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Submitted on 1 Jan 1959
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Description d’un dispositif expérimental permettant l’étude sous vide des propriétés optiques des lames
métalliques minces
J.P. David, J. Tortosa
To cite this version:
J.P. David, J. Tortosa. Description d’un dispositif expérimental permettant l’étude sous vide des propriétés optiques des lames métalliques minces. J. Phys. Radium, 1959, 20 (6), pp.651-653.
�10.1051/jphysrad:01959002006065102�. �jpa-00236115�
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a et m sont fixés par construction. Il importe
d’étudier les variations de np avec z. "1)T est maximum
avec Z maximum. Si on construit la surface
on s’aperçoit que Z est une fonction croissante de T,.
Tc doit être le plus grand possible, sa valeur est limitée
par le point de fusion du matériau ; Tc doit donc être considéré comme une donnée.
Pour une valeur donnée du rapport e entre la sur-
face radiatrice et la surface réceptrice, Z n’est fonction
que de Ti (fig. 2).
1La température Tf est déterminée par le maximum de Z, et par suite tous les éléments nécessaires à la construction du système : la concentration et le rap- port sil des dimensions des barreaux. Ce qui finalement
était le but recherché.
Lettre reçue le 12 mars 1959.
II. L’UTILISATION
DE L’U. V. SOLAIRE CONCENTRÉ (1)
Par F. JUSTON COUMAT et S. MARTINUZZI,
Nous avons étudié à la Faculté des Sciences diffé- rents types de photo-transformations irréversibles et réversibles.
.
Phototransformations - irréversibles.
-Un app a-
reillage constitué par un ballon laboratoire à double
enveloppe dans laquelle circule un liquide refroi-
disseur et filtreur, est placé au foyer d’un miroir en
aluminium de 2 m de diamètre. Cet appareillage nous a permis l’étude de certaines halogénations ; en parti-
culier la chloration du benzène (voir fcg. 1).
Lachloration était conduite de la façon suivante: du benzène est vaporisé par un injecteur,dans la chambre expérimentale, et soumis au contact d’un abondant
courant de chlore, le tout étant irradié par le flux ultraviolet concentré au foyer d’un miroir. Après
15 minutes, on arrête les courants de chlore et de
benzène, et on recueille sur les parois du ballon, les produits formés qui se sont déposés.
En faisant varier différents paramètres tels que
température, longueur d’onde actinique, débit de
chlore et de benzène, on peut obtenir certains isomères de composés chlorés, comme le Gammhexane, avec un
rendement très élevé par rapport aux méthodes indus- trielles classiques..
Phototransformations réversibles.
-Des essais ont été faits sur les phénomènes. d’oxydo-réduction prenant
naissance sous l’effet des U. V. Dans une solution ferreuse de colorants organiques divers (système thio- nine-fer).
(1) Cette lettre et la précédente sont extraites d’une communication à la Société des Sciences d’Afrique du
Nord faite à la séance du 2 décembre 1958 au cours de
laquelle MM. Perrot et Savornin ont donné un compte
rendu du’colloque international de Montlouis sur les appli-
cations de l’énergie solaire,.-
Une étude est en cours sur les effets photoélectriques
.observés avec des semi-conducteurs organiques en phase liquide et en phase solide.
FIG. 1.’
Un montage, sur le grand miroir de 8,40 m de la Bouzaréah, pour l’étude de la photolyse de l’acétone
et le piégeage des radiçaux libres est en voie de réali-
sation.
’
Lettre reçue le 12 mars 1959.
DESCRIPTION
D’UN DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL
PERMETTANT L’ÉTUDE SOUS VIDE DES PROPRIÉTÉS OPTIQUES
DES LAMES MÉTALLIQUES MINCES
Par J. P. DAVID et J. TORTOSA,
Laboratoire de Physique (P. C. B.) de la Faculté d’Alger.
On sait [1], [2], [3], [4], qu’il est indispensable, dans
l’étude des propriétés optiques des couches métalliques minces, de faire les mesures sous le vide dans lequel les
couches ont été préparées. Nous décrivons ici un dis-
positif expérimental qui permet de déterminer pour
une lame mince donnée : le facteur de réflexion côté
vide ; le facteur de réflexion 8’ côté support ; le
facteur de transmission G ; la différence de phase A tp’
lorsqu’on passe de la réflexion dans le support sur le métàl à la réflexion dans le support sur le vide. R, R’,G sont déterminés à partir des flux incident,
réfléchis et transmis.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002006065102
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La figure montre la coupe du dispositif servant à la préparation et à l’étude des lames. Ce dispositif est
situé dans une cloche de verre dans laquelle peut être maintenue une pression de 5.10-6 mm de Hg. Un piège à air liquide permet d’abaisser cette pression
à 10-6 mm de Hg.
Le métal à vaporiser est déposé dans un creuset tronconique K en corindon chauffé par une spirale de tungstène enrobée d’alumine déshydratée. Avant
chaque projection, on fait chauffer ce creuset pendant
dix minutes et on vaporise sur un cache M ce qui
permet d’éliminer les impuretés que peut contenir le
FIG. 2.
creuset. Une série de diaphragmes en mica ou en
aluminium délimite l’angle de projection. Le creuset
est situé à 25 cm au-dessous des lames à métalliser.
Dans une expérience préalable, on détermine par une méthode optique, l’indicatrice de projection du creuset
en fonction de l’angle de projection. Ceci permet de
déterminer autour de la verticale du creuset des lignes d’égales épaisseur. On s’arrange alors.pour placer les
lames étudiées en des points pour lesquels l’épaisseur
du métal vaporisé est comparable.
