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Theorie algébrique du spin

Jean-Louis Destouches

To cite this version:

(2)

THEORIE

ALGÉBRIQUE

DU SPIN Par M. JEAN-LOUIS DESTOUCHES.

Institut Henri-Poincaré.)

Sommaire. 2014 En partant d’hypotheses tres générales on est conduit a caractériser un corpuscule par un anneau d’’opérateurs (anneau fondamental). Le spin étant défini comme le complément à ajouter à l’opérateur

moment cinétique pour obtenir un opérateur intégrale première, on obtient pour les opérateurs spin un système de relations d’où sont déduites certaines formules.

Cherchant une méthode pour caractériser les corpuscules élémentaires, on est amené à distinguer divers degrés au moyen de la simplicité par rapport aux opérateurs de l’anneau fondamental. D’où la définition de

corpuscules à spin simple.

On démontre alors que les corpuscules à spin simple sont au plus de trois types (et au moins de deux) :

1° ceux à spin -1, 0, + 1 ; 2° ceux à spin 2014 1

/2, 0, + 1 /2 ; 3° ceux à spin 2014 1 /2, + 1 /2. Sur ces corpuscules quatre théorèmes sont démontrés concernant leur spin ; le premier établit que l’équation d’ondes de tout

corpuscule est du premier ordre et linéaire. Le second qu’un corpuscule est défini par son anneau fondamental

et que le spin ne peut être identiquement nul. Le troisième que les corpuscules à spin simple sont au plus de trois types, le quatrième que les opérateurs spin satisfont à certaines relations.

Enfin ces résultats sont appliqués aux divers corpuscules, en particulier à l’électron lourd (mésoton).

1.

Principes

fondamentaux. - Dans une série

d’articles parus ces deux dernières années

(1)

nous avons

développé

une théorie très

générale

basée sur le

minimum

d’hypothèses

ayant

pour but de décrire

le mouvement d’un

corpuscule

ou d’un

système

de

corpuscules.

Les

hypothèses

que nous avons

adoptées

sont toutes douées d’un caractère de vraisemblance

qui

fait que nous pouvons les

accepter

avec la même

évidence que les

principes

de la

géométrie

ou ceux de

la

mécanique classique.

Partant,

en

effet,

des notions

de mesure et de

prévision,

nous cherchons à décrire

le

plus

simplement

possible

nos

prévisions.

Nous

constatons d’abord que nous pouvons décrire toutes

les

prévisions

que nous pouvons faire pour un instant t

pour un certain

système

physique

au moyen d’un

élément X

(t)

à

partir duquel

nous calculerons les diverses

probabilités

des mesures que nous effectue-rons au moyen de lois

indépendantes

du

temps (en

mécanique

ondulatoire ces lois

s’expriment

par le

principe

de

décomposition spectrale).

Cet élément X

(t)

satisfait à une certaine

équation

différentielle dite

équation

d’évolution. Tout ceci ne fait intervenir

qu’un

seul

observateur,

d’où le nom de

Physique

du

solitaire que nous avons donné à cette

première

partie

de la théorie.

Pour passer de cette

physique

du solitaire à la

Physique

collective il faut, que les observateurs aient

acquis

la notion

d’espace macroscopique

et

qu’ils

entrent en relation par des

échanges

de

signaux.

Deux

principes

sont alors nécessaires : le

principe

de

rela-tivité,

que nous

prendrons

ici sous la forme restreinte

et le

principe

de

symétrie

relativiste. Avant d’énoncer

ces

principes, indiquons

encore un théorème essentiel

(~) J.-L. DESTOUCHES. Journal de Physique, 1936, s. VII, t. 7, p. 305, p. 354, p. !~2ï, et 1937. t. 8. p. 145. p. 251. - Comptes

Rendu,s, 1936, t. 203~ p. 924 ; 1937~ t. 204, p. ~49, p. 1403, p. 1618.

- Bull. _4cad.

Roy. Belgique, 1936. t. 22 p. 525. et 193~. t. 23.

p. 159.

que l’on

peut

établir avec les

principes

de la

Physique

du solitaire une fois la not,ion

d’espace

physique

acquise.

Nous renoncerons sou 3 la forme intuitive

suivan_e :

THÉORÈME DES SIGNAUX. -

Étant

considéré un

ensemble

d’observateurs,

si un observateur de cet ensemble effectue une mesure, et s’il transmet par un

signal

son résultat à un autre observateur de

l’en-semble,

celui-ci

peut

l’utiliser pour faire des

prévisions

au même titre que ses propres mesures. En

outre,

un

observateur ne calcule pas seulement des

prévisions

pour ses propres mesures, mais aussi pour celles que

pourront

fffeptuer les autres observateurs de

l’en-semble.

PRINCIPE DE RELATIVITÉ RESTREINTE. - Les lois

sont les mêmes pour des observateurs en mouvement

rectiligne

et uniforme les uns par

rapport

aux autres.

