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LE MOIS HYDRO-ÉLECTRIQUE : ACADÉMIE DES SCIENCES MÉCANIQUE ET ÉLECTRICITÉ , Sur la mesure des pressions élevées déduites des variations de résistivité des conducteurs.

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Texte intégral

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DlîCKMBJtE L A H O U I L L E B L A N C H E

dispose dans la direction du fil, suivant le dispositif indique dans La houille Blanche do m a r s 1909 (p. 78), lors delà description de ce type d'isolateurs. Les extrémités des conducteurs, de part et d'autre d'un poteau, sont reliées par une boucle assurant la continuité de la ligne.

Les disques, de 254 m m de diamètre, peuvent résistera une traction de 3 tonnes. Chaque disque est renflé en sa partie médiane, et est m u n i de deux trous, de section circulaire, pour le passage des câbles de suspension le reliant au disque précédent et au disque suivant. C o m m e le montre la figure 3, les deux câbles de suspension sont,en s o m m e , bouclés ensemble, de sorte que si u n disque vient à se casser, la suspension reste encore assurée. D a n s le cas do rupture d'un disque, le conducteur reste donc suspendu jusqu'à ce que Ton vienne faire la réparation, les autres

disques assurant l'isolement.

Dans le cas où le câble est suspendu, les divers disques constituant l'isolateur ont la forme des chapeaux d'isola- teurs à cloche ordinaires; dans le cas d'isolateur d'arrêt, le rebord d u disque est m u n i d'une simple gorge.

O n a exprimé la crainte que de longues portées de conducteurs suspendues à de tels isolateurs ne se mettent à se balancer sous l'action du vent; mais il n'en serait rien, d'après une conférence de M Buck, faite â Y American Inslilu/e of Elcclrical Engineers. D e longues portions de conducteurs suspendues à de tels isolateurs sont déplacées dans le sens horizontal sous l'action d u vent, et l'ensemble prend une inclinaison fixe qui dépend de la vitesse du vent.

Les conducteurs sont constitués par des câbles d'alumi- n i u m dont la conductibilité est de 61 pour 100 de celle du cuivre; ces conducteurs ont une section de 100 m m5 entre l'usine des chutes et Dundas, et u n e section de 50 m m2 sur le reste de la ligne. Lorsque l'installation sera terminée, elle utilisera 500 tonnes d'aluminium pour les conducteurs et 7 500 tonnes d'aciers pour les poteaux.

L a protection contre la foudre est assurée au m o y e n d'un fil de fer disposé à la partie supérieure et relié à tous les poteaux.

L E J V I 0 I S H Y D R 0 - É L E C T R I Q U E

A C A D É M I E D E S S C I E N C E S

MÉGANIQUE ET ÉLECTRICITÉ

Sur la mesure des pressions élevées déduites des variations de résistïvité des conducteurs. — Note de M . A, Lifay. Séance du 4 octobre 1909.

D e m ê m e qu'il existe une méthode thermométrique basée sur la variation de la résïstivité du platine en fonction de la température, il était naturel de penser à utiliser, pour la mesure des pressions, les changements de résistance qu'éprouvent les conducteurs lorsqu'on les comprime; aussi, des méthodes prézométriques basées sur ce principe ont été proposées à diverses reprises par les physiciens.

A u cours d'une série de recherches entreprises sur ce sujet, nous avons été conduit à étudier plus spécialement faction de la pres- sion sur la résistance du platine, du mercure, et de l'alliage (84 Cu ~f- N i -|- 12 Mn), connu sous le n o m de

Manganine.

[.es pressions, qui ont été poussées jusqu'à 4.^00 kgs par cm", étaient évaluées à l'aide du dispositif classique que Ton doit à M . Amagat; la détermination des variations de résistance se faisait par la méthode du pont à corde, enfin, des précautions spéciales permettaient d'éviter ou de corriger l'influence pertubatrice des changements de température.

Pour exercer les compressions, on utilisait de fhuile oléonaphte ordinaire.

E n expérimentant sur du platine pur, mis obligeamment à notre disposition par M . Quenessen sous forme^ de fil de 3 centièmes de millimètre, nous avons obtenu la relation linéaire

L l L ^ ~ _ „ 1,86 p. 10-s

pour représenter la loi qui lie la résistance r à la pression P estimée en atmosphères.

M . Lisell à Upsal et M . Lussana à Sienne ont exécuté des déter- minations de m ê m e nature cl ont obtenu pour avec ce métal, les résultats simants :

Fil de M . Lîscll — 1 , 8 2 7 p . 1 o~t l -|- 0,04 1 P-, 10 Premier fil de M . Lussana.... . — 2,47 P. îo-'1 ;-0.757 F-, m- '* Deuxième ill de M . Lussana..., — i , : 6 P. ÏO—'» ]- O,5.M io-'f Etant donnée la petitesse du coefficient de son terme en /-J, la formule de M . Liseli s'écarte relativement peu de la nôtre; il n'en est plus de m ê m e de celles de M . Lussana.

Des différences, m ê m e s légères, dans l'état physique et chimique des fils étudiés, suffisent pour produire ces divergences ; aussi, malgré les soins pris de part et d'autre pour préparer des echantillons'de platme aussi pairs et identiques que possible, il est à peu près certain que deux expérimentateurs opérant indépendamment n'arriveraient pas, avec ce métal, à des déterminations pié/ométriques concor- dantes.

