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II - Étude de lames métalliques minces de gallium

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235653

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235653

Submitted on 1 Jan 1957

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II - Étude de lames métalliques minces de gallium

J. Tortosa

To cite this version:

J. Tortosa. II - Étude de lames métalliques minces de gallium. J. Phys. Radium, 1957, 18 (4),

pp.281-282. �10.1051/jphysrad:01957001804028101�. �jpa-00235653�

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sujet n’a pas cessé de croître. Il est en effet fort inté- ressant de connaître de quelle manière s’agglomèrent

les particules matérielles sur un support lorsqu’on

expose celui-ci à un jet atomique ou moléculaire ; on

sait de plus qu’il est facile d’obtenir ainsi des lames

d’épaisseur extrêmement faible et que les propriétés

de la matière dans cet état (à l’état naissant, pourrait-

on dire) peuvent différer notablement de celles qu’elle possède à l’état massif. Ces propriétés sont suscep- tibles de nous révéler non seulement la structure de

ces premières assises matérielles, mais encore de nous permettre de connaître la forme des processus phy- siques spéciaux qui interviennent dans ces états de surface.

Il faut bien avouer pourtant que malgré les moyens

d’investigation perfectionnés comme le microscope électronique, on ne connaît pas de façon certaine la

structure des lames minces. On sait que les lames les

plus minces sont lacunaires et que les lames les plus épaisses sont continues, mais pas forcément homogènes.

Par ailleurs, les propriétés d’une lame de nature et d’épaisseur déterminées dépendent d’un très grand

nombre de paramètres. Pour nous limiter au cas des propriétés étudiées dans notre laboratoire : élec-

triques, thermoélectriques ou optiques, j e rappellerai

que ces propriétés sont fortement influencées par cer- tains facteurs qui dépendent, les uns des conditions de

préparation

-

masse par cm2, débit de la projection, pression des gaz, température et nature du support

-

les autres, des conditions imposées par l’expérience

- le temps d’évolution de la lame sous le vide, les champs électriques ou magnétiques continus ou alter-

natifs.

Nous avons réalisé depuis quelques années des expé-

riences systématiques dans lesquelles nous avons cher- ché à déterminer l’influence d’un certain nombre de

ces paramètres sur les variations simultanées des résis- tances des lames métalliques minces et des amplitudes

de la lumière réfléchie par ces lames sous l’incidence normale [1], [2], [3].

Nous avons montré que si l’on désire caractériser ces

propriétés par des constantes physiques, il est indis- pensable de les mesurer sous le meilleur vide possible.

Il en est en particulier ainsi en ce qui concerne la déter-

mination des constantes optiques v et Z représentant l’indice de réfraction et l’indice d’extinction du métal.

Dans ce ca.s, la lame métallique est déposée sur un support en verre ou en quartz chimiquement nettoyé.

Un faisceau de rayons lumineux monochromatiques se

réfléchit sous incidence normale sur la face métallisée,

à travers le support. En tenant compte des reflexions

multiples dans la lame, et en appliquant la théorie classique basée sur les équations de Mawxell, on

obtient une amplitude réfléchie d’expression complexe

cz’ = vi (R.’ etCP’ dans laquelle Ot’ est le facteur de réflexion de la lame et cp’ la variation de phase quand

on passe de la réflexion métallique à la réflexion sur le

support nu.

Si pour un métal déterminé et pour différentes épais-

seurs, on trace dans le plan complexe l’amplitude et’

obtenue à partir des valeurs de Ot’ et cp’ données par (1) Communication à la Société des Sciences d’Afrique

du Nord, Séance du 2 janvier 1957.

.

différents auteurs dans des conditions expérimentales différentes, on reste surpris des divergences observées

dans les résultats. Nous l’avons fait en particulier en

ce qui concerne l’argent. La plupart des expériences

se rapportent à des évaporations rapides, et toutes à des mesures dans l’air. Nous avons constaté avec

M. David, que les propriétés optiques des mêmes lames d’argent mesurées sous vide, donnent encore des résul-

tats différents des précédents [3].

Nous espérons que la méthode de détermination sous

vide des propriétés des lames minces finira par s’impo-

ser. C’est en tous cas la seule qui puisse permettre de déduire des expériences des constantes physiques dignes de ce nom. Dans ces conditions il est donc à

prévoir qu’un grand nombre de résultats qu’on pouvait

croire définitifs sont entièrement à reconsidérer.

Lettre reçue le 22 février 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] PERROT (M.), 19e Colloque International du C. N. R. S., Marseille, 1949.

[2] PERROT (M.) et ARCAIX (S.), C. R. Acad. Sc., 1949, 229,1139.

[3] PERROT (M.) et DAVID (J. P.), 61e Colloque Inter-

national du C. N. R. S., Alger, 1955 ; J. Physique Rad., 1956, 17, n° 4.

II - ÉTUDE DE LAMES MÉTALLIQUES MINCES

DE GALLIUM (1)

Par J. TORTOSA,

Laboratoire de Physique P. C. B.,

Faculté des Sciences, Alger.

Les résultats que j’indique ici ne sont relatifs qu’aux

variations sous vide du facteur de réflexion lR’ côté

support, de couches minces de Gallium en fonction de leur épaisseur.

Des travaux sont en cours qui concernent l’étude simultanée sous vide d’autres facteurs optiques.

