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S´ERIES ENTI `ERES, S´ERIES DE FOURIER

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Academic year: 2022

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(1)

1. S´eries enti`eres

1.1. Rayon de convergence d’une s´erie enti`ere.

Exercice 1.1.1. F

Soitd(n) le nombre de diviseurs de l’entier naturel non nuln. Quel est le rayon de convergence de la s´erie enti`ere :

+

X

n=1

d(n)zn.

Exercice 1.1.2. F

Soit (an) une suite complexe v´erifiant :

∃h∈N, ∃l∈R tels que lim

n+

an+h

an

=l.

Quel est le rayon de convergence de

+P n=0

anzn?

Exercice 1.1.3. F Soit +P

n=0

anznune s´erie enti`ere telle que le rayon de convergence de +P

n=0

a2nz2n soit R1 et le rayon de convergence de

+P n=0

a2n+1z2n+1 soit R2. Quel est le rayon de convergence de +P

n=0

anzn?

Exercice 1.1.4. F

Soit α un r´eel tel que t 7→ (Arcsint)α ∈ L1(]0,1]), on pose In(α) = Z 1/n

0

(Arcsint)αdt pour n∈N.

Rayon de convergence et ´etude aux bornes de la s´erie enti`ere d’une variable r´eelle

+P n=1

In(α)xn.

Exercice 1.1.5. F T On pose In=

Z + 0

dt

chnt, n ∈N. (1) Calculer In.

(2) En d´eduire le rayon de convergence de

+P n=1

Inxn.

1

(2)

Exercice 1.1.6. F C (1) Montrer que, siRN =

Z 1 0

tN+1

1−tlntdt, ∃M >0 tel que |RN|6 M N+ 1. (2) En d´eduire que

Z 1 0

lnt

1−tdt=−

+

X

n=1

1 n2. Exercice 1.1.7. I

Soit +P

n=0

anzn une s´erie enti`ere de rayon de convergence R. ´Etudier le rayon de convergence de

+P n=1

bnzn o`u

bn=

1 + 1 n

n2

n+ lnn n2

an.

Exercice 1.1.8. I

D´eterminer le rayon de convergence des s´eries enti`eres : 1. un= sinn

n xn 2. un=

1 + (−1)n lnn

n2

xn (n>2).

Exercice 1.1.9. I

Trouver le rayon de convergence de la s´erie enti`ere :

+

X

n=1

ln

1 + (−1)n1

√n

xn. Etude aux bornes de l’intervalle de convergence.´

Exercice 1.1.10. I

On donne 2 suites r´eelles (an) et (bn) telles que bn>0 et lim

n+

an

bn

=λ. La s´erie

+P n=0

bnzn ayant un rayon de convergence infini.

Montrer que lim

t+

+ P

n=0

antn

+ P

n=0

bntn

=λ.

Exercice 1.1.11. I

(1) (an) ´etant une suite complexe convergente, montrer alors que : (i) la s´erie

+P n=0

an

n!tn a un rayon de convergence infini, (ii) si F(t) =+P

n=0

an

n!tn alors lim

t+etF(t) = lim

n+an. (2) Si

+P n=0

cn est convergente (cn ∈C), on poseg(t) =

+P n=0

cn

n!tn. Montrer que :

xlim+

Z x 0

etg(t) dt=

+

X

n=0

cn.

(3)

1.2. S´eries enti`eres d’une variable r´eelle.

1.2.1. R´esolution d’´equations diff´erentielles.

Exercice 1.2.1. F T

On consid`ere l’´equation diff´erentielle (E) :

x2y′′+ 4xy+ 2y= ln(1 +x).

(1) D´eterminer les solutions de (E) d´eveloppables en s´erie enti`ere au voisinage de 0.

(2) En donner une expression `a l’aide des fonctions ´el´ementaires.

Exercice 1.2.2. F

D´eterminer les solutions d´eveloppables en s´erie enti`ere de 4xy′′+ 2y−y= 0.

Exercice 1.2.3. I C

Soit f la solution de l’´equation diff´erentielle (E) : y = 1 +xy2 d´efinie sur un voisinage de 0, qui v´erifie : f(0) = 0

(1) Montrer que sif admet pour d´eveloppement en s´erie enti`eref(x) =

+P n=0

anx3n+1 alors

(3n+ 1)an=

n1

X

q=0

aqanq1. (2) Montrer que la suite (3nan) est d´ecroissante.

(3) En d´eduire un minorant de son rayon de convergence R et conclure.

1.2.2. Recherche de d´eveloppements en s´erie enti`ere.

Exercice 1.2.4. F T

D´evelopper en s´erie enti`ere les fonctions suivantes : (1)F(x) = ln(x2+ 2x+ 4). (2) Fa(x) = 1

x2 −2xcha+ 1. (3) G(x) = (1 +x2)(3 + 4 Arctanx).

(4)H(x) = (Arcsinx)2. (5) I(x) = Z

0

ln(1 +xsin2t) dt. (6) J(x) = sin(αArcsinx).

Exercice 1.2.5. F Soit z ∈C

(1) Montrer que la s´erie double z2p

q2p+2

(p,q)N×N

converge si |z|<1.

(2) Montrer que la somme de cette s´erie double vaut

+

X

n=1

1

n2−z2, |z|<1.