L'emploi du platine entraîne d'ailleurs une difficulté bien plus grave; pour des températures 0 comprise entre 00 et 40°, on a

en d'autres termes, le coefficient de température d'une résistance en platine est, en moyenne, 1900 fois plus grand que son coefficient de de pression; pour déterminer cette dernière grandeur à 40 kgs par centimètres carré près, il faut réaliser à un cinquantième de degré l'invariabilité de la température.

Le mercure ne présente aucun de ces inconvénients ; la possibilité de le préparer à l'état de pureté parfaite et toujours identique à lui- m ê m e assure la concordance des évaluations qu'on peut en déduire.

De plus, son coefficient de pression vaut environ le vingtième de son coefficient de température, en maintenant cette dernière cons- tante au quart de degré, les erreurs d'origine thermique ne peuvent dépasser 5 kgs par centimètre carré, ce qui est su disant lorsqu'on évalue des pressions supérieures à 5oo atmosphères.

L'étude soignée d'une résistance en mercure nous a fourni la for- mule suivante qui se rapporte à une température de 15°, les pres- sions P étant évaluées en kilogrammes par centimètre cane :

1 Ll1 - — 3 2 , 7 P, 10—0 -i- 1,1 ïo™"

Va

La colonne conductrice en mercure, qui est enfermée dans un tube capillaire en verre, subit naturellement les déformations élastiques Je son enveloppe, et les variations relatives de résistïvité -—r-u peuvent se déduire des variations de résist m e e par l'équation.

? ~ ?» _„

r

~

r

& p

dans laquelle K représente le coefficient de eompressibihte linéaire du verre, K — 0,7. 10—°.

Les différences entre les valeurs que prend ce coefficient pour les diverses espèces de \erre, qu'on emploie ordinairement, ne dépas- sent pas 0,1 X 10—6; l'erreur lelatîve qui peut en résulter est inlé- rieur à un trois centième.

La résistïvité du mercure, en fonction de la pression, a été très soigneusement étudiée jusqu'à 2200 atm par M . de Forest Palmer, à la Brown University, Ce physisien a trouvé que, dans ces limites, le coefficient de pression peut être considéré c o m m e constant et égal à — 32,r 5 X 10—6 pour une température de i5° et pour des pressions évaluées en kilogrammes par centimètre carré.

La concordance de nos résultats est pratiquement satisfaisante jusque vers 1 5oo kgs par centimètre carré.

Les expériences permettant de déduire les pressions de Fobsena- tion des variations de résistïvité du mercure, ne présentent pas de difficulté, et, lorsque la loi qui lie ces variations aux pressions sera connue avec précision, ce métal, dont les applications scientifiques sont déjà si nombreuses, pourra devenir la substance piézométrique par excellence pour la mesure des fortes pressions.

Pour étudier cette loi, il y aurait sans doute avantage à utiliser une méthode directe, consistant à comparer des résistances respecti- vement comprimées dans deux chambres d'altitudes différentes, mises en communication par un tube en acier contenant une colonne de mercure de longueur connue qui servirait à établir entre elles une différence de pression facile à évaluer avec exactitude,

La fonction à déterminer pourrait alors se déduire de la connais- sance précise de ses différences premières.

Malgré les avantages et la facilité d'emploi du mercure, il serait c o m m o d e de pouvoir employer un simple fil de métal pour la mesure des pressions; on pourrait, de cette cette matière, réduire à l'extrême les dimensions de l'appareil piézométrique. Malheureusement, pour tous les métaux et la plupart des alliages, le rapport du coefficient de température au coefficient de pression est considérable, et Ton est arrêté par les inconvénients signales à propos du platine.

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1909093

(2)

N° 12,

Seul l'alliage manganine, dont le coefficient de température est pratiquement nul, conduit à des résultats utilisables.

E n expérimentant sur cet alliage, M . Usell a été conduit à la relation suivante, dans laquelle P est en atmosphères :

1 o

tandis que M . Lussana, opérant sur ur alliage portant le m ê m e n o m , a obtenu la formule bien différente

— — 0.465 P . io-Ci -j- 0,202 P 2 1 0 —0

fl était donc intéressant d'exécuter de nouvelles expériences sur cette substance. E n employant des fils de manganîne fournis par M . Carpentier, nous avons obtenu, enire o et 3 Soo'kgs par c m2 carré, l'équation .

™ -j~ 2,2:> P . 10—°

7*0

C e qui, à part la différence entre les facteurs 2,31 et 2,23, confirme entièrement les résultats de M . Lisell et en particulier la propriété curieuse de cet alliage d'avoir un coefficient de pression positif.

SOCIÉTÉ D E S INGÉNIEURS CIVILS

Etat actuel de l'Industrie de la Liquéfaction de l'air

Séance du 19 Novembre 1909

M. G Ci U.DK j'appelle le développement important pris, à l'heure actuelle, par l'industrie de Pair liquide. Des usines d'oxygène, basées sur ses procédés personnel, fonctionnent à Paris, Lyon, Lille. Marseille, Liège, Francfort, Gènes, toutes capables d \ m e puissance de production incomparahlement supérieure à celle des a miens procèdes ; d'autres fonchonmeront bientôt à Nantes, ihtbao, Glascov, Varsovie, Gleiwitz (Silésie), Athènes, Hanoi, en Autriche. Le procédé Linde, d'autre part, est également très répandu.

Or, tout cet actuel développement est justifié par la seule indus- 1 rie, d'ailleurs très prospère, de l'oxygène comprimé en tubes, et par tes intéressantes applications qui en relèvent * soudure auto- gène, pierres précieuses artificielles, coupage des métaux. Aucune autre branche encore n'a été touchée clans le c h a m p immense des apphe^hons possibles de l'oxygène et de l'azote : cela, c'est la tâche de demain.