1. Technique expérimentale. - Un montage opti-

que déjà décrit (réf. [3], lettre précédente), permet les

déterminations des facteurs de réflexions sous vide, et

la comparaison à chaque instant du faisceau réfléchi par le métal côté verre, à celui qui est réfléchi par le support avant la projection, pour trois radiations du

mercure. Un réglage auxiliaire de la tension d’alimen-

.

tation de la lampe permet de maintenir le flux incident

constant à 0,5% près. Un montage extérieur complé-

mentaire est destiné à déterminer la valeur du facteur de réflexion de la lame prismatique avant métallisation et à contrôler la valeur finale du facteur de réflexion R’ de la lame, immédiatement après sa sortie de vide,

a’ étant préalablement déterminé dans l’appareil à

l’aide du premier montage, une fois la rentrée d’air faite et l’évolution de la lame term’inée.

L’utilisation d’une nouvelle technique permettant

des déterminations plus correctes des épaisseurs des dépôts métalliques nous a amené à effectuer des pro- (1) Communication à la Société des Sciences de l’Afrique

du Nord, Séance du 2 janvier 1957.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01957001804028101

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jections à débit constant. Pour cela on dispose d’une

cellule de contrôle qui reçoit une partie de la lumière

émise par le creusét ce qui permet de déceler, donc de corriger les variations du courant qui le traverse. Le

débit de la projection ayant été réglé à une valeur constante, l’épaisseur e de la lame devient fonction linéaire du temps, on a donc la possibilité de connaître

l’épaisseur à chaque instant. L’épaisseur finale est déterminée par pesée à la microbalance. On place le plus près possible de la lame prismatique, une lamelle couvre-objet de microscope, de grande surface ; cette

lamelle est pesée avant et après la vaporisation. De l’augmentation de poids de la lamelle, on déduit

« l’épaisseur équivalente e » de la lame métallique. La technique consistant à peser une lame relativement

épaisse, de l’ordre de 20 m, présente plusieurs avan- tages. Tout d’abord on évite ainsi les erreurs de pesée inhérentes à l’action particulière des gaz sur les lames

les plus minces. D’autre part, l’erreur relative com- mise dans la pesée d’une lame épaisse est beaucoup plus faible que celle qu’on fait dans la pesée d’une lame très mince.

2. Application de la méthode à la détermination des facteurs de réflexion du Gallium.

-

Le Gal- lium utilisé possède un haut degré de pureté. Son point

de fusion est de 29°75 et son point d’ébullition qui est

de 2 0000 C sous la pression atmosphérique, n’est plus

que de 9000 C sous 4.10-4mm de H ce qui fait que sa vaporisation sous vide ne nécessite qu’une température

de creuset peu élevée.

Nous avons mesuré ôl’ 1(e) pour trois radiations du mercure. Dans la plupart des expériences réalisées,

le débit de projection 0 a été de l’ordre de 10 my à

l’heure.

FIG. 1

La figure 1 donne les résultats des variations de ôt’ = f(e) en limitant le tracé à un domaine où la méthode reste très. correcte. Comme en réalité les

mesures ont été prolongées jusqu’aux environs de

20 mii, on peut considérer que dans ce cas e est connu

avec une excellente précision (erreur inférieure à 5 %),

précision qui est évidemment la même dans tout le domaine des épaisseurs.

La figure 2 donne l’allure des variations de

&t’ = j(e) de la lame pour un domaine beaucoup plus grand (environ 50 my). Ce tracé a été effectué à l’aide

d’une expérience le débit a été maintenu relative- ment élevé, de l’ordre de 20 IDfL à l’heure.

FIG. 2

.

Après la vaporisation, on suit les variations de 0B.’

= f (t) de la lame sous un vide de 10-g mm de Hg environ, pendant un temps assez long. Cette variation est très

faible. On fait alors croître la pression lentement jusqu’à 760 mm de Hg. Il se produit alors une variation

assez importante, pouvant atteindre environ 20 % pour certaines lames. Cette variation est irréversible et semble donc provenir d’une modification chimique de

la lame.

On peut noter d’autre part une variation réversible

beaucoup plus faible lorsqu’on fait varier alternative- ment la pression.

Ces quelques remarques montrent le peu de crédit que l’on devrait accorder à des mesures de facteur de réflexion qui seraient effectuées dans l’air.

Lettre reçue le 22 février 1957.

EFFETS THERMOÉLECTRIQUES

PRÉSENTÉS PAR CERTAINS OXYDES.

ÉTUDE DE L’OXYDE CUIVRIQUE(1)

Par G. PÉRI, M. PERROT et J. ROBERT,

Laboratoire de Physique (P. C. B.)

Faculté des Sciences d’Alger.

Lors d’une précédente communication (2) nous avons exposé certains résultats relatifs à des éléments thermo-

électriques particuliers.

Nous avons en particulier donné quelques résultats

concernant des éléments Métal-Oxyde-Métal, sans adjonction d’humidité. Parmi ces éléments nous avions cité le cas de Pb /Pb02/Pb, qui comme la plupart des oxydes secs que nous avions étudiés, présentait une (1) Communication à la Société des Sciences d’Afrique

du Nord, Séance du 2 janvier 1957.

(2) Séance du 7 juin 1955.

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