HAL Id: jpa-00241437
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Submitted on 1 Jan 1909
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Annalen der Physik ;T. XXIV, n° 11: 1907
M. Lamotte
To cite this version:
M. Lamotte. Annalen der Physik ;T. XXIV, n° 11: 1907. J. Phys. Theor. Appl., 1909, 8 (1),
pp.120-144. �10.1051/jphystap:019090080012001�. �jpa-00241437�
120
F. LEDER.- Ueber die absolute Intensitqts verteilung i111 Kontinuierlicl;en Grund der Alkalimetallspektren, Über die Strahlung des Hefnerlampe und des
Osmiums (Sur la distribution de l’intensité absolue dans le fond continu du spectre des métaux alcalins,
surle rayonnement de la lampe d’Hefner et de
l’osmium). - deo Physique, t. XXIY. p. 305-323: i00 i (Extrait d’une dissertation de Kiel).
Résultats, donnés sous forme de tableaux et de graphiques, pour
Na, K, Rb et Cs, de mesures spectrophotométriques faites dans toute l’étendue du fond continu ; ils confirment les vues de Lenard, d’après qui ce fond est dû à un élargissement considérable et à la formation de halos des raies des séries secondaires. L’auteur a été
amené, chemin faisant, à comparer la lampe d’Hefner au corps noir,
,
et a retrouvé les résultats d’Angstrom, représentant l’énergie en
fonction de la longueur d’onde par :
Il a également comparé la lampe d’Hefner à une lampe à osmium
de 25 bougies et 40 volts, fonctionnant sous 36 volts et 1,21 ampères ;
des résultats de la comparaison il déduit une formule d’après laquelle
la température vraie de la lampe serait au moins de 2.195"; il en dé- duit également que le pouvoir émissif de l’osmium est notablement
plus grand que celui de l’or et de l’argent, et peut-être supérieur
encore à celui du platine.
P. LUGOL.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXIV, n° 11: 1907.
E. WARBURG, G. LEITHAUSER et ED. JOIIA.NSEN. - Uber das Vakuu111bolo- meter (Boloii-iètre dans le vide).
-P. 25-43.
1. L’intensité du courant dans le réseau de BVheatstone est assez
faible pour qu’on puisse appliquer la loi du refroidissement de Newton, et négliger la conduction de la bande bolométridue : celle-
ci est noire sur les deux faces et le gaz assez raréfié pour permettre
de négliger les courants de convection.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019090080012001
Dans ces conditions, la perte par conductibilité du gaz croît len- tement avec la largeur de la bande, tandis que la perte par le rayon- nement est proportionnelle à cette largeur. La première devient
donc d’autant plus importante vis-à-vis de la seconde que la largeur
est plus faible.
La sensibilité mesurée par la déviation du galvanomètre que pro- voque un rayonnement d’intensité 1, est à peu près porportionnelle
à
~l’intensité 1 du courant principal.
2. L’expérience apprend que la sensibilité atteint rapidement un maximum’ quand on fait croître I. Avec le bolometre dans le vide ce
maximum est atteint pour une valeur de 1 telle que la sensibilité du bolomètre dans l’air ne s’éloigne pas encore beaucoup de la loi de
proportionnalité.
Quand l’intensité 1 est notable, il faut tenir compte de la condnc- tibilité de la bande. Si on fait varier toutes les résistances propor- tionnellement à I, le maximum de sensibilité du bolomètre dans le vide est proportionnel à la racine carrée de la largeur. L’expérience
vérifie ces conclusions, et il en résulte que l’avantage du bolomètre
dans le vide est d’autant plus marqué que la bande est plus étroite.
G. SCHUI.ZE. - Ueber die elektrolytische Ventihyirkung der lletalle Magnésium,
ÂntÍlnon und Wismut (Effet de soupape électrolytique du magnésium, de l’an- timoine, du bismuth). - P. 43-54.
Le magnésium produit l’effet de soupape dans la potasse, le car-
bonate de potassium et aussi dans le pllosphate disodique additionné
d’un excès d’ammoniaque, jusqu’à 350 volts. Dans les deux premi’ers électrolytiques, l’effet d’une mise hors circuit est peu marqué, celui
de l’élévation de température très accusé.