-Mais la nouvelle industrie, au moins, est-elle en bonne posture, sa technique assez perfectionnée, ses m o y e n s assez puissants,pour aborder cette tâche ? O n pourrait en douter quand on considère 1-e prix relativement élevé de l'oxygène comprime. Mais ce prix est considérablement grevé par des frais accessoires énormes, il n'a aucun rapport avec celui de l'oxygène destine à la grande indus- trie. C'est donc par l'affirmative que M . G, Oliaude répond à la question ci-dessus, et, pour faire partager sa conviction, fort d'une expérience déjà vieille de troas ans, il entreprend de signaler les qualités encore si peu connues et vraiment remarquables des ap- pareils à air liquide. Il a, d'ailleurs, l'heureuse fortune de pouvoir épargner à ses auditeurs d'ennuyeuses considérations techniques.

Les p-nnemes essentiels quil exposait à lu Société en 1905, et dont l'efficacité et Forigmailité ont été soulignées par un accord com- plet avec l'illustre professeur Linde, ont été intégralement con- servés, mais des perfectionnements de détail ont permis cVamého- ier le fonctionnement des appareils, de diminuer le coût de la dessiccation de l'air, d'abaisser -la pression de fonctionnement, la pression à la quelle l'air à traiter doit être comprimé, et qui cons- litue un iacteur essentiel du prix de revient. Cette pression n'est plus que de 18 a ton pour lss appareils de 100 mètres cubes d'oxy- gène à l'heure et s'abaissera au-dessous de 10 atm pour des appa- reils de 1 000 mètres cubes. Dès maintenant, le mètre cube d'oxy- gène par cheval-heure est -atteint avec les appareils courants de 50 mètres cubes , le chiffre de 1.25 mètre cube a été garanti par la Société 1 Air liquide pour des appareils de 200 mètres cubes, et celui de t 75 est espéré pour des appareils de t 000 mètres cubes.

Quant à la puissance de production, d'autre part, les appareils à, nir liquide atteignent à un niveau dont on aura une idée, quand un saura qu'une m o d e s F salle d'usine de 20 m sur 30 abriterait intégralement le matériel capable d'une fabrication annuelle de aO misions de mèïres rulvs d'oxygène pur of quo le personnel

nécessaire pour la conduite d'une pareille usine se réduirait à une quinzaine d'ouvriers i

Toutefois, on pourrait craindre que ces appareils ne soient d'un prix qui en rendrait l'usage très dispendieux. Il serait bien éton- nant quil en soit ainsi pour des appareils dont l'énorme débit est, on vient de le \oir, une des plus précieuses caractéristiques. Mais voici qui répondra plus directement à la question. Dans une cir- constance, d'ailleurs exceptionnelle et sur laquelle il revient plus loin, M . G. Claude a pu prendre des garanties qui, pour des appa- reils de 200 mètres cubes d'oxygène à l'heure seulement, font ressortir le prix de fabrication du mètre cube, amortissement compris, à un peu plus de 3 centimes. Le prix du cheval-heure est, dons cette évaluation, compté h 2 centimes^ car il s'agit, de force motrice de hauts fourneaux.

Les considérations qui précèdent montrent que les appareils à oxygène ont, pour s'imposer dans fa grande industrie, les qualités les plus brillantes. C o m m e n t peuvent-ils n'y occuper encore qu'une si petite place ? Nombreuses cependant et capitales seraient les occasions de les mettre à profit, de la métallurgie à la fabrication de l'acide nitrique en passant par l'éclairage, l'ammoniaque, l'ozone, l'acide suKurique, etc. L a réponse est fort simple : c'est qu'en touie exactitude, l'industrie ignore encore l'oxygène, c'est qu'elle est loin de se figurer qu il est devenu industriel à ce point, qu'il est maintenant infiniment plus facile à fabriquer que l'acide sulfurique on le sucre, et que son prix de revient peut être infé- rieur à celui des. . cailloux

L'ignorance est encore excusable à l'heure actueMe ; elle ne le sera plus demain, après la belle initiative que vient de prendre la grande firme métallurgique beige, la rivale de Coekeirill, Ougrée- Marihaye, qui vient de c o m m a n d e r à la Société F Air liquide trois appareils de chacun 200 mètres cubes d'oxygène pur à l'heure en vue d'étudier l'effet de la suroxygénation de l'air d'alimentation d'un de ses hauts fourneaux e«t de ses convertisseurs. L'expérience est du plus haut intérêt. Elle est d'autant plus significative, d'ail- leurs, que les appareils à ovygène de la Société l'Air liquide belge ont été édifies voici trois ans dans les usines m ô m e s de la Société d'Ougrée M a n h a y e , que celle-ci a pu en contrôler le fonctionne- ment au joui' le jour, et que c'est par suite en entière connais- sance de cause qu'elle s'engage dans la voie qui v a fixer sur elle l'attention générale du m o n d e métallurgique et ouvre vraiment l'ère .de l'oxygène industriel.

M. G. Claude présente ensuite un certain nombre d'expériences : liquéfaction de l'oxygène au contact de Pazote liquide ; conden- sation de l'air atmosphérique à F extérieur d'une bouteille en fer contenant de l'azote liquide. Il montre également que le charbon maintenu h la température de l'air liquide absorbe les gaz avec une telle énergie, qu'on peut réaliser ainsi rapidement des vides supérieurs <i un dix-millième de millimètre. Tl soumet ensuite h Faction de l'air liquide u n courant de gaz d'éclairage alimentant un bec : la flamme se modifie jusqu'à prendre la couleur de la flamme caractéristique de l'hydrogène, expérience d'où Fou put déduire un procédé extrêmement économique pour la préparation de l'hydrogène par liquéfaction partielle du gaz d'eau. Deux expé- riences enfin mettent en évidence : l'une, la facilité donnée par les procédés frigorifiques pour la récupération de certains corps volatils dans les industries chimiques (éfher et alcool dans la fabrication de la soie artificielle) ; l'autre, Fextrôme facilité donnée par les m ê m e s procédés pour l'extraction des gaz rares de Fuir (néon, hélium), et les remarquables aptitudes de ces gaz pour la luminescence.

INVENTIONS NOUVELLES

Dispositif de limitation automatique de la vitesse m a x i m a dans les équipements de traction, à courant continu ou mono-

phasé, B R E V E T N ° 4 0 9 9 9 0 . — ATELIERS T H O M S O N - H O U S T O N , 19 FÉVRIER 1909.

Dans les équipements de traction employant des moteurs à courant continu ou alternatif à caractéristique série, étudiés pour u n démar- rage rapide, la vitesse prend rapidement une valeur considérable lorsque le couple résistant diminue. Il peut arriver, par suite, que dans les parties du parcours présentant une faible résistance à la traction des trains, on dépasse involontairement le m a x i m u m de vitesse admissible.

Pour éviter cet inconvénient, on, peut agir automatiquement sur l'équipement en utilisant un relais qui asservit le circuit de contrôle ou le contrôleur.

C e relais possède une bobine parcourue par le courant alimentant

L A H O U I L L E B L A N C H E

(3)

DECEMBRE L A H O U I L L E B L A N C H E

l'équipement et, lorsque l'intensité tombe au-dessous de la valeur correspondant à la vitesse maxima, ledit relais coupe dans le circuit de contrôle, le ou les fils nécessaires pour ramener l'équipement à une autre position correspondant à une marché économique sous vitesse réduite.

Par exemple, il s'agit d'un équipement c o m m a n d é par

contacteurs,

c o m m e le sont généralement les équipements pour unités puissantes ou pour unités multiples, ces équipements possèdent généralement un jeu de contacteurs permettant de réaliser la position série ou la position parallèle des moteurs (les résistances étant intercalées ou supprimées par un autre jeu de contacteurs); il suffit alors de dis- poser le relais pour qu'il coupe les deux fils actionnant les contac- teurs qui donnent le couplage des moteurs en parallèle, et ramène l'équipement à la position correspondant à la marche série sans résistance.

S'il s'agit d'un équipement

rhéos- tatique,

ou d'un équipement don- nant des positions de marche accé- lérée

Siyecjnducteurs shuntés,

ou encore d'un épuipement compor- tant un

renforcement du champ

des moteurs par addition d'am- pères-tours shunt ou série pour la marche avec faible couple, le relais ramène de m ê m e l'équipement à un plot de marche sous vitesse réduite convenablement choisi.

E n m ê m e temps que le relais amène l'équipement à un couplage correspondant à une marche sous vitesse réduite, il réalisé, s'il y a lieu, la modification appropriée rendue nécessaire, en ce qui con- cerne les circuits d'excitation ou de compensation des moteurs,pour l'allure réduite. Par exemple, lors- qu'on emploie des moteurs série- répulsion, le relais agit sur les contacteurs convenables, pour faire passer le couplage de la marche en moteur série-compensé ordinaire, avantageuse pour les grandes vi- tesses, à la marche serie-répulsion ou à la marche en répulsion.

Le dispositif de la figuie ci-jointe s'applique particulièrement au cas des équipements c o m m a n d é s par contacteurs, dans lesquels un contacteur réalise le couplage série et deux autres le couplage en parallèle, avec enclanchement entre eux. La fermeture des contac- teurs pour le couplage en parallèle réalisant l'ouverture du contac- teur de couplage en série, il suffit de couper les courants de contrôle actionnant les contacteurs de mise en parallèle, soit deux circuits à couper.

Dans la figure ci-jointe, ces deux circuits aboutissent en a b et en c d. Ils sont fermés par l'appui des disques D e t E sur les plots isolés a, b, c, d, quand l'armature C de l'électro-aimant est soulevée par le courant circulant dans la bobine A B . Si le courant tombe au-dessous d'une certaine valeur, par suite de l'augmentation de vitesse, la bobine A B laisse tomber C, les circuits de_ contrôle sont ouverts, et Ton revient à la position de marche en série.

Suivant les dispositifs d'équipement, on peut faire parcourir la bobine A B par le courant total venant du trolley, ou par le courant affecté à un seul des moteurs, ou m ê m e , dans un équipement pour courant alternatif, par le courant du primaire du transformateur, l'invention ne consistant pas dans le m o d e de montage du relais, mais dans son emploi.

I N F O R M A T I O N S D I V E R S E S

L e B a k é l i t e

L ' a c t i o n d e la f o r m a l d é h y d e s u r les c o r p s p h é n o l i q u e s d o n n e n a i s s a n c e à u n e s é r i e d e p r o d u i t s d e c o n d e n s a t i o n d o n t l'aspect et les p r o p r i é t é s s o n t différent:» s u i v a n t les c o n d i t i o n s d e p r é p a - r a t i o n ( t e m p é r a t u r e , a g e n t s d e c o n d e n s a t i o n e m p l o y é s , etc.) ; c'est a i n s i q u e T o n p e u t o b t e n i r t o u t e u n e s é r i e d e c o r p s d o n t les u n s s o n t s o l u b l e s d a n s P e a u , t a n d i s q u e d ' a u t r e s s o n t c r i s - tallisés, r é s i n e u x o u a m o r p h e s . P a r m i c e s d e r n i e r s , q u e l q u e s - u n s , c o m p l è t e m e n t i n s o l u b l e s et i n f u s i b l e s , s o n t p a r t i c u l i è r e m e n t i n t é r e s s a n t s .