(4)

(3) On verra dans le cours sur les s´eries de Fourier (cfquestion (i) page 294) que πcotanπx− 1

x =

+

X

n=1

2x x2−n2.

Exprimer alors le d´eveloppement en s´erie enti`ere deπcotanπx− 1

x `a l’aide des valeurs de la fonctionζ (on rappelle que ζ(x) =

+P n=1

1

nx pourx >1).

Exercice 1.2.6. F (1) Soit f(x) =

sin 1

x

e1/x2 ; montrer par r´ecurrence sur n que : f(n)(x) = [Pn(1/x) sin 1/x+Qn(1/x) cos 1/x]e1/x2 o`uPn etQn sont des polynˆomes.

(2) En d´eduire quef est C en 0 mais que f n’est pas d´eveloppable en s´erie enti`ere

Exercice 1.2.7. F T On pose f(x) =

Z

π

ei(txsint)dt.

(1) Montrer quef est `a valeurs r´eelles.

(2) En d´eduire le d´eveloppement en s´erie enti`ere def.

Exercice 1.2.8. F

On consid`ere la s´erie enti`ere dont la somme vaut √

1−x sur [-1,+1].

(1) Montrer qu’elle converge uniform´ement sur [-1,+1].

(2) En d´eduire l’existence d’une suite (Pn) de fonctions polynˆomes qui converge uni- form´ement vers |x| sur [-1,+1].

Exercice 1.2.9. F Soit A la matrice :

−1 0 0

0 −1 1

1 0 −1

. Trouver la somme de la s´erie de terme g´en´eral Un= (−1)n

n2n xnAn.

Exercice 1.2.10. I

(1) Chercher les fonctions continues en 0 v´erifiant l’´equation :

(1) f(2x)−f(x) = Arctanx.

(2) En ´ecrivant le d´eveloppement en s´erie enti`ere de Arctanx, en d´eduire celui de f (rai- sonnement `a bien justifier).

(5)

1.2.3. Sommation des s´eries enti`eres.

Exercice 1.2.11. F T

Rayon de convergence et somme des s´eries enti`eres de terme g´en´eral : 1. un=nxn

2n 2. un = xn

(2n)! 3. un= xn

n(n+ 1) 4. un= x4n1

4n−1 (n >1) 5. un = n2+ 4n−1 n+ 4

xn n!

Exercice 1.2.12. F

Soit (un) une suite v´erifiant la relation de r´ecurrence : un+2 = 2un+1−un. On consid`ere la s´erie de terme g´en´eral un

xn n!. Nature et somme de cette s´erie enti`ere.

Exercice 1.2.13. F

Etude et calcul de la somme´ f(x) de la s´erie enti`ere de terme g´en´eral un = x3n

(3n)! (on pourra utiliser une ´equation diff´erentielle ou une autre m´ethode).

1.2.4. D´enombrements.

Exercice 1.2.14. I C

Pour n∈N, on pose τn = Card{(n1, n2)∈N2|n = 2n1 + 3n2}. (1) Montrer que la s´erie enti`ere +P

n=0

τnzn est le produit de deux s´eries enti`eres simples. En d´eduire le rayon de convergence.

(2) Calculer τn.

Exercice 1.2.15. F C

D´eterminer la suite (un) d´efinie par u0 = 1 et pour tout n >0, par un+1 =

Xn n=0

upunp.

Exercice 1.2.16. I T

On consid`ere la suite (an) d´efinie para0 =a1 = 1 et an+1 =an+ 2

n+ 1an1

pourn >1.

(1) Encadrer la suite an

n2. En d´eduire le rayon de convergence def(x) = +P

n=0

anxn. (2) D´eterminer la sommef(x), en d´eduire une expression dean.

(6)

Exercice 1.2.17. I

On d´efinit la suite (an) par a0 = 1 et 2an+1 = Pn k=0

Cnkakank.(1)

(1) Montrer que le rayon de convergence de la s´erie enti`ere S(x) =

+P n=0

anxn

n! n’est pas nul.

(2) CalculerS(x). En d´eduire l’expression dean ainsi que le rayon de convergence de S(x).

2. S´eries de Fourier

2.1. Coefficients de Fourier.

Exercice 2.1.1. F

Soit f une fonction 2π-p´eriodique, de classe C sur R.

(1) Donner la relation entrecp(f(n)) et cp(f) (on rappelle que cp(f) = 1 2π

Z 0

eiptf(t) dt).

(2) On suppose que ∃M > 0, ∃k > 0, ∀n ∈ N, kf(n)k 6 Mkn, que penser des coefficients cp(f) pour p > k?

2.2. Convergence en moyenne quadratique.

Exercice 2.2.1. F C

D´evelopper en s´erie de Fourier les fonctions suivantes : (1) F(x) = 16 + 4 cos 2x

17 + 8 cos 2x

(2) f impaire, 2π-p´eriodique d´efinie sur [0, π] parf(x) =x(π−x), en d´eduire :

+

X

p=0

(−1)p (2p+ 1)3 et

+

X

n=1

1 n6. (3) g(x) =|sinx|, en d´eduire

+P n=1

1 4n2−1 (4) h(t) = xsint

x2−2xcost+ 1 x6=±1.