Le théorème des

signaux

est

essentiel,

car c’est lui

qui

introduit une solidarité entre les divers observa-teurs de l’ensemble considéré. Le

principe

de relativité

nous fixe seulement les observateurs pour

lesquels

les

lois

physiques apparaissent

les mêmes. Nous

convien-drons de restreindre à de tels observateurs l’ensemble d’observateurs que nous choisissons.

Un troisième

princip?

est encore nécessaire.

Don-nons-lui

provisoirement

la forme suivante : PRINCIPE DE SYMÉTRIE RELATIVISTE. -

L’équation

d’évolution doit faire intervenir d’une

façon

symé-trique

les variables x, y, z, t.

Ce

principe

n’est pas

complètement

indépendants

des deux

précédents,

mais

cependant

il n’est pas

possible

de le démontrer comme un théorème. 0.1

p2ut

lui donner différentes formes

plus faibles,

mais il est

nécessaire d’admettre un

postulat.

Nous

préciserons

ce

point

ultérieurement.

(3)

106

2. Anneau fondamental attaché à un

corpus-cule. - Ces

principes

permettent

de fixer d’une

façon

précise

la forme de

l’équation

d’évolution d’un

cor-puscule.

Nous trouvons en effet : r

La

fonction y

est dite

fonction

d’ondes et est liée

aux éléments de

prévision X

par

La

fonction ~

appartient

à un certain espace

fonctionnel

(~)

que nous ne

préciserons

pas ici. Nous

supposerons seulement que cet espace

(~)

est

linéaire,

c’est-à-dire que la somme de deux éléments de

l’espace

est un élément de

l’espace

et que le

produit

d’un

élé-ment par un nombre k, est encore un élément de cet espace.

Les lettres 80’ al, a2, a3, b

désignent

des

opérateurs

qui

transforment un élément de

l’espace

(~)

en un

élément de cet espace. Le

produit

de deux

opérateurs

étant défini comme

symbolisant

deux transformations successives en commençant par celle écrite à droite

et la somme comme l’élément somme des transformés

par chacun des

opérateurs,

on

dispose

de deux

opéra-tions de

composition

entre les

opérateurs :

l’addition

qui

a toutes les

propriétés

de l’addition

classique

et le

produit qui

ne

possède

que certaines

propriétés

du

produit

algébrique classique ;

on ne suppose pas en

effet que le

produit

est commutatif et que

chaque

opérateur

a un inverse. Ces

opérations

nous

permet-tent de définir des anneaux

d’opérateurs

dans

l’es-pace

( ~).

Le

principe

des

signaux

et le

principe

de relativité

exigent

que les

opérateurs

ao. ~1, 82’ sont tels

qu’il

existe des

opérateurs

T-’-,

TA.,,

T~ ,

T;.

de

l’espacp

(~)

satisfaisant au

système

d’équations

suivant :

Les

T,-,,

TA.,,

T~ ,

Tp.

sont, comme les a,, ao, b

des

opérateurs

dans

l’espace

(y)

qui

sont

indépendants

des

variables x,

y, z, t et des

opérateurs

dérivation par

rapport

à ces variables.

Nous

appellerons

anneau

fondaniental

du

corpuscule

considéré l’anneau dont les

générateurs

sont les ao, a¡.c.,

b,

Tl, T~~,

T~ ,

Ta,

ces

opérateurs

étant liés par

les relations écrites ci-dessus.

Les

propriétés

d’un

corpuscule

dépendent

essen-tiellement des

propriétés

de son anneau fondamental.

Aussi l’étude d’un

corpuscule

se ramène-t-elle en

grande partie

à une étude

d’algèbre

abstraite,

d’où

le titre de cet article. C’est un fait curieux que l’on

puisse

parvenir

à des résultats extrêmement

précise

en ne faisant intervenir que des conditions très

générales

qui

se décrivent en utilisant

l’analyse

générale,

les espaces

abstraits,

l’algèbre abstraite;

les conditions introduites ne déterminent pas

habituel-lement d’une

façon

univoque

les éléments considérés mais les déterminent seulement à une certaine

iso-morphie

près,

et même les conditions ne sont pas

catégoriques

le

plus

souvent. On constate que c’est

seulement les relations entre les éléments

qui importent

et non la nature de ces éléments. Par

exemple

la nature des éléments de l’anneau et

n’importe

pas, mais seulement les relations entre les

éléments,

comme les relations

(II)

qui

vont intervenir. A un

ensemble E d’éléments abstraits et un ensemble a

de relations entre ces éléments on donne le nom de structure

(1).

Dans notre théorie ce sont donc

unique-ment des structures

qui interviennent,

c’est

pourquoi

nous lui donnerons le nom de

Physique

structurale.

Ces structures sont introduites par les conditions très

générales

que nous

imposons

et

qui

ont une

origine

soit

intuitive,

soit

expérimentale.

