• Aucun résultat trouvé

Microscope polarisant

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Microscope polarisant"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237296

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237296

Submitted on 1 Jan 1877

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Microscope polarisant

M. Nodot

To cite this version:

M. Nodot. Microscope polarisant. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.250-253.

�10.1051/jphystap:018770060025001�. �jpa-00237296�

(2)

trique

suffisamment intense dans

plusieurs lampes

de mon

système.

Abordant

théoriquement

cette

question

de la divisibilité de la lumière

électrique, j’ai

démontré :

I °

Qu’en

faisant usage de

lampes électriques

basées sur le

prin- cipe

de

Foucault,

on ne

peut

pas mettre

plusieurs

arcs

voltaïques

en tension sur un même courant, mais

qu’on

en

pourrait

mettre

plusieurs

en

dérivation,

à la condition que les

lampes

soient à ré-

glage

instantané : cette conclusion ressort des lois de

Ohm ;

Que

la somme des lumières obtenues sera voisine de la lu- mière

unique

que donnerait le courant

total, dépensé

sur un seul arc

voltaïque,

à la condition que les

rhéophores

soient de

très-petite

section. Cette deuxième conclusion

s’appuie

sur une formule de M. Ed.

Becquerel, exprimant

l’intensité lumineuse d’une

surface,

en fonction de sa

température,

et sur

l’expression mathématique

de

l’émission de la chaleur.

Mes

lampes électriques

étant à

réglage instantané,

et

permettant l’emploi

de

rhéophores très-minces,

doivent donc se

prêter

avan-

tageusement

à la division de la lumière

électrique.

MICROSCOPE POLARISANT;

PAR M. NODOT.

Cet

appareil permet

d’observer directement les

phénomènes

de

polarisation,

ou bien de les

projeter :

un

changement

de

disposi-

tion

très-simple

suffit pour passer d’un usage à l’autre.

10

Observation

directe.

2013 La fig.

i

représente

mon nouveau

microscope,

tel

qui

doit être

disposé

pour l’observation directe.

Une

pile

de

glaces

G de

large surface,

éclairée par un miroir mo-

bile

G’;

sert de

polariseur;

un Nicol

N,

de

petite dimension, placé

au-dessous de la lentille

L 1,

sert

d’analyseur.

Le

système

éclairant

comprend

les trois lentilles

convergentes

inférieures : il concentre la lumière

polarisée

sur le cristal à ob-

server,

placé

entre les deux lentilles demi-boules 6-5. Les rayons

traversent ensuite les lentilles

supérieures, qui

forment

l’objectif

et l’oculaire du

microscope.

L’un et l’autre se

déplacent

à l’aide

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060025001

(3)

d’une crémaillère. L’écran EC arrête les rayons extérieurs. La

monture de la lentille 6 est à

plaque

tournante, avec

graduation

pour l’orientation du cristal.

Fig 1

L’appareil

étant

placé

devant une fenêtre bien

éclairée,

on

produit

le maximum

d’éclairage

du

champ

de la

vision, puis

on

amène le Nicol à

l’extinction,

en le tournant de

goO.

Pour les

expériences

dans la lumière

convergente,

le cristal à observer est

placé

entre les deux lentilles demi-boules 5-6.

Pour les

expériences

dans la lumière

parallèle,

on le

place

dans

l’intervalle A.

Il nous

paraîtrait superflu

d’insister ici sur les

phénomènes

nom-

breux que l’on

peut

observer dans l’un ou l’autre cas : nous nous

bornerons à renvoyer le lecteur au Mémoire inséré par M. Bertin dans le tome IV du Journal de

Physique (p. 72

et I I

1). Il y

trouvera

décrites,

avec

détail,

les

expériences

les

plus

intéressantes de

polarisation.

(4)

20

Projection. - Quand

on veut faire avec le même

appareil

des

expériences

de

projection,

l’instrument est

placé

horizonta-

lement;

la

pile

de

glaces,

tournée sur elle-même de

go°,

est

amenée

suivant

la fig.

2, devant la source lumineuse 81

(lumière

de Drum-

lllond, électrique

ou

solaire).

Les rayons doivent être un peu con-

vergents

sur la

pile

de

glaces.

L’écran EC est

supprimé

et rem-

placé

par l’écran EC’

(fig. 2) ;

la lenuille

1, supprimée

et

remplacée

par la lentille de

projection P 2, placée

en arrière du Nicol. On

dévisse le tube oculaire 0 de sa monture

S’,

on

adapte

le raccord

à

tirage

R et on le rétablit sur la monture S’. Les autres

parties

de

l’instrument restent suivant la

fig.

i ; mais on superpose une

pince

à cristaux à la

plaaue

tournante de la lentille demi-boule G.

