HAL Id: jpa-00237296
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Submitted on 1 Jan 1877
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Microscope polarisant
M. Nodot
To cite this version:
M. Nodot. Microscope polarisant. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.250-253.
�10.1051/jphystap:018770060025001�. �jpa-00237296�
trique
suffisamment intense dansplusieurs lampes
de monsystème.
Abordant
théoriquement
cettequestion
de la divisibilité de la lumièreélectrique, j’ai
démontré :I °
Qu’en
faisant usage delampes électriques
basées sur leprin- cipe
deFoucault,
on nepeut
pas mettreplusieurs
arcsvoltaïques
en tension sur un même courant, mais
qu’on
enpourrait
mettreplusieurs
endérivation,
à la condition que leslampes
soient à ré-glage
instantané : cette conclusion ressort des lois deOhm ;
2°
Que
la somme des lumières obtenues sera voisine de la lu- mièreunique
que donnerait le couranttotal, dépensé
sur un seul arcvoltaïque,
à la condition que lesrhéophores
soient detrès-petite
section. Cette deuxième conclusion
s’appuie
sur une formule de M. Ed.Becquerel, exprimant
l’intensité lumineuse d’unesurface,
en fonction de sa
température,
et surl’expression mathématique
del’émission de la chaleur.
Mes
lampes électriques
étant àréglage instantané,
etpermettant l’emploi
derhéophores très-minces,
doivent donc seprêter
avan-tageusement
à la division de la lumièreélectrique.
MICROSCOPE POLARISANT;
PAR M. NODOT.
Cet
appareil permet
d’observer directement lesphénomènes
depolarisation,
ou bien de lesprojeter :
unchangement
dedisposi-
tion
très-simple
suffit pour passer d’un usage à l’autre.10
Observation
directe.2013 La fig.
ireprésente
mon nouveaumicroscope,
telqui
doit êtredisposé
pour l’observation directe.Une
pile
deglaces
G delarge surface,
éclairée par un miroir mo-bile
G’;
sert depolariseur;
un NicolN,
depetite dimension, placé
au-dessous de la lentille
L 1,
sertd’analyseur.
Le
système
éclairantcomprend
les trois lentillesconvergentes
inférieures : il concentre la lumièrepolarisée
sur le cristal à ob-server,
placé
entre les deux lentilles demi-boules 6-5. Les rayonstraversent ensuite les lentilles
supérieures, qui
formentl’objectif
et l’oculaire du
microscope.
L’un et l’autre sedéplacent
à l’aideArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060025001
d’une crémaillère. L’écran EC arrête les rayons extérieurs. La
monture de la lentille 6 est à
plaque
tournante, avecgraduation
pour l’orientation du cristal.
Fig 1
L’appareil
étantplacé
devant une fenêtre bienéclairée,
onproduit
le maximumd’éclairage
duchamp
de lavision, puis
onamène le Nicol à
l’extinction,
en le tournant degoO.
Pour les
expériences
dans la lumièreconvergente,
le cristal à observer estplacé
entre les deux lentilles demi-boules 5-6.Pour les
expériences
dans la lumièreparallèle,
on leplace
dansl’intervalle A.
Il nous
paraîtrait superflu
d’insister ici sur lesphénomènes
nom-breux que l’on
peut
observer dans l’un ou l’autre cas : nous nousbornerons à renvoyer le lecteur au Mémoire inséré par M. Bertin dans le tome IV du Journal de
Physique (p. 72
et I I1). Il y
trouvera
décrites,
avecdétail,
lesexpériences
lesplus
intéressantes depolarisation.
20
Projection. - Quand
on veut faire avec le mêmeappareil
des
expériences
deprojection,
l’instrument estplacé
horizonta-lement;
lapile
deglaces,
tournée sur elle-même dego°,
estamenée
suivant
la fig.
2, devant la source lumineuse 81(lumière
de Drum-lllond, électrique
ousolaire).
Les rayons doivent être un peu con-vergents
sur lapile
deglaces.
L’écran EC estsupprimé
et rem-placé
par l’écran EC’(fig. 2) ;
la lenuille1, supprimée
etremplacée
par la lentille de
projection P 2, placée
en arrière du Nicol. Ondévisse le tube oculaire 0 de sa monture
S’,
onadapte
le raccordà
tirage
R et on le rétablit sur la monture S’. Les autresparties
del’instrument restent suivant la
fig.
i ; mais on superpose unepince
à cristaux à laplaaue
tournante de la lentille demi-boule G.L’écran de
projection
estplacé
à environ 2 mètres del’instrument,
le
disque
lumineux a un diamètre d’environgoc.
Le Nicol étantà l’extinction et la mise au
point réalisée, l’appareil
estprêt,
ettoutes les
expériences,
que l’onpouvait
observer directement ài’ceil, peuvent
être brillammentprojetées.
Laprojection
des lem-niscates des cristaux à axes
écartés,
tels quetopaze,
gypse , etc., réussit très-bien.Pour la
projection
desfranges
dans la lumièrehomogène,
ilsuffit d’enlever le crayon de chaux de la
lampe
Drummond et dele
remplacer
par un bâton de verreordinaire, placé
dans une mon-ture
spéciale. L’hydrogène
estdirigé
sur ce bâton avecprécau- tion,
on améneensuite (lentement) l’oxygène.
L’écran estplacé
à une distance
plus rapprochée,
environ i mètre.On
peut toujours
substituer un fort Nicol à lapile
deglaces,
mais son
prix
est assez élevé.Pour avoir des
projections
d’unpetit diamètre,
mais très-fortement
éclairées ,
on enlève la lentille deprojection
P2,
etl’on remet en avant
( comme
dans lafig. I)
la lentille L1,
sansdiaphragme.
Cettedisposition
estemployée
pourprendre
lapho- tographie
desfranges, qu’on projette
alors dans l’intérieur d’une chambrenoire, disposée
comme à l’ordinaire.Mon
appareil
est construit très-habilement par M. Ducretet.J.-A. FLEMING. - On magneto-electric induction in liquids and gases. Part I, Pro-
duction of induced currents in electrolytes (Production des courants induits dans les électrolytes); Proceedings of the royal Society, mars I877.
L’auteur a observé la
production
d’un courantélectrique
dansun
liquide qui
se meut dans unchamp magnétique.
Un tube deverre vertical est traversé par un courant descendant d’acide sul-
furique étendu;
il est muni à ses extrémités d’électrodes enplatine qui
le relient à ungalvanomètre.
Lespôles
d’un électro-aimant sontplacés
depart
et d’autl°e de la colonneliquide,
defaçon
que leslignes
de forcesmagnétiques
soientperpendiculaires
à l’axe dutube .
Lorsque
l’électro-ailnantfonctionne,
legalvanomètre indique
uncourant induit dans la colonne
liquide.
M.Fleming
aégalement
obtenu des courants induits radialement dans une masse
liquide, qu’il
faisait tourner au-dessus d’unpôle d’aimant ;
il a fallu em-ployer
dans ce cas des électrodesimpolarisable.
Arago
avait observé que les oscillations d’uneaiguille
aimantéesont amorties par le
voisinage
d’une surfaceliquide. D’après
M.
Fleming,
cet effet serait dû non à l’inductionélectromagné- tique,
mais à la volatilisation duliquide ;
car, d’unepaht,
l’effetest
plus
fort avec l’étherqu’avec
l’acidesulfurique étendu ;
d’autrepart,
l’effet est le méme avec uneaiguille
de laiton et avec uneaiguille
d’acier.1VI.