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THESE UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE

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Academic year: 2021

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UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE

(PARIS 6)

FACULTE DE MEDECINE PIERRE ET MARIE CURIE

ANNEE : 2015 N°2015PA06G012

THESE

PRESENTEE POUR LE DIPLOME DE DOCTEUR EN MEDECINE

Diplôme d’État SPECIALITE : Médecine Générale

PAR

M. DEREIX Adrien

NE LE 25/09/1987 à MARSEILLE (13006)

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE 27/03/2015

ANTECEDENTS DE TRAUMATISME CRÂNIEN DANS UNE POPULATION D'ARRIVANTS EN PRISON.

INFLUENCE DE L'ÂGE DE SURVENUE DU TRAUMATISME CRÂNIEN SUR LE PARCOURS DE VIE ET CONSEQUENCES POUR LA PRISE EN

CHARGE.

DIRECTEUR DE THESE : Dr DURAND Éric PRESIDENT DE JURY : Pr AZOUVI Philippe

MEMBRES DU JURY : Pr PRADAT-DIEHL Pascale

Dr CHEVIGNARD Mathilde

Dr PONTES SOARES Fernando

(2)

Remerciements

Cette thèse a été pour moi une (longue) expérience formatrice et enrichissante. C'est avec joie que je vous laisse la lire. Que toutes les personnes qui m'ont aidé à la réaliser en soient chaleureusement remerciées.

Merci aux praticiens du jury, de me faire l'honneur d'en faire partie et de juger mon travail.

Merci au Pr Philippe Azouvi de me faire le très grand honneur de présider ce jury.

Merci au Pr Pascale Pradat-Diehl et au Dr Mathilde Chevignard d'avoir accepté de participer à ce jury et de l’intérêt que vous portez à ce travail.

Merci Fernando de m'avoir aidé et soutenu. Tes bons conseils me permettent de présenter un bien bel « hamburger » !

Merci Éric de m'avoir proposé ce sujet passionnant et de m'avoir si bien accompagné dans la réalisation de ce travail. Merci de ton soutien, de ta confiance et de ton professionnalisme.

Toutes ces sessions de travail nous amènent à ce résultat qui j'espère te rendra fier.

Merci aux bibliothécaires de Paris VI pour votre aide dans mes recherches d’articles.

Un grand merci à Geneviève pour sa relecture attentive et ses corrections pertinentes autant sur le fond que sur la forme.

Merci à tous ceux avec qui j'ai pu partager, discuter, plaisanter aux cours de toutes ces années studieuses. Merci pour toutes les pauses-café. Merci à ceux avec qui j'ai pu partager les joies et les galères de l'internat.

Merci à tous mes amis, merci pour tous les moments de joies que vous m'apportez au

quotidien. Vous êtes toujours au top. Merci aux parisiens, aux lillois (même si plus vraiment

lillois puisqu'ils se dispersent sur toute la France), aux clichois, aux clamartois, aux nantais,

aux lyonnais, à tous les gentilés de France que j'ai pu côtoyer… et aussi à tous ceux partis à

l'étranger. Petit clin d’œil au duo magique qui préfère partir au bout du monde plutôt que de

s'installer avec moi..!

(3)

Merci à ma famille, mon refuge. Pap', Mam', Tim, Benj, Chlo, merci d'être toujours là.

C'est grâce à vous si j'en suis là aujourd’hui, vous êtes tout simplement géniaux. Merci à Marie et aux deux petites puces qu'on babysit toujours avec joie. Merci à toute ma famille, et merci à ma belle-famille qui m'a si bien accueilli. Merci François pour ton aide précieuse.

Merci à Émilie. Merci pour toutes ces années passées avec toi. Tu m'inspires, tu

m'encourages, tu me rassures, tu me soutiens, parfois en râlant un peu (!) mais toujours pleine

de bonnes intentions/attentions, de joie et d'amour. Merci de m'avoir accompagné et supporté

pendant ces années d'internat pas toujours évidentes. Merci d'être à mes côtés. On l'a enfin

trouvé notre tout nouveau refuge. Hâte d'y construire de beaux souvenirs avec toi !

(4)

PROFESSEURS DES UNIVERSITES-PRATICIENS HOSPITALIERS UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site PITIE

1. ACAR Christophe CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE 2. AGUT Henri BACTERIOLOGIE VIROLOGIE HYGIENE

3. ALLILAIRE Jean-François PSYCHIATRIE ADULTES 4. AMOUR Julien ANESTHESIE REANIMATION 5. AMOURA Zahir MEDECINE INTERNE

6. ANDREELLI Fabrizio MEDECINE DIABETIQUE 7. ARNULF Isabelle PATHOLOGIES DU SOMMEIL

8. ASTAGNEAU Pascal EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE 9. AURENGO André BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE 10. AUTRAN Brigitte IMMUNOLOGIE ET BIOLOGIE CELLULAIRE 11. BARROU Benoît UROLOGIE

12. BASDEVANT Arnaud NUTRITION 13. BAULAC Michel ANATOMIE 14. BAUMELOU Alain NEPHROLOGIE

15. BELMIN Joël MEDECINE INTERNE/GERIATRIE Ivry 16. BENHAMOU Albert CHIRURGIE VASCULAIRE Surnombre 17. BENVENISTE Olivier MEDECINE INTERNE

18. BITKER Marc Olivier UROLOGIE 19. BODAGHI Bahram OPHTALMOLOGIE

20. BODDAERT Jacques MEDECINE INTERNE/GERIATRIE 21. BOURGEOIS Pierre RHUMATOLOGIE

22. BRICAIRE François MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES 23. BRICE Alexis GENETIQUE/HISTOLOGIE

24. BRUCKERT Éric ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES 25. CACOUB Patrice MEDECINE INTERNE

26. CALVEZ Vincent VIROLOGIE

27. CAPRON Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUE 28. CARPENTIER Alexandre NEUROCHIRURGIE

29. CATALA Martin CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE

30. CATONNE Yves CHIRURGIE THORACIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 31. CAUMES Éric MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES

32. CESSELIN François BIOCHIMIE

33. CHAMBAZ Jean INSERM U505/UMRS 872 34. CHARTIER-KASTLER Emmanuel UROLOGIE 35. CHASTRE Jean REANIMATION MEDICALE 36. CHERIN Patrick CLINIQUE MEDICALE 37. CHICHE Laurent CHIRURGIE VASCULAIRE 38. CHIRAS Jacques NEURORADIOLOGIE 39. CLEMENT-LAUSCH Karine NUTRITION

40. CLUZEL Philippe RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE II 41. COHEN David PEDOPSYCHIATRIE

42. COHEN Laurent NEUROLOGIE

43. COLLET Jean-Philippe CARDIOLOGIE 44. COMBES Alain REANIMATION MEDICALE 45. CORIAT Pierre ANESTHESIE REANIMATION 46. CORNU Philippe NEUROCHIRURGIE

47. COSTEDOAT Nathalie MEDECINE INTERNE

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48. COURAUD François INSTITUT BIOLOGIE INTEGRATIVE

49. DAUTZENBERG Bertrand PHYSIO-PATHOLOGIE RESPIRATOIRE 50. DAVI Frédéric HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE

51. DEBRE Patrice IMMUNOLOGIE

52. DELATTRE Jean-Yves NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) 53. DERAY Gilbert NEPHROLOGIE

54. DOMMERGUES Marc GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE 55. DORMONT Didier NEURORADIOLOGIE

56. DUYCKAERTS Charles NEUROPATHOLOGIE 57. EYMARD Bruno NEUROLOGIE

58. FAUTREL Bruno RHUMATOLOGIE

59. FERRE Pascal IMAGERIE PARAMETRIQUE 60. FONTAINE Bertrand NEUROLOGIE

61. FOSSATI Philippe PSYCHIATRIE ADULTE

62. FOURET Pierre ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 63. FOURNIER Emmanuel PHYSIOLOGIE

64. FUNCK BRENTANO Christian PHARMACOLOGIE 65. GIRERD Xavier THERAPEUTIQUE/ENDOCRINOLOGIE 66. GOROCHOV Guy IMMUNOLOGIE

67. GOUDOT Patrick STOMATOLOGIE CHIRURGIE MAXILLO FACIALE 68. GRENIER Philippe RADIOLOGIE CENTRALE

69. HAERTIG Alain UROLOGIE Surnombre

70. HANNOUN Laurent CHIRURGIE GENERALE 71. HARTEMANN Agnès MEDECINE DIABETIQUE 72. HATEM Stéphane UMRS 956

73. HELFT Gérard CARDIOLOGIE

74. HERSON Serge MEDECINE INTERNE 75. HOANG XUAN Khê NEUROLOGIE

76. ISNARD Richard CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES 77. ISNARD-BAGNIS Corinne NEPHROLOGIE

78. JARLIER Vincent BACTERIOLOGIE HYGIENE 79. JOUVENT Roland PSYCHIATRIE ADULTES 80. KARAOUI Mehdi CHIRURGIE DIGESTIVE

81. KATLAMA Christine MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES 82. KHAYAT David ONCOLOGIE MEDICALE

83. KIRSCH Matthias CHIRURGIE THORACIQUE 84. KLATZMANN David IMMUNOLOGIE

85. OMAJDA Michel CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES 86. KOSKAS Fabien CHIRURGIE VASCULAIRE

87. LAMAS George ORL

88. LANGERON Olivier ANESTHESIE REANIMATION

89. LAZENNEC Jean-Yves ANATOMIE/CHIRURUGIE ORTHOPEDIQUE 90. LE FEUVRE Claude CARDIOLOGIE

91. LE GUERN Éric INSERM 679

92. LEBLOND Véronique HEMATOLOGIE CLINIQUE 93. LEENHARDT Laurence MEDECINE NUCLEAIRE 94. LEFRANC Jean-Pierre CHIRURGIE GENERALE 95. LEHERICY Stéphane NEURORADIOLOGIE 96. LEMOINE François BIOTHERAPIE

97. LEPRINCE Pascal CHIRURGIE THORACIQUE

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98. LUBETZKI Catherine NEUROLOGIE

99. LUCIDARME Olivier RADIOLOGIE CENTRALE 100. LUYT Charles REANIMATION MEDICALE 101. LYON-CAEN Olivier NEUROLOGIE Surnombre 102. MALLET Alain BIOSTATISTIQUES

103. MARIANI Jean BIOLOGIE CELLULAIRE/MEDECINE INTERNE 104. MAZERON Jean-Jacques RADIOTHERAPIE

105. MAZIER Dominique INSERM 511

106. MEININGER Vincent NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) Surnombre 107. MENEGAUX Fabrice CHIRURGIE GENERALE

108. MERLE-BERAL Hélène HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE Surnombre 109. MICHEL Pierre Louis CARDIOLOGIE

110. MONTALESCOT Gilles CARDIOLOGIE 111. NACCACHE Lionel PHYSIOLOGIE 112. NAVARRO Vincent NEUROLOGIE

113. NGUYEN-KHAC Florence HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE 114. OPPERT Jean-Michel NUTRITION

115. PASCAL-MOUSSELARD Hugues CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

116. PAVIE Alain CHIR. THORACIQUE ET CARDIO-VASC. Surnombre 117. PELISSOLO Antoine PSYCHIATRIE ADULTE

118. PIERROT-DESEILLIGNY Charles NEUROLOGIE 119. PIETTE François MEDECINE INTERNE Ivry

120. POYNARD Thierry HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE 121. PUYBASSET Louis ANESTHESIE REANIMATION 122. RATIU Vlad HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE 123. RIOU Bruno ANESTHESIE REANIMATION

124. ROBAIN Gilberte REEDUCATION FONCTIONNELLE Ivry 125. ROBERT Jérôme BACTERIOLOGIE

126. ROUBY Jean-Jacques ANESTHESIE REANIMATION Surnombre 127. SAMSON Yves NEUROLOGIE

128. SANSON Marc ANATOMIE/NEUROLOGIE 129. SEILHEAN Danielle NEUROPATHOLOGIE 130. SIMILOWSKI Thomas PNEUMOLOGIE

131. SOUBRIER Florent GENETIQUE/HISTOLOGIE 132. SPANO Jean-Philippe ONCOLOGIE MEDICALE

133. STRAUS Christian EXPLORATION FONCTIONNELLE 134. TANKERE Frédéric ORL

135. THOMAS Daniel CARDIOLOGIE

136. TOURAINE Philippe ENDOCRINOLOGIE

137. TRESALLET Christophe CHIR. GENERALE ET DIGEST./MED. DE LA REPRODUCTION

138. VAILLANT Jean-Christophe CHIRURGIE GENERALE

139. VERNANT Jean-Paul HEMATOLOGIE CLINIQUE Surnombre 140. VERNY Marc MEDECINE INTERNE (Marguerite Bottard) 141. VIDAILHET Marie-José NEUROLOGIE

142. VOIT Thomas PEDIATRIE NEUROLOGIQUE

143. ZELTER Marc PHYSIOLOGIE

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PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site SAINT-ANTOINE 1. ALAMOWITCH Sonia NEUROLOGIE – Hôpital TENON

2. AMARENCO Gérard NEURO - UROLOGIE – Hôpital TENON

3. AMSELEM Serge GENETIQUE / INSERM U.933 – Hôpital TROUSSEAU 4. ANDRE Thierry SERVICE DU PR DE GRAMONT – Hôpital SAINT-ANTOINE 5. ANTOINE Jean-Marie GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE – Hôpital TENON 6. APARTIS Emmanuelle PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

7. ARLET Guillaume BACTERIOLOGIE – Hôpital TENON 8. ARRIVE Lionel RADIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 9. ASSOUAD Jalal CHIRURGIE THORACIQUE – Hôpital TENON

10. AUCOUTURIER Pierre UMR S 893/INSERM – Hôpital SAINT-ANTOINE

11. AUDRY Georges CHIRURGIE VISCERALE INFANTILE – Hôpital TROUSSEAU 12. BALLADUR Pierre CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT- ANTOINE

13. BAUD Laurent EXPLORATIONS FONCTIONNELLES MULTI – Hôpital TENON 14. BAUJAT Bertrand O.R.L.– Hôpital TENON

15. BAZOT Marc RADIOLOGIE – Hôpital TENON

16. BEAUGERIE Laurent GASTROENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT- ANTOINE

17. BEAUSSIER Marc ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital SAINT-ANTOINE 18. BENIFLA Jean-Louis GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TROUSSEAU

19. BENSMAN Albert NEPHROLOGIE ET DIALYSE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre) 20. BERENBAUM Francis RHUMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

21. BERNAUDIN J.F. HISTOLOGIE BIOLOGIE TUMORALE – Hôpital TENON 22. BILLETTE DE VILLEMEUR Thierry NEUROPEDIATRIE – Hôpital TROUSSEAU 23. BOCCARA Franck CARDIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

24. BOELLE Pierre Yves INSERM U.707 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 25. BOFFA Jean-Jacques NEPHROLOGIE ET DIALYSES – Hôpital TENON 26. BONNET Francis ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital TENON 27. BORDERIE Vincent Hôpital des 15-20

28. BOUDGHENE Franck RADIOLOGIE – Hôpital TENON

29. BREART Gérard GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON 30. BROCHERIOU Isabelle ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital TENON

31. CABANE Jean MEDECINE INTERNE/HORLOGE 2 – Hôpital SAINT-ANTOINE 32. CADRANEL Jacques PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON

33. CALMUS Yvon CENTRE DE TRANSPL. HEPATIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 34. CAPEAU Jacqueline UMRS 680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE

35. CARBAJAL-SANCHEZ Diomedes URGENCES PEDIATRIQUES – Hôpital TROUSSEAU

36. CARBONNE Bruno GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 37. CARETTE Marie-France RADIOLOGIE – Hôpital TENON

38. CARRAT Fabrice INSERM U 707 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE

39. CASADEVALL Nicole IMMUNO. ET HEMATO. BIOLOGIQUES – Hôpital SAINT- ANTOINE

40. CHABBERT BUFFET Nathalie GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON 41. CHAZOUILLERES Olivier HEPATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

42. CHRISTIN-MAITRE Sophie ENDOCRINOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

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43. CLEMENT Annick PNEUMOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU 44. COHEN Aron CARDIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

45. CONSTANT Isabelle ANESTHESIOLOGIE REANIMATION – Hôpital TROUSSEAU 46. COPPO Paul HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE

47. COSNES Jacques GASTRO-ENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT- ANTOINE

48. COULOMB Aurore ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES – Hôpital TROUSSEAU

49. CUSSENOT Olivier UROLOGIE – Hôpital TENON

50. DAMSIN Jean Paul ORTHOPEDIE – Hôpital TROUSSEAU

51. DE GRAMONT Aimery ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE 52. DENOYELLE Françoise ORL ET CHIR. CERVICO-FACIALE – Hôpital TROUSSEAU 53. DEVAUX Jean Yves BIOPHYSIQUE ET MED. NUCLEAIRE – Hôpital SAINT-

ANTOINE

54. DOUAY Luc HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE

55. DOURSOUNIAN Levon CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 56. DUCOU LE POINTE Hubert RADIOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU

57. DUSSAULE Jean Claude PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 58. ELALAMY Ismaïl HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital TENON

59. FAUROUX Brigitte UNITE DE PNEUMO. PEDIATRIQUE – Hôpital TROUSSEAU 60. FERON Jean Marc CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATO. – Hôpital SAINT- ANTOINE

61. FEVE Bruno ENDOCRINOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

62. FLEJOU Jean François ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHO. – Hôpital SAINT- ANTOINE

63. FLORENT Christian HEPATO/GASTROENTEROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 64. FRANCES Camille DERMATOLOGIE/ALLERGOLOGIE – Hôpital TENON

65. GARBARG CHENON Antoine LABO. DE VIROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU 66. GIRARD Pierre Marie MALADIES INFECTIEUSES – Hôpital SAINT-ANTOINE 67. GIRARDET Jean-Philippe GASTROENTEROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre)

68. GOLD Francis NEONATOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU (Surnombre)

69. GORIN Norbert HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre) 70. GRATEAU Gilles MEDECINE INTERNE – Hôpital TENON

71. GRIMPREL Emmanuel PEDIATRIE GENERALE – Hôpital TROUSSEAU 72. GRUNENWALD Dominique CHIRURGIE THORACIQUE – Hôpital TENON 73. GUIDET Bertrand REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE 74. HAAB François UROLOGIE – Hôpital TENON

75. HAYMANN Jean Philippe EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TENON 76. HENNEQUIN Christophe PARASITOLOGIE/MYCOLOGIE – Hôpital SAINT-

ANTOINE

77. HERTIG Alexandre NEPHROLOGIE – Hôpital TENON

78. HOURY Sidney CHIRURGIE DIGESTIVE ET VISCERALE – Hôpital TENON 79. HOUSSET Chantal UMRS 938 et IFR 65 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 80. JOUANNIC Jean-Marie GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TROUSSEAU 81. JUST Jocelyne CTRE DE L’ASTHME ET DES ALLERGIES – Hôpital TROUSSEAU 82. LACAINE François CHIR. DIGESTIVE ET VISCERALE – Hôpital TENON

(Surnombre)

83. LACAU SAINT GIULY Jean ORL – Hôpital TENON

84. LACAVE Roger HISTOLOGIE BIOLOGIE TUMORALE – Hôpital TENON

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85. LANDMAN - PARKER Judith HEMATOLOGIE ET ONCO. PED. – Hôpital TROUSSEAU

86. LAPILLONNE Hélène HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE – Hôpital TROUSSEAU 87. LAROCHE Laurent OPHTALMOLOGIE – CHNO des 15/20

88. LE BOUC Yves EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU 89. LEGRAND Olivier POLE CANCEROLOGIE-HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT- ANTOINE

90. LEVERGER Guy HEMATOLOGIE ET ONCOLOGIE PEDIATRIQUES – Hôpital TROUSSEAU

91. LEVY Richard NEUROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

92. LIENHART André ANESTHESIE/REANIMATION – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)

93. LOTZ Jean Pierre ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital TENON

94. MARIE Jean Pierre DPT D’HEMATO. ET D’ONCOLOGIE MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE

95. MARSAULT Claude RADIOLOGIE – Hôpital TENON (Surnombre)

96. MASLIAH Jöelle POLE DE BIOLOGIE/IMAGERIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 97. MAURY Éric REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE

98. MAYAUD Marie Yves PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON (Surnombre) 99. MENU Yves RADIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

100. MEYER Bernard ORL ET CHRI. CERVICO-FACIALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)

101. MEYOHAS Marie Caroline MALADIES INFECTIEUSES ET TROP. – Hôpital SAINT- ANTOINE

102. MITANCHEZ Delphine NEONATOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU

103. MOHTI Mohamad DPT D’HEMATO. ET D’ONCO. MEDICALE – Hôpital SAINT- ANTOINE

104. MONTRAVERS Françoise BIOPHYSIQUE ET MED. NUCLEAIRE – Hôpital TENON 105. MURAT Isabelle ANESTHESIE REANIMATION – Hôpital TROUSSEAU

106. NETCHINE Irène EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU 107. OFFENSTADT Georges REANIMATION MEDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)

108. PAQUES Michel OPHTALMOLOGIE IV – CHNO des 15-20

109. PARC Yann CHIRURGIE DIGESTIVE – Hôpital SAINT-ANTOINE

110. PATERON Dominique ACCUEIL DES URGENCES – Hôpital SAINT-ANTOINE 111. PAYE François CHIRURGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT- ANTOINE

112. PERETTI Charles Siegfried PSYCHIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE 113. PERIE Sophie ORL – Hôpital TENON

114. PETIT Jean-Claude BACTERIOLOGIE VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Surnombre)

115. PIALOUX Gilles MALADIES INFECTIEUSES ET TROP. – Hôpital TENON 116. PICARD Arnaud CHIRURGIE. MAXILLO-FACIALE ET STOMATO. – Hôpital TROUSSEAU

117. POIROT Catherine HISTOLOGIE A ORIENTATION BIO. DE LA REPRO. – Hôpital TENON

118. RENOLLEAU Sylvain REANIMATION NEONATALE ET PED. – Hôpital TROUSSEAU

119. ROBAIN Gilberte REEDUCATION FONCTIONNELLE – Hôpital ROTHSCHILD

120. RODRIGUEZ Diana NEUROPEDIATRIE – Hôpital TROUSSEAU

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121. RONCO Pierre Marie UNITE INSERM 702 – Hôpital TENON

122. RONDEAU Eric URGENCES NEPHROLOGIQUES – Hôpital TENON 123. ROSMORDUC Olivier HEPATO/GASTROENTEROLOGIE – Hôpital SAINT- ANTOINE

124. ROUGER Philippe Institut National de Transfusion Sanguine 125. SAHEL José Alain OPHTALMOLOGIE IV – CHNO des 15-20

126. SAUTET Alain CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 127. SCATTON Olivier CHIR. HEPATO-BILIAIRE ET TRANSPLANTATION – Hôpital SAINT-ANTOINE

128. SEBE Philippe UROLOGIE – Hôpital TENON

129. SEKSIK Philippe GASTRO-ENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital SAINT- ANTOINE

130. SIFFROI Jean Pierre GENETIQUE ET EMBRYOLOGIE MEDICALES – Hôpital TROUSSEAU

131. SIMON Tabassome PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Faculté de Médecine P. & M.

CURIE

132. SOUBRANE Olivier CHIRURGIE HEPATIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 133. STANKOFF Bruno NEUROLOGIE – Hôpital TENON

134. THOMAS Guy PSYCIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE 135. THOUMIE Philippe REEDUCATION NEURO-ORTHOPEDIQUE – Hôpital ROTHSCHILD

136. TIRET Emmanuel CHRIRUGIE GENERALE ET DIGESTIVE – Hôpital SAINT- ANTOINE

137. TOUBOUL Emmanuel RADIOTHERAPIE – Hôpital TENON

138. TOUNIAN Patrick GASTROENTEROLOGIE ET NUTRITION – Hôpital TROUSSEAU

139. TRAXER Olivier UROLOGIE – Hôpital TENON

140. TRUGNAN Germain INSERM UMR-S 538 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 141. ULINSKI Tim NEPHROLOGIE/DIALYSES – Hôpital TROUSSEAU

142. VALLERON Alain Jacques UNITE DE SANTE PUBLIQUE – Hôpital SAINT- ANTOINE (Surnombre)

143. VIALLE Raphaël ORTHOPEDIE – Hôpital TROUSSEAU

144. WENDUM Dominique ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 145. WISLEZ Marie PNEUMOLOGIE – Hôpital TENON

MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site PITIE

1. ANKRI Annick HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE 2. AUBRY Alexandra BACTERIOLOGIE

3. BACHELOT Anne ENDOCRINOLOGIE

4. BELLANNE-CHANTELOT Christine GÉNÉTIQUE 5. BELLOCQ Agnès PHYSIOLOGIE

6. BENOLIEL Jean-Jacques BIOCHIMIE A

7. BENSIMON Gilbert PHARMACOLOGIE

8. BERLIN Ivan PHARMACOLOGIE

9. BERTOLUS Chloé STOMATOLOGIE

10. BOUTOLLEAU David VIROLOGIE

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11. BUFFET Pierre PARASITOLOGIE