L e

Bakélite,

é t u d i é p a r le Dl' B a e c k e l a n d ( * ) , a p p a r t i e n t à c e d e r -

(*

;

C'EST LE D

1

BAEKELAND QUI A PRÉSIDÉ LE CONGIÈS DE

VAmetican Elec-

trochemtcal Society,

TENU EN

1908,

À NIAGARA CITY. N.D.L.R.

n i e r g r o u p e et p a r a î t s u s c e p t i b l e d ' a p p l i c a t i o n s i n d u s t r i e l l e s r e m a r q u a b l e s . 11 est c o m p l è t e m e n t i n s o l u b l e et i n f u s i b l e , i n e r t e v i s - à - v i s d e t o u s les a g e n t s c h i m i q u e s ; les a c i d e s s u l f u r i q u e s et a z o t i q u e s c o n c e n t r é s et b o u i l l a n t s le d é t r u i s e n t , m a i s il résiste à l e u r a c t i o n s'ils s o n t d i l u é s . 11 e s t très d u r et b o n i s o l a t e u r p o u r la c h a l e u r et l'électricité ; il est s u p é r i e u r a u c a o u t c h o u c d u r c i et a r é b o n i t e p o u r t o u s l e s u s a g e s d e m a n d a n t u n e g r a n d e r é s i s t a n c e à la c h a l e u r , a u f r o t t e m e n t , à l ' h u m i d i t é , à la v a p e u r o u a u x p r o d u i t s c h i m i q u e s , et il p e u t f a c i l e m e n t l e u r faire c o n - c u r r e n c e a u p o i n t d e v u e d u p r i x ; il est, p a r c o n t r e , m o i n s é l a s - t i q u e et m o i n s f l e x i b l e .

L e DrB a e k e l a n d e x p l i q u e a i n s i s o n p r o c é d é d e f a b r i c a t i o n : L a r é a c t i o n d e l a f o r m a l d é h y d e s u r le p h é n o l s e p a s s e e n trois p h a s e s :

i

&

Formation dhai premier produit de condensation (A). —

C e p r o d u i t p e u t ê t r e l i q u i d e , p â t e u x o u s o l i d e ; il est s o l u b l e d a n s la s o u d e , d a n s l ' a l c o o l , d a n s l ' a c é t o n e et d a n s les s o l v a n t s s i m i l a i r e s . L e s d i v e r s e s v a r i é t é s d e A c h a u f f é e s d a n s d e s c o n - d i t i o n s d é t e r m i n é e s s e t r a n s f o r m e n t d ' a b o r d e n u n e s e c o n d e B , p u i s e n u n e t r o i s i è m e v a r i é t é C ;

2

0

Formation d'un produit intermédiaire de condensation (B).

— S o l i d e à t o u t e s les t e m p é r a t u r e s , c e p r o d u i t s e r a m o l l i t d a n s l ' a l c o o l , le p h é n o l , l e t e r p i n o l ; il e s t i n s o l u b l e d a n s t o u s les d i s s o l v a n t s ; c h a u f f é , il s e r a m o l l i t s a n s f o n d r e et r e d e v i e n t d u r p a r r e f r o i d i s s e m e n t . U n c h a u f f a g e p r o l o n g é le c h a n g e e n la v a r i é t é C ;

Formation du produit de condensation final [C).

—• î n f u - s i b l e , i n s o l u b l e d a n s t o u s les d i s s o l v a n t s , i n d i f f é r e n t a la p l u - p a r t d e s a g e n t s c h i m i q u e s , c e d e r n i e r résiste à l'action d e la c h a l e u r j u s q u ' à 3oo°, p u i s à p l u s h a u t e t e m p é r a t u r e il s e d é t r u i t e n s e c h a r b o n n a n t ; il est m a u v a i s c o n d u c t e u r d e la c h a l e u r et d e l'électricité. L a p r é p a r a t i o n s e r é a l i s e e n c h a u f f a n t d e s p a r - ties é g a l e s d e f o r m a l d é h y d e et d e p h é n o l ; le m é l a n g e s e s é p a r e e n d e u x c o u c h e s : u n e s o l u t i o n a q u e u s e s u r n a g e a n t e , e t u n e c o u - c h e l o u r d e c o n s t i t u a n t le p r o d u i t d e c o n d e n s a t i o n initial d e la r é a c t i o n (A). C e t t e c o u c h e est e n s u i t e c h a u f f é e a u - d e s s u s d e 1 0 0 "

afin d ' o b t e n i r le p r o d u i t v o u l u , m a i s p a r s u i t e d u d é g a g e m e n t d e g a z p e n d a n t la r é a c t i o n , o n n ' o b t i e n t , e n f a i s a n t c e c h a u f f a g e à l'air l i b r e , q u ' u n e m a s s e s p o n g i e u s e i m p r o p r e a u x u s a g e s i n d u s t r i e l s . C e t i n c o n v é n i e n t d i s p a r a î t e n o p é r a n t s o u s p r e s s i o n à 1 6 0 - 1 8 00 d a n s u n a p p a r e i l s p é c i a l a p p e l é

bakeliseur.

