HAL Id: jpa-00241147
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241147
Submitted on 1 Jan 1906
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Annalen der Physik ;T. XVIII: n° 12; 1905
M. Lamotte
To cite this version:
M. Lamotte. Annalen der Physik ;T. XVIII: n° 12; 1905. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.668-694. �10.1051/jphystap:019060050066800�. �jpa-00241147�
668
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XVIII: n° 12; 1905.
E. ASCHKI~ASS. 2013 Elektiische Leitungsfilhigkeit und Reflexionsvermügen
dt’r Kohie (Conductil,illtt’; l’lectrique et pouvoir rétlecteur du charbon). -
P. 373-386.
La relation trouvée par Ilagen et Rubens entre la résistivité et le
pouvoir réflecteur des métaux :
(X = longueur d’onde en ~., u) = résistivité en ohms), ne
s’applique
que si la valeur de l’expression
(A = conductivité en mesure électrostatique, T = période de vibra- tion) est
grande
vis-à-vis de 1. Quand cela n’a pas lieu, on peutécrire d’après Planck (1 ~ : :
à condition qne l’on n’ait pas à considérer l’influence des vibrations propres des particules élémentaires du corps réflecteur.
Pour le charbon, même avec les échantillons les plus conducteurs,
la valeur de ~1z ne permet
l’application
de la relation (1) qu’aux ondes hertziennes ; dans le spectre infra-rouge, il faut s’adresser à (2) sil’on veut confronter la théorie avec l’expérience.
L’auteur a déterminé le pouvoir réflecteur du charbon de cornue
et d’nn charbon artificiel de Siemens (marque 166) pour l’incidence de 20° et une longueur d’onde de 9 centimètres obtenue au moyen d’un excitateur formé de deux tiges de laiton de 12 millimètres de
long ; les rayons, rendus parallèles par une lentille de pétrole, tom-
baient après réflexion sur un résonateur de ~£lemencic à élément
Lhprmoélectrique placé au foyer d’un miroir concave ; l’énergie reçue
~if_~ttm~sl~eu. ~l.I,..-~l~~t~l. ~l. t~~i·wem, " ’%u, 1~t03, p. 2î8.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050066800
était comparée à celle que I*on recevait en remplaçant la i ’ ic
charbon par une feuille d’étain de même grandeur collés - 1’e
~R = i)0 . On a déterminé au spectrophotomëtr la valeur de R relative à la raie D pour les charbons précédents et un anthracite à 94 0/0 de carbone : on a comparé a l’argent les mi>mP PC 11 a n t i n n n s ,
a 11 moyen d’un s pcc t ra 111 ! ’ t f’" l I’f~’tlellon, pour s -’
ravons ratants : unfin, entre ()"-,8 et 8 ,J, le‘ ~ ’ ’ Sm Il j 1’-- « iit été compares a l’argent par la mtlI11" llmtll«~1~~
Le tableau suivant rassemble les résultats; les calculs oii t , i , > 1,, i t , par (1) pour A = 9 centimètres, par (2) pour les autres radiations:
les nombres entre parenthèses sont un peu incertains
(Le pouvoir réflecteur de l’or est voisin de aU pour A _ O!J..6 et
égal à 3~ pour ~ = 0~47.)
L’accord entre l’observation et le calcul est sat~t’.u~;)!)!. surtout pour les ondes longues.
Si les charbons conducteurs sont comparables aux métaux ~-i~-a-
vis des ondes hertziennes, il n’en est pas de 111"’111" 1> 1’;iiii lii,iite, qui se comporte comme un cliélect ri~ 1»~ : son indice j-,,iii, / t> «.ii-
timètres serait ?, ~, voisin de celui dll diamant i >,il,iil> d .11’1’1’" I 1 constante diélectrique).
L’accroissement du pouvoir réflecteur du charbon w~~~c~ ~ ~~ pour- suit dans tout le spectre, à partir des lilIlitt,,,,, lit ’"’III l’trI’ ;i,il>1>;
l’accroissement parall~~le constate ’. (l YI) 1 . 1(~,- 1 Il’ t; i 11 X ~li~la~rz~ic 1 1>, la limite du spectre prismatique, parce clu il devient t ulurs praticluu-
ment égal à 100.