12. CARCELAIN-BEBIN Guislaine IMMUNOLOGIE 13. CARRIE Alain BIOCHIMIE ENDOCRINIENNE 14. CHAPIRO Élise HÉMATOLOGIE

15. CHARBIT Beny PHARMACOLOGIE

16. CHARLOTTE Frédéric ANATOMIE PATHOLOGIQUE 17. CHARRON Philippe GÉNÉTIQUE

18. CLARENCON Frédéric NEURORADIOLOGIE

19. COMPERAT Eva ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 20. CORVOL Jean-Christophe PHARMACOLOGIE

21. COULET Florence GÉNÉTIQUE 22. COUVERT Philippe GÉNÉTIQUE 23. DANZIGER Nicolas PHYSIOLOGIE 24. DATRY Annick PARASITOLOGIE 25. DEMOULE Alexandre PNEUMOLOGIE

26. DUPONT-DUFRESNE Sophie ANATOMIE/NEUROLOGIE 27. FOLLEZOU Jean-Yves RADIOTHÉRAPIE

28. GALANAUD Damien NEURORADIOLOGIE 29. GAY Frédérick PARASITOLOGIE

30. GAYMARD Bertrand PHYSIOLOGIE

31. GIRAL Philippe ENDOCRINOLOGIE/MÉTABOLISME 32. GOLMARD Jean-Louis BIOSTATISTIQUES

33. GOSSEC Laure RHUMATOLOGIE

34. GUIHOT THEVENIN Amélie IMMUNOLOGIE 35. HABERT Marie-Odile BIOPHYSIQUE

36. HALLEY DES FONTAINES Virginie SANTÉ PUBLIQUE 37. HUBERFELD Gilles EPILEPSIE-CORTEX

38. KAHN Jean-François PHYSIOLOGIE

39. KARACHI AGID Carine NEUROCHIRURGIE 40. LACOMBLEZ Lucette PHARMACOLOGIE 41. LACORTE Jean-Marc UMRS 939

42. LAURENT Claudine PSYCHOPATHOLOGIE DE L’ENFANT/ADOLESCENT 43. LE BIHAN Johanne INSERM U 505

44. MAKSUD Philippe BIOPHYSIQUE

45. MARCELIN-HELIOT Anne Geneviève VIROLOGIE 46. MAZIERES Léonore RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE 47. MOCHEL Fanny GÉNÉTIQUE / HISTOLOGIE (stagiaire) 48. MORICE Vincent BIOSTATISTIQUES

49. MOZER Pierre UROLOGIE

50. NGUYEN-QUOC Stéphanie HEMATOLOGIE CLINIQUE 51. NIZARD Jacky GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE

52. PIDOUX Bernard PHYSIOLOGIE

53. POITOU BERNERT Christine NUTRITION 54. RAUX Mathieu ANESTHESIE (stagiaire)

55. ROSENHEIM Michel EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE 56. ROSENZWAJG Michelle IMMUNOLOGIE

57. ROUSSEAU Géraldine CHIRURGIE GENERALE 58. SAADOUN David MEDECINE INTERNE (stagiaire) 59. SILVAIN Johanne CARDIOLOGIE

60. SIMON Dominique ENDOCRINOLOGIE/BIOSTATISTIQUES

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61. SOUGAKOFF Wladimir BACTÉRIOLOGIE

62. TEZENAS DU MONTCEL Sophie BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MEDICALE

63. THELLIER Marc PARASITOLOGIE

64. TISSIER-RIBLE Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 65. WAROT Dominique PHARMACOLOGIE

MAITRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS-PRATICIENS HOSPITALIERS UFR Médicale Pierre et Marie CURIE – Site SAINT-ANTOINE

1. ABUAF Nisen HÉMATOLOGIE/IMMUNOLOGIE – Hôpital TENON

2. AIT OUFELLA Hafid RÉANIMATION MÉDICALE – Hôpital SAINT-ANTOINE 3. AMIEL Corinne VIROLOGIE – Hôpital TENON

4. BARBU Véronique INSERM U.680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE

5. BERTHOLON J.F. EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital SAINT-ANTOINE 6. BILHOU-NABERA Chrystèle GÉNÉTIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE

7. BIOUR Michel PHARMACOLOGIE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 8. BOISSAN Matthieu BIOLOGIE CELLULAIRE – Hôpital SAINT-ANTOINE

9. BOULE Michèle PÔLES INVESTIGATIONS BIOCLINIQUES – Hôpital TROUSSEAU 10. CERVERA Pascale ANATOMIE PATHOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

11. CONTI-MOLLO Filomena – Hôpital SAINT-ANTOINE 12. COTE François – Hôpital TENON

13. DECRE Dominique BACTÉRIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 14. DELHOMMEAU François HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

15. DEVELOUX Michel PARASITOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

16. ESCUDIER Estelle DEPARTEMENT DE GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU 17. FAJAC-CALVET Anne HISTOLOGIE/EMBRYOLOGIE – Hôpital TENON

18. FARDET Laurence MEDECINE INTERNE/HORLOGE 2 – Hôpital SAINT-ANTOINE 19. FERRERI Florian PSYCHIATRIE D’ADULTES – Hôpital SAINT-ANTOINE

20. FLEURY Jocelyne HISTOLOGIE/EMBRYOLOGIE – Hôpital TENON 21. FOIX L’HELIAS Laurence – Hôpital TROUSSEAU (Stagiaire)

22. FRANCOIS Thierry PNEUMOLOGIE ET REANIMATION – Hôpital TENON 23. GARCON Loïc HÉPATO GASTRO-ENTEROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 24. GARDERET Laurent HEMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

25. GAURA SCHMIDT Véronique BIOPHYSIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 26. GEROTZIAFAS Grigorios HEMATOLOGIE CLINIQUE – Hôpital TENON 27. GONZALES Marie GENETIQUE ET EMBRYOLOGIE – Hôpital TROUSSEAU 28. GOZLAN Joël BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 29. GUEGAN BART Sarah DERMATOLOGIE – Hôpital TENON

30. GUITARD Juliette PARASITOLOGIE/MYCOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 31. HENNO Priscilla PHYSIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

32. JERU Isabelle SERVICE DE GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU

33. JOHANET Catherine IMMUNO. ET HEMATO. BIOLOGIQUES – Hôpital SAINT- ANTOINE

34. JOSSET Patrice ANATOMIE PATHOLOGIQUE – Hôpital TROUSSEAU 35. JOYE Nicole GENETIQUE – Hôpital TROUSSEAU

36. KIFFEL Thierry BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE – Hôpital SAINT-

ANTOINE

(13)

37. LACOMBE Karine MALADIES INFECTIEUSES – Hôpital SAINT-ANTOINE

38. LAMAZIERE Antonin POLE DE BIOLOGIE-IMAGERIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 39. LASCOLS Olivier INSERM U.680 – Faculté de Médecine P.& M. CURIE

40. LEFEVRE Jérémie CHIRURGIE GENERALE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Stagiaire) 41. LESCOT Thomas ANESTHESIOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE (Stagiaire) 42. LETAVERNIER Emmanuel EXPLORATIONS FONCTIONNELLES MULTI. – Hôpital TENON

43. AUREL Gérard BIOPHYSIQUE /MED. NUCLEAIRE– Faculté de Médecine P.& M.

CURIE

44. MAURIN Nicole HISTOLOGIE – Hôpital TENON

45. MOHAND - SAID Saddek OPHTALMOLOGIE – Hôpital des 15-20

46. MORAND Laurence BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 47. PARISET Claude EXPLORATIONS FONCTIONNELLES – Hôpital TROUSSEAU 48. PETIT Arnaud Hôpital TROUSSEAU (Stagiaire)

49. PLAISIER Emmanuelle NEPHROLOGIE – Hôpital TENON

50. POIRIER Jean-Marie PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Hôpital SAINT-ANTOINE 51. RAINTEAU Dominique INSERM U.538 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 52. SAKR Rita GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE – Hôpital TENON (Stagiaire)

53. SCHNURIGERN Aurélie LABORATOIRE DE VIROLOGIE – Hôpital TROUSSEAU 54. SELLAM Jérémie RHUMATOLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE

55. SEROUSSI FREDEAU Brigitte DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE – Hôpital TENON

56. SOKOL Harry HEPATO/GASTRO – Hôpital SAINT-ANTOINE 57. SOUSSAN Patrick VIROLOGIE – Hôpital TENON

58. STEICHEN Olivier MEDECINE INTERNE – Hôpital TENON

59. SVRCEK Magali ANATOMIE ET CYTO. PATHOLOGIQUES – Hôpital SAINT- ANTOINE

60. TANKOVIC Jacques BACTERIOLOGIE/VIROLOGIE – Hôpital SAINT-ANTOINE 61. THOMAS Ginette BIOCHIMIE – Faculté de Médecine P. & M. CURIE