Exercice 2.2.2. F

Montrer que, pour tout x∈[0,2π] : +P

n=1

cosnx n2 = π2

6 − π 2x+1

4x2. Exercice 2.2.3. F T

Soit l’application f :t∈R7→ |sin3t|.

(1) D´eterminer la s´erie de Fourier def ; ´etudier sa convergence.

(2) En utilisant la formule de Parseval, montrer que : π2 = 256

45 +4608 5

+

X

n=1

1

(4n2−1)2(4n2−9)2.

(7)

Exercice 2.2.4. I

Soit f ∈ C(R,R), 2π-p´eriodique telle que sa restriction `a tout intervalle est la diff´erence de deux fonctions g eth croissantes (f est `a variation born´ee sur tout compact). On pose ω(a) =

sup

|xy|6a|f(x)−f(y)|.

(1) Montrer qu’il existe A dans R tel que, pour toute subdivision x0 < x1 < . . . < x2n de [0,2π], on ait

2nP1

k=0 |f(xk+1)−f(xk)|6A.

(2) Trouver un majorant ind´ependant de x (en fonction deωπ n

) de X2n

k=1

f

x+ kπ n

−f

x+(k−1)π n

2

.

(3) Montrer que Z

0

h f

x+ π 2n

−f x− π

2n i2

dx6 πA n ωπ

n

. (4) Siω(a)6Caα o`uα >0, montrer que ∃B >0, |f(n)b |2 6 B

n1+α. Exercice 2.2.5. I C

Soit f ∈ C1(R,R), 2π-p´eriodique, telle que Z

0

f(t) dt= 0.

Montrer que Z

0

f2(t) dt6 Z

0

f2(t) dt.

Cas d’´egalit´e ?

2.3. Convergence ponctuelle.

Exercice 2.3.1. I T

(1) Montrer que, pour toutt∈[−n, n],

(1) t=

+

X

p=0

(−1)p8n

π2(2p+ 1)2 sinπ

2n(2p+ 1)t . (2) On pose Pn(x) =

Pn k=0

λkeikx. En rempla¸cant t par k, `a l’aide de la formule (1), dans l’expression dePn(x), montrer que :

|Pn(x)|6n

+

X

p=0

8 π2(2p+ 1)2

Xn k=0

λkeikxsinπ

2n(2p+ 1)k. (3) On note kPnk= sup

x[0,2π]|Pn(x)|, en d´eduire l’in´egalit´e de Bernstein : kPnk 6nkPnk. Exercice 2.3.2. I C

(1) ´Etudier la convergence de la s´erie f(x) =

+

X

k=−∞

exp

−(x−k)2 2t

o`ut >0. Montrer quef est de classe C1.

(8)

(2) Montrer l’´egalit´e suivante, valable pour toutx r´eel, pour toutt >0 :

+

X

k=−∞

exp

−(x−k)2 2t

=

+

X

n=−∞

√2πtexp(−2n2π2t+ 2iπnx).

Exercice 2.3.3. I Soit a >0.

(1) Chercher le domaine de d´efinition de f(t) =

+P n=−∞

1

a2+ (t+nπ)2. (2) Montrer quef est de classe C1,π-p´eriodique.

(3) `A l’aide du d´eveloppement en s´erie de Fourier de f, en donner l’expression `a l’aide des fonctions usuelles. On admettra le r´esultat suivant :

Z +

−∞

e2ixtdt a2+t2 = π

ae2|x|a. Exercice 2.3.4. I

Soit B l’ensemble des fonctions X de [0,1] dans C d´eveloppable en s´erie de Fourier sous la forme : X(s) =+P

−∞

cne2iπns avec P

|cn| n∈Z convergente.

(1) Montrer que k.k :X ∈B 7→ kXk=

+P

−∞|cn| ∈R+ est une norme sur B et que (B,k.k) est complet.

(2) Montrer que B est stable par produit.

Exercice 2.3.5. I C

Soit f :R→C de classe C2 telle que f,f, f′′ soient int´egrables sur R. ´Etablir l’´egalit´e :

+

X

p=−∞

f(p) =

+

X

n=−∞

Z +

−∞

f(x)e2iπnxdx

o`u +P

p=−∞

f(p) est, par d´efinition, ´egal `a +P

p=0

f(p) ++P

p=1

f(−p) (ce qui signifie que les deux s´eries invoqu´ees sont convergentes).

On d´eveloppera en s´erie de Fourier la fonction g(x) =

+P n=−∞

f(x+n).

Cette relation est appel´eeformule de Poisson.

Exercice 2.3.6. I Soit γ ∈[0,2π] tel que γ

π ∈/ Q,f continue sur R, 2π-p´eriodique.

Montrer que

nlim+

1 n

n1

X

k=0

f(x+kγ) = 1 2π

Z 0

f(t) dt.

Peut-on ´etendre ce r´esultat au cas o`u f est seulement continue par morceaux ?

(9)

Exercice 2.3.7. I

Etudier l’int´egrabilit´e sur ]0, π[ de la fonction´ θ 7→ sin2θ

(1−2xcosθ+x2)(1−2ycosθ+y2). Calculer

F(x, y) = Z π

0

sin2θdθ

(1−2xcosθ+x2)(1−2ycosθ+y2) lorsque cette quantit´e est d´efinie.