Sans l’aide des

mathématiques

abstraites modernes il est

impossible

d’utiliser ces conditions

générales

et d’en tirer

profit.

Nous allons voir sur

l’exemple

du

spin quels

genre de

résultats elles

permettent

d’atteindre.

3.

Antisymétrie

des

Ta.,.

- Nous allons montrer

en

premier

lieu que l’on

peut

supposer que les

T~

et

T,,.,

sont

antisymétriques,

c’est-à-dire que l’on a les

relations :

Posons :

on a évidemment, :

La troisième

équation

du

système (II)

résume trois

équations

pour un

couple

de valeurs fixé obtenues en fixant la valeur de C1. Nous obtenons

ainsi :

(4)

en écrivant

3b)

en

pei-rnutant !i

et v et

ajoutant

membre à membre à

,3a)

oh a :

En utilisant cette relation ainsi que

(1),

(2), (Jc)

on

voit que l’on a pour toutes les valseurs

de fL, v.,

a la

relation :

En

remplaçant

les

T;I

et

T,,

dans le

système (II)

par leurs

expressions

en fonction des

0;1,

.11 1 on obtient en vertu de la relation

(9)

des

équations

où les

et

":;1.’1 ne

figurent

pas et

qui

sont :

On voit que ces

équations

sont

identiques

aux

équa-tions en

Tp..¡

du

système (II).

Il suffit donc de chercher

les

TWi

antisymétriques

et les

T,I."

les

plus

généraux

s’ob, iendront en

ajoutant

aux

antisymétriques

des satisfaisant au

système d’équations

(9).

Si A

est un

opérateur

commutant. avec les aIT et

b,

une

solution du

système (9)

est :

k, étant un nombre.

Nous

adjoindrons

donc au

système (II)

les condi’

tions :

L’équation

(3b)

est alors une

conséquence

de

(3a)

et

(10).

On

peut

considérer

l’équation

(4)

comme une

défi-n tiodéfi-n des &:1. en fonction des

T,,

T/ ,

ao. L’anneau et se trouvera alors défini par les

générateurs

ao,

b,

T,,,,

T:~;,

Tl

T~

qui

sont au nombre de 14. Ceux-ci

sont liés par les relations

(~1), (2),

(3a),

(3c), (5),

(6),

(7) (10)

qui

sont au nombre de 27. L’étude de l’anneau

consistera à réduire le nombre des

générateurs

et des

équations indépendantes qui

les lient tout en

simpli-fiant celles-ci. C’est alors que l’on a à ranger les

corpus-cules en

plusieurs

types

suivant les

propriétés

des

générateurs

de l’anneau fondamental et ce sont celles-ci

qui

entraînent les différentes

propriétés

phy-siques

des

corpuscules.

4. Opérateur Spin. -’rout anneau cl défini par les conditions du

paragraphe précédent

ne sera pas

acceptable

comme anneau fondamental attaché à un

corpuscule,

car il y a un certain nombre d’autres

con-ditions dont nous n’avons pas encore tenu

compte :

au nombre de celles-ci

figurent

les conditions de

spin.

La

mécanique

ondulatoire conduit à associer à toute

grandeur

de la

mécanique

classique

un

opérateur.

En

particulier

à la

composante

du moment

cinétique

(l’un

corpuscule

est associé

l’opérateur

défini

par :

Désignons

par ~,

l’opérateur

du

premier

membre de

l’équation

d’ondes

(1)

multiplié

par le facteur

- .

soit:

on démontre

qu’un

opérateur

A est

intégrale

première

spi l’on a : LA - AL = 0

On constate alors que, dans les cas où le moment

cinétique

serait en

mécanique classique intégrale

pre-mière,

il ne l’est

plus

dans le cas d’un

corpuscule

obéissant à une

équation

d’évolution du

type

(1).

On

appelle

alors

spin

un

opérateur

ayant

trois

compo-santes

S,, S2, S3

telles que, en l’absence de

champ

M~

+

Sl, Mu

+

S2,

Mz +

S3

soient des

intégrales

prernières,

les

Si

satisfaisant en outre à la relation à

laquelle

satisfait les moments

cinétiques,

soit :

oette relation

qui

est introduite par des considérations

de théorie des groupes est essentielle. En

outre,

nous

supposerons que les

Si

sont

indépendants

des variables

a, y, z, t et des

opérateurs

de dérivation par

rapport

à

ees variables.

Pour déterminer les S il faut écrire que les

opéra-teurs J11 + S commutent avec L. Ceci nous fournit un

système

d’équation auquel

les S doivent satisfaire. Considérons JTtz +

S3,

par une

permutation

circu-laire,

nous obtiendrons les autres relations. Nous

avons

(1) :

,,..

n’est dnn; pas

intégrale première. Nous

voyons

donc que

tout

corpuscule possède

un

opérateur

spin

qui

iie se réduit pas à

l’opérateur mu.’tiplication

par zéro.