62. THOMASSIN Isabelle RADIOLOGIE – Hôpital TENON

63. VAYLET Claire MEDECINE NUCLEAIRE – Hôpital TROUSSEAU

64. VIGOUROUX Corinne INSERM U.680 – Faculté de Médecine P. & M. CURIE 65.VIMONT-BILLARANT Sophie BACTERIOLOGIE – Hôpital TENON

66. WEISSENBURGER Jacques PHARMACOLOGIE CLINIQUE – Faculté de Médecine P.

& M. CURIE

(14)

Table des matières

Liste des abréviations Introduction

État des lieux

1 Organisation des soins en prison en France 1.1 L'administration pénitentiaire en chiffres 1.2 Organisation et offre de soins

1.3 Principe d'équivalence des soins

1.4 Structure de contrôle des conditions de détention 1.4.1 Structures nationales

1.4.2 Structures supra-nationales

1.5 Limites du principe d'équivalence de soins 1.6 Santé et détenus

2 Traumatisme crânien : définition, généralités, épidémiologie, classification, conséquences, évaluation, pronostic en fonction de l'âge de survenue

2.1 Définition et généralités

2.1.1 Qu'est ce qu'un traumatisme crânien ? 2.1.2 Généralités sur les traumatismes crâniens 2.2 Épidémiologie des traumatismes crâniens

2.2.1 Incidence 2.2.2 Prévalence 2.2.3 Mortalité

2.2.4 Causes de traumatisme crânien

2.2.5 Facteurs de risque de traumatisme crânien 2.2.5.1 Âge

2.2.5.2 Sexe

2.2.5.3 Niveau de développement du pays 2.2.5.4 Milieu urbain et milieu rural 2.2.5.5 Ethnie

2.3 Les outils de classification de la gravité des traumatismes crâniens 2.4 Conséquences des traumatismes crâniens

2.4.1 Généralités

2.4.2 Séquelles cognitives

2.4.3 Séquelles comportementales 2.4.4 Séquelles psychiatriques

2.4.5 Prise de substances psycho-actives 2.5 Devenir du traumatisé crânien

2.5.1 Évaluation du handicap secondaire au traumatisme crânien 2.5.2 Qualité de vie du traumatisé crânien

2.6 Pronostic du traumatisme crânien en fonction de l'âge de survenue 2.6.1 Définition d'une lésion cérébrale précoce

2.6.2 Développement du cerveau et maturation cérébrale

2.6.3 Principes de plasticité et vulnérabilité cérébrales

2.6.4 Principe de récupération cérébrale

(15)

3 Traumatisme crânien chez les détenus

3.1 Association entre les traumatismes crâniens et la délinquance 3.1.1 Généralités

3.1.2 Âge de la première incarcération et de la survenue du traumatisme crânien

3.1.3 Durée d'emprisonnement, nombre de condamnations et récidive criminelle

3.1.4 Nombre de traumatismes crâniens 3.1.5 Impact sur la vie quotidienne

3.1.5.1 En prison

3.1.5.2 Ré-insertion au sein de la société

3.2 Prévalence des traumatismes crâniens chez les détenus 3.3 Facteurs de risque de délinquance

3.3.1 Sexe

3.3.2 Prédisposition génétique 3.3.3 Environnement

3.3.4 Niveau socio-économique 3.3.5 Niveau d'enseignement

3.3.6 Troubles psycho-comportementaux 3.3.7 Abus de substances psycho-actives

3.4 Fiabilité des déclarations des prisonniers dans la littérature 3.5 Conséquences médicales

Objectifs, méthodologie, hypothèses 1 Objectifs

2 Méthodologie

2.1 Recherche bibliographique 2.2 Description de l'étude 2.3 Travail de thèse 3 Hypothèses

Résultats

1 Description de la population globale de l'étude

1.1 Description démographique de la population de détenus 1.2 Histoire médicale de la population de détenus

1.3 Description de la population de traumatisés crâniens au sein de la population de détenus

2 Description de la population de détenus hommes adultes ayant été victimes d'un traumatisme crânien avant l'âge de 13 ans

3 Comparaison entre la population de détenus hommes adultes ayant été victimes d'un traumatisme crânien avant l'âge de 13 ans et la population de détenus hommes adultes sans antécédent de traumatisme crânien

3.1 Comparaison démographique des deux populations

3.2 Comparaison de l'histoire médicale des deux populations

3.3 Comparaison de l'histoire carcérale des deux populations

4 Résumé des principaux résultats

(16)

Discussion

1 Description de la population de l'étude réalisée à Fleury-Mérogis 1.1 Description démographique

1.2 Histoire carcérale 1.3 Histoire médicale

1.3.1 État général de santé

1.3.2 Suivi en psychiatrie et prise de médicaments psychotropes 1.3.3 Consommation excessive d'alcool

1.3.4 Consommation de cannabis

1.3.5 Consommation d'autres substances psycho-actives 1.4 Prévalence des TC

1.5 Causes des TC

1.6 Sévérité, hospitalisation, et suivi des TC

1.7 Nombre d'antécédents de TC et âge de survenue du premier TC 2 Description de la population TC < 13 ans

2.1 Âge de survenue du premier TC déclaré 2.2 Causes du premier TC déclaré

2.3 Sévérité, hospitalisation et suivi du premier TC déclaré

3 Comparaison entre la population TC < 13 ans et absence de TC sur les plans démographique, de l'histoire médicale et de l'histoire carcérale des détenus

3.1 Comparaison démographique 3.2 Histoire médicale

3.2.1 État général de santé

3.2.2 Suivi en psychiatrie et prise de médicaments psychotropes

3.2.3 Consommation excessive d'alcool et consommation de substances illicites

3.3 Histoire carcérale 3.4 Divergences et limites

4 Ouverture et impact en médecine générale Conclusion

Annexe : Questionnaire rempli lors de l'entretien médical d'entrée Bibliographie

Résumé

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Liste des abréviations

1. CGLPL = Contrôleur général des lieux de privation de liberté

2. CPT = Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants

3. DREES = Direction de la Recherche des Études de l’Évaluation des Statistiques 4. DRS = Disability Rating Scale

5. DS = Déviation standard

6. DSM-IV = Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 4

ème

édition 7. EBIQ = European Brain Injury Questionnaire

8. ESPS = Enquête santé et protection sociale 9. FAM = Functional Assessment Measure 10. FIM = Functional Independence Measure 11. FSE = Functional Status Examination

12. GOS = Glasgow Outcome Scale ou Échelle de suivi de Glasgow

13. GOSe = extended Glasgow Outcome Scale ou Échelle de suivi de Glasgow étendue 14. HAS = Haute Autorité de santé

15. OFDT = Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies 16. OMS = Organisation Mondiale de la Santé

17. ONU = Organisation des Nations unies 18. OR = Odds ratio

19. ORL = Oto-Rhino-Laryngologie

20. Population Absence de TC = Population de détenus n'ayant déclarés aucun antécédent de traumatisme crânien

21. Population TC < 13 ans = Population de détenus ayant déclarés un unique ou premier antécédent de traumatisme crânien survenu avant l'âge de 13 ans

22. QOLIBRI = Quality of Life in Brain Injury Questionnaire 23. SF-12 = Even Shorter SF-36

24. SF-36 = Short Form (36) Health Survey

25. SFMU = Société Française de Médecine d'Urgence 26. SIP = Sickness Impact Profile

27. TC = Traumatisme crânien 28. TDM = tomodensitométrie

29. VIH = Virus de l'immunodéficience humaine

30. WHOQOL-BREF = World Health Organization Quality-of-Life Scale

(18)

INTRODUCTION

Les traumatismes crâniens (TC) représentent aujourd’hui un véritable problème de santé publique (Andriessen et al. 2011). L'incidence des TC dans le monde est de l'ordre de 150 à 300 pour 100 000 personnes par an (Bruns & Hauser 2003 ; Tagliaferri et al. 2006 ; Masson et al. 2003 ; Bryant et al. 2010) et leur prévalence est estimée à 2 à 8 % dans la population générale (Silver et al. 2001). Bien que très hétérogènes en terme de physiopathologie, de présentation clinique et de conséquences, ils peuvent être à l'origine de nombreux troubles cognitifs et comportementaux pouvant aboutir dans certains cas à des passages à l’acte délictueux (Sofmer 2013).