Exercice 2.3.8. D C

Soit (an) une suite d´ecroissante de limite nulle.

Montrer l’´equivalence des propri´et´es suivantes :

• (i) la s´erie de fonctions S(x) =

+P n=1

ansinnx converge uniform´ement sur R,

• (ii) la suite (nan) converge vers 0.

Indication 1.1.1 Penser `a encadrer d(n).

Indication 1.1.2 Si l6= 0 alors R=|l|1/h (reprendre le cours).

Indication 1.1.3 R = inf(R1, R2).

Indication 1.1.4 La fonction est int´egrable pour α > −1 puis on montre que In(α) =

1

(α+1)nα+1 +O nα+31

. Pour x= 1 : P

In C ssi α >0, pour x=−1, P

(−1)nIn C ssi α >−1 Indication 1.1.5

(1) Poser cht = cos1θ et se ramener `a des int´egrales de Wallis.

(2) In+2 = n+1n In6In+1 6In⇒R = 1.

Indication 1.1.6 Ecrire que´ RN =R1

0 tNg(t) dto`ug est une fonction continue sur [0,1], majorer alors le reste de la s´erie P R1

0 tnlntdt

Indication 1.1.7 Montrer que bn= 1nen1/2an(1 +o(1)) et en d´eduire que le rayon vaut Re. Indication 1.1.8

1 R= 1 2 R= 0.

Indication 1.1.9 R = 1, la s´erie diverge pourx=±1.

Indication 1.1.10 Poser f(t) = P+

n=0antn

P+ n=0bntn

, g(t) = P+

n=0bntn, majorer

|an−λbn| `a partir d’un certain rang puis partager les sommes en 2.

Indication 1.1.11

(1) (an) est born´ee d’o`u R = +∞, si lim

n+an = a, ´ecrire F(t) = aet + G(t) o`u G(t) =P+

n=0 ana

n! tn et montrer que G(t) =o(et).

(2) Posersn=Pn

k=0ck,s =P+

k=0ck, F(t) =P+ n=0 sn

n!tn. Indication 1.2.1

(1) On obtient an= n(n+1)(n+2)(1)n−1 .

(2) Pour d´eterminer f, d´ecomposer la fraction rationnelle n(n+1)(n+2)1 d’o`u f(x) = (1+x)2x22

ln(1 +x)−12

+342x1 Indication 1.2.2 On obtient f(x) =a0ch√

xsi x>0,a0cos√

−x six60.

(10)

Indication 1.2.3

(1) Si on ´ecritf(x) =P+

n=1bnxn on montre que b3r1 =b3r = 0 et (3n+ 1)b3n+1 =Pn1

q=0 b3q+1b3(nq1)+1.

(2) Poseran =b3n+1 etdn= 3nan et montrer que (dn) est d´ecroissante.

(3) En d´eduire queR >3

3 et conclure que f est bien d´eveloppable en s´erie enti`ere.

Indication 1.2.4

(1) F(x) = 2 ln 2−P+ n=1

cos(2nπ/3) 2n−1n xn. (2) • Si a= 0 alorsFa(x) =P+

n=0(n+ 1)xn R = 1.

• Si a >0 alors : Fa(x) =P+ n=0

sh(n+1)a

sha xn, R=ea. (3) G(x) = 3(1 +x2) + 8P+

n=1

(1)nx2n+1

14n2 R = 1.

(4) H(x) = P+ n=0

22n(n!)2

(2n+2)!x2n+2 R= 1.

(5) I(x) =P+ n=2

(1)n−1

n .22n(2n)!(n!)22πxn. (6) J(x) =P+

n=0

((2n1)2α2)((2n3)2α2)(···)(1α2)

(2n+1)! αx2n+1. Indication 1.2.5

(1) Si|z|<1 majorerq2p+2z2p par |z|2pq12. (2) P

(p,q)N×N z2p

q2p+2 =P+ q=1 1

q2z2 grˆace au th´eor`eme d’interversion de sommations.

(3) πcotanπx−x1 =−P+

p=02ζ(2p+ 2)x2p+1.

Indication 1.2.6 On obtientPn+1 = 2X3Pn−X2Pn+X2Qn et Qn+1 = 2X3Qn−X2Qn−X2Pn

puis f(n)(0) = 0.

Indication 1.2.7

(1) Partager l’int´egrale en 2 pour obtenir f(x) = 2Rπ

0 cos(t−xsint) dt.

(2) D´evelopper cos(t−xsint) et obtenir f(x) = 2πP+

n=0(−1)n22n(n!)x2n+12(n+1). Indication 1.2.8 On a √

1−x = 1− x2 −P+ n=2

(2n2)!

22n1n!(n1)!xn et la s´erie P

un converge. On pose ensuite Pn(x) =Sn(1−x2).

Indication 1.2.9 Ecrire´ A=−I+B pour calculer An, on trouve alors P+

n=1Un=

−a 0 0 c −a b b 0 −a

avec a= ln 1− x2

, b= xx2, c= 2(2x2x)2. Indication 1.2.10

(1) Montrer quef(x) =P+

n=1Arctanx/2n+f(0).