L’antimoine forme soupape dans presque tous les électrolytes : la plus haute tension (700 volts) s’obtient dans le chlorure de putas- sium étendu; la soupape est peu sensible à l’élévation de tempéra- ture, beaucoup à la mise hors circuit.
Le bismuth fonctionne dans presque tous les électrolytes, jus- qu’à 600 volts dans la potasse étendue : la soupape est peu sensible à l’élévation de température ou à la mise hors circuit.
La relation entre la tension de formation et le quotient 1 a de l’épais-
seur de la couche active 1 par le pouvoir inducteur c est différente
de celle qui caractérise les métaux étudiés jusqu’ici.
122
II. GREIXACIIEH. - Uber die thern-lische Bestinlmung der Raclioaktivita1
Îewôhnlicliei- suh:tanzen (Détermination thermique de la radioactivité des
substances ~9-113.
La méthode consiste à enfermer deux échantillons de substances différentes dans deux tubes de De«Far, entourés d’une enceinte à
température constante. Chacun des vases contient un couple fer-
constantan, et on détermine à intervalles de temps réguliers la diffé-
rence de température entre l’échantillon et l’enceinte.
.
On n’a constaté aucune différence certaine dans les expériences
effectuées avec les sulfates de zinc, de cadmium, de magnésium,
l’azotate d’uranium, le zinc, le mercure et le bismuth.
W. MII,LER. - Zeemaneffekt
anMagnésium, Calcium, strontium, Zink, Kad-
rnium. Mangan, und Cllruln (E.let Zeeman dans les spectres du magnésium,du calc111, du strontium, du zinc, du cadmium, du manganèse et du chrome).
-P. 105-L 6.
La loi de Preston n’est vérifiée que dans quelques cas, par les pre- mières séries secondaires des métaux désignés.
Le sextuplet 383 ~,46 du magnésium constitue un type nouveau
caractérisé en particulier par ce qiie la composante moyenne est
polarisée perpendiculairement aux lignes de force magnétiques.
Les spectres du manganèse et du chrome présentent des triplets
et quadruplets, dans lesquel certaines différences de fréquence se répètent.
Un certain nombre de raies du manganèse sont dissymétriques
tant en position qu’en éclat.
.P. PRINGSIIEI.,l. - Versuche cibler das 1B1ininlU111potential
vonSpitzenentladuil-
gen und übei- den Einfluss erhohter Temperaturen auf dasselbe (Recherches
surla ditl’éi-ence de potentiel minimum de la décharge parles pointes et l’influence d’une èlévation lellll’(’1’;11ur(l. - il. 145-163.
Cette différence de potentiel varie d’une manière très irrégulière, quand la pointe est négative, surtout quand la pointe n’a pas encore servi. Au bout de quelque temps, elle acquiert une valeur constante, qui se reproduit même après avoir été modifiée par une élévation de
température ou l’action du radium, quand on revient aux conditions
initiales.
Quand on chauffe le gaz sous pression constante, au rouge vif, la
différence de potentiel minimum diminue jusqu’à une certaine valeur,
qui ne varie plus ensuite quand on élève davantage la température.
Si la pointe est positive, la différence du potentiel minimum est
en général très constante et ne varie pas d’une manière sensible par l’élévation de température.
G. Zur Mechanik der Kapillarschicht : Antwort
anK. Méca- nique de la couche capill;1Ù’e: réponse à h. Fuchs). - I’. 1!H-IG2..
XO 12.
W. VOIGT. - Betraclilungeix nber die komplizierteren Formen des Zeemanef- fektes (Considérations
surles formes les plus compliquées du de Zeeman). - P. 193-2?~~.
La théorie des électrons de Lorentz, soit sous sa forme primitive,
soit sous la forme plus complète appliquant aux mouvements des électrons les équations de Lagrange, ne rend pas compte des dédou- blements de raies plus compliqués que le triplet normal.
Voigt abandonne l’hypothèse de l’isotropie des groