HAL Id: jpa-00237639
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Submitted on 1 Jan 1880
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RITTER. - Untersuchungen über die Hôhe der Atmosphäre, etc. (Recherches sur la hauteur de l’atmosphère, etc.); Ann. der Physik und Chemie, t. V,
p. 405; 1878
J. Violle
To cite this version:
J. Violle. RITTER. - Untersuchungen über die Hôhe der Atmosphäre, etc. (Recherches sur la hauteur
de l’atmosphère, etc.); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 405; 1878. J. Phys. Theor. Appl.,
1880, 9 (1), pp.205-206. �10.1051/jphystap:018800090020501�. �jpa-00237639�
205 cette manière de
voir,
un aimantcomposé
d’aimantsparticulaires
orientés suivant la
ligne
despôles
devrait se raccourcir et aug-menter de section par l’aimantation : or des
expériences
bien con-nues
prouvent
absolument le contraire.Mais il faut remarquer
qu’il
n’est paspermis
de considérer uncorps
solide,
un barreauaimanté,
comme formé seulement d’ai-mants élémentaires
juxtaposés.
Cette remarques’applique
néces-sairement à
l’hypothèse
de M.Righi, comparant
une lame de con- densateur à une série decorpuscules
électrisés et orientés commeles éléments d’un
aimant,
et admettant que cette lamedoit, après
la
charge, s’allonger
dans le sens desplans
de niveau ets’aplatir
dans le sens des
lignes
deforces ; l’expérience
où il montre que deuxparallélépipèdes
isolants etpolarisés
par l’électricitéstatique
s’attirent ou se
repoussent
suivant que l’on met enregard
despôles
de noms contraires ou de même nom ne prouve pasplus
que l’attraction ou la
répulsion
de deux aimants.D’ailleurs,
sil’on calcule
complètement
l’effet despressions
dues à lapolarisation
du
diélectrique,
on trouve que la dilatation de la lame isolante d’un condensateurchargé,
due à cettepolarisation,
est en raisoninverse du carré de
l’épaisseur
de cette lame et non en raison in-verse de cette
épaisseur,
comme l’ontprouvé
mesexpériences
etcomme le
prouvent
encore les mesures si délicates de M.Righi.
M.
Righi
termine son travail par l’étude de la dilatationpersis-
tante, et comme cette dilatation reste la même
quand
on commu-nique
au condensateur un nombre déterminé decharges,
soittoutes de même sens, soit de sens contraires dans un ordre
quel-
conque, il conclut
qu’elle
nepeut s’expliquer
par lapénétration
de l’électricité dans le
diélectrique
etqu’elle
est due à l’action dela chaleur. E. DUTER.
RITTER. - Untersuchungen über die Hôhe der Atmosphäre, etc. (Recherches sur la
hauteur de l’atmosphère, etc.); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 405; I878.
Partant de ce
principe,
laquantité
de chaleurqu’il faut
coin-lnuniquer
à une 7nasse d’airrefroidie jusqu’au
zéro czbsolu pourl’amener,
souspression
constanteégale
il lapression atmosphé-
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090020501
206
riqlle,
à l’état de la cOllche laplccs
basse del’atmosphère
esil’équivalent calorifique
du travailmécanique qii’il faudrait
dé-penser pour élevei, cetle même nzasse d’air de la
surface
de laterre aux limites de
latmosphère,
l’auteur calcule la hauteur denotre
atmosphère
en lasupposant
d’abord constituée par un gazqui
conserverait lespropriétés
de gazparfait jusqu’au
zéro absolu :il trouve ainsi 25km. Effectuant, ensuite le même calcul pour une
atmosphère
de vapeLir d’eau pure, il obtient comme hauteur de cetteatmosphère
35o’-. Considérant; enfin que, s’il n’est paspossible
defaire un calcul exact pour les gaz réels
qui
se condensent certaine-ment et se
solidifient,
comme la vapeurd’eau,
avant d’atteindre le zéroabsolu,
on arriverait nécessairement alors à un résultat peu différent de celui que l’on a trouvé dans le cas de cettevapeur ;
il conclut que la hauteur de notreatmosphère
doit peu différer de350km,
nombre bien d’accord avec celui queSchiaparelli
déduit deInobservation des étoiles filantes. J. VIOLLE.
C. BARUS. 2014 On the relation between the thermo-electrie properties, the specific re-
sistance an d the hardness of steel ( Relation entre les propriétés thermo-électriques,
la résistance électrique et la dureté de l’acier); Phil. Magazine, t. VIII, p. 34I;
novembre I879.
Afin d’obtenir une
trempe régulière
et sansdéformation,
lesaciers étudiés furent
pris
sous la forme de fils que l’on tendait dans l’axe d’un tube de verre et que l’on faisaitrougir
au moyens d’un courantélectrique
au sein d’uneatmosphère
d’acide carbo-nique ; puis
onremplissait rapidement
le tube d’eaufroide,
de basen haut. M. Barns a mesuré la force électromotrice thermo-élec-
trique
et la résistanceélectrique
des fils ainsitrempés.
Il a trouvéque
la résistanceélectrique
et la force électromotrice varient avecle
degré
detrempe,
de tellefaçon
que la résistanceélectrique
estfonction linéaire de la force électromotrice
acquise
parl’acier,
sibien que,
d’après
M.Barus,
cette force électromotricepourrait
êtreprise
comme mesure de latrempe
et commedéfinissant,
parsuite,
ladureté et la constante
magnétique
d’un acier. Si l’on passe d’un acier àl’autre,
les constantes de la fonctionprennent
d’autres va-leurs