(2) Chercher un D.S.E. comme avec les ´equations diff´erentielles pour trouver finalement f(x) =f(0) +P+

p=0

(1)p

(2p+1)(22p+11)x2p+1. Indication 1.2.11 (1) R= 2 et P+

n=1un= (22xx)2. (2) R= +∞ et P+

n=0un =

(ch√

x six>0, cos√

−x six <0 . (3) R= 1 et

+P n=0

un= 1 + 1xxln(1−x).

(4) R= 1 et P+

n=1un= 121

2ln1+x1x −Arctanx . (5) R= +∞ et

+P n=0

un= (x5x3+3x2x46x+6)ex6. Indication 1.2.12

R = +∞ puis on montre que la somme v´erifie l’´equation diff´erentielle y′′−2y+y= 0.

(11)

Indication 1.2.13

R = +∞ et la somme v´erifiey′′′ =y d’o`u la somme f(x) = e3x +23ex/2cosx23. Indication 1.2.14

(1) C’est le produit de Cauchy des deux s´eriesP+

n=0z2n et de P+

n=0z3n,R = 1.

(2) ´Ecrire (1−z2)P+

n=0τnzn = 11z3, on trouve alorsτ2n= 1 +E n3

2n+1 = 1 +E n31 . Indication 1.2.15 Reconnaˆıtre un produit de Cauchy, on trouve un = n!(n+1)!(2n)! .

Indication 1.2.16

(1) On montre que 16an 6n2,R = 1.

(2) Montrer que (1−x)f(x)−f(x) = 2xf(x), on trouve f(x) = (1e2xx)3 et enfin, utiliser le produit de Cauchy pour conclure an=Pn

p=0(−2)p(np+1)(n2p!p+2). Indication 1.2.17

(1) R´e´ecrire la relation (1) pour faire apparaˆıtre un produit de Cauchy. R >1.

(2) Prouver que S2(x) = 2S(x) et conclure que an= n!

2n, R= 2.

Indication 2.1.1 La premi`ere question, c’est du cours, pour la deuxi`eme, on prouve que

|cp(f)|6M

k p

n

donc cp(f) = 0 sip > k.

Indication 2.2.1 (1) F(x) = P+

p=0 (1)p

22p cos(2px).

(2) f(x) = π8 P+ p=0

sin(2p+1)x

(2p+1)3 puis P+ p=0

(1)p

(2p+1)3 = π3

32 etP+ n=1 1

n6 = 945π6 . (3) g(x) = 4πh

1

2 −P+ n=1

cos(2nx) 4n21

i, P+ n=1 1

4n21 = 12. (4) x2 xsint

2xcost+1 =P+ n=1 sinnt

xn (|x|>1).

Indication 2.2.2 Prolonger la fonction en une fonction 2π-p´eriodique paire, continue de classe C1 par morceaux sur R et calculer an(f).

Indication 2.2.3

(1) bn = 0 eta2p+1 = 0, a2p = π(4p21)(4p24 29) et la s´erie converge normalement.

(2) Parseval nous donne 2π×165 = π12

16

9 ×2π+ 576P+ p=1

π (4p21)2(4p29)2

.

Indication 2.2.4 (1) On aP2n1

k=0 |f(xk+1)−f(xk)|6g(2π)−g(0) +h(2π)−h(0).

(2) Utiliser l’in´egalit´eh

f x+n

−f

x+(kn1)πi2

6ω(πn)|f(x+n)−f(x+(kn1)π)|d’o`u P2n

k=1[f(x+n)−f(x+(kn1)π)]2 6πn .

(3) Utiliser la relation de Chasles, poser g(x) = [f(x+ 2nπ ) −f(x − 2nπ)]2 pour obtenir R

0 g(x) dx6 n ω πn .

(4) Poser h(x) = f(x+ 2nπ)− f(x− 2nπ ) puis bh(p) = 2ifb(p) sin(2n) et appliquer la rela- tion de Parseval `a h 1 R

0 |h(x)|2dx 6 ACπ2n1+αα. Avec B = ACπ8 α, majorer |fb(n)|2 par P

pZ|fb(p)|2sin2(2n.

Indication 2.2.5 Remarquer que |fb(n)|=|n|.|fb(n)|>|fb(n)| pour|n|>1.

Indication 2.3.1

(1) D´evelopper en s´erie de Fourier la fonction impaire d´efinie sur [0, π] par f(x) =

(x six6 π2

π−x six> π2 et poser t= 2nxπ . (2) ´Ecrire quePn(x) =nP+

p=0

(1)p8i π2(2p+1)2

Pn

k=0λkeikxsin 2nπ(2p+ 1)k .

(12)

(3) Utiliser la formule sin(2nπ (2p+1)k) = 2i1 eik(2p+1)π/(2n)−eik(2p+1)π/(2n)

et la majoration Pnk=0λkeikxsin(2nπ (2p+ 1)k)

6 1

2

Pnk=0λkexp

ik(x+ (2p+ 1)2nπ )+Pnk=0λkexp

ik(x−(2p+ 1)2nπ) Indication 2.3.2

(1) ´Ecrire la somme en deux parties et v´erifier la convergence normale des s´eries et des s´eries d´eriv´ees sur tout intervalle [−a,+a] o`ua >0.

