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Sur la localisation des franges d'interférence des lames minces isotropes

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00239066

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239066

Submitted on 1 Jan 1890

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Sur la localisation des franges d’interférence des lames minces isotropes

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. Sur la localisation des franges d’interférence des lames minces isotropes. J. Phys.

Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.180-185. �10.1051/jphystap:018900090018001�. �jpa-00239066�

(2)

le travail électromagnétique par la longueur de l’élément linéaire,

on a l’énoncé suivant :

La force électrornotrice rapportée à l’unité de Z0~2~’zlezcj’,

Olt) ce qui revient au lnêlne) la force qui s’exercerait Sllr l’unité

oZeetc~omab~c2étz~zce d’électricité Cl, dcLC2s le prernier problème,

la m~n2e valeur et la même direction (puisque l’éléments

li11éaire est quelconque) que Zcc force éZeet~~otncc~~rcétzc~ue dccczs

le second problème : ce soc2t des vecteurs identiques.

La proposition énoncée en comn1ençant est ainsi démontrée.

.

La loi élémentaire ainsi trouvée donne, si on l’applique à des

circuits fermés, les lois connues de l’induction. De plus, si on l’applique au cas l’aimant inducteur est un tore dont l’aiman- tation varie, elle donne, pour la distribution dans l’espace de la

force élec tromo trice d’induction, la solution qui i a déjà été indi- quée par M. H. Herz ( ~ ).

M. Rowland a, comme on sait, démontré expérimentalement

que le déplacement d’une charge électrique produit les mêmes

actions électromagnétiques qu’un courant; en combinant ce ré-

sultat avec la loi élémentaire ici donnée, on a l’énoncé suivant :

Le y~2ê~~ze déplacement dor2né cc zcj2e charge électrique et el illl pôle mccg~~~étz~zce ayant la n2ême valeur numérique produit

en chaque point de l’espace des forces magnétique et électrique éê-ales entre elles.

C’est un exemple de plus de la réciprocité intime des phéno-

111ènes électriques et magnétiques.

SUR LA LOCALISATION DES FRANGES D’INTERFÉRENCE

DES LAMES MINCES ISOTROPES;

PAR M. J. MACÉ DE LÉPINAY.

Partie expérimentale (2).

Les expériences de vérification qui suivent, sont relatives exclu- sivement au cas de lames minces prisinatiques : avec un appareil

(’ ) Wiedemajin’s Annalen, t. XXIII, p. 84; i884.

( 2) V~oij° page 121 de ce Volume.

,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090018001

(3)

producteur des anneaux de Newton, on n’aurait pu observer les

franges qu’à une trop courte distance de la tache centrale, et la

constante R/ aurait toujours eu une valeur trop faible pour que les résultats des expériences fussent réellement probants.

La disposition générale de l’appareil employé ayant été déjà in- diquée, je n’ajouterai que quelques mots à ce sujet : la lame mince, quelle qu’elle fût, était posée sur un disque horizontale mobile

autour d’un axe normal à son plan en son centre, et dont le bord

gradué se déplaçait devant un index fixe. On pouvait ainsi faire

varier l’angle il et en connaître chaque fois la valeur. La région

de la lame mince que l’on observait était toujours celle qui se

trouvait sur cet axe de rotation et restait de la sorte invariable

pendant la rotation de la plate-forme (a constant). La lumière mo- nochromatique employée était celle du sodium. Ajoutons que l’étnde préalable de la lunette d’observation et, en particulier, la détermination, par la méthode de M. Cornu (1 ), des constantes de

l’objectif avaient fourni les données numériques nécessaires pour connaître la distance du point visé au foyer extérieur de cette len- tille, correspondant à chaque valeur du tirage.

Pour régler l’appareil, il fallait : 10 rendre horizontal le disque

portant la lame lnince; 20 rendre vertical le plan dans lequel se

meut l’axe optique de la lunette, et vérifier que ce plan passe par le centre du disque; 3° la lunette étant amenée à viser ce dernier

point, la faire tourner de l’angle convenable (facile à calculer),

pour pouvoir viser le point voulu de la lame mince; 4° déterminer

l’orientation du disque mobile qui correspond à Il

-

-T- go° (’ ~ ;

5° amener au moyen d’un fil à plomb la fente à être contenue dans

un plan vertical, et lire la position correspondante de son index.

Pour effectuer une série d’observations, il suffisait, la lame

mince étant fixée dans une position connue, de faire varier simul- tanément l’orientation de la fente et le tirage, de manière à obtenir

(’ ) Journal de Physique, [ ~ ], t. VI, p. 2j6 et 308; 1877.

{ 2 ) En observant au moyen de la lunette un fil à plomb délié, on amenait

l’un des fils du réticule à se trouver dans un plan vertical et l’autre, par suite, à

être normal au plan d’incidence. On faisait alors tourner la lame mince jusqu’à

ce que les franges fussent parallèles à ce second fil. On ne pouvait songer à amener, ce qui paraît plus simple, les franges à être parallèles au fil vertical;

car la valeur correspondante de u n’eût été, par suite du phénomène de Feussner,

ni o° ni 180°.

(4)

chaque fois le maximum de netteté des franges au milieu du champ.

Il est à noter que, si u est voisin de 0° ou de I8o°, il est avanta-

geux de se donner chaque fois le tirage et de faire tourner la fente; c’est l’inverse qui se présente si II est voisin de ± 90°.

