYEN (7 A 1503BC).
APPLICATION A LA MESURE DE LA DISPERSION DE CRISTAUX
(1)
Par Mme J. RAMADIER-DELBÈS.
Laboratoire des Recherches
Physiques
à la Sorbonne.Sommaire. 2014 Les
lames, qui doivent être très minces (25 à 35 03BC, surface 1cm3) à cause de la grande
absorption des composés étudiés, ne peuvent être décollées du support de verre qui sert à les tailler. On utilise des franges d’interférences de lames minces par réflexion, repérées au moyen d’une pile
thermo-électrique. Application à une lame de fluorine entre 6 et 15 03BC.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII; TOME IX, MAI 1948.
La détermination des indices de réfraction dans
l’infrarouge
moyen se montreimpossible
à réaliser pour laplupart
descristaux,
d’unepart,
en raisonde la
petitesse
des échantillonsdisponibles
et,
d’autre
part,. à
cause de lagrande
absorption
deces
composés.
Pour remédier à cesdifficultés,
nousavons mis au
point
une méthode interférentielle de mesurequi
ne réclame que des lamelles trèsminces
(de
25 à 35 li.d’épaisseur
et d’environ 1 cm2de
surface).
L’absorption
étant considérablement réduite dufait de la minceur des
lames,
onpeut
envisager
lapossibilité
de mesurer les indices de substancespossédant
une ouplusieurs
bandesd’absorption
dans larégion
étudiée(de 7
àn ~),
et d’établirla
courbe
dedispersion
jusqu’à
deslongueurs
d’ondes voisines des maxima
d’absorption.
La
principale
difficultétechnique
consiste àréaliser des lames cristallines convenablement
orientées,
d’épaisseur
extrêmement réduite(perpen-diculaires à l’axe
optique
pour les cristaux uniaxespar
exemple).
Il se montreimpossible
de les décollerdu
support
en verre,qui
a servi à les tenir au coursdu travail
optique.
Parsuite;
il n’est pasloisible,
dans
l’infrarouge,
d’obtenir lesfranges
d’inter-férences par transmission - ce
qui
aurait étéplus
avantageux
pour éliminer la lumière diffusée-et nous avons réalisé le
montage classique
desfranges
de lames minces parréflexion,
celles-ci étant dorées sur la facepostérieure,
et semi-doréessur la face
supérieure,
parpulvérisation
cathodique.
On obtient d’ailleurs ainsi de meilleurs contrastesque par
transmission,
entre maxima et minima d’interférences.Les
positions
desfranges
d’interférences semesurent par des
pointés
directs dans le visibleet,
dans
l’infrarouge,
enenregistrant
photographique-ment les
élongations
duspot
dugalvanomètre
relié àla
pile
thermoélectrique
duspectromètre
enregistreur.
La
figure
représente
lecalque
d’unenregistrement,
entre 6 et des
franges
d’interférence d’unelame
mince de fluorine taillée en forme de coinavec un
petit
angle.
Onpeut
réaliser,
avec une(1) Communication présentée au Colloque de Spectroscopie
moléculaire, Paris, mai ~g1~~7.
même
lame,
toute une séried’enregistrements
correspondant
à desépaisseurs
différentes.Si n
représente
l’indice de la substance pour lalongueur
d’onde~.,
el’épaisseur
de lalame,
rl’angle
de
réfraction,
laposition
des minimas’exprime
par la relation
en
posant
On détermine Z
d’après
des mesures faites dansle visible et ~
d’après l’étalonnage
duspectromètre.
Si l’on connaît
k,
onpeut
calculer n.Fig. 1. - Interférences d’une
lame mince de fluorine ~=2ecosr==68,6~.
Mais l’on rencontre certaines difficultés
théoriques
et
pratiques
à déterminer la valeur exacte de k.En
effet,
en raison de la métallisation de lalamelle,
il seproduit,
parréflexion,
unchangement
dephase.
Les valeurs de k ne sont pasreprésentée
par les nombres entiers
successifs,
mais par des nombres fractionnaires de la forme :k = n
+ 2
(n,
nombresentiers).
Laquantité
fractionnaire 8,qui
dépend
du métal et de la naturede la couche
projetée,
reste encore difficile àdéter-miner
expérimentalement.
A cepoint
de vue, ilest
avantageux
d’opérer
avec des lamelles en formede
coin,
car la différence dephase
entre l’ondeinci-dente et l’onde réfléchie ne varie pas, pour la même
lamelle