L’écran de

projection

est

placé

à environ 2 mètres de

l’instrument,

le

disque

lumineux a un diamètre d’environ

goc.

Le Nicol étant

à l’extinction et la mise au

point réalisée, l’appareil

est

prêt,

et

toutes les

expériences,

que l’on

pouvait

observer directement à

i’ceil, peuvent

être brillamment

projetées.

La

projection

des lem-

niscates des cristaux à axes

écartés,

tels que

topaze,

gypse , etc., réussit très-bien.

Pour la

projection

des

franges

dans la lumière

homogène,

il

suffit d’enlever le crayon de chaux de la

lampe

Drummond et de

le

remplacer

par un bâton de verre

ordinaire, placé

dans une mon-

ture

spéciale. L’hydrogène

est

dirigé

sur ce bâton avec

précau- tion,

on améne

ensuite (lentement) l’oxygène.

L’écran est

placé

à une distance

plus rapprochée,

environ i mètre.

(5)

On

peut toujours

substituer un fort Nicol à la

pile

de

glaces,

mais son

prix

est assez élevé.

Pour avoir des

projections

d’un

petit diamètre,

mais très-

fortement

éclairées ,

on enlève la lentille de

projection

P

2,

et

l’on remet en avant

( comme

dans la

fig. I)

la lentille L

1,

sans

diaphragme.

Cette

disposition

est

employée

pour

prendre

la

pho- tographie

des

franges, qu’on projette

alors dans l’intérieur d’une chambre

noire, disposée

comme à l’ordinaire.

Mon

appareil

est construit très-habilement par M. Ducretet.

J.-A. FLEMING. - On magneto-electric induction in liquids and gases. Part I, Pro-

duction of induced currents in electrolytes (Production des courants induits dans les électrolytes); Proceedings of the royal Society, mars I877.

L’auteur a observé la

production

d’un courant

électrique

dans

un

liquide qui

se meut dans un

champ magnétique.

Un tube de

verre vertical est traversé par un courant descendant d’acide sul-

furique étendu;

il est muni à ses extrémités d’électrodes en

platine qui

le relient à un

galvanomètre.

Les

pôles

d’un électro-aimant sont

placés

de

part

et d’autl°e de la colonne

liquide,

de

façon

que les

lignes

de forces

magnétiques

soient

perpendiculaires

à l’axe du

tube .

Lorsque

l’électro-ailnant

fonctionne,

le

galvanomètre indique

un

courant induit dans la colonne

liquide.

M.

Fleming

a

également

obtenu des courants induits radialement dans une masse

liquide, qu’il

faisait tourner au-dessus d’un

pôle d’aimant ;

il a fallu em-

ployer

dans ce cas des électrodes

impolarisable.

Arago

avait observé que les oscillations d’une

aiguille

aimantée

sont amorties par le

voisinage

d’une surface

liquide. D’après

M.

Fleming,

cet effet serait non à l’induction

électromagné- tique,

mais à la volatilisation du

liquide ;

car, d’une

paht,

l’effet

est

plus

fort avec l’éther

qu’avec

l’acide

sulfurique étendu ;

d’autre

part,

l’effet est le méme avec une

aiguille

de laiton et avec une

aiguille

d’acier.

1VI.

Fleming

a calculé la valeur absolue des forces électromotrices d’induction dues au mouvement du

Gulf-stream,

du courant

Références

Documents relatifs

Observer le spectre de cette lampe avec le spectroscope et faire le

Déviation de rayons lumineux frôlant le soleil (schéma d’Eddington, 1920) : le rayon issu de l’étoile lointaine P est dévié au voisinage du Soleil. Arrivant sur Terre

Parmi les explications accompagnant les réponses des élèves classées dans la caté- gorie «on voit un rond lumineux...» nous avons trouvé les réponses correctes à cette question

• tous rayon lumineux passant par le centre optique d’une lentille (noté O) n’est pas dévié.

Notre approche va consister à étudier la distribution de l’indice de Rand et de celui dérivé de Mac Nemar en engendrant par simulation des partitions qui devraient être proches

Expériences introductives sur la polarisation des ondes. a) Comparaisons de photographies du ciel et de l'eau réalisées sans puis avec filtre polarisant bien orienté. b) Observation

L.C : Occurrences et associations classiques : Caractéristique des micaschistes et gneiss du métamorphisme régional (faciès amphibolite, granulite, éclogite...) dans des

Les teintes de polarisations sont dues au fait suivant : dans un cristal, l'indice de réfraction peut ne pas être le même dans toutes les directions :... Suivant le système