Pour

L83 - 83L

nous obtenons :

(5)

108

devons avoir

Comme nous avions

supposé

que les Si étaient

indé-pendants

des variables x, y, z, t, ils commutent avec

les

opérateurs

de dérivation et dans

chaque

membre

les facteurs du même

opérateur

de dérivation doiyent

s’égaler.

Nous obtenons

alors,

en vertu des relations

(14), (15), (16),

le

système d’équations :

auquel

il faut

adjoindre

la condition

(13),

et toutes les

équations

obtenues par une

permutation

circulaire

des indices

1,

2,

3. En

posant :

-le

système

précédent

se transforme en : .*

On constate de suite

qu’un

si ne

peut

pas se réduire

à 0 ou à 1 et

plus généralement

ne

peut

être un

opé-rateur commutant avec les car il serait alors nul ce

qui

n’est pas. Un 8;.1. ne

peut

donc commuter avec un a,.

Nous ne devrons

accepter

comme

opérateurs

ao, ai,

a2, a3, b caractérisant un

corpuscule

que ceux tels

qu’il

existe des

T--t-,

Ta ,

1 T-,

T,,

s, solutions des

sys-tèmes

(II)

et

(IV).

Aux éléments de l’anneau

fon-damental nous devrons

adjoindre

les s,, c’est-à-dire

effectuer une extension de notre anneau ét, mais ce ne

sera pas une véritable

extension,

car en

comparant

les

systèmes (II)

et

(IV)

nous constatons que si le

système

est

satisfait,

les

équations

(1), (2), (3)

du

système (II)

le seront aussi à la condition de poser :

X, y, v étant une

permutation

circulaire de

1, 2,

3.

Dans tout ce

qui

suivra,

nous ferons cette convention

que les lettres ~,, u, v,

prises

dans cet

ordre,

désignent

une

permutation

circulaire de

1,

2,

3 et non une

per-mutation

quelconque.

La solution

(18)

pour les T et T- nous

suffit,

car nous n’avons besoin de connaître

qu’une

solution. Notre anneau fondamental e1.

peut

alors être maintenant détini par les

générateurs

ao,

b,

s~.

T~,

T7

qui

sont au nombre de 1‘l. Ceux-ci sont

liés par les relations du

système (IV)

ainsi que par les

relations

(5),

(6),

(7)

du

système (II)

qui

sont au

nombre de 30.

B Relations entre les

opérateurs

s,A. - A

partir

de

l’équation (13)

et de celles que l’on déduit par

per-mutation circulaire, nous allons

pouvoir

écrire des rela-t ions en effectuant un certain nombre d’additions et de

multiplications.

Au lieu d’écrire ces relations au

moyen des

SA,

nous les écrirons au moyen des s;a ce

qui simplifiera

l’écriture ;

la relation

(13)

prend

alors

la forme de la dernière

équation

du

système

(IV),

soit :

Changeons

les indices 1 en

2,

2 en

3,

3 en

1,

multi-plions par i

et

remplaçons

83 par son

expression

tirée

de

(19),

nous obtenons :

.-Multiplions

à

gauche

par S2

l’équation

précédente

et, de même à droite et additionnons membre à

membre les deux relations ainsi obtenues. En

chan-geant

les

signes

nous avons :

Calculons maintenant I"

(SI 822

+

S22

si) ;

nous pou-vons

remplacer i

SI par son

expression

tirée de

(19)

ayant

subi la

permutation

d’indices

indiquée,

ce

qui

nous donne :

en utilisant la relation

(20)

nous obtenons d’autre

part :

en

égalant

les seconds membres de ces deux relations et en

remarquant

que,

d’après

(19) :

nous avons :

d’oÙ:

Revenons à

l’équation

(21) ;

elle

peut

s’écrire :

remplaçons

s9sls2 par sa valeur tirée de

(23),

ce

qui

nous donne : s

Remplaçons

SI par sa valeur tirée de

(19) après

per-mutation

circulaire

des indices. Il vient

après

réduc-tion des

termes

semblables et

suppression

d’un facteur

(6)

Calculons maintenant

1 (si

83 SI + SI S2

SI)

d’abord

en

remplaçant i

SI par son

expression

tirée de

(19) :

-. on obtient ainsi :

remplaçons

SIS3S2 par sa valeur tirée de

(23) après

permutation

circulaire des

indices ;

nous obtenons :

Pour calculer

l’expression

considérée,

partons

de la

relation

(19)

pour s2 et

multiplions

à droite par s, et à

gauche

par

de

même à droite par s, et à

gauche

par SI’

puis ajoutons

ces deux

expressions,

il vient :

en

remplaçant

si s, si par sa valeur tirée de

(23) après

permutation

circulaire des indices nous obtenons : -,

En

remplaçant

le crochet par son

expression

tirée

de

(25) après permutation

circulaire des indices et en

le faisant passer au

premier

membre,

nous avons :

A.

partir

des

équations écrites,

on en obtient d’autres par

permutations

circulaires,

mais on ne doit pas faire

de

permutations

non circulaires. Par

exem ple,

nous avons donné au moyen de

(23),

une

expression

de

83 Si S2 ; on en déduit de suite une .pour Si 83 si ou

s3 s2 S., mais on n’a pas

d’expression

pour si s2 81 ;

il

est nécessaire de

reprendre

les calculs pour avoir de

telles relations.