Chaque série d’observations doit être complétée par la détermina-

tion du tirage nécessaire (la fente étant supprimée) pour voir net- tement les grains de poussière dont on a soin de recouvrir la sur-

face supérieure de l’appareil producteur des franges.

Cas d’une lalne mznee d’air sllrnzontée d’une lame réfrin-

-ente épaisse. - Les expériences dont les résultats sont consi- gnés dans les deux Tableaux qui suivent sont relatives à une lame

d’air prismatique (angle au sommet, 6’) comprise entre deux lames rectangulaires de crovvn de 2cm d’épaisseur, à faces bien planes et.

parallèles. Elles ont toutes été effectuées dans les mêmes condi-

tions, à savoir :

TABLEAU 1.

Outre la concordance, aussi complète qu’on pouvait l’espérer,

entre les résultats de l’observation et du calcul, nous trouvons

dans les nombres inscrits dans ce Tableau deux autres vérifica-

tions de la théorie :

(5)

t ° Si l’on suppose y’= 90°, avec II

=

ou 1800, la théorie

indique que l’on doit trouver D -f- d _-_. o, soit, dans le cas actuel,

D ~ - 1 c, 58. Or, si l’on calcule par interpolation, en partant des nombres observés, les valeurs de D correspondant à ca’ === 900, on

trouve

2° Les formules théoriques étant

pour e t

pour

on voit que les valeurs de ?’ 0 et cp’t 80 correspondant à un même tirage doivent être supplémentaires. C’est ce que vérifient les nombres inscrits dans la dernière colonne de ce Tableau.

Parmi toutes les expériences faites au moyen de la même lame,

sous la même incidence, mais dans les conditions les plus variées, je crois suffisant de citer les suivantes, qui correspondent ap-

proxi~nativement, chacune, au maximum de netteté des franges (fente à peu près normale aux franges) :

TABLEÀU 11.

m

Plusieurs de ces expériences ont présenté quelques difficultés,

provenant de ce que les franges ne disparaissaient pas assez vite

lorsqu’on faisait tourner la fente. On a marqué d’un astérisque

celles d’entre elles qui ont paru les plus précises; ce sont celles en

même temps d.ont les résultats concordent le plus exactement avec

ceux de la théorie.

(6)

I84

Cas d’une laIne rnince réfringente isolée (la

=

o).

-

Cette

lame était une lamelle de microscope qui donnait naissance à des franges bien rectilignes, parallèles et écluidistantes (angle au

sommet, 3’). Je me suis attaché surtout, dans ce cas, à opérer sous

diverses incidences, afin de vérifier là loi suivant laquelle a’ doit

varier avec cet angle.

Imaginons que, pour une incidence donnée, on ait effectué une

série de mesures analogues à celles du Tableau I. Dans la for-

mule

on peut considérer a’ comme inconnue et en obtenir autant de valeurs que l’on a effectué de mesures. La valeur la plus probable

en est d’ailleurs, dans les conditions où l’on opère,

Ce sont les valeurs moyennes ainsi calculées qui sont inscrites

dans la seconde colonne du Tableau suivant.

Pour pouvoir, d’autre part, calculer les valeurs théoriques de

~ ,

cos~sinr .1

p

n ’

cette même constante, a’

-

a cos’ i s~n r ~ n cos.,. il fallait connaitre cc et n.

Pour y parvenir, on a mesuré : la distance moyenne de deux

franges sous l’incidence normale, da = oc, 020~5 ; cette même

distance sous l’incidence 54° 18’, da, - Oc, 0~450 ; l’épaisseur

centrale de la lame (région utilisée), e -

=

o~, oi6~/{’ On en déduit

d’abord l’angle r de réfraction correspondant à l’incidence 5£° 1 8’

et par suite l’indice de la lame,

On en déduit enfin la distance a

Telles sont les données qui ont servi à calculer les valeurs de a’

inscrites dans la troisième colonne du Tableau III.

(7)

TABLEAU III.

On voit que la concordance entre les résultats du calcul et de l’observation est ici encore complète. En particulier, Inexpérience

met en évidence l’existence d’un maximum de a’, qui, théorique-

ment, correspondrait à l’incidence 40° 13’.

En résumé, on est en droit d’affirmer que, dans tous les cas pos-

sibles, les conséquences de la théorie ont été confirmées par l’ex-

périence.

SUR LES FRANGES D’INTERFÉRENCE DE DEUX TROUS;

PAR M. P. JOUBIN.

Si l’on éclaire ,par un point lumineux deux trous A et A’, très petits et très rapprochés, percés dans un écran opaque, la source de lumière S étant dans leur plan de symétrie, on sait depuis Young que, dans un plan P situé derrière l’écran, il se produit des franges d’interférence perpendiculaires à la droite qui joint les

centres des images diflractées des deux trous. Ces franges pro- viennent de l’interférence des ondes émanées de chacun d’eux,

considéré comme une source lumineuse et envoyant des mouve-

ments vibratoires dans toutes les directions. On peut observer ces

franges soit directement, soit par diffusion sur un écran, soit

enfin au foyer d’une lunette dont l’objectif porte les deux trous.

Si l’on appelle x (~b~. y l’angle sous lequel on voit du point 0,

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