Le pouvoir réflecteur du charbon est ùonc ,1 1 ’ t tr’’ p >
J. de Phys., 4* série, t. ’". (Octobre 1906.) -.u
670
entier sous la dépendance de sa résistivité. Les charbons conduc- teurs, qui dans le spectre visible se comportent comme le corps noir type, ne sont même plus « gris » dans 1 infra-rouge et sont. vis-à-ris
des osoilïafir,~~~ heî-tziennes, comparables à un Í12étal poli. Cetle con-
clusion peut avoir de l’importance pour l’économie de certaines
sources lumineuses. Dans les flammes, la réflexion n’intervient pro- bablement pas, grâce à l’extrême division du carbone. Mais il n’en va pas de méme dans l’arc, bien que la combustion puisse modifier le phénomène, et surtout dans la lampe à incandescence, et il est avan- tageux que le pouvoir réflecteur pour les ondes longues atteigne
une valeur élevée, car ce fait diminue dans l’émission totale l’impor-
tance relative des radiations calorifiques.
L’auteur a montré, en effet, que les métaux polis deviennent de
plus en plus « noirs » dans le spectre infra-rouge quand leur tempé-
rature s’êli.~ve, parce que leur coefficient de température est positif ;
comme celui du charbon est négatif, ce corps devient de plus en plus , poli » quand la température s’élève. L’économie d’une pareille
source doit donc croître bien plus encore que celle d’un corps abso- lument noir
quand
la température s’élève.~. LUCOL.
T. 1~’l ll, n° t3 ; 1905.
:B1. L.B1 1:. - Di" 1~ ~1’Lpflal~/llll~r 1>r ~truhlnn~ in lisperg.icren1ii und absorbie- i~;ii1,ii B1(ldil’ri (La. propagation, du rayonnement dans les n1Ílil’llX dispersifs
rt all"-orbaIlt...). -- P. :’~3-o66.
Mémoire mathématique, ayant pour objet de déduire les variations du spectre des variations de la forme des vibrations qui se propagent
dans un milieu dispersif et absorbant, sans se limiter à une équa-
tion différentielle déterminée. La vibration donnée à son point d’ori- girie est représentée par une intégrale de Fourier ,superposition de
vibrations sinu;->’11>1>, ; au lieu des fonctions trigonométriques or- dinaires, un emploie la fonction exponentielle à argument imagi-
naire.
L’auteur examine successivement : la propagation d’une onde sphé- riclae ; un faisceau élémentaire de rayons; les variations de formes de la vibration dues a la dispersion ; la vitesse des groupes d’ondes et la théorie électronique de 19 dispersion; la réflexion et la réfrac-
671 tion du rayonnement: la
décomposition
spectroscopique du rayonne- ment.P 1,1 ,1>1,.
G.BB’L’LFF.2013Znr~-om.-t!-ied-rP."-."~.-t""~-
(COIl~lnt’j’,itl~~Il~ ;’f’E~ill~’t1’1~(ijr - -ilt’ l3 n~’)L1~O~ 1.
Expression géométrique simple des différences de marche entre
les deux onde’" qui traversent une lame cristallirm~~~u~ un all~,~le~ycel-
conque, et qui donnent lieu aux phénomènes observes en luiiiiére convergente. Soit c~ l’épaisseur de la lame: n’et 12", les indices re-
latifs au milieu (1) pour les directions oa et oh faisant dans la lame,
avec la normale oiB1’, les angles r’ et r" ; la différence de marcl>p 1 des rayons émergents R’ et R" dans le milieu
(III)
[angle d"t’IIII 1’-gence - r~, indice relatif à (I) == ~ j J est :
’
1"1,,. 1
Dans le plan d incidence on tra(-(~. : ~ ,
les sections i et 1 par ce plan de la surface des iiidices rayons vec-
672
teurs égaux à n’et n") ; op, parallèle aux rayons émergents, coupant i2 en p; kp~~i , qui coupe z’ et i’’ en t et q : ot et oq sont des directions normales aux ondes intérieures, et l’on a :
On considère dans les différents plans passant par oN~ les droites
telles que sur
lesquelles
les deux nappes de la surface des indicesinterceptent des segments égaux ; le lieu de leurs pieds m sur la
face AB de la lame est une courbe
d’égale
différence de marche (as-similable à un anneau de Newton, sauf que tq est compté une seule fois).