-En

changeant

les indices

1, 2, 3

dans

(19)

en

, 1,

2

respectivement

et en

remplaçant

83 par son

expression

tirée de

(19),

on obtient :

par

multiplication

par s1 on obtient dp la même

manière que tout à rheure :

considère ,

S 12

au 1

(S1

S2

2

-~

S2 2 SI)

et on

conduit

le calcul

de

la même

manière,

cl’où :

6. Condit!on? Pour aller

plus

loin,

il nous faut introduire des conditions d’ordre

quantique

dont nous ne discuterons pas ici la

légitimité.

Nous

les admettrons comme

postulat3:

en voici l’énoncé :

1° Les

opérateurs

a;, si, ao, b, sont des

opérateurs

linéaires ; -,

‘?° Il y a des éléments l~~ de

l’espace

(y)

tels que

l’on ait : a X,. =

(27)

les l.z étarit des nombres

réels ;

l’ensemble des

XL

asso-ciés à une valeur }.z est dit « ensemble des éléments

propres associés à la valeur

propre ai >>

;

3° Tout élément X de

l’espace

(~)

appartipnt

à la

multiplicité

définie par l’ensemble des éléments

propres, ou encore pour tout élément X on

peut

trouver des éléments

Xi

tels que

les

Xi

étant des éléments propres

(condition

de

spectre

complet).

Ces conditions ne sont pas de nature

algébrique,

mais

précisent

les

propriétés

des

opérateurs

dont nous

nous occupons en tant

qu’opérateurs

de

l’espace

(~).

Comme nous l’avons

indiqué

au

début,

nous ne ferons

intervenir que des conditions de nature

algébrique,

aussi ne nous servirons nous des trois conditions

pré-cédentes que dans la mesure où elles nous donnent des conditions

algébriques,

conditions

qui

sont

plus

faibles que les trois

énoncées,

mais,

comme ce sont celles-ci

qui

ont un sens directement

physique

et non leurs

conséquences

algébriques,

nous avons

préféré

les

énoncer au lieu de rester dans le domaine

algébrique.

7.

Corpuscules

à spi n simples.- Il n’est pas aisé de

définir d’une

façon

précise

ce

qu’est

un

corpuscule

élémentaire. La notion intuitive de

corpuscule

élé-mentaire ou

corpuscule

simple

réside en une

parti-cule insécable. Mais le caractère d’insécabilité est relatif à certains moyens de

décomposition.

Outre le caractère

insécable,

les notions

atomiques

nous

con-duisent à attribuer des caractères de permanence à

certaines des

propriétés

des

corpuscules

élémentaires :

il y a des

grandeurs physiques qui,

mesurées,

donne-ront pour un

corpuscule

élémentaire

toujours

la même

valeur. C’est là que nous trouverons la définition

pré-cise d’un

corpuscule

élémentaire ou

corpuscule simple.

le caractère de

simplicité dépendra

des

grandeurs

physiques envisagées.

Certains

corpuscules

pourront

présenter

le caractère de la valeur

unique

pour

cer-taines

grandeurs,

alors que d’autres

corpuscules

le

présenteront

pour d’autres

grandeurs.

Cependant,

comme un

corpuscule

est caractérisé par son anneau

fondamental c1, ce sont les

générateurs

de cet anneau,

et eux

seuls, qu’il

faut considérer. Nous devons donc

considérer les

opérateurs

ao, ai, a2, a3,

b ;

la

simplicité

(7)

110

de non commutation. Il nous faut considérer que nous

avons une valeur

unique

si les xi se réduisent à

-

1, ~-- X, et éventuellement 0.

Mais,

outre les

opérateurs

ai, nous avons les

opéra-teurs

spin

qui jouent

un rôle

important

et

qui

sont des

générateurs

de l’anneau d. Nous devons donc consi-dérer le caractère de

simplicité

par

rapport

aux

opé-rateurs

spin. Ainsi,

plusieurs

degrés

et

plusieurs

types

de

simplicité apparaissent

pour classer les

cor-puscules

suivant

qu’on

fait choix de tels ou tels

opé-rateurs pour évaluer la

simplicité.

De

plus,

nous

ver-rons que les caractères de

simplicité

que nous venons

d’adopter

ne déterminent pas

nécessairement

l’insé-cabilité : c’est ainsi

qu’un photon

de Louis de

Broglie

apparaît

simple

par

rapport

aux critères que nous

venons

d’adopter,

alors

qu’à

d’autres

points

de vue

que roufs exa minErons

ailleurs,

il

apparaît

complexe.

Aussi,

remettrons-nous à

plus

tard la définition

pré-cise d’un

corpuscule

élémentaire et nous

bornerons-nous, pour

l’instant,

à considérer les

corpuscules

«

simples ,

par

rapport

à certains

opérateurs

de

l’anneau ~;L attaché au

corpuscule

considéré. Comme

dans ce

travail,

nous nous limitons strictement à

l’étude du

spin,

nous considérerons les

corpuscules

simples

par

rapport

aux

opérateurs

spin ;

nous les

appellerons

les

corpuscules

à

spin simple.

Il est

évi-dent,

en vertu de

l’isotropie

de

l’espace,

que si l’on a

le caractère de

simplicité

pour un

opérateur

spin,

on

doit l’avoir pour les deux

autres,

d’où la définition suivante : -.

Définition.

corpuscule

est dit à

les propres des

opérateurs

spins

ne comprennent au

plus

que -

k, 0,

-+-

k,

la lettre k

désignant

un

nombre

positif.

On voit que sur ces trois valeurs propres deux au

moins

existent ;

s’il n’existait

qu’une

seule valeur propre, ou bien on aurait

0,

et, en vertu des

équa-tions

(19)

tous les

opérateurs

spin

seraient nuls et ceci

ne

peut

avoir lieu en vertu de la définition du

spin,

ou

bien on aurait - k

ou +

k,

un des

opérateurs

s se

réduirait à *

k.l,

mais un tel

opérateur

ne

peut

satis-faire aux

équations

(19)

car si si a cette

valeur,

deux

équations

entraînent que s, = s3 = 0 et la troisième

exige

que si .-_. 0 : il y a contradiction.

D’autre

part,

le caractère

d’homogénéité

de

l’espaces

fait que Si, s2 et S3 doivent avoir les mêmes valeurs propres, si bien que s’il y a

simplicité

par

rapport

à l’un

d’eux,

il y a

simplicité

par

rapport

aux trois. En

outre, on

peut

orienter un axe à son

gré

dans un sens

ou dans

l’autre,

si bien que si l’on a la valeur propre k on a aussi la valeur proprP 2013 /t’. Nous n’avons donc

que deux cas à

distinguer

°

1° Le

spin

a trois valeurs propres -

k,

0,

,- k ,

2° Le

spin

a deux valeurs propres -

-E- k.

Ce sont les deux seuls cas

qui

peuvent

se

présenter

pour un

corpuscule

à

spin simple.

Ces conditions ne sont pas de nature

algébrique.

Or,

pour I1P pas sortir du

d001ainl’ que

1101-111, nous sommes

fixé,

nous devons avoir un critère

algébrique

de

sim-plicité

du

spin.

Il est bien facile d’en obtenir un, en

voici l’énoncé :

TiiÉORÈME l. - Si

un

corpuscule

est à

spin sim ple,

ses de

spin

Si

çatisiont

à la

ronditiolt

si,

en outre, la valeur propre 0 est

exclue,

on a :

k étant la valeur absolue des valeurs propres non nulles. Il est évident

qu’un

opérateur

satisfaisant seule-ment à l’une des relations

précédentes

et au

sys-tème

(IV)

ne

peut

être

accepté

pour

opérateur

spin,

il faut encore

qu’il

satisfasse aux trois conditions

quantiques

du

paragraphe (6),

mais dans la suite

ne

quittant

pas le domaine

algébrique,

c’est

unique-ment par ce théorème que nous

repérerons

la

simpli-cité. Pour le

démontrer,

utilisons les relations

(27)

et

(28) ;

nous avons : s

ce

qui

établit la relation

(29).

Dans le cas où la valeur

propre 0 est

exclue,

il suffit de faire c, = 0 et la

relation

(30)

se trouve vérifiée.

Ainsi,

un

corpuscule

à

spin simple

est un

corpuscule

tel que ses

opérateurs

spin

satisfassent à la relation

(29)

et,

s’il n’admet pas la valeur propre

0,

il

satisfait,

en

outre,

à

(30).

Nous

allons d’abord étudier le cas

général,

puis

ce second cas : -. nous allons

voir,

en

effet,

que le nombre k

nt-peut

être

quelconque.

8.Valeur·du spin

d un

corpuscule

à spi n simple.

- Nos

opérateurs

spin

satisfont au

système (IV)

et,

en

particulier,

aux relations

(19)

qui

entrainent un

cer-tain nombre de relations comme

(20)

à

(26). Si,

en

outre,

nous avons la condition de

simplicité

(29),

les

puissances qui figurent

dans ces relations se réduisent

et l’on obtient des relations

plus

simples.

Considérons,

en

premier lieu,

la relation

(24).

Pour un

corpuscule

à

spin simple,

elle se réduit à :

Cette relation est vérifiée dans deux cas distincts :

Io k == t : -~

20

S2’

S3 == S3

s~2

et les trois relations obtenues

par

permutation

circulaire.