Plusieurs auteurs anglo-saxons et scandinaves se sont interrogés sur le lien entre violence, incarcération et antécédents de TC : par rapport à la population générale, une prévalence plus importante d'antécédents de TC a ainsi été mise en évidence dans les populations de détenus (Williams et al. 2010 a ; Shiroma et al. 2010 a ; Timonen et al. 2002). Dans la population incarcérée aux États-Unis, la prévalence des antécédents de TC a d’ailleurs été estimée récemment à 60 % soit plus de 7 fois celle retrouvée dans la population générale américaine (Harmon 2012). Bien qu’une prévalence globale plus élevée de TC soit retrouvée dans la littérature, une estimation plus précise de la prévalence des TC dans la population carcérale serait susceptible de permettre une meilleure définition des politiques publiques à l’échelle nationale et internationale, d’améliorer la prise en charge des détenus ayant des antécédents de TC, voire de prévenir les conséquences néfastes des TC (Shiroma et al. 2010 a).

C'est dans ce contexte qu’une étude française préliminaire, visant à déterminer la prévalence des antécédents de TC et d'épilepsie dans une population d'entrants en prison, a été conduite au cours de l'année 2013. Mise en place au sein de la maison d'arrêt de Fleury- Mérogis, plus grand centre pénitentiaire d'Europe, cette étude a permis d’apporter des informations sur la question des antécédents de TC chez les détenus. Ce travail de thèse s’inscrit dans le cadre de cette étude ; l’intégralité de nos résultats en est issue.

Certains auteurs anglo-saxons rapportent que les enfants victimes de lésion cérébrale diffuse, lésion la plus fréquemment retrouvée en cas de TC, présentent des troubles cognitivo- comportementaux plus sévères que les adultes victimes de lésion similaire (Anderson et al.

2010 ; 2011). Nous faisons l'hypothèse que les conséquences d'un TC diffèrent en fonction de

l'âge de survenue, dans l'enfance ou à l'âge adulte. C'est pourquoi nous nous sommes focalisés

(19)

sur l'analyse des résultats en fonction de l'âge de survenue du TC.

L'analyse de la littérature laisse penser que plus le TC est survenu tôt au cours de la vie, plus l'incarcération aura été précoce et plus le nombre d'incarcérations est important. De même, des troubles psycho-comportementaux et un usage abusif de drogues ou d'alcool seront plus fréquemment retrouvés.

Ce travail de thèse vise ainsi à déterminer les différences de parcours de vie, aussi bien au niveau de l'histoire médicale que carcérale, suivant l'âge de survenue du TC chez les détenus.

Il permettra également de sensibiliser au TC, les équipes soignantes en milieu pénitentiaire.

Dans la première partie de ce travail, après avoir dressé un état des lieux sur l’organisation des soins en prison en France, sur les TC et leurs conséquences en général ainsi que sur l’association entre TC et délinquance, nous aborderons plus spécifiquement la question des TC chez les personnes détenues.

Dans la deuxième partie, une fois les objectifs et hypothèses posés, nous détaillerons la méthodologie employée pour ce travail.

La troisième partie sera consacrée à la présentation de l'ensemble des résultats ; résultats issus de l’étude réalisée au sein de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis en 2013 disposant, à notre connaissance, du plus grand effectif de détenus inclus si nous nous référons aux publications antérieures sur le sujet.

Enfin, dans la quatrième et dernière partie, nous interpréterons et discuterons l’ensemble de

ces résultats.

(20)

ETAT DES LIEUX

1 Organisation des soins en prison en France

Au même titre que la population générale, la population détenue dispose du droit à la santé. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce droit suppose de pouvoir accéder en temps opportun à des soins acceptables, abordables et de qualité appropriée. Malgré certaines dispositions imposées par l'exigence sécuritaire des établissements pénitentiaires, la privation de liberté ne doit en aucun cas priver un individu du droit à la santé. Toute personne détenue doit ainsi bénéficier de soins identiques à ceux dispensés à la population générale.

Dans cette première partie, avant de nous focaliser sur la santé des personnes détenues, nous verrons comment s'organisent les soins dans l'univers carcéral.

1.1 L'Administration Pénitentiaire en chiffres

En France, au 1er janvier 2013, 251 998 personnes étaient prises en charge par l'Administration Pénitentiaire dont 76 798 sous écrou (Ministère de la Justice 9 juillet 2013).

L’écrou est l’acte juridique qui marque le placement d’une personne dans un établissement pénitentiaire, sous la responsabilité de son directeur, à compter d’une date définie, sur la base d’un titre d’écrou défini, pour un motif défini. Le placement sous écrou peut ne pas correspondre à une entrée en détention. Dans ce cas la personne est sous écrou, mais non détenue. Cette distinction, parmi les personnes sous écrou, entre personnes effectivement en détention et personnes non détenues, a été introduite par la loi du 17 juillet 1970 avec le placement à l’extérieur et par la loi du 19 décembre 1997 avec le placement sous surveillance électronique (Tournier 2013).

Parmi les 76 798 personnes sous écrou en 2013, 10 226 personnes étaient écrouées

non hébergées et 66 572 étaient écrouées détenues pour seulement 56 992 places

opérationnelles dans les 190 établissements pénitentiaires français. Ces établissements se

répartissent en 98 maisons d'arrêt, dont celle de Fleury-Mérogis plus grand centre

pénitentiaire d'Europe, dans lesquels sont reçus les prévenus et les condamnés dont la peine

ou le reliquat de peine n'excède pas 2 ans, 85 établissements pour peines comme les centres

pénitentiaires, les centres de détention ou encore les maisons centrales, 6 établissements

pénitentiaires pour mineurs et 1 établissement public de santé national de Fresnes (Ministère

(21)

de la Justice 9 juillet 2013).

C'est d'ailleurs au sein de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis que prend place l'étude sur laquelle nous travaillerons dans cette thèse.

Parmi la population écrouée en 2013, 3,3 % sont des femmes, 1,1 % sont mineurs, et 3,5 % ont plus de 60 ans ; l'âge moyen est de 34 ans. La durée moyenne sous écrou était de 9,9 mois en 2012 (Ministère de la Justice 9 juillet 2013).

En tenant compte du nombre élevé de personnes écrouées et de la surcharge des établissements pénitentiaires en France, il paraît légitime de faire le point sur l'organisation et l'offre de soins.

1.2 Organisation et offre de soins

Les soins dispensés aux personnes placées sous main de justice s'inscrivent dans un dispositif sanitaire prenant en compte l'ensemble des problèmes de santé, qu'ils soient somatiques ou psychiatriques.

Ces soins constituent l'une des 14 missions de service public définies par la loi « Hôpital, patients, santé et territoires », 12ème article L6112-1 du code de la Santé Publique, et attribués par les Agences régionales de santé à tout établissement de santé (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).

Les structures de soins prenant en charge les personnes détenues ont été définies par les décrets du 14 mars 1986 (création de services médico-psychologiques régionaux) et du 27 octobre 1994 (relatif aux soins dispensés aux personnes détenues), par la loi du 9 septembre 2002 (création des unités spécialement aménagées) ou encore par le plan d'actions stratégiques 2010/2014 (mise en place des trois niveaux de soins) (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).

L'organisation des soins repose sur deux dispositifs, l'un pour les soins somatiques, l'autre pour les soins psychiatriques, chacun d'entre eux structuré en trois niveaux :

 le niveau 1 regroupant les consultations et les prestations ambulatoires ;

 le niveau 2 regroupant les soins requérant une prise en charge à temps partiel, comme

l'hospitalisation de jour ;

(22)

 le niveau 3 regroupant les soins requérant une hospitalisation à temps complet.

Les soins de niveau 1 et 2 peuvent être assurés aussi bien au sein d'unités de soins implantées en milieu pénitentiaire appelées les « unités sanitaires », qu'en milieu hospitalier dans l’hôpital de rattachement, voire en unités hospitalières sécurisées inter-régionales, implantées dans les centres hospitaliers régionaux universitaires de huit grandes villes françaises. Les soins de niveau 3, quant à eux, sont uniquement prodigués en milieu hospitalier (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).

Les « unités sanitaires » ont plusieurs missions parmi lesquelles :

 l'examen médical d'entrée avec dépistage de la tuberculose et des maladies sexuellement transmissibles ; mise à jour des vaccinations et organisation de la continuité de la prise en charge thérapeutique extérieure au moment de l'incarcération ;

 assurer la continuité des soins et un suivi médical durant l'incarcération, en permettant l'accès à l'ensemble des consultations ou examens spécialisés ;

 participation aux actions de prévention et d'éducation à la santé ;

 préparation de la continuité des soins à la sortie de prison en coordination avec les services d'insertion et de probation (Fix 2013 b).

Lors de l'examen médical d'entrée, chaque détenu est vu par une infirmière diplômée d’État et un médecin, avec un questionnaire médical d'entrée. Ce questionnaire comprend un certain nombre d'items habituels dans un dossier médical : antécédents, traitements, histoire de la maladie s'il y a lieu, vaccins, consommations de substances psycho-actives, données de l'examen clinique...