(2) f est 1-p´eriodique et fb(n) =√

2tR+

−∞ exp(−u2−2inux) duavec x=π√ 2t.

ϕ(x) =R+

−∞ exp (−u2−2inux) du est de classe C1 puis ϕ(x) =−2n2xϕ(x).

Indication 2.3.3

(1) f est d´efinie sur R et on v´erifie que f est π-p´eriodique.

(2) Poser un(t) = a2+(t+nπ)1 2 et montrer la convergence normale des s´eries P+

n=0un(t) et P0

n=−∞un(t).

(3) Montrer quefb(k) = 1πR+

−∞

e2iktdt

a2+t2 , puisf(x) = 1πP+ k=−∞

R+

−∞

e2iktdt a2+t2

ei2kx et finale- ment f(x) = 1ach 2ash 2acos 2x.

Indication 2.3.4

(1) k.kest une norme : classique, prendre ensuite une suite de Cauchy (Xp) deB : Xp(s) = P+

n=−∞cn,pe2iπns, pour tout n, la suite cn,p converge vers dn. On montre alors que Y =

+P n=−∞

dne2iπns est un ´el´ement de B et que lim

p+Xp =Y. (2) Poser X = P

nZcnεn et Y = P

nZdnεn o`u εn(s) = ei2πns et montrer que P

|cpdnp| p ∈ Z converge. Montrer ensuite que, avec en = P

pZcpdnp, P

|en| n ∈ Z converge.

Poser finalement Z =P+ n=−∞

P+

p=−∞cpdnp

εn∈B et montrer queZb(n) =XYd(n).

Indication 2.3.5 On montre que la s´erieg(x) =P+

n=−∞f(x+n) converge uniform´ement ainsi que la s´erie des d´eriv´ees, queg est 1-p´eriodique puis on montre quebg(k) =R+

−∞ f(u)e2iπkudu ce qui permet de conclure.

Indication 2.3.6 On prouve la validit´e de ce r´esultat pour les polynˆomes trigonom´etriques et on l’´etend par densit´e au fonctions continues.

Indication 2.3.7 Se limiter au cas o`u |x| < 1 et |y| < 1 puis d´evelopper 12xsincosθθ+x2 en s´erie de Fourier et pour calculer chaque int´egrale, on d´eveloppe `a nouveau en s´erie de Fourier d’o`u F(x, y) = 2(1πxy) pour|x|<1,|y|<1.

Indication 2.3.8 Pour montrer que (i)⇒(ii), on pose ∆n(x) =P2n

k=naksinkxpuis on prouve que ∆n

π 2n

> na2n

2 .

Pour (ii)⇒(i) on poseSn(x) =Pn

k=1sinkxque l’on majore, pour x∈]0, π] par|Sn(x)|6 sin1x2

et |Sn(x)|6n. On utilise alors la transformation d’Abel Xn+p

k=n

aksinkx=

n+pX1 k=n

(ak−ak+1)Sk(x)−anSn1(x) +an+pSn+p(x).

On a alors la convergence simple de cette s´erie sur R.

Pour la convergence uniforme, on majore Rn(x) =P+

k=n+1aksinkx en prenant ε >0 et N tel que n >N ⇒ nan 6 ε, pour x ∈]0, π[, on pose nx =E(π/x) et on distingue les cas nx < n et N 6n 6nx.

(13)

1. Solutions :

Solution 1.1.1 Comme 1 6 d(n) 6 n alors R = 1 (on utilise la remarque 7.1.3 page 282 en remarquant que les s´eries P

xn etP

nxn ont un rayon de convergence ´egal `a 1).

Solution 1.1.2

+P n=0

anzn est la somme de h s´eries enti`eres

+P n=0

ap+nhxp+nh de rayon de conver- gence |l|1/h (c’est la g´en´eralisation du r´esultat de la remarque 7.1.3 (vii) page 282) donc R >|l|1/h (th´eor`eme 7.5 page 283).

• Sil = 0 : R= +∞,

• sil 6= 0 alorsR =|l|1/h (utiliser la d´emonstration de laremarque 7.1.3(vii)page 282).

Solution 1.1.3 On a : R= inf(R1, R2) car,

• si|z|< R, lim

n+anzn = 0 (cf remarque 7.1.3 (vi) page 282)

• et siP |z|> R, l’une des 2 suites (a2nz2n) ou (a2n+1z2n+1) ne tend pas vers 0 donc la s´erie anzn diverge (et on applique leth´eor`eme 7.2 page 281).

Solution 1.1.4 ϕ :t 7→(Arcsint)αest int´egrable ssiα >−1 car, au voisinage de 0, Arcsint ∼t, et on applique la r`egle pratique d’int´egrabilit´e(i) page 262.

Ensuite on ´ecrit (Arcsint)α=tα+O(tα+2) d’o`u In(α) = 1

(α+ 1)nα+1 +O 1

nα+3

. En effet

Z 1/n 0

O(tα+2) dt 6M

Z 1/n 0

tα+2dt= M α+ 3

1 nα+3. On a donc R= 1.

• Pourx= 1 : P

In C ssi α >0 (c’est la r`egle de Riemann page 240).

• Pourx=−1, P

(−1)nIn C ssi α >−1 ((In)ց de mani`ere ´evidente) (en appliquant le th´eor`eme des s´eries altern´eesth´eor`eme 5.33 page 239).