L’équation (23)

devient

(8)

111 Dans le cas 1° on a :

La relation

(21) devient,

en tenant

compte

de

(29) :

eii utilisant la relation

(32)

elle se transforme en :

qui

est vérifiée dans deux cas distincts :

La relation

(20),

en utilisant

(32)

se réduit à :

qui

donne dans le cas 1_° :

et dans le cas

2~,

en vertu de

(33; 20)

qui

nous donne :

les relations

(31;

2~)

sont vérifiées et nous obtenons :

en utilisant

(32)

nous avons

cette relation ne

peut

être vérifiée que si les

coeffi-cients de s, dans les deux mEmbres sont

égaux,

d’où :

En tenant

compte

de

(30)

le second membre de la

relation

(25)

se réduit à

qui, d’après

les relations

(19)

est

nul,

d’où la relation :

Les relations

(31)

à

(35)

ne sont pas

indépendantes,

certaines sont

conséquences

les unes des autres soit

dans le cas

1°,

soit dans le cas

2°,

et il nous reste : Cas 1 0 :

Cas 20 :

9. Valeurs du

spin

d’un corpuscule à

spin

simple sans valeur propre nulle. - Dans

ce cas

particulier

de

corpuscule

à

spin simple,

la relation

(29)

est

remplacée

par la relation

plus particulière

(30).

La

relation

(24),

transformée en

(31)

est

remplie

d’elle-même. La relation

(20),

transformée en

(34)

nous

donne,

d’après

(30) :

qui

n’est satisfaite que si :

la relation

(21)

ou sa transformée en

(33)

donne :

82si -I-- 81S2 = 0

(33;

30)

les relations

(23), (32), (35)

sont alors satisfaites.

Finalement,

pour ce cas que nous

désignerons

par 30:

les relations

(3’1)

à

(35)

se réduisent à

(,î4; 30)

et

(33; 3c).

10. Théorèmes fondamentaux. - Cette étude

nous conduit donc aux théorèmes suivants :

THÉORÈME 1. -

L’équation

de tout

corpuscllle

est drz

premier

ordre et linéaire.

f orvufe

générale

est donnée par

l’équation

(1).

TiiÉORÈME 2. ---- Un

corpuscule

est

défini

par son

anneau

fondamental

d’opérateurs,

cl,

dont les

générateurs

sont ao,

b,

S1, S2, S3,

T1, T2, T3,

Tt, T~,

T+

et

qui

sont

liés par les relations du

système (IV)

et les relations

(5),

(6); (7)

du

système

II

(les opérateurs

al, a2, a3 étant

définis

par les

équations

(4)

de ce

système).

I.,"n

corpus-cule a nécessairement un

spin

non

identiquentent

nul.

THÉORÈME 3. - Les

corpuscules

à

spin simple

sont

au

plus

de trois types ; ces types sont caractérisés par les

valeurs propres des

opérateurs

spin

si :

Les mots « au

plus »

dans l’énoncé

précédent

sont mis pour le cas où les

corpuscules

du

type

2~

n’existe-raient pas en fait et seraient des

représentations

impropres

des

corpuscules

du

type

30. Les raisonne-ment

purement

algébriques

ne

permettent

pas de

déterminer si les

corpuscules

du

type

20 sont effecti-vement distincts ou non de ceux du

type

3°. C’est

pourquoi

nous ne trancherons ce

point

que dans un

travail ultérieur

(*).

1*) Les corpuscules du type 2- sont des représentations

impropres de ceux du type 3° si la mtss? est mn nulle. Voir Comptes 1938. t

206.

p 1095 et 1 281. INntP ajoutpp à la

(9)

112

THÉORÈME 4. - Les

opérateurs

SI des

(’orpllscllles

du 1°

satisfont

aux relations (29~

1°),

(32;

1°),

(34:

1°), (35)

~/? outre des relations IV. Ceux

~1u 2° ccttr (2~~

2~).

(12:

2°).

(33~

’~° :

onticonunutation).

du type 3’

(:30),

(33: 3° :

Ou

connaît (les réalisations de

corpuscules

de chacun de ces

types

dans

lesquelles

lPs

opérateurs

de l’anneau

fondamental sont définis sous forme de matrices. Ce

sont pour les

corpuscules

du

prcmier

type

le

photon

de Louis de

Broglie (1)

et le

corpuscule

de

premier

type

de Gérard Petiau

(2).

Pour les co

puscules

du

second

type,

le

corpuscule

de second

type

de

Petiau,

pour les

corpuscules

du troisième

type,

les

corpuscules

de Dirac.

Le théorème 3 a unp

conséquence

importante :

COROLLAIRE. - Si un valeurs

propres pour le

spLn

- 1 et -

1,

il a en outre nécessai-rerrLent la valeur propre 0.