Nous pouvons d'ores et déjà noter que ce questionnaire ne comprend pas de question relative aux antécédents de TC. Un groupe d'experts de la Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment proposé un certain nombre de recommandations sur la prise en charge des troubles du comportement chez les traumatisés crâniens. Parmi ces recommandations, figure l'ajout d'une question spécifique sur la recherche d'antécédents de TC lors de la passation du questionnaire médical d'entrée (Sofmer 2013).

En matière de santé, l'article 46 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 stipule

que les personnes détenues relèvent du droit commun et bénéficient donc de toutes les

dispositions en faveur des droits des patients : information, consentement, respect du refus des

(23)

soins, personne de confiance, directives anticipées...

La qualité et la continuité des soins leur sont garanties dans des conditions équivalentes à celles dont bénéficie l'ensemble de la population. La décision judiciaire qui prive une personne de sa liberté en l'incarcérant ne saurait la priver de tous ses autres droits.

Toutes les personnes détenues, et ce depuis la loi du 18 janvier 1994, sont immatriculées et affiliées au Régime général de la Sécurité sociale dès leur incarcération. Elles peuvent bénéficier depuis 2005 de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012 ; Fix 2013 a-b ; Sofmer 2013).

1.3 Principe d'équivalence des soins

Le principe d'équivalence des soins est le principe par lequel toute personne détenue doit bénéficier de soins équivalents à ceux dispensés à la population générale dans son pays.

Étant donné les disparités en matière de santé au sein même de la population d'un pays, l'égalité des soins est confrontée au choix de la norme de référence. Le niveau de soins doit être adapté aux normes internationales de santé. Le concept de garantie du droit à la santé à un niveau le plus élevé possible en fonction de son pays figure dans la convention constitutive de l'OMS depuis 1946. L'OMS veille à ce que les détenus aient accès à des normes médicales adéquates. L'OMS définit le droit à la santé comme universel et donc un droit commun à tous, aussi bien aux personnes en dehors qu'à l'intérieur des prisons (Niveau 2007 ; Lines 2008).

Le principe d'équivalence des soins s'inscrit dans le principe d'égalité des citoyens, et reste l'un des principes éthiques fondamentaux de la santé en prison. Il satisfait les valeurs fondamentales de justice et de solidarité.

Ce principe est mentionné par l'Assemblée générale des Nations Unies dès 1982, par

l'Organisation des Nations unies en 1990 ou encore par l'OMS, et devient la référence en

matière de normes de santé pour les personnes détenues dans le monde. Les autorités

européennes, notamment le Comité pour la prévention de la torture en 1993 et le Comité des

Ministres du Conseil de l'Europe en 1998, ont émis eux aussi des recommandations en faveur

de ce principe d'équivalence (Niveau 2007 ; Lines 2008).

(24)

1.4 Structure de contrôle des conditions de détention

Les droits fondamentaux des personnes détenues sont protégés comme ceux de tout citoyen. L’administration pénitentiaire doit exercer ses missions conformément à la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, à la constitution française, à la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, ainsi qu'aux conventions internationales protectrices des droits de l'Homme. Pour assurer efficacement la protection des personnes incarcérées, différents organismes ont été mis en place (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.4.1 Structures nationales

1.4.1.1 Des autorités administratives, judiciaires et parlementaires effectuent des visites régulières dans les établissements pénitentiaires. De nombreuses autorités comme l'Inspection des services pénitentiaires, l'Inspection du travail, l'Inspection générale des affaires sociales, le procureur de la République, le procureur général, les sénateurs ou encore les représentants au Parlement européen élus en France, y participent (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.4.1.2 Le conseil d'évaluation, selon l'article 5 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, est chargé d'évaluer les conditions de fonctionnement de l'établissement et de proposer toutes mesures de nature à les améliorer (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.4.1.3 Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL)

est une autorité indépendante créée par la loi du 30 octobre 2007 à la suite

de la ratification par la France du protocole facultatif à la Convention des

Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels,

inhumains ou dégradants. Sa mission est de s'assurer que les conditions de

prise en charge des personnes privées de liberté sont respectueuses de leurs

droits fondamentaux, et de prévenir toute atteinte à ces droits. Le CGLPL

adresse aux ministres concernés un rapport de visite des établissements

pénitentiaires français puis des recommandations. Il remet chaque année un

rapport d’activité au président de la République et au parlement (Ministère

de la justice 14 juin 2012 ; Le Contrôleur général des Lieux de Privation de

Liberté 11 janvier 2013).

(25)

1.4.1.4 Le défenseur des droits est une autorité constitutionnelle indépendante. Il participe au règlement des litiges opposant une personne avec un service public ou une administration. Il peut être saisi directement et gratuitement par les personnes incarcérées (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.4.2 Structures supra-nationales

1.4.2.1 Le comité européen de prévention de la torture et des traitements inhumains et dégradants (CPT) est une instance de contrôle et de prévention créée en 1987. Il est chargé d'assurer qu'aucune personne détenue dans un lieu privatif de liberté n'est soumise à des pratiques de torture ou à des traitements inhumains ou dégradants (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.4.2.2 Le Commissaire européen aux droits de l'Homme est une institution indépendante et impartiale créée en 1999 par le Conseil de l'Europe. Sa mission est de promouvoir la prise de conscience et le respect des droits de l'Homme dans les 47 États membres du Conseil européen (Ministère de la justice 14 juin 2012).

1.5 Limites du principe d'équivalence de soins

De nombreux pays ont adopté ce principe d'équivalence, mais certaines limites persistent malgré la surveillance et les recommandations des structures de contrôle des conditions de détention. La prison reste un lieu de contradictions entre exigences sécuritaires et accès aux soins. En réalité, l'accès aux soins des détenus se heurte aux conditions de détention et aux contraintes de l'administration pénitentiaire. Le CGLPL rapporte notamment (Fix 2013 a-b ; Niveau 2007 ; le Contrôleur général des Lieux de Privation de Liberté 11 janvier 2013; Abbing 2013) :

 une inégalité de facilité d'accès à la consultation médicale ;

 le problème de la prise en charge de l'urgence (ralentissement par les règles de sécurité ou les risques de manipulation...) ;

 la difficulté de la vie en détention des personnes âgées et des personnes ayant une

pathologie chronique ou un handicap (inaccessibilité des lieux, manque d'aide

(26)

technique...) ;

 la difficulté de la vie en détention des femmes enceintes (manque de suivi ou de soins, séparation femme enfant à dix-huit voire vingt-quatre mois au plus tard...) ;

 la sous-utilisation de la suspension de peine pour raison médicale prévue par la loi du 4 mars 2002 ;

 le non-respect du droit du détenu à la sécurité et à la protection de son intégrité physique, marqué par l'omniprésence de la violence, actes hétéro voire auto-agressifs exacerbés par la surpopulation, la promiscuité et l'incarcération de patients atteints de troubles mentaux.

1.6 Santé et détenus

Par les actions d'éducation, de prévention et de dépistage qui y sont développées, le passage en prison peut être l'occasion pour des populations défavorisées d'accéder à des soins (Niveau 2007 ; Watson et al. 2004).

Les détenus représentent un faible pourcentage de la population générale, mais leurs besoins en matière de santé sont importants. A titre d'exemple, en Grande-Bretagne et en Belgique, les détenus consultent trois et quatre fois plus que la population générale (Niveau 2007 ; Watson et al. 2004).

Les catégories sociales défavorisées sont surreprésentées en milieu carcéral. A l'entrée en détention, les personnes incarcérées présentent un état de santé fragilisé en raison d'un faible accès et recours aux soins, d'une prévalence importante des comportements à risque comme les addictions ou les partenaires sexuels multiples, et des troubles mentaux (Godin- Blandeau et al. 2013).

Lors de leur première visite médicale le jour de leur arrivée en prison, les personnes détenues peuvent présenter un large éventail de pathologies, et sont, durant leur incarcération, exposées au risque d'en développer de nombreuses autres, les conditions de détention étant potentiellement pathogènes : surpopulation, confinement, manque d'hygiène, sédentarité. Les pathologies les plus représentées chez les détenus, avec des prévalences plus élevées en milieu carcéral qu'en population générale, peuvent être classées en trois groupes (Niveau 2007 ; Watson et al. 2004 ; Godin-Blandeau et al. 2013) :

 les maladies psychiatriques avec, par exemple, une prévalence de la schizophrénie

multipliée par quatre ;

(27)

 l'abus de substances psycho-actives avec, par exemple, trois-quarts des personnes détenues qui fument de façon régulière, et plus de la moitié d'entre elles qui présentent une consommation abusive d'alcool ou de drogues;

 les infections transmissibles, avec notamment le VIH, dont la prévalence est de 2 % versus 0,5 % en population générale, la syphilis ou encore la tuberculose.