L a f a b r i c a t i o n p o u r m o u l a g e , d ' o b j e t s d e t o u t e n a t u r e , e s t très f a c i l e m e n t r é a l i s a b l e . L e p r o d u i t l i q u i d e , v e r s é d a n s u n m o u l e a p p r o p r i é , e s t e n s u i t e p l a c é d a n s le b a k e l i s e u r o ù la t r a n s f o r m a t i o n s'effectue. D e m ê m e , u n o b j e t q u e l c o n q u e , p l o n g é d a n s l e l i q u i d e A , et p a s s é a u b a k e l i s e u r , s e r e c o u v r e d ' u n e c o u c h e b r i l l a n t e d e b a k é l i t e s u p é r i e u r e à t o u s les v e r n i s c o n n u s .

O n p e u t , e n i m p r é g n a n t d e A u n m o r c e a u d e b o i s p o r e u x et t e n d r e , et e n le c h a u f f a n t e n s u i t e , p r o v o q u e r la s y n t h è s e d u b a k é l i t e à l ' i n t é r i e u r m ê m e , et o b t e n i r u n b o i s très d u r d o n t ln t é n a c i t é et la r é s i s t a n c e à l ' é c r a s e m e n t o n t c o n s i d é r a b l e m e n t a u g m e n t é .

L e b a k é l i t e p e u t s e r v i r à la c o n f e c t i o n d e n o m b r e u x o b j e t s cie f a n t a i s i e , d e j o i n t s o u d ' e n d u i t s p o u r t u y a u x o u r é c i p i e n t s m é - t a l l i q u e s ; il c o n s t i t u e a u s s i u n e x c e l l e n t a g g l o m é r a n t p o u r m a t i è r e s i n e r t e s .

D a n s l ' i n d u s t r i e é l e c t r i q u e , il p e u t r e m p l a c e r les v e r n i s iso- l a n t s d e s a r m a t u r e s d e b o b i n e s d e s d y n a m o s .

[La Technique Moderne).

C o n d e n s a t e u r s é l e c t r o l y t i q u e s d e g r a n d e c a p a c i t é

~ E n v u e d e d i m i n u e r la r é a c t a n c e d e c e r t a i n s c i r c u i t s , o u p o u r faire d é m a r r e r d e s m o t e u r s a s y n c h r o n e s à c o u r a n t a l t e r n a n t * s i m p l e , il e s t s o u v e n t utile d e p o u v o i r d i s p o s e r d e c o n d e n s a - t e u r s ; e n f i n p o u r la p r o t e c t i o n d e s r é s e a u x d e d i s t r i b u t i o n c o n - tre les s u r t e n s i o n s , o n fait u s a g e d e c e s a p p a r e i l s L e s c o n d e n - s a t e u r s b i e n c o n n u s a u p a p i e r , a u v e r r e o u a u m i c a s o n t très c o û t e u x et difficiles à r é a l i s e r , e n s o r t e q u e si le c o u r a n t d e fuite n'est p a s à r e d o u t e r , m i e u x v a u t e m p l o y e r d e s c o n d e n s a t e u r s é l e c t r o l y t i q u e s .

C e s a p p a r e i l s , t r è s faciles à r é a l i s e r , s o n t c o n s t i t u é s p a r d e s é l e c t r o d e s e n a l u m i n i u m , m a g n é s i u m o u t a n t a l e ( d e p r é f é r e n c e e n a l u m i n i u m , m é t a l b o n m a r c h é ) q u e T o n fait p l o n g e r d a n s u n l i q u i d e . S o u s l ' a c t i o n d u c o u r a n t , c e s m é t a u x s e r e c o u v r e n t d ' u n e c o u c h e m i n c e d ' o x y d e très p o r e u s e ^ et d a n s c e s p o r e s s e

(4)

L A H O U I L L E B L A N C H E

tixe u n e p e l l i c u l e g a z e u s e q u i s é p a r e le m é t a l d u l i q u i d e é l e c - t r o l y t i q u e et c o n s t i t u e l e d i é l e c t r i q u e d u c o n d e n s a t e u r .

L a p e l l i c u l e g a z e u s e offre a u p a s s a g e d u c o u r a n t u n e g r a n d e r é s i s t a n c e , e t s o n é p a i s s e u r c r o î t a v e c la d i f f é r e n c e d e p o t e n t i e l j u s q u ' à u n e c e r t a i n e l i m i t e c o r r e s p o n d a n t à la t e n s i o n c r i t i q u e .

D e s é t i n c e l l e s p e r c e n t a l o r s le d i é l e c t r i q u e et le c o u r a n t p a s s e . D a n s u n e é t u d e d é t a i l l é e p a r u e d a n s YElektrotechnick und Mâschinenbau d u 14 m a r s 1909, M . G u n t h e r S c h u l z e d o n n e les t e n s i o n s c r i t i q u e s p o u r p l u s i e u r s m é t a u x . N o t a m m e n t p o u r l ' a l u m i n i u m , il a t r o u v é a v e c d i v e r s e s s o l u t i o n s l e s t e n s i o n s c r i t i q u e s s u i v a n t e s *

S u l f a t e d e s o u d e 4 0 v o l t s . P e r m a n g a n a t e d e p o . a s s e . . . . 1 1 2 — B i c h r o m a t e d e p o t a s s e , . . 4 2 2 — S i l i c a t e d e s o u d e . . . 11 T> — C i t r a t e d ' a m m o n i a q u e . . 4 7 0 — B o r a t e d e s o u d e . . . 1 8 0 A c i d e c i t r i q u e .... . . 5 3 3 — L a c a p a c i t é d ' u n c o n d e n s e u r * u n > i r é a l i s é n e d é p e n d p a s d e T c i c c t r o l y t e m a i s s e u l e m e n t d e la n a t u r e d u m é t a l e m p l o y é et d e la t e n s i o n à l a q u e l l e a é t é o b t e n u e la p e l l i c u l e o x y d e - g a z . L e p r o d u i t d e la c a p a c i t é p a r la t e n s i o n est a p e u p r è s c o n s t a n t p o u r u n m ê m e m é t a l .