Ceci est une

conséquence

du fait

qu’il

n’y

a

qu’un

seul

type

de

corpuscules

ayant

un

spin

ayant

la valeur

propre 1 : le

type

1°. Ce résultat

qui

n’est démontré

ici que pour des

corpuscules

à

spin simple

s’étendra

au cas des

corpuscules

à

spin

multiple,

mais,

pour ces

corpuscules,

une étude

plus approfondie

de l’anneau

fondamental est

nécessaire,

aussi,

ne la ferons-nous

que dans un travail ultérieur.

11. Considérations sur l’électron lourd. - Les

remarques faites à propos de la récente découverte de l’é ectron lourd

qui

aurait une masse de l’ordre de

200 fois la masse de

l’électron,

et que l’on ne voit

qu’aux grandes

vitesses,

nous font supposer

qu’un

tel

corpuscule

serait un

corpuscule

à

spin simple

du

pre-mier

type.

D’autre

part,

des

hypothèses

le faisant intervenir dans des considérations sur le neutron et

le

proton

conduisent à lui attribuer un

spin

1. Mais

ce

qui

nous semble le

plus décisif,

c’est

qu’il n’apparait

qu’aux

grandes

vitesses. Il nous

paraît

alors que, s’il

possédait

un

spin

1/2,

il subsisterait aux faibles vitesses devant alors suivre les lois d’un électron de Dirac et on

devrait

pouvoir

l’observer. Au

contraire,

s’il a un

(1) Louis de BROCHE. Une izoitç,elle cunceptiart de la LUlluèrc.

Actualités scient.. n" 181, 1934 et J’otcvelles reelterrlies ,,.iii. la

Actualités 11, 411. 1936.

(’) Gérard C’ontrtbuiiort ci la tlrevrie des

Thèse, Pari,, 1936. Recueil des Mémoires de FAcademie royale de Belgique 1936.

spin

1,

il est du

type 1°,

clone admet la valeur 0

pour

le

spin.

On

peut

montrer

qu’un

tel

corpuscule

a alors

des états zéro, ou états

d’annihilation,

ce

qui

expli-querait qu’iiii

électron lourd

disparaisse

aux faibles

vitesses, trouyant annihil’’’ dans des chocs avec 1111

noyau. d’une manière un peu

analogue a

celle dont uni

photon

absorbé par un atome et passe à l’état

zéro ;

la conservation de la

charge

sera satisfaite si l’annihi-

lation d’un électron lourd

négatif

n’a lieu que sur un

proton

et le transforme en neutron, et l’annihilation

d’un électron lourd

positif

rl’a lieu que sur un

neutron,

le transformant en

proton.

Nous

espérons

préciser

ces

hypothèses

dans un

prochaiil

travail.

Coticlusiori. - Partant

uniquement

des

hypothèses

très

générales

de notre théorie de la

Physique

structu-rale,

nous sommes conduit à caractériser un

corpus-cule par un anneau

d’opérateurs,

dit anneau

fonda-mental. Définissant alors le

spin

comme

complément

à

ajouter

à

l’opérateur

moment

cinétique

pour obtenir

un

opérateur

intégrale première,

nous obtenons pour

les

opérateurs

spin

un

système

de relations d’où nous

déduisons certaines formules

importantes.

Cherchant une méthode pour caractériser les

cor-puscules

élémentaires,

nous sommes conduit à distin-guer divers

degrés

au moyen de la

simplicité

par

rapport

aux

opérateurs

de l’anneau fondamental.

D’où la définition de

corpuscules

à

spin simple.

Tout

corpuscule

élémentaire est à

spin

simple,

mais l’inverse n’est pas nécessairement

vrai,

une définition

théorique

précise

d’un

corpuscule

élémentaire étant remise à

plus

tard.

Nous constatons alors que les

corpuscules

à

spin

simple

sont au

plus

de trois

types

(et

au moins de

deux) :

spin

- 1, 0.

, +

1 ;

2013 1/2,

0,

+

1/2 ;

--1~2, ~- 1~2.

Sur ces

corpuscules

nous pouvons

énoncer

quatre

théorèmes fondamentaux.

Enfin,

ces résultats

théoriques

peuvent

être

appli-qués

aux

corpuscules

dont on ne connaît pas encore

l’anneau fondamental :

proton, neutron,

électron

lourd. C’est surtout pour ce dernier

corpuscule

que

nous pensons que les résultats de ce travail

peuvent

être

utiles,

le

proton

et le neutron

exigeant

une étude

plus

approfondie

de l’anneau fondamental.

Fun

terminant,

nous tenons à faire remarquer

com-bien de résultats

précis

peuvent

être obtenus au moyen

des méthodes très

générales

de notre théorie de la

physique

structurale,

basée sur le minimum

d’hypo-thèses et

l’emploi

des

mathématiques

modernes. En

particulier

dans ce nlémoire n’utilisons-nous que les

méthodes de

l’dlgèbre

abstraite,

d’où des résultats

généraux

se

présentant

d’me manière extrêmement

simple.

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