On peut exprimer 7) en fonction de la
longueurd’onde ~
dans l’air,et écrire :
On peut observer ces courbes de deux manières.
a) On enlève la fente du collimateur d’un goniomètre, et on met
un polariseur dans le tube ; dans la lunette on place un analy-
seur ; la lame est placée parallèlementà l’axe du goniomètre et la lu-
nette est disposée en face du collimateur. Les ondes sortant de la
plaque vont interférer dans le plan focal de la lunette, et l’on aper-
çoit dans le champ des courbes lumineuses ou des courbes sombres suivant que d,
correspond
à un nombre pair ou impair de demi-lon- gueurs d’onde. Si l’on a repéré par autocollimation la normale à laplaque, on mesurera facilement lesangles
d’émergence
dans l’air, r,en tournant la lunette de manière à amener successivement sous le réticule les franges brillantes ; si la plaque est syn1étrique, on n’aura qu’à pointer les deux côtés de la normale les franges symétriques
et à diviser par 2. La connaissance de la surface des indices per- mettra de calculer "’1 en fonction de r et des indices.
b) On observe au microscope
polarisant
le~ images des courbes,semblables aux courbes elles-mêmes, formées dans le plan focal principal de l’objectif, l’axe optique de l’appareil étant
dirigé
nor-malement à la plaque.
Si on désigne par n2 l’indice du milieu interposé entre le cristal
et l’objectif, par f la distance focale équivalente de l’objectif, par 1
673 la distance au centre de la trace de l’onde atteignant l’objectif sous l’angle r,, on a d’après :~bbe :
ce qui permet de
calculer ?
en mesurant ; au micromètre ocu- laire.L’auteur a vérifié la justesse de ses déductions par des mesures
faites sur des plaques de spath et d‘a ra ~;°« n i t ty .
Les calculs se compliquent un peu quand 1, plan d’incidence n~~~t pas un plan de symétrie, mais ils restent po5~il~l~~ : on calcule alors
"fi au moyen de l’équation de la surface des indices rapportée aux
axes de symétrie :
On peut, par les méthodes précédentes, éprouver simplement et
exactement la forme de la surface des indices dans les uniaxes et les biaxes.
P. I.LGOL.
~1~. 13ETZ. - Eiii~~ ~lt~tin~~i~ zur Hcstmnnung der Dicke und optisohen Konstan-
ten dfirchsichtiqer :Blt,tall--dtichten (Méthode de déterllllll,lÍ¡IIll dl’ 1. Il tl~"1 B11’
et des constantes ulW~~u~~ de couches métalliques transe.itcMtc~ - P. j~’J-
605. - (Diss. inaug. de Leipzig.)
Les couches métalliques sont déposées sur verre par projection cathodique. Pour déterminer les trois inconnues : c~’, épaisst’ll r: n,
indice ; nk, coefficient d’absorption, on doit se procurer trois (oua- tions. Une première, trop compliquée pour (in 1111B1,", puissions la
transcrire ici, se déduit de la théorie électromagnétique, et rattache
les inconnues aux éléments (différence de phase et rapport d’ampli- tudes) de la vibration elliptique ~1e la 11l1l1i"I’ , t 1 1 m m i-r, : une seconde les relie au rapport 1> intensités de la lumiere iii, ~~t de la lumière transmise : une troisième, enfin, fait dépenclrtj ~t~ul5
du rapport des intensité incident" >t transmise : 1° lorsque le métal
est placé entre l’air et 1~.~ v~,l~Iw ’ rsquil est pl~wt~~ entre de la
benzine et du verre.
674
Les observations se réduisent donc à des mesures de polarisation
et d’intensités lumineuses. Les épaisseurs déduites de ces mesures
concordent assez bien avec celles que l’on a faites au moyen des méthodes anciennes.
Nous citerons les résultats relatifs à trois échantillons d’argent et
à deux échantillons de cuivre :
(
On n’a pu obtenir de résultats avec le
platine,
trop altérable, niavec l’or.
On a souvent obtenu des couches d’or bleues par transparence, qui, chauffées à ~?00°, devenaient tout à coup vertes et beaucoup
plus
transparentes, en perdant jusqu’à ~3 0/0 de leur poids ; il semble qu’on puisse attribuer ce fait à la réduction d’un oxyde formé d’abord, car
les couches vertes sont
beaucoup
plus conductrices que les bleues.L’examen microscopique avec une forte immersion a révélé l’exis-
tence de « grains » rouges et verts,
irrégulièrement
distribués sur unfond rougeàtre, verdâtre ou bleuâtre.
