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Algèbre Arithmétique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Algèbre Arithmétique

Denis Vekemans

Solution 4 D’après le théorème de Bézout,

∃u∈Z, ∃v∈Ztels queau+bv= 1.

On déduit ∃u ∈Z,∃v ∈Z tels queauc+bvc=c,maisadivise auc et commeadivise bc,adivise bvc, puis a divisec.

Solution 5 D’après le théorème de Bézout,

∃u∈Z, ∃v∈Z tels quebu+cv = 1.

Comme bdivise a,∃d∈Ztel quedb=aet commec divisea,∃e∈Z tel queec=a. De ∃u∈Z,∃v∈Ztels que bu+cv= 1, on déduit ∃u∈Z,∃v ∈Ztels que abu+acv =a, puis ∃u∈Z,∃v ∈Z,∃d∈Z,∃e∈Ztels que ecbu+dbcv=aoubc(eu+dv) =a, puisbc divisea.

Solution 6 On débute par un lemme : "soit a le P GCD de b et de c, alors tout diviseur commun à b et àc est diviseur dea".

C’est une propriété qui provient directement de la décomposition d’un entier en produit de facteurs premiers : soitpi leième nombre premier, on ab=σbQ

ipβii (avecβi∈Netσb∈ {−1,+1}) etc=σcQ

ipγii (avec γi ∈ N et σc ∈ {−1,+1}), puis a = Q

ipmin(βi ii) et tout diviseur commun à b et à c s’écrit sous la forme σdQ

ipδii oùδi ∈N tel queδi≤min(βi, γi) et où σd∈ {−1,+1}, puis divisea.

SoitdleP GCD de aetc. Soit d leP GCD de aetbc.

– On montre queddivise d.

Par définition duP GCD,ddiviseaetddivisec, doncddiviseaetddivisebc, doncddivised (d’après le lemme).

Laboratoire de mathématiques pures et appliquées Joseph Liouville ; 50, rue Ferdinand Buisson BP 699 ; 62 228 Calais cedex ; France

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L1 Maths - Info Algèbre 2008

– On montre queddivise d.

Préalablement, on montre que leP GCDded etbest1: leP GCDded etbdivisedetbpar définition du P GCD, donc divise aetbcard divise a, donc divise leP GCD(a, b) (d’après le lemme) qui est1, donc leP GCD de d etbne peut être que 1.

Maintenant, par définition duP GCD,d divise aetd divisebc, doncd divise aetd divise c(d’après le théorème de Gauss qui est applicable car le P GCD de d et b est 1), donc d divise d (d’après le lemme).

Solution 10 Soitdtel queddivise2n+ 1etddivise2n+1+ 1. Alorsddivise −(2n+1+ 1) + 2(2n+ 1) = 1.

Donc le P GCD de 2n+ 1et2n+1+ 1ne peut être que1.

Solution 12 m divise(m−1)! + 1.

Sim n’est pas premier, soitdun de ses diviseurs positifs distinct de 1et de m.

Ainsi, d’une part ddivise m etd < m, donc ddivise(m−1)!. Et d’autre part,ddivise m, donc ddivise (m−1)! + 1.

De ces deux conclusions, on tire que ddivise (m−1)! + 1−(m−1)! = 1, puisd= 1, ce qui est absurde.

Solution 13 Sim n’est pas premier, soitdun de ses diviseurs positifs distinct de 1 et de m.

On a alors m=dd avec d un des diviseurs positifs dem distinct de 1et de m.

Puis,2m−1 = 2dd −1 = (2d−1)(2d(d1)+ 2d(d2)+. . .+ 2d+ 1).

Mais commed6= 1,2d−16= 1et commed6=m,2d−16= 2m−1. Donc2d−1 est un diviseur positif de 2m−1distinct de 1et de 2m−1, puis 2m−1 n’est pas premier, ce qui est absurde.

Solution 14 On effectue la division euclidienne du polynôme en n n3+n par le polynôme en n 2n+ 1.

On trouve un quotient égal à n22n4 + 58 et un reste égale à −58 . On déduit donc

−8(n3+n) + (2n+ 1)(4n2−2n+ 5) = 5.

D’après le théorème de Bézout, leP GCD de n3+net2n+ 1est donc soit1 soit5 (car il divise 5).

Premier cas : 2n+ 1est multiple de 5.

Dans ce cas,2n+ 1 = 5m avec m∈Z, mais comme un nombre impair ne peut être produit dansZ que de deux nombres impairs, on a m= 2k+ 1 avec k∈Z. Ainsi, 2n+ 1 = 10k+ 5, puis n= 5k+ 2. Ensuite, n3+n= (5k+ 2)3+ (5k+ 2) = 125k3+ 150k2+ 65k+ 10 = 5(25k3+ 30k2+ 13k+ 2) etn3+nest divisible par5.

2n+ 1et n3+n sont tous deux divisibles par5, donc le P GCD de n3+n et2n+ 1est multiple de 5, mais comme leP GCD den3+net2n+ 1est aussi diviseur de 5, leP GCD den3+net2n+ 1est égal à5.

Deuxième cas :2n+ 1n’est pas multiple de5.

Dans ce cas, 5ne peut être P GCDde 2n+ 1 (puisqu’il n’est même pas diviseur de2n+ 1) etn3+n. Il s’ensuit que le P GCD de n3+n et2n+ 1(qui ne pouvait être que1 ou 5) est1.

–2/3– Mathématiques

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L1 Maths - Info Algèbre 2008

Solution 17 1.

φ(m) = #{d≤m tels que le P GCD dedetm soit 1}.

D’après le théorème de Bézout,

∃u∈Z, ∃v∈Ztels quedu+mv= 1.

On déduit quedu≡1 mod (m), puis que dest inversible (d’inversed1 =u) dansZ/mZ.

2. φ(mn)est le nombre d’éléments inversibles deZ/mnZqui est isomorphe àZ/mZ×Z/nZ(voir exercice sur les anneaux et corps) dont le nombre d’éléments inversibles est φ(m)φ(n) (i.e. pour représenterx dans Z/mnZ, on peut le noter x¯ qui est la classe de x dans Z/mnZ, mais d’après l’isomorphisme, il est équivalent de le représenter dans Z/mZ×Z/nZ par un couple (x,b ex) où xb est la classe dex dans Z/mZet où xeest la classe de x dansZ/nZ, puis dire quex¯ est inversible d’inversex¯−1 c’est dire que (bx,x)e est inversible d’inverse(bx,x)e −1 = (xb−1,ex−1)).

3. Sim=pα11. . . pαkk, d’après la question précédente, φ(m) =φ(pα11). . . φ(pαkk).

Mais, si pest un nombre premier, on a

φ(pα) = pα

|{z}

nombre d’éléments inférieurs àpα

− ( pα1

| {z }

nombre d’éléments de d’éléments inférieurs à pα non premiers avecpα

.

Remarque : les éléments non premiers avecpα ontp en facteur ...

Puis,

φ(pα) =pα(1− 1 p).

Et, enfin,

φ(m) =pα11. . . pαkk

| {z }

=m

(1− 1

p1). . .(1− 1 pk).

–3/3– Mathématiques

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