HAL Id: jpa-00238054
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Submitted on 1 Jan 1883
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H. SORET. - Sur un réfractomètre destiné à la mesure des indices de réfraction et de la dispersion des corps solides; Archives de Genève, 3 e série, t. IX, p. 5 ; 1883
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. H. SORET. - Sur un réfractomètre destiné à la mesure des indices de réfraction et de la dispersion des corps solides; Archives de Genève, 3 e série, t. IX, p. 5 ; 1883. J. Phys. Theor.
Appl., 1883, 2 (1), pp.138-139. �10.1051/jphystap:018830020013801�. �jpa-00238054�
138
ment que l’amortissenlent dû au fer doit être en
majeure partie
attribué à ces forces. E. BOUTY.
H. SORET. 2014 Sur un réfractomètre destiné à la mesure des indices de réfraction et de la dispersion des corps solides; Archives de Genève, 3e série, t. IX, p. 5 ; 1883.
Cet
appareil
est iiiiperfectionnement
du réfractomètre à ré- flexion totale deKohirauschy précédemment
décrit dans ce Jour- nal( 1 ~.
Ce dernier nepermettait
quel’emploi
d’une source h01110-gène. Imaginons
que l’on éclaire cetappareil
par un faisceau bienparallèle
de lumièresolaire, qui, après
s’être réfléchie au contactde la substance et du sulfure de
carbone,
soit reçue sur la fente d’unspectroscope.
Pour une valeur convenable del’an~le
d’inci-dence,
on voit un rideau sombre bien net s’avancer du rouge au violet pour une incidencecroissante, qui
limite les rayons réfléchis totalement. L’indice ii de lasubstance,
pour la radiation avec la-quelle
coïncide la limite durideau,
est n ~ ~sin,
y étant l’indicc~du sulfure de
carbone, ? l’angle
d’incidence.Pour éviter la connaissance de pw, variable avec la
température,
M. Soret
préfère repérer
Immédiatement la mesure avec une lame d’une substance dont les indices ont été directement mesurés augoniomètre.
On a alorsLa lumière solaire tombe sur la fente peu élevée d’um collima- teur, exactement
réglé.
Le faisceauparallèle
traverse normalementune
glace à
facesparallèles, qui
terme de ce côté leflacon,
se ré-fléchit sur la lame
étudiée ; puis
cefaisceau, par suite de
sa réfrac-tion à travers la surface
cylindrique
duflacon,
se trouve formerune
petite ligne lumineuse,
que l’on amène à coïncider avec la, fente duspectroscope.
Il est nécessaire que le
spectroscope
tourne en mêmetemps
que l’axequi porte
la lameréfléchissante,
et cela d’mangle
double(t) Journal de Pl2ysic~ue, Ire série, t. ~,11, p. ~89. .. ,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020013801
139 de ce dernier. Cette condition se trouve
réalisée, grâce
à ladispo-
sition suivante :
Le couvercle du vase est constitué par un cercle
gradué,
traversépar deux axes
concentriques.
L’axe extérieur E entraîne le ver-nier ;
l’axe intérieurF,
que l’onpeut
à volonté rendre solidaire dupremier, supporte
les deux lamesréfléchissantes,
fixées l’une au- dessous de l’autre. L’axe E est lié à une traverse horizontale munie de deuxgalets qui
roulent sur le cerclegradué.
Sur cesgalets,
y etconstamment
pressé
contre eU"2B, repose undisque annulaire,
ln0-bile et entraîné par la rotation du
spectroscope.
Si lespectroscope
se
déplace,
il fait tourner lesgalets,
et l’ axe E tourne d’unangle
moitié du sien.
Pour substituer l’une des lames réfléchissantes à
l’autre,
il suffitde soulever ou d’enfoncer l’axe F.
Des
expériences comparatives,
faites avec cetappareil
et avecun
goniomètre,
montrent que l’onpeut compter
sur une exactitude de deux unités duquatrième
ordre décimal.J. MACÉ DE LÉPINAY.
E. WIEDEMANN. 2014 Ueber die Molecularrefraction des geschwelfelten Kohlen- saüreäthers, nebst einigen Bemerkungen über Molecularrefraction im allgemei-
nen (Sur la réfraction moléculaire des éthers sulfocarboniques, et remarques
sur la réfraction moléculaire en général); Wied. Ann., t. XVII, p. 577; 1882.
L’auteur a déterminé les densités et les indices à
19°
pour les trois raies dulithium,
du sodium et duthallium,
de l’étheréthyl- carbonique
et descinq
éthers sulfuréscorrespondants.
Pour endéduire la réfrac tion moléculaire
(ou énergie
réfrac tivespéci- fique) (t)
dusoufre,
il a calculé pour chacun de ces corps laconstante A de la formule de
Cauchy,
et les valeursnumériques
d d . A- l A2 - i . , , ,
des deux
expressions d
d et ~~ I ( ? + a)~qui
ont étéproposées,
l’une par Landolt etGladstone,
l’autre par Lorenz(2),
pour défi- nirl’énergie
réfractivespécifique.
De ces deuxexpressions,
lapremière conduit,
pour la réfractionatomique
dusoufre,
à des(1) Article Lujrtiére du Dictionnaire de Chimie de Wurtz, t. II, p. 2~ 2.
(~) LORE~Z~ Wied. Anm., t. NI,. p. 7o; 188o.