Solution 1.1.5

(1) On pose cht= 1

cosθ (θ ∈[0, π/2[) et donc : tht

2 = tanθ

2, dt= dθ cosθ : In =

Z π/2 0

cosn1θdθ : I2p+1 = (2p)!

(2pp!)2 π

2 ; I2p+2 = (2pp!)2

(2p+ 1)! (int´egrales de Wallis).

(2) On sait que In+2 = n

n+ 1In 6In+1 6In⇒ lim

n+

In+1

In = 1⇒R = 1.

Solution 1.1.6 (1) RN =

Z 1 0

tNg(t) dt, g est une fonction continue sur [0,1] donc born´ee d’o`u ∃M = sup

t[0,1]|g(t)| et par cons´equent |RN|6M Z 1

0

tN dt.

(2) lnt

1−t = PN

n=0

tnlnt+ tN+1

1−tlnt ⇒ Z 1

0

lnt

1−tdt=− XN n=0

1

(n+ 1)2 +RN d’o`u le r´esultat.

(14)

Remarque : on peut prouver avec cette relation que Z 1

0

lnt

1−tdt=−π2 6 . Solution 1.1.7 On a :

1 + 1

n n2

n+ lnn n2

= exp

n2ln

1 + 1 n

× 1

n +lnn n2

= exp

n2 1

n − 1 2n2 +O

1 n3

× 1

n +lnn n2

= 1

nen1/2(1 +o(1)) d’o`ubn∼ 1

nen1/2ani.e. P

bnzna mˆeme rayon de convergence queP 1

nen1/2anzn(cfremarque 7.1.3 (ii) page 282) donc mˆeme rayon que sa d´eriv´ee :

+P n=1

e1/2an(ez)n qui vaut R e.

Remarque : on obtenait ce r´esultat directement avec la formule d’Hadamard (cfremarque 7.1.3 (iii) page 282) et avec quelques connaissances sur les limites sup´erieures.

Solution 1.1.8

• On a |un|6 |x|n

n donc R> 1 et comme {sinn} est dense dans [−1,1] alors sinn n xn est non born´ee pour x >1 i.e. R= 1 (on a utilis´e la remarque 7.1.3 (i) et le th´eor`eme 7.2 page 282) (ou on dit que R=R

P

sinnxn

et comme sinn 6→0 alors R61.

• On a lnan=n2ln

1 + (−1)n lnn

: lim

n+a2n+1 = 0, lim

n+a2n= +∞ et pour toutx6= 0

nlim+a2nx2n= +∞(car ln(|a2n|x2n) = 2nln|x|+ 4n2ln(1 +ln(2n)1 →+∞) donc R= 0.

Solution 1.1.9 On a

an= ln

1 + (−1)n1

√n

= (−1)n1

√n − cn

2n o`u lim

n+cn = 1 donc |an| ∼ 1

√n et par cons´equent R = 1 (on utilise la remarque 7.1.3 (ii) page 282).

• Six= 1 +P

n=1

an =+P

n=1

(−1)n1

√n (converge) −+P

n=1

cn

2n (diverge).

• Six=−1an(−1)n ∼ − 1

√n diverge.

Conclusion : il y a convergence sur ]-1,+1[.

Solution 1.1.10 Le rayon de convergence de +P

n=0

anzn est infini. On pose f(t) =

+

X

n=0

antn

! X+ n=0

bntn

!

, g(t) =

+

X

n=0

bntn

(15)

alors, comme∀ε >0, ∃p: n>p⇒ |an−λbn|6 ε

2bn, en ´ecrivant :

|f(t)−λ|6

p1

X

n=0

(an−λbn)tn

/g(t) +

+

X

n=p

(an−λbn)tn /g(t) et en utilisant le fait que lim

t+

pP1 n=0

(an−λbn)tn

/tp = 0 et donc que

∃T :t >T ⇒

p1

X

n=0

(an−λbn)tn

/g(t)6 ε 2 on peut dire que

∀ε >0, ∃T, t>T ⇒ |f(t)−λ|6ε et en conclusion, on a bien prouv´e que lim

t+

+ P

n=0

antn

+ P

n=0

bntn

=λ.

Remarque : ceci s’apparente au th´eor`eme de C´esaro.

Solution 1.1.11

(1) Comme (an) est convergente, elle est born´ee par A d’o`u :

an

n!tn6A|t|n

n! ⇒R= +∞ (on utilise laremarque 7.1.3 (i) page 282).

Si lim

n+an=a, en ´ecrivantF(t) =aet+G(t) o`uG(t) =+P

n=0

an−a

n! tn et comme∀ε >0,

∃N, ∀n >N : |an−a|6 ε 2 on a

|G(t)|6

NX1 n=0

an−a n! tn

+ ε

2et. Or lim

t+et

NP1 n=0

an−a n! tn

= 0 d’o`u∃T, t>T ⇒et

NP1 n=0

an−a n! tn

6 ε

2. Conclusion : en rassemblant ces r´esultats, on a bien lim

t+etF(t) = lim

n+an.

Remarque : on pouvait utiliser l’exercice 1.1.10 qui donnait imm´ediatement la r´eponse.