D e t o u s l e s l i q u i d e s e x p é i i m e n t é s p a r F a u t e u r , c e s o n t les b o r a t e s q u i o n t d o n n é le c o u r a n t d e f u i t e m i n i m u m , e t la p l u s g r a n d e c o n s t a n c e d e la c o u c h e d e g a z . L e borate acide d'am- monium, d o n t la t e n s i o n c r i t i q u e e s t d e 403 v o l t s , p a r a î t e r r e ie p l u s r e c o m m a n d a b l e .

L a c a p a c i t é o b t e n u e e s t c o n s i d é r a b l e . C ' e s t a i n s i q u e d e s e x p é r i e n c e s faites s u r u n c o n d e n s a t e u r d o n t l e s é l e c t r o d e s e n a l u m i n i u m a v a i e n t 1400 c m2 d e s u r f a c e c h a c u n e o n t d o n n é , s o u s ÎOO v o l t s , u n e c a p a c i t é d e 60 m i c r o f a r d s p o u r c h a q u e é l e c - t r o d e . L a p e r t e d ' é n e r g i e est t r è s p e t i t e , elle n'est q u e d e o , o 5 w a t t à 90 v o l t s ; elle a u g m e n t e t o u t e f o i s a v e c l a t e n s i o n et a v e c le t e m p s

R a p p e l o n s q u e c e s o n t d e s c o n d e n s a t e u r s d e c e g e n r e m o n t é * e n t e n s i o n e n n o m b r e s u f f i s a n t q u e l'on a e m p l o y é s a v e c s u c c è s p o u r la p r o t e c t i o n d e s r é s e a u x c o n t r e l e s s u r t e n s i o n s O n d o - ter m i n e le n o m b r e d e c o n d e n s a t e u r s e n s é r i e e n t e n a n t c o m p t e d e la t e n s i o n c r i t i q u e d e c h a c u n d ' e u x , et e n s ' a r r a n g e a n t d e f a ç o n à c e q u e , p o u r la d i f f é r e n c e d e p o t e n t i e l n o r m a l e , c e t t e t e n s i o n n e soit p a s a t t e i n t e , m a i s q u e si u n e s u r t e n s i o n s e p r o d u i t elle p u i s s e s ' é c o u l e r l i b r e m e n t p a r s u i t e d e la r u p t u r e d u d i c l e c u i q u e .

Conductibilité électrique

des fils soumis à une traction

D a n s YElektrotechnik und Mâschinenbau d u i5 a o û t 1909, M . J. SUÎUUY\ a fait l ' e x p é r i e n c e s u i v a n t e s u r d e s fils d e f e r et d ' a l u m i n i u m : L e fil e s s a y é était fixé à d e u x b o r n e s e t e n r o u l é c o m m e u n e c o r d e a u t o u r d ' u n e p o u l i e m o b i l e e n s u b s t a n c e i s o l a n t e ; à c e t t e p o u l i e o n p e n d a i t d e s p o i d s c r o i s s a n t s . A u x d e u x b o r n e s é t a i e n t c o n n e c t é s u n v o l t m è t r e , e t u n a m p è r e - m è t r e était i n s é r é d a n s l ' a m e n é e d e c o u r a n t d ' u n e d e s b o r n e s .

P o u r faire l a l e c t u r e d u v o l t m è t r e o n d é c o n n e c t a i t l ' a m p è r e - m è t r e . Q u a n t a u x a l l o n g e m e n t s s u c c e s s i f s d u fil, o n l e s m e s u - rait p a r d e s d é p l a c e m e n t s d e l a p o u l i e .

D e c e s e x p é r i e n c e s , il r é s u l t e r a i t q u e la c o n d u c t i b i l i t é d e s fils e s s a y é s est s e n s i b l e m e n t i n d é p e n d a n t e d e la t r a c t i o n m é c a - n i q u e à l a q u e l l e o n l e s s o u m e t t a i t , t a n t q u e la l i m i t e d ' é l a s t i - cité n'était p a s d é p a s s é e .

C e s r é s u l t a t s s o n t q u e l q u e p e u e n c o n t r a d i c t i o n a v e c c e u x i n d i q u é s p j r M . L U H Y d a n s s a n o t e à l ' A c a d é m i e d e s S c i e n c e s r e p r o d u i t e c i - a v a n t .

<*»

C O R R E S P O N D A N C E

A propos de la résolution des équations du second degré au m o y e n de la règle à calcul

Papeete (Ile de Tahiti), le 2 g octobre içoç M o n s i e u r le R é d a c t e u r e n c h e f d e La Houille Blanche, J e v i e n s d e lire d a n s La Houille Blanche d e s e p t e m b r e d e r - n i e r u n e n o t e s u r la Résolution des équations du second degré au moyen de la règle à calcul, e x t r a i t e d u j o u r n a l American

Machiniste o ù M . C . - F . RUNDALL traite cette q u e s t i o n .