P. Lu(-.OL.
P. Lu:oL.
0. LEII B1 B~~ - :BaherungsBB eise Bestin1l11ung der Doppelbrechung fester und Il 5~~i~~r~r r K fi.. t all3 Evatuaticn approxiimative de la double réfraction des cris- taux: -Idld,’S t’t liquides . - P. 196-80’?.
- Drehun~ 1>r Polarisations ebene und der Absorptions rïcltun~ bei Qussigen
Kristallen cotation du plan de polarisation et de la direction d’absorption
dans les cristaux liquides). - P. 808-810.
1. L’auteur a pour objet d’indiquer une méthode sûre et rapide de
mesure de la différence maximum des indices des substances biré-
675
irin~en*"" en de 1’*deiitifi(-,-,; ~ . -~ ~~~~ -~’
poui, j, nix chimistes de rér>
dont I*interpi>etation a . "t’ ...1 YIVenll~nt c( 1
011 écrase une (-,()tittu ~..i i faces
parallèles et iiii(, 1(~ritille plaii-conv(~xe (1(-Ilt (-Il le 1’iy,>ii 1>
courbure: en plaçantce systèm> .iili,> ,1,ii, ii», ,>1, .;>,,i,,. ,>ii ;,rr«i
en lumière homogène des anneaux i>, >ii>, curre>pui>1iiit mB ()il
la différence de inarche des 1,iix iBiBuns dans le lijiii,1h >, ,ri«sj>, ,i>d
à une période entière : en appelant ~, et i , 1~-~ df ux indices corres-
pondants, h l’épaisseur traversée. n 1; r; 1:- ~,ti 1 d Il prunier anneau noir,
i- le rayon de courbure de la leiitill~~, f III ~i ia;il-.iii,>iit :
la valeur de la constante est facile al dctcrminer au moyen d’une substance de biréfringence connue. Il suffit donc d(, mesurer a.
On opère aussi sûrement en liiiiii;1. 1>liiii.li> )11B111 lumière homo-
gène en pointant sur 1> violet sensible (extinction de À - (lJ":~-;:, Le mieux est de mesurer a avec un micromètre 1j(’ldairl’ que 1 on aura étalonna au moyen d’un micromètre objectif. iliii 1’,>;il,>1 1>, l’ 1 r t’Ill’ :-0
pouvant résulter de la 1,’1°1’;1.ii>ii 1,iiis la 1,>iitill>. L’’ rwv"ir 1> cour-
bure de la lentille est indiffèrent; on peut tn’ ,I;,’ pl t’lldl’" un ,.ii ; ,l,’
besicle plan-convexe; il faut seulement qii’>1 1> "’lit 1 1"’’’’’/ 1 ,i i i,1,> j ,, ,ii 1 bien écraser le liquide, et a"..,,’! 1,ui>re pourii, 1,;~- 1; , , 1"IIL’f’ mlt,olt’
du point de contact, cL> qui ’!argit les anneaux.
(Jans un cliamp 0"1 il se forme des cristaux tl‘,~1’U’I1laitWll ;ii.i;il>1>, le système d’anneaux j>i°,’«>i;1> dt’s /° i,11>,, pu.N’.nnsi t~ll’t’ ; .>l«i n’a pas d ï Il , ’u n y 1’1 Il i e nt puisqu’on C~l,’t’t’~1~’ la 1)lI’m~‘l’ltl’~~’1t~’~’ Illai~lllltltll.
Le j>li>ii>iiiene se complique 1>;,iiit.,iij> 1(’r~’I’I!’ 1,1 -tti’~Ltnct- 1,,ii>i>
de petits cristaux on d l> ~ f t’ tl i II t 1 t "" , l’ d 1 B B’ q Il t’ l" l’ LI Il d’’ Il’’! ; i l’ i "- . d i B1 Il
tourne comme dans les cnip~om’!~~ 1> HI’II""B’!1. La mcibodenepeut plus ’appliqiirr dans ce >;i,. Il l s> compliqua encore davantage avec
1. III ’~t’ ,1,>1’,iiii>iit.
l Il pL’ 11 t aIS l’ 1 Il ,’Ill projeter.
!/auteur indique quelques rtamlltats numériques t’t maniticnt son point de vue contre les objections de Tammann.
