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ÉM. BERTRAND. — Sur un nouveau réfractomètre (Bulletin de la Soc. minera-logique de France, t. VIII, p. 375). Nouvelle disposition du microscope permettant de mesurer l'écartement des axes optiques et les indices de réfraction (ibid., t. VIII, p. 377). Su

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HAL Id: jpa-00238631

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238631

Submitted on 1 Jan 1886

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ÉM. BERTRAND. - Sur un nouveau réfractomètre (Bulletin de la Soc. minera-logique de France, t. VIII, p. 375). Nouvelle disposition du microscope permettant

de mesurer l’écartement des axes optiques et les indices de réfraction (ibid., t. VIII, p. 377). Sur la mesure des

indices de réfraction des éléments microscopiques des roches ( ibid., t. VIII, p. 426). Réfractomètre construit spécialement pour l’étude des roches (Bull. de la Sociéte

française de Minéralogie, t. IX, p. 15)

H. Dufet

To cite this version:

H. Dufet. ÉM. BERTRAND. - Sur un nouveau réfractomètre (Bulletin de la Soc. minera-logique de France, t. VIII, p. 375). Nouvelle disposition du microscope permettant de mesurer l’écartement des axes optiques et les indices de réfraction (ibid., t. VIII, p. 377). Sur la mesure des indices de réfraction des éléments microscopiques des roches ( ibid., t. VIII, p. 426). Réfractomètre construit spécialement pour l’étude des roches (Bull. de la Sociéte française de Minéralogie, t. IX, p. 15). J.

Phys. Theor. Appl., 1886, 5 (1), pp.223-227. �10.1051/jphystap:018860050022301�. �jpa-00238631�

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approximation sensiblement plus grande. On peut l’appliquer,

sans modification, à des corps poreux de toutes natures, sels, bois, etc.

ÉM. BERTRAND. 2014 Sur un nouveau réfractomètre (Bulletin de la Soc. minera-

logique de France, t. VIII, p. 375).

Nouvelle disposition du microscope permettant de mesurer l’écartement des axes

optiques et les indices de réfraction (ibid., t. VIII, p. 377).

Sur la mesure des indices de réfraction des éléments microscopiques des roches ( ibid., t. VIII, p. 426).

Réfractomètre construit spécialement pour l’étude des roches (Bull. de la Sociéte

française de Minéralogie, t. IX, p. I5).

Ces différentes Notes de 31. Bertrand contiennent la description

d’un certain nombre d’appareils fondés sur l’emploi de la réflexion

totale et qui, bien que construits spécialement en vue des études ininéralogiques et pétrographiques, sont loin d’être sans intérêt pour les physiciens.

Le premier instrument se compose d’un tube de cuivre de 2cm,5

de large, coupé obliquement par un plan faisant un angle de 30°

avec l’axe ; au centre de cette section est une lentille hémisphé- rique de 5mm de rayon en flint très réfringent (1 , 773). Une ouver-

ture latérale, fermée par un verre dépoli, laisse pénétrer la lumière.

Une loupe servant d’oculaire et montée dans un tube à tirage

vise dans le plan focal de la demi-boule. Dans ces conditions,

une partie seulement du champ est éclairée; c’est celle les fais-

ceaux parallèles qui proviennent de la face plane de la lentille

hémisphérique se sont réfléchis sous un angle assez grand pour

permettre la réflexion totale. On apercevra donc, dans le plan de visée, un cercle noir en dehors dont le diamètre pourra être me- suré par un micromètre placé dans le plan focal de la demi-boule

et nettement vu par l’oculaire. Si, au lieu d’être dans l’air, la face plane de la lentille demi-boule est mouillée par un liquide, le dia-

mètre du cercle sombre dépendra de l’indice relatif du flint et du

liquide. En appliquant cette face plane sur une surface également plane d’un solide, et en interposant un liquide d’indice intermé- diaire entre ceux du solide et du flint, on apercevra une ligne

sombre dépendant de l’indice relatif du solide et du flint.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050022301

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En réalité, il n’y a pas de plau focal pour la lentille demi-boule,

mais une sphère focale; le Inieux est de placer le micromètre visé par l’oculaire de façon qu’il coupe un peu cette splière ; les images

restent nettes dans une plus grande étendue du cliamp. Elles ga-

gnen d’ailleurs en netteté) comme il est facile de le comprendre,

par l’emploi d’une lumière monochromatique.

Il serait illusoire de prétendre graduer théoriquement un sem-

blable appareil; on le gradue empiriquement en notant les divisions du micromètre correspondant à une série d’indices bien connus.