(2) On posesn= Pn

k=0

ck, s= lim

n+sn =+P

k=0

ck,F(t) =+P

n=0

sn

n!tn alors : F(t) = F(t)−g(t)

d’o`u Z x

0

etg(t) dt=ex[F(x)−g(x)] et par cons´equent

xlim+

Z x 0

etg(t) dt = lim

x+exF(x)− lim

x+exg(x) = s.

(16)

Remarque : si P

cn est absolument convergente alors on peut utiliser leth´eor`eme 5.55 page 253. P R+

0

cnettn n!

dt converge d’o`u

xlim+

Z x 0

etg(t) dt = Z +

0

etg(t) dt

=

+

X

n=0

cn Z +

0

ettn n!dt

=

+

X

n=0

cn.

Solution 1.2.1

(1) On cherche les solutions de (E) sous la formef(x) =

+P n=0

anxn alors x2f′′(x) + 4xf(x) + 2f(x) =

+

X

n=0

(n+ 2)(n+ 1)anxn=

+

X

n=1

(−1)n1 n xn d’o`u an = (−1)n1

n(n+ 1)(n+ 2) grˆace `a l’unicit´e du d´eveloppement en s´erie enti`ere (cf pro- position 7.1.1 page 284).

(2) Pour d´eterminer f, on d´ecompose la fraction rationnelle 1

n(n+ 1)(n+ 2) = 1

2n − 1

n+ 1 + 1 2(n+ 2) d’o`u :

f(x) =

+

X

n=1

(−1)n1 2n xn

| {z }

=g(x)

+

X

n=1

(−1)n1 n+ 1 xn

| {z }

=h(x)

+

+

X

n=1

(−1)n1 2(n+ 2)xn

| {z }

=i(x)

= (1 +x)2 2x2

ln(1 +x)− 1 2

+ 3 4− 1

2x car g(x) = 1

2ln(1 +x), h(x) =−1

x(ln(1 +x)−x) et i(x) = 1

2x2(ln(1 +x)−x+ x2 2 ).

On pouvait remarquer plus simplement que (E) ⇔ (x2y)′′ = ln(1 +x) et le probl`eme se ramenait `a trouver une primitive seconde de ln(1 +x) et on trouve ainsi toutes les solutions de cette ´equation diff´erentielle.

Solution 1.2.2 On cherche donc les solutions d´eveloppables en s´erie enti`ere y=

+

X

n=0

anxn ×(−1)

y =

+

X

n=0

nanxn1 ×2

y′′ =

+

X

n=0

n(n−1)anxn2 ×4x

(17)

(on a ´ecrit des coefficients pour x1 et pour x2 mais ils sont nuls et cela permet d’´eviter de distinguer certains cas).

Le coefficient de xn pour tout n de Nest donc nul et il vaut

−an

|{z}y

+ 2(n+ 1)an+1

| {z }

2y

+ 4(n+ 1)nan+1

| {z }

4xy′′

(on a pr´ecis´e l’intervention de chaque quantit´e de l’´equation diff´erentielle). On trouve alors an = a0

(2n)! ce qui correspond `a une s´erie enti`ere de rayon infini.

Finalement, on obtient

f(x) =

(a0ch√

x six>0 a0cos√

−x six60. Solution 1.2.3

(1) ´Ecrivons f(x) =

+P n=1

bnxn (|x| < R) et cn =

nP1 p=1

bpbnp alors f(x)2 =

+P n=2

cnxn en faisant le produit de Cauchy du d´eveloppement def par lui-mˆeme. On obtient alors

(E) ⇔b1 = 1, b2 =b3 = 0, (n+ 2)bn+2 =cn ;

on montre alors, par une r´ecurrence imm´ediate surr, que : b3r1 =b3r = 0 d’o`u (3n+ 1)b3n+1 =

n1

X

q=0

b3q+1b3(nq1)+1. (2) Si on posean =b3n+1 etdn= 3nan alors : d0 = 1, d1= 3

4 et (3n+ 1)dn= 3

n1

X

q=0

dqdnq1 = 3dn1+ 3

n1

X

q=1

dqdnq1. Par r´ecurrence :

• On a d1 6d0,

• puis, si on suppose dq 6dq1 pour tout q6n alors (3n+ 1)dn63dn1+ (3n−2)dn1

en majorantdqdnq1 par dq1dnq1. On a bien prouv´e que (dn) est d´ecroissante.

(3) On en d´eduit alors R >3

3. En effet, la suite (dn) est d´ecroissante et minor´ee donc elle admet une limite l 61. On a donc an 6 1

3n et la s´erie enti`ere Px3n+1

3n admet un rayon de convergence ´egal `a √3

3 (s’inspirer de la remarque 7.1.3 (vii) page 282) donc Panx3n+1 a un rayon de convergence >3

3 (mˆeme remarque (i).

Conclusion : grˆace `a l’unicit´e de la solution d’une ´equation diff´erentielle (th´eor`eme de Cauchy-Lipschitzth´eor`eme 8.8 page 303 alors l’´equation (E) n’ayant qu’une solution d´eveloppable en s´erie enti`ere en 0 v´erifiant y(0) = 0, on en d´eduit que f est bien d´eveloppable en s´erie enti`ere.

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