O r , j'ai p u b l i é d a n s le Bulletin technologique de la Société des Anciens Elèves des Ecoles nationales d'Arts [et Métiers, e n s e p t e m b r e 1902, u n a r t i c l e s u r ie m ê m e s u j e t , o ù je d o n n e le m ê m e m o d e d e r é s o l u t i o n , q u e j ' é t e n d s d ' a i l l e u r s a u x é q u a - t i o n s b i c a r r é e s .

J e c r o i s p o u v o i r r e v e n d i q u e r la p r i o r i t é d e c e t t e m é t h o d e , c a r elle n ' a p a s é t é , à m a c o n n a i s s a n c e d u m o i n s , p u b l i é e a n t é - r i e u r e m e n t .

E n v o u s p r i a n t d e v o u l o i r b i e n s i g n a l e r a u x l e c t e u r s d e La Houille Blanche c e t t e p e t i t e r e c t i f i c a t i o n , je v o u s p r i e , M o n - s i e u r le R é d a c t e u r e n c h e f , d ' a g r é e r l ' a s s u r a n c e d e m a c o n s i d é - r a t i o n la p l u s d i s t i n g u é e .

E . MARTING, Ingénient,

Lauréat de la Société des Anciens Elevés des Ecoles cPAris et Métiers.

-—•

• — • • B I B L I O G R A P H 1 E

Manuel pratique des principaux Droits et Impôts frappant les Sociétés Industrielles et Financières, i m p ô t s s u r l e s a c t i o n s et o b l i g a t i o n * , t a x e s u r le r e v e n u , d r o i t s d e t i m b r e e t d e t r a n s - m i s s i o n , i n d i c a t i o n s p r a t i q u e s p o u r l e s d é c l a r a t i o n s t r i m e s - trielles, c o n t r ô l e d u fisc, i m p ô t f o n c i e r et p a t e n t e d e s u s i n e s , é v a l u a t i o n s e t r é c l a m a t i o n s , p a r P a u l BOCGAULT, a v o c a t à la C o u r d ' A p p e l d e L y o n . U n v o l u m e , g r . 111-8°, J. REY, é d i t e u r . G r e n o b l e , 1910. P r i x : 8 fr,, f r a n c o 8 fr. 5 o .

C e m a n u e l p r a t i q u e d e s droits d ' E n r e g i s t r e m e n t et C o n t r i b u t i o n s , f r a p p a n t les sociétés f r a n ç a i s e s a é t é écrit s u r la d e m a n d e d e p l u - sieurs industriels ( a d m i n i s t r a t e u r s d é l é g u é s , d i r e c t e u r s , i n g é n i e u r s , c o m p t a b l e s ) q u i , d é s i r e u x d e s e r e n d r e u n c o m p t e e x a c t d e c e qu'ils o n t a p a y e r a u fisc, o n t d o n n é e u x - m ê m e s à l'auteur le p r o g r a m m e s u i v a n t :

10 R é u n i r , e n u n s e u l v o l u m e , les t e x t e s a p p l i c a b l e s a u x sociétés, e n v e r t u d e s q u e l s le T r é s o r effectue t o u t e s s e s p e r c e p t i o n s ;

20 I n d i q u e r , e n e m p l o y a n t le m i n i m u m d e m o t s j u r i d i q u e s , et, d a n s T o r d r e le p l u s facile à c o m p r e n d r e p o u r u n p r a t i c i e n , les g r a n d s p r i n c i p e s d e c e s i m p ô t s , e t les p r é c i s e r p a r d e s e x e m p l e s . E n c e q u i c o n c e r n e l ' i m p ô t , s u r le r e v e n u , d i r e les sociétés s o u m i s e s , les c o m p t e s sujets, définir les b é n é f i c e s et la d i s t r i b u t i o n , etc. E n c e q u i c o n c e r n e le d r o i t d e t i m b r e , la t a x e d e t r a n s m i s s i o n , le d r o i t d e c o m m u n i c a t i o n d e l ' E n r e g i s t r e m e n t , d o n n e r d e s règles p r a t i q u e s d e f a ç o n à éviter, d ' u n e p a r t , le p a i e m e n t d e d r o i t s i n d u s , e t , d'autie p a r t , d e s a m e n d e s o u d e s d o u b l e s d r o i t s :

3» S u i v r e la m ê m e m é t h o d e , e n c e q u i c o n c e r n e les i m p ô t s d i r e c t s , m e t t r e le c o n t r i b u a b l e à m ê m e d e lire c l a i r e m e n t s a feuille d'aver- t i s s e m e n t , lui i n d i q u e r c o m m e n t le c o n t r ô l e u r T a établie o u aurait d û l'établir, lui p e r m e t t r e d e vérifier si la p e r c e p t i o n est b i e n f o n d é e , a u p o i n t d e v u e d e l ' i m p ô t f o n c i e r ( R e v i s i o n d e 1910), et d e s p a t e n t e s R e v i s i o n a n n u e l l e ) .

L ' a u t e u r s e d é f e n d d o n c d'avoir v o u l u faire u n livre t h é o r i q u e , m a i s il a e u p o u r b u t d e faire u n m a n u e l très p r a t i q u e , et c o m m e il a été i m p o s s i b l e d e traiter t o u t e s les q u e s t i o n s , il a c h o i s i d ' u n e f a ç o n t o u t e particulière celles q u i , d a n s le c o u r s d e c e s c i n q d e r n i è r e s a n n é e s , lui o n t é t é le p l u s s o u v e n t p o s é e s .

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