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1 est premier si et seulement si pour tout diviseur premier p de n−1 il existe un entier ap tel que an−1p ≡1 modn et pgcd(a(n−1)/pp −1, n

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Texte intégral

(1)

Université Bordeaux 1 MHT531 – Licence

Mathématiques Année 2010–2011

FEUILLE D’EXERCICES no5 Primalité, factorisation Exercice 1 – [Autour de Pocklington-Lehmer] Rappelons le théorème vu en cours.

Théorème. n > 1 est premier si et seulement si pour tout diviseur premier p de n−1 il existe un entier ap tel que

an−1p ≡1 modn et pgcd(a(n−1)/pp −1, n) = 1.

1) Supposons que n−1 = F U où pgcd(F, U) = 1, F > √

n. Montrer que n est premier si et seulement si pour tout p premier divisant F il existe un entier ap

tel que

an−1p ≡1 mod n et pgcd(a(n−1)/pp −1, n) = 1.

2) Supposons que n − 1 = F U où pgcd(F, U) = 1. Supposons que tous les diviseurs premiers de U sont > B avec BF > √

n. Montrer que n est premier si et seulement si

• pour tout diviseur premier p deF il existe un entierap tel que an−1p ≡1 mod n et pgcd(a(n−1)/pp −1, n) = 1,

• et il existe un entier a tel que

an−1 ≡1 modn et pgcd(aF −1, n) = 1.

Exercice 2 – [Dixon]

On considère l’exemple suivant :

n = 30167et B={−1,2,7,11,17,29,31,37,41,43,53,67}.

1) Calculer modulo n les carrés de 150, 156, 158, 167, 168, 172, 173, 178, 180, 184, 187, 191, 201 et les décomposer sur la base B.

2) Factoriser n.

Exercice 3 – [Méthode ρ de Pollard]

(2)

Soitnun nombre entier dont on veut calculer un facteur non trivial. Soitple plus petit facteur premier (inconnu) den. L’idée est de construire une suite “aléatoire”

x1, x2, . . . , xi, . . . d’éléments de Z/nZ, de sorte qu’une collision xi = xj mod p pour i < j permette de trouver un facteur de n donné par (xi−xj, n).

On admettra le résultat suivant, connu sous le nom de paradoxe des anniver- saires : en tirant au hasard des éléments d’un ensemble de cardinalN, on obtient une collision avec probabilité supérieure à 1/2 au bout d’environ √

N tirages, et le nombre moyen de tirages avant une collision est en O(√

N).

1)Estimez le nombre de termes de la suite et le nombre de pgcd à calculer avant de trouver un facteur de n.

2)On choisit de définir la suitexi par la donnée dex1 et la formule de récurrence xi+1 =P(xi), oùP ∈Z[X]. On suppose que la suite obtenue a un comportement

“aléatoire”.

a) Montrez que

xi =xj mod p=⇒xi+1 =xj+1 modp.

b) En déduire que, si xi = xj mod p avec i < j alors xu = x2u mod p pour un indice u tel que u < j.

c) Comment calculer (xi+1, x2(i+1)) à partir de(xi, x2i)? d) En déduire un algorithme qui nécessite environ √

p calculs de pgcd de nombres entiers naturels 6n pour factoriser n.

3) Factorisez n = 221, puis n= 7171 avecx1 = 1 et P(x) =x2+ 1.

Exercice 4 – [Méthode p−1 de Pollard]

On a vu en cours que la métode p−1 de Pollard peut fournir un diviseur non trivial de n lorsque n admet un diviseur premier p tel que p−1 soit B-friable.

On prend a premier à n (souvent 2 car n est bien sûr impair) et on calcule x = aB!modn puis pgcd(x−1, n) qui est nécessairement > 1 sous l’hypothèse faite sur n. Le test échouera si l’on obtient n, i.e. si x= 1.

1) Tester la méthode avec n = 221. On prendra a = 2 puis on fera varier B.

Même chose avec a = 3.

2) Montrer que l’on peut remplacer dans l’algorithme B! par ppcm(2,3, . . . , B) = Y

ppremier6B pkp6B<pkp+1

pkp.

On démontrera au passage cette dernière égalité.

3) Tester cette nouvelle version avec n= 221 eta= 2 oua= 3.

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