L’approximation est de deux ou trois unités de la troisième déci- male.

L’avantage de ce peti t appareil. très simple et d’une exactitude

très suffisante pour la détermination des espèces minérales, est de permettre d’opérer sur des faces quelconques, pourvu qu’elles soient

suffisamment planes, sans réglage ni correction . Avec des sub-

stances très biréfringentes conme la calcite, on obtient dieux lignes

sombres. Avec une plaque mince d’une roche contenant, par

exemple, du quartz et du feldshatli, on obtint les lignes caracté--

nistiques de ces deux minéraux.

Nl. Bertrand, s’appuyant sur le mêmle principe, a construit un microscope permettant non seulement de donner l’indice d’un corps en large plaque, mais celui d’un cristal microscopique dé-

terminé au milieu d’une préparation.

Au centre de la platine d’un microscope peut se placer, immé-

diatement sur la préparation et avec interposition d’un liquide

convenable, une lentille demi-boule. Le microscope est formé par

un ohjectif à long foyer et un oculaire ; en le relevant convena-

blement, on visera dans le plan focal de la demi-boule. Le corps du microscope peut tourner, dans un plan perpendiculaire à la platine, autour d’un axe passant par la f’ace plane inférieure de la lentille demi-boulet on arrivera donc à faire passer par le centre du champ la ligne de séparation de l’ombre et de la lumière. Pour

cette expérience, on peut opérer par transparence ou mieux encore

en éclairant latéralement la demi-boule. Des différentes positions occupées par le microscope, on déduira, au moyen d’observations

préalables sur des corps d’indice connu, reliées par une courbe,

l’indice du minéral observé.

Dans une autre disposition de l’appareil qui semble préférable,

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le corps du microscope est fixé à un support et fait un angle de 43°

avec le plan horizontal La platine du microscope est fixée sur

l’axe d’un goniomètre de Wollaston relié invariablement an mi- croscope, de ielle sorte que, pendant les déplacements de ce der- nier, nécessaires pour la mise aLt point, son axe optique passe

toujours par le centre de la platine. C’est sur cette platine tour-

nante que se place la lanie à mesurer, recouverte de la lentille

derni-bollle, avec interposition d’un liquide de mouillage. Le mi-

ci’oscope a un objectif de 20mm de foyer, et l’on vise dans le plan

focal de la lentille demi-boule, de manière n amener au centre du

champ la ligne noire qui forme la limite des rayons réglécliis totalement. lci encore, c’est une graduation empirique que l’on

emploie. Comme toutes les pièces sont reliées par des supports inflexibles, il est clair q n’une position donnée du goniomètre cor- respond à une valeur parfaitement déterminée de l’indice. On arrive à une exactitude de une à deux unités du troisième ordre décimal.

Avec une disposition beaucoup plus compliquée, on n’arrive,

donc pas à une exactitude beaucoup plus grande qu’avec le petit

réfractomètre décrit en premier lieu; mais c’est que là n’est pas le véritable but de l’instrnlent. Abaissons le microscope jusque

viser dans le plan de base de la lenlille demi-boule. On pourra

amener au centre du champ un cristal microscopique situés, par

exemple, dans une coupe lnince de roche. En faisant tourner la

platine, il arrivera un moment où le cristal ne réfléchira plus de

lumière par réflexion totale et deviendra presque invisible; cet

assombrissement n’est pas brusque. En effet, du centre de la len-

tille demi-boule part un cône de rayons qui, après réfraction à la sortic de la demi-boule, pénètre par toute la surface de F objectif;

il faut donc, pour amener le cristal de la clarté à l’obscurité, faire

tourner le corps du microscope par rapport à la platine dBin ang le égal à l’angle de ce cône. On rendra beaucoup plus brusque ce changement d’éclat en plaçant derrière l’objectif, constitué par

une lentille achromatique de 30mm de foyer, et presque en contact

avec lui, une fente de 1 4 à 1 2 millimètre de large sur 3mm. de lon- gueur.

Dans ces conditions, après avoir mis au point sur le minéral

qu’on veut étudier, on fait tourner le goniomètre, et il arrive un

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moment où la partie supérieure du minéral est éclairée, la partie

inférieure obscure; on amène la ligne de séparation à passer par le milieu du champ, et de la position du goniomètre on déduit

l’indice du cristal.