Les supports utilisés sont en quartz ; après un
premier nettoyage chimique, ces supports sont dégazés ioniquement. L’un d’eux Si ést une lame prismatique
de petit angle ; l’autre S2 est une lame à faces parallèles
taillée perpendiculairement à l’axe. On peut faire subir à la lame Si une rotation de 1800 autour -d?un
axe passant par son milieu, ce qui permet de la retour-
ner face pour face. Une cellule photoélectrique CI
reçoit le flux réfléchi par la lame côté vide ou côté
support. On peut faire pivoter cette cellule autour d’un
axe horizontal et la placer de telle sorte qu’elle reçoive
le flux incident. Enfin, une cellule C2 reçoit le flux
transmis par la lame. La source est une lampe à fila-
ment de tungstène, placée devant un monochro-
mateur MC permettant d’isoler des radiations de lon- gueurs d’onde comprises entre 4 000 A et 7 000 A.
Un dispositif de contrôle optique permet, en agissant
sur la tension d’alimentation de la source de maintenir le flux incident constant pendant les mesures de flux
pour une même longueur d’onde. On forme sur la lame
à faces parallèles une très petite image d’un dia- phragme éclairé par une source à vapeur de Hg. La
lame à face parallèles donne un système d’anneaux à
l’infini que l’on projette suivant un diamètre sur la
fente d’un spectrographe SP.
,Lorsqu’on vaporise le métal, il se produit un chan-
653 gement de phase que l’on détermine pour diverses
longueurs d’onde à partir des variations de diamètre des anneaux observés, en utilisant une méthode clas-
sique [5].
’On détermine l’épaisseur finale de la couche en
pesant avant et après l’expérience un couvre-objet de microscope placé aussi près que possible des lames à métalliser ; d’autre part, un disque auxiliaire tournant, portant 12 lames témoins, et actionné de l’extérienr, permet, en suivant la variation du facteur de trans- mission d’une lame témoin, de contrôler le taux d’éva-
poration ou d’évaluer l’épaisseur de métal déposé pendant chaque partie de la projection.
Plusieurs techniques de projection ont été expéri-
mentées :
10 Évaporation unique: Une lame d’épaisseur finale
massive e mv est obtenue .en vaporisant en une "seule fois e mg. Il faut donc faire autant d’expériences que
d’épaisseurs pour lesquelles on véut déterminer les
propriétés optiques.
20 évaporation continue : On étudie la variation des propriétés optiques au cours de la projection qui doit.
être forcément lente.
3° Éoaporations successives: Une couche d’épaisseur
fmale e m(1. est obtenue par n évaporations successives.
L’épaisseur’ des couches successives peut être la
même e in ou non. Après chaque projection, on étudie
les propriétés optiques. On contrôle les épaisseurs
successives par les laines témoins et on obtient l’épais-
seur finale par pesée du couvre-objet.
40 Évaporation d’une couche en escaliers : On fabrique
sur la même lame et dans les memes conditions de
projection une série de couches d’épaisseur e, 2e, 3e,
4e
...ne ; le couvre-objet reçoit l’épaisseur ne:
Trois montages de ce type ont été réalisés au Labo- ratoire : l’un permettant les mesures de a, OZ.’, ’i9 sous vide a été utilisé dans l’étude du gallium en couches
minces [6] ; un autre permettant les mesures de R, (RI,
’i9, àç’ sous vide a été utilisé dans l’étude de couches
minces d’argent [7].
Une troisième version est montée dans la chambre de
projection d’un diffractographe électronique et doit
permettre d’avoir, en plus des propriétés optiques, des diagrammes de diffraction des mêmes couches.
Lettre reçue le 20 mars 1959.
BIBLIOGRAPHIE
[1] PERROT (M.), C. R. Acad. Sc., 1947, 224, 1629.
[2] PERROT (M.) et DAVID (J. P.), J. Physique Rad., 1956, 17,194.
[3] PERROT (M.), DAVID (J. P.), KOCH (J.) et SAUGIER (M. T.), Publications Scientifiques de l’Université
d’Alger, 1956, tome II, n° 1.
[4] DUMONTET (P.), PERROT (M.) et TORTOSA (J.), C. R.
Acad. Sc., 1957, 244, 2488.
[5] ROUARD (P.), Ann. Physique, 1937, 7, 291.
[6] TORTOSA (J.), C. R. Acad. Sc., 1956, 243, 2031.
[7] DAVID (J. P.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248,1139.
UN SPECTROMÈTRE
MICROONDE ENREGISTREUR POUR L’ÉTUDE DES GAZ
(PRESSIONS MOYENNES)
Par Démetre ILIAS,
Laboratoire
-de Physique de l’Atmosphère
(Faculté des Sciences, Paris).
Introduction.
-L’appareil présenté ici est un spec- tromètre à cavités résonnantes que nous avons conve-
nablement réalisé de façon qu’il permette l’enregis-
trement continu du coefficient d’absorption et de
l’indice de réfraction d’un gaz, en fonction de sa pres- sioo. La technique des impulsions, originalement pro- posée pour l’interprétation des signaux des cavités par le Pr Gozzini de l’Université de Pise [1], [2], est ici
utilisée dans un sens différent. Partant des appareils
du même genre.déjà réalisés à Pise et à Paris (Labo- ratoire de Physique de l’Atmosphère) [3], on aboutit
à un ype modifié de spectromètre à lecture directe qui
peut également servir comme réfractomètre ou comme
Q-mètre en hyperfréquences.
1. Principe de l’aPPareIL
-Le sehéma d’ensemble
est représenté (ftg. 1). Partant des relations classiques,
.on trouve :
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