On observe, par ailleurs, un vieillissement progressif de la population carcérale ainsi qu'un allongement des peines, pouvant se traduire par un nombre croissant de pathologies chroniques à traiter et à prendre en charge en milieu pénitentiaire. Ces maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme ou encore les dyslipidémies, restent encore peu étudiées en prison (Godin-Blandeau et al. 2013).

D'autres pathologies, comme les TC, ont elles aussi, des prévalences significativement plus élevées en milieu carcéral qu'en population générale. Les TC et leurs conséquences sont identifiés dans la littérature comme étant, au sein du milieu carcéral, un problème de santé chronique.

Bien que relativement fréquents dans la population carcérale, ils restent souvent négligés et leurs impacts minimisés du fait d'une relative méconnaissance. Afin de mieux appréhender cette pathologie et ses conséquences, parmi lesquelles figurent entre autres les troubles psycho-comportementaux et l'abus de substances psycho-actives, deux des trois groupes de pathologies les plus représentées en milieu carcéral, la deuxième partie de ce travail, sera centrée sur les TC. Nous aborderons ensuite dans une troisième partie, l'association entre TC et délinquance.

2 Traumatisme crânien : définition, généralités, épidémiologie, classification, conséquences, évaluation, pronostic en fonction de l'âge de survenue

2.1 Définition et généralités

2.1.1 Qu'est ce qu'un traumatisme crânien ?

Couramment utilisée dans la population générale, la notion de TC est un terme global

comprenant, non seulement les lésions externes cliniquement évidentes sur le visage, le cuir

chevelu, et la calotte crânienne, à type de plaies, contusions, ou encore fractures, mais

(28)

également les lésions internes à l'origine d'une altération du fonctionnement du cerveau. Les lésions externes peuvent être ou non associées à une lésion cérébrale traumatique (Hyder et al.

2007).

Dans la littérature internationale, en revanche, c'est la lésion cérébrale traumatique qui est communément sous-entendue dans le terme TC, et non plus l'ensemble des lésions internes comme externes. La lésion cérébrale traumatique est définie comme une altération manifeste de la fonction cérébrale secondaire au traumatisme. Parmi ces altérations, et en fonction de la sévérité du traumatisme, on peut observer une confusion, une amnésie, une altération de la conscience, des convulsions, des troubles du comportement, un déficit focal sensoriel ou encore un déficit neurologique sensitivo-moteur (Hyder et al. 2007 ; Bruns & Hauser 2003 ; Kim et al. 2007).

Le traumatisme, pouvant être à l'origine d'une dysfonction, voire d'une destruction du tissu cérébral, peut être occasionné par un choc direct sur la boîte crânienne avec ou contre un objet pénétrant ou non, ou par un mécanisme d'accélération/décélération rapide (Hyder et al.

2007).

2.1.2 Généralités sur les traumatismes crâniens

Selon l'OMS, les traumatismes représentent la principale cause de décès dans les pays développés à économie de marché, chez les individus âgés de moins de 45 ans (Bruns &

Hauser 2003). Ces traumatismes surviennent principalement suite à des accidents de la circulation. Un accident corporel de la circulation est défini comme tout accident impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel une personne est blessée ou tuée.

Parmi l'ensemble des traumatismes, les TC sont à l'origine de plus de 40 % des décès par traumatisme et sont la principale cause de morbidité (Hyder et al. 2007 ; Bruns & Hauser 2003 ; Tagliaferri et al. 2006 ; Masson et al. 2003 ; Nichol et al. 2011).

Les TC sont un véritable problème de santé publique dans le monde entier. Ils affectent plus de 10 millions de personnes chaque année dans le monde et conduisent à un niveau de déficience plus important, une durée d'hospitalisation plus longue et un coût hospitalier plus élevé que tout autre traumatisme (Hyder et al. 2007 ; Masson et al. 2003 ; Andriessen et al.

2011).

Les accidents de la circulation ne cessant de prendre plus d'ampleur dans les pays en voie de

(29)

développement, l'OMS estime que les TC deviendront d'ici à l'an 2020 la principale cause de décès et de handicap dans le monde (Hyder et al. 2007).

Les TC sont très hétérogènes en termes de physiopathologie, de présentation clinique et de conséquences. La prise en charge médicale des traumatisés crâniens est particulièrement complexe. Elle comprend des soins pré-hospitaliers spécialisés, le transport vers un centre de traitement approprié, des soins hospitaliers et parfois une prise en charge en rééducation. En cas de prise en charge inadaptée dans ce parcours de soins, les conséquences pour un traumatisé crânien peuvent être lourdes (Tagliaferri et al. 2006 ; Andriessen et al. 2011).

Les TC peuvent être responsables d'un handicap visible avec une atteinte de l'aspect physique, mais également d'un handicap invisible pouvant toucher les dimensions cognitives et psycho - comportementales. Ils sont qualifiés d' « épidémie silencieuse » (Hyder et al. 2007). C'est ce handicap invisible qui, dans ce travail, focalisera plus particulièrement notre attention.

La mise en œuvre et le respect de recommandations internationales, notamment publiées aux États-Unis et en Europe, et préconisant une approche structurée et systématique pour les patients victimes de TC sévère, permettent d'améliorer la prise en charge des TC et de limiter leurs conséquences (Masson et al. 2003 ; Andriessen et al. 2011).

Les TC sévères restent, malgré tout, associés à un taux de mortalité et une morbidité élevés.

Étant donné le jeune âge de nombreuses victimes de TC et la forte prévalence de handicap majeur à long terme, le coût des soins pour les victimes de TC comme pour la société est important et l'impact d'une prise en charge efficace concernant cette pathologie dévastatrice, en permettant de réduire la mortalité et la morbidité des TC, serait majeur non seulement économiquement, mais aussi socialement (Nichol et al. 2011).

2.2 Épidémiologie des traumatismes crâniens

2.2.1 Incidence

L'incidence représente le nombre de nouveaux cas d'une pathologie donnée sur une

période de temps spécifiée. Toutes sévérités confondues, l'incidence des TC chez les adultes

dans le monde est de l'ordre de 150 à 300 pour 100 000 personnes par an (Bruns & Hauser

2033 ; Tagliaferri et al. 2006 ; Masson et al. 2003 ; Bryant et al. 2010).

(30)

Aux États-Unis, une personne est victime de TC toutes les 21 secondes (Hyder et al.

2007).

L'incidence de l'ensemble des traumatismes crânio-faciaux, avec ou sans lésion cérébrale traumatique, est de 600 à 900 pour 100 000 habitants par an aux États-Unis. Parmi cette population, 200 à 500 pour 100 000 sont pris en charge dans des services d'urgences ou d'autres établissements de consultation ambulatoire, 150 à 250 pour 100 000 sont admis dans un hôpital suite à un TC modéré ou sévère, et 20 à 30 pour 100 000 décèdent des suites du traumatisme dont 50 % décèdent avant l'arrivée à l'hôpital et 50 % dans l'enceinte de l'hôpital (Bruns & Hauser 2003 ; Dikmen et al. 2009).

En Europe, les TC représentent un million d'admission à l'hôpital chaque année. Le taux d'incidence des TC est de 235 pour 100 000 habitants par an et le taux de mortalité de 15 pour 100 000 par an. Dans 11 % des cas, le décès survient immédiatement au moment du TC (Hyder et al. 2007 ; Tagliaferri et al. 2006).

L'incidence des TC chez les enfants de moins de 15 ans à l'origine d'une hospitalisation ou d'un décès est de 185 pour 100 000 par an, la grande majorité (86 %) étant des traumatisés crâniens légers (Massagli et al. 2004).

La variation des incidences observées dans la littérature s'explique en partie par des différences dans les critères utilisés pour définir et identifier un TC ou les patients (Tagliaferri et al. 2006).

Les efforts visant à quantifier l'ampleur des TC sont entravés par de nombreux facteurs. Les TC légers, bien que représentant la majorité des TC, sont difficiles à quantifier. N'ayant pas été suivis ou pris en charge dans un service d'urgences, ou n'ayant pas reçu de traitements médicaux, ils ne sont pas souvent pris en compte dans les études. De plus, les TC sont globalement sous-déclarés compte tenu de leur nature silencieuse et de l'absence de surveillance des traumatismes dans de nombreuses régions du monde (Hyder et al. 2007 ; Bruns & Hauser 2003).

2.2.2 Prévalence

La prévalence est une mesure de l'état de santé d'une population à un instant donné,

pour une affection donnée. Elle est calculée en rapportant à la population totale, le nombre de

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