11. Lorsqu’on ajoute à la préparation un peu d huile, de ~~-1~>1 ou
676
de colopl~ane, qui empèche les cristaux d’adhérer au verre, la masse
cristalline liquide se contracte en vertu de sa tension superficielle ;
les anneaux colorés disparaissent, on voit apparaître des anneaux
alternativement noirs et clairs,dus à la rotation du plan de polarisa- tion, et dont le diamètre change quand on fait tourner le polariseur.
Le changement d’orientation de la structure moléculaire peut éga-
lement faire apparaître du dichroïsme.
P. Lvcoi,.
’
T. n, 15; 190:~.
1m B B1: t;~’LI,s1’1~_~‘:D. - Uber ..Bstign1atisn1US, 1B.ulna und Aberration
B.B...;ligulatisrne, coma et aberration). - Il. ~-l1-~7:3,
Mémoire d’optique géométrique. L’auteur étudie les écarts à
l’liomocentricité, le long d’un rayon, par la méthode suivante : On considère un faisceau
monochromatique,
primitivement homocen- trique ; on choisit un rayon de ce faisceau (rayon principal) et onétudie les propriétés du faisceau en considérant, en un point quel-
conque du rayon, une surface normale (surface d’onde) rapportée
au rayon pris comme axe des = et à ses sections principales. Cette équation, exprimée au moyen des dérivées partielles de z, et celles qu’on en déduit par des différentiations successives, donnent exac-
tEenent toutes les caractéristiques du faisceau, c’est-à-dire sa consti- tution vraie. Si maintenant l’on remplace, pour simplifier, ces équa-
tions par des
développements
en séries, on n’obtient que des résultatsapproximatifs dont il est nécessaire de vérifier constamment la correction.
P. LLGOL.
Ju~~wr~ H!E1)KL. 2013 Kxperimentelle L’ntersucltllngt’lL uhr) iaineiiaie Dup- to~ll>mwhml;~ H~’ h’-)-’ hcs expérimentâtes sur la double réfraction 1?iii>11;iii~c .
- P. !U~l-lUtS. - DIS,. inaug. de Leipzig.)
31. Otto NN’iener, étudiant les
propriétés
d’un corps à structure lamellaire formé de couches alternées d’indices différents et d’épais-seur faible vis-à-vis de la longueur d’onde de la lumière, a trouvé qu’il doit se comporter comme un cristal uniaxc dont l’axe optique
serait perpendiculaire à la stratification (~).
(1) l.ei~~:. Ber.. LIB’, 1,. ~~S? ; 1UU?: - Physik. leit~~Ic~~., y, p. 332; 1904.
677 Pour contrôler expérimentalement cette théorie, l’auteur a
un corps lamellaire forme de couches alternatives d iodure d dl ~~I1l et d’iodure crrisreux ; on obtenait d abord par projection catliD1 1jiie une
stratification alternée argent-cuivre dont les diverses cou~ .~nt
même -,-~tir un m~yme métal le dispositif e m l’ 1 0)" t: pt. 1 11 n; lla i t
de placer rudes de manière à n’avoir les deux séries de couche, qu au milieu de la plaque de verre, 1 argent débordant d’un
côté et le cuivre de l’autre; on soumettait ensuite la plaque a action
de l’iode. Trois mesures, une au centre, dew . ~ m 1.." 1 Id,,,, m, ~ t 1 u ~ ~ lt, de Nvienerj (2i@ lui permettaient ~ilors dl) connaît rI’ 1 ’’11;B1’’’’’’’’111’ tlltale
et les épaisseurs relatives ij et 0:! des deux substances dans la stra- tification.
L’indice ordinaire no était mesuré directement par une méthode d’interférence : l’indice extraordinaire ne était déduit de la diff~e~~n~~£j de phase entre les rayons ayant traversé la lame sous une iii. i 1; i i,°, ,
oblique et connue, différence mesurée au moyen d’un compensateur en
mica à faible différencie de marche (la lame était collée au bannie entre deux prîmes de verre identiques, pour ’!mnncr la bnmcre
plusieurs fois rélléchiei ; on employait de la hunx re filtr~~t~. dt’ lon- gueur d’onde moyenne 6J7 :J.:J., 5~)6 :JJ. et ili ;j j.
