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Description d'une platine de microscope à mouvements multiples

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212643

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212643

Submitted on 1 Jan 1956

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Description d’une platine de microscope à mouvements

multiples

Jean Combe, Marcel Liess

To cite this version:

(2)

54 A

DESCRIPTION D’UNE PLATINE DE MICROSCOPE A MOUVEMENTS MULTIPLES JEAN COMBE et MARCEL

LIESS,

Laboratoire de

Physique

corpusculaire. Université de Strasbourg.

Sommaire. 2014 Nous décrivons une

platine de microscope réalisée au Laboratoire permettant d’obtenir simplement avec précision et à un prix de revient modique les mouvements utiles pour l’observation des plaques photographiques nucléaires. Le dispositif est conçu de façon à ce que la partie supérieure de la platine et l’espace environnant situé à sa hauteur soient entièrement dégagés. On peut ainsi aisément manipuler des plaques de grande surface. La montée de cette

pla-tine se fait par un mouvement hydraulique doux et précis au centre duquel passe le système

d’éclai-rage

réglable

vertical.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 17, MARS 1956,

En construisant un

microscope

photomètre

de

conception identique

à celui de Van Rossum

[1],

nous avons réalisé un

type

amélioré de

platine

permettant

d’obtenir

simplement

tous les

mouve-ments utiles pour les observations des

plaques

photographiques

nucléaires

(fig.

1 et

2).

l FIG. ’1.

Un chariot mobile « Stiassnie »

permet

de

placer

la trace à examiner sous

l’objectif.

Ce chariot est

fixé à une

platine

circulaire divisée en

degrés,

commandée

par engrenages,

qui peut

tourner très

lentement autour de l’axe

optique

du

microscope

suivant le mouvement a

(fig.

2). Chaque

tour du bouton

correspondant

à 1

degré,

on

peut

apprécier

la minute. On

peut

ainsi

placer

la trace

rigoureu-sement

parallèle

à la direction désirée

(en

l’occur-rence

parallèle

au

déplacement

c).

Si la trace est

inclinée,

on

peut

la rendre horizontale

grâce

au

mouvement de bascule suivant b. Ce

mouve-ment de bascule

engrenages)

est une rotation

autour d’un axe fictif horizontal

coupant

l’axe

optique

à la hauteur de la trace.

Chaque

division

correspond

à 1

/2

minute. Ce

dispositif

a

l’avantage

de

dégager

la

partie supérieure

de la

platine

pour

l’observation des

plaques épaisses

à

grande

sur-face. Une fois la trace convenablement

placée,

on

peut,

pour

l’examiner,

la faire défiler sous

l’objec-tif

grâce

au mouvement fin

classique

c.

L’objec-tif,

la

partie supérieure

de

l’optique

et les

instru-ments

électroniques

sont fixés par un

système

robuste à

trépied

réglable. L’éclairage

évidemment stabilisé est

disposé

verticalement et terminé par

un

objectif

à

grande

distance frontale

réglable

par crémaillère. Le

cylindre

hydraulique

est évidé en son centre pour le passage de la lumière. La montée de la

platine

pour la mise au

point

se fait par une commande

hydraulique.

Il existe une montée

rapide

commandée par D et une montée lente

com-mandée par

D,.

Ce mouvement

hydraulique

a

l’avantage

d’être extrêmement doux

malgré

le

poids

total soulevé

(environ

20

kgs).

On

peut

obte-nir facilement une

démultiplication

importante.

Un tour de vis en D

correspond

à 350 microns et à

25

microns pour

D1,

ce

qui permet

aisément

d’ajuster

le

quart

de micron pour la

photométrie

granulaire.

L’étanchéité de la commande a été très

soignée ;

le

piston

et le

cylindre

ont été recti-fiés à

quelques

microns

près

[2] ;

un

joint

en

caout-chouc du

type

Simrit

supprime

les

quelques

fuites

qui pourraient cependant

se

produire.

Une trace

reste au

point

pendant

plus

de 24 heures.

Le choix

empirique

du fluide de la commande

(3)

55 A

hydraulique

a été assez laborieux. Pour éviter

l’inertie,

sa viscosité doit être faible tout en

conser-vant un certain

pouvoir

lubrifiant. Notre choix s’est finalement

porté

sur une huile

spéciale

de

viscosité - 20 S.

A.près

distillation

complète

sous

vide,

elle est introduite dans le

système

hydrau-lique

soigneusement

vidé de toute trace d’air par

un robinet à trois voies.

FIG. 2. - Platine du

microscope-photomètre.

Ce travail a été effectué durant l’année 1954-1955 au Laboratoire de

Physique

Corpusculaire

de la Faculté des Sciences de

Strasbourg.

Nous

remer-cions très vivement M. le Pr P.

Cüer,

Directeur du

Laboratoire de nous avoir

proposé

cette réalisation

et de l’avoir

dirigée.

Manuscrit reçu le 15 décembre 1955.

BIBLIOGRAPHIE

1] VAN ROSSUM (L.), C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 2234 et

Comm. personnelle. [2]

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