Cette méthode est extrêmement remarquable; elle donne une

solution très satisfaisante d’an problème que se posaient depuis longtemps les pétr ologistes : Reconnaître sur une coul-)e mince de roche l’indice d’iitz cristal donné, la roche étant an1enée et

l’épaisseur moyenne de omm ,02) nécessaire pour la transpa-

i@etîce.

A l’aide d’an analyseur surmontant l’oculaire du microscope,

on peut mesurer les différents indices d’un corps. Nous renverrons

sur ce point au dernier Mémoire de 1B1. Bertrand. Dans le cas des

corps biréfringents, il vaut d’ailleurs mieux, à ce qu’il semble,

ne demander à la réflexion totale que la détermination d’un seul

indice, et employer la polarisation chromatique pour mesurer la différence des indices principaux d’une lame, au moyen des teintes de polarisation, comme l’a montré M. Michel Lévy. En effet, dans

la plupart des cas, la biréfringence dépend seulement de la troi- sième décimale de l’indice. Mais, lorsque le cristal ne pourra être

taillé, la méthode de M. Bertrand reste applicable et donne au

moins une solution approchée.

Le dispositif dans lequel le corps du microscope est mobile et

la platine fixe permet de mesurer également l’angle des axes op-

tiques. On sait que c’est à M. Em. Bertrand qu’est due cette mo-

dification si ingénieuse du microscope à lulnière polarisée, qui

permet de le transformer en un microscope polarisant à lumière-

convergente. Il suffit d’intercaler entre l’objectif et l’oculaire une

lentille auxiliaire achromatique qui constitue, avec l’oculaire, un

nouveau microscope visant dans le plan focal de l’objectif. Celui-ci

est amené au contact de la plaque à étudier. Les rayons polarisés

par un nicol ou une pile de glaces traversent un système de len-

tilles convergentes de fort indice et disposées ingénieusement par M. Bertrand, de manière à donner la plus grande divergence pos- sible au faisceau. Les rayons qui ont traversé la plaque dans une

direction déterminée viennent former leur foyer dans le plan

focal de l’objectif et le microscope, composé de la lentille auxi-

liaire et de l’ocnlaire, grossit l’image réelle des courbes isochro-

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matiques, formée dans ce plan. M. Bertrand est arrivé à donner à

l’ins trument un champ considérablement plus grand que dans les instruments similaires. Dans le microscope à corps mobile, on vise, comme pour la mesure des indices, dans le plan focal de la

demi-boule fixe et, en inclinant le microscope à droite et à gauche,

on amène successivement au milieu du champ les deux centres

des leminiscates. L’angle dont on a ainsi tourné est l’angle des axes optiques daz2s le verre de la lentille deini-boitle. Il faut remar-

quer ici que la lumière est polarisée par une pile de glaces, c’est-

à-dire dans un plan perpendiculaire au plan que décri t le micro- scope, tandis que pour la mesure de l’angle des axes optiques elle

doit être polarisée à 45° de ce plan pour montrer les lignes neutres

sous forme d’hyperboles. On arrive à ce résultat en interposant

au-dessus de la pile de glace une lame de quartz qui fasse tourner

de 45° les rayons jaunes et en éclairant avec la lumière du sodium.

Dans ces observations, il faut encore interposer entre la lame

cristalline et les lentilles qui la touchent un liquide de fort indice, lorsque l’angle intérieur des axes est un peu grand et l’indice de

la lame élevé. Ce sont les mêmes liquides qui conviennent dans les mesures d’indice par réflexion totale. Le sulfure de carbone

(nD = 1,625) peut convenir, mais beaucoup mieux la naphtaline

bromée ( jaD = 1,66) ou un nouveau corps, la naphtylphénylacé-

tone dibromée, dont l’indice atteint 1,70. Ce nouveau corps, dé-

couvert par M. L. Roux, et que prépare maintenant NI. Schuchardt de G6rlltz, se dissout tI’èS facilement dans la naphtaline bromée

et donne tous les indices entre 1,66 et 1,70. Il y a là, comme

nous espérons l’avoir montré, une série de dispositions des plus ingénieuses et qui viennent heureusement compléter les perfec-

tionnements dus déjà à M. Em. Bertrand pour l’observation des

propriétés opticlues des minéraux. H. DUFET.

J. FINK. 2014 Ueber den Einfluss des Druckes auf den electrischen Leitungswider-

stand von Electrolyten (Influence de la pression sur la conductibilité électrique

des électrolytes); Wied. Ann., XXVI, p. 484; I885.

Les expériences faites antérieurement par Colladon et Sturin,

M. 1-lerwig, eue., n’ont donné aucun résultat parce que les pres-

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