[,’Indice H, de Agi avait été déduit des cnm-be~ de li,j,,->i~,1, ,ii de
Slioll (3); l’indice ii, de Cul l i du ’ ~‘~tru ,1>twriii iiié directeaient ; pour les diverses longueurs d onde, il c:m~it ~umimm:ner~tde ‘?,1~~ (~. =ûfi())
à ~,4~ (A = 430).
Les plaques employées portaient respectivement :
Les valeurs trouvées pour ll~~ llilÎ~l~l ~ li~~ ~’( /! , t’, t . iÎ l’ 1 d l’ ( ¡Il! fi :t 1"" l ’ :-;
indices calculés par les f’ormul~~5 de ~Bntyim~cW:
’’-’ ti’i~cl..~rrn.. 11BI, T ...," 8,’ .. - ti c~~l. ~ rmt .. 1.~ ~ B I 1
678
L’accord est satisfaisant : les différences sont en moyenne de 3 à 4 Ca t ~, les erreurs d’expérience prouvant atteindre 600 environ.
Incidemment l’auteur signale le fait qu’il a pu. contrairement à l’indication de ~1. Houllevigue (’;, transformer par la vapeur d’iode des couclles de cuivre et d’argent d’une épaisseur très inférieure à 50 pp.
50 1,UGOL.
, ,
P. LUGOL.
’
MAX M’IEN. - Uber Telephonplatten mit holen Eiâer~tüne (Sur les plaques
de téléphone il sons propres élevés,. - P. 1049-105~.
Wiersch a préconisé, pour la transmission nette de la
parole,
l’emploi deplaques
à sons propres élevés (’) .Deux petits télépllones dont les plaques avaient pour sons propres 12.000 et 20.000 vibrations, installés sur une transmission
télépho-
nique, ont donné une reproduction très nette, mais avec une intensitési faible qu’ils seraient pratiquement inutilisables.
Pour un téiéplone tenu contre l’oreille, l’intensité d’un son quel-
conque, à égalité d’amplitude de la plaque, serait proportionnelle à
, ~ .~ .,~
où net p représentent les fréquences du son à transmettre(~2013p-~)- ’
et du premier son propre de la plaque (eme tenant compte que de celui-ci, et
négligeant
l’amortissementl. On comprend alors queles plaques ordinaires, dont le premier son propre est voisin de 700., affaiblissent beaucoup moins les sons de hauteur moyenne (entre 500
et iS,o011) que les plaques de Wiersch, oii p est au moins 7.000 ; que
ces sons soient inégalement transmis par les pi’L’imcrcb, suivant qu’ils sont plus ou moins voisins de la fréquence/), tandis qu’ils sont
transmis très également par les secondes ; et qu’enfin les sifflantes et les autres consonnes, dont les sons caractéristiques sont très
élevés, soient altérées par les plaques ordinaires, tandis que celles de NN°1>1>s.li les renforcent. l’our les usages courants, les
plaques
deWierseh ne semblent pas devoir convenir à cause de l’énorme affai- blissement des sons graves et moyens; leur emploi devrait être limité à des cas spéciaux où une reproduction parfaite est néces-
~)BoLT/M~v/~~A~’/7,p.62;i904.
(~~~.~.~/~..BB)Lp.999:i905:2013etccv..I..p.:n5.
679 saire. et où il est possible de transmettre de forts courants télépho- niques.
On peut d’ailleurs améliorer l’auditi~ln ~~~-~~_~ un télépl)()f1E’ quel-
conque en le tenant à quelques cent: ’!e Foret!!’ . ~1~~ on
augmente ainsi l’intensité des sons élevés, et >ii dîTl1i!lIl" IïliÍllll’nC’(l
perturbatrice des sons propres de la pla~~l2~ : ’’n ~~r1’k=t. lit 1111’ 11111’ plaque
de rayon R, dont le milieu vibre ,iN> 1 nnpiitnd’’ 1, 1-~m·~~l·ité, c’est-à-dire l’énergie transmise par unité de surface à une distance p, est représentée par
tandis que tout contre l’oreille l’intensité «>i>ait in’h-pendante de n à égalité
d’amplitude.
P. LUGOL.
E. GEHI~C(~E. - Über eine interfcren/.ct~~nmn~ ’lt11 "tl1rl’lB~itlcI’ Sur un phénomène d’interfurence présenté par les réseaux échelons. - P. i(H4-
i016.
Il s’agit de franges que l’on aperçoit, en même tPmp que les
franges ordinaires, quand la fente rlry l’t.}lilll;d"111 > ,1 ;ii’li,;irnnient
longue ; elles sont très lloues ; quaiid un f.ld l t >ii iii»1 1> Il’’’’/’111 autour d’un axe parallèle à la longueur des él’llt’111T1~. "11,,... ".’ 1>j>1;1.>nt
dans une seule direction, jusqu’à une lo~~i(irrn 1>1,>iiiiiiii, >t reviennent ensuite sur f’1l,·~-mt~mes quand on rv ~nt i ml~: à tourner. La distance des franges est maximum quand elle:, ~.orTt sur Ir"1 point de rétrograder ; la direction 1> lii liinii>1. iiicidente .>iii.i1..i 1 >i~, avec la normale àla lame. Les franges sorltirlCUm~r’t’~. mais non 1’11’1’111.11(’1’’’: i
quand elles apparaissent, les franges r~r~iimtilv~·, l~;~m~llr~lr’. a 11 tente
du collimateur, se déforment cl prc~llnt’tlt 1-,l~j~~’at ,1,> >>li>iiii>, tarses.
1/auteur a pu rcp!’u(!nn’’ 11’’’’’ 1l1"’Illt’’’’’ pitt 11(11111’11"- te 1 aia- pliier r,~JlclrlCllt’ hors 1 t’ ’B t 11 , t>ii .iiij>1>,,ii;1 1 Iii’ III 1 ¡ l ’ t t 1 .. ~ j ,( 111 r l’infini, une fente tic ~’~~ m~lltm~~tm ‘ ,l" l,i_ 1 d llttlltrlo=tlv~· d, 1«ii L’-
pratiquée dans une lame fi> laitml, t’t 1>iit ma’ ’ 1 1..>ii,>i 1>
(du côté des rayons incidents pal une lame de ~w:. ~ -4 ~ .1 mnhmutres
d’épaisseur.
(1) Max 1"IEN, l’Jtügers Arch., XCVII, p. 46 ; 1903.
680
Ces franges n’ont pas encore été décrites, et leur théorie reste à faire. -
P. LUGOL.
~ T. XIX, n° 1 : 1~06,
’
L. J_1:~ IChI. - Feinere Zerlegung der ‘pektrallinien ~ on Quecksilber, Kadmium, :Batriuln, Zinc, Thallium und BYas~erstoff (Décomposition plus complète des
raies spectrales du mercure, du cadmium, du sodium, du zinc, du thallium et de
l’hydrogène). - P. 36-79. Une planche hors texte. - (Diss. inaug. de Ilalle.) Un spectroscope dont l’oculaire est enlevé projette de la lumière sensiblement homogène sur la fente d’un collimateur placé en avant
d’un réseau à échelons de Michelson ; l’appareil est disposé de ma-
nière que l’on puisse projeter à volonté une région quelconque du spectre étudié. On peut, soit observer dans une lunette horizontale,
soit photographier
l’image
donnée par son objectif.Il est facile de recevoir normalement la lumière sur le réseau ; en effet, quand on le fait tourner autour d’un axe vertical, on constate
un changement de sens dans le mouvement des franges d’interférence
au moment où la lumière incidente est normale. Si alors on observe dans la lunette, on voit : ou bien une raie brillante, encadrée par d’autres images de diffraction d’intensité décroissante ; ou bien deux
raies brillantes d’égale intensité (toujours accompagnées de raies plus faibles) et qui sont deux images d’ordre différent de la même ligne ;
ou bien deux raies brillantes d’intensités inégales. On passe de l’une de ces apparences aux deux autres par une légère modification dans l’orientation du réseaù. La seconde est la
plus
favorable à l’obser-vation, d’abord parce qu’il est nécessaire de connaître la distance des deux images (fonction connue des constantes du réseau) pour
déterminer la place des composantes, et ensuite parce qu’on peut ainsi compter plus facilement les composantes de la raie ob- servée.
Sur les photographies, les mesures ont été prises à la machine à diviser.
~Tcrctrre. - On a observé les spectres produits au moyen de l’arc
au mercure, des étincelles dans l’air, des décharges dans des tubes de Geissler (forme ordinaire, formes d’Eder et N’aleiita, de Hamy).
Cadnaizcrn. - Lampe de ~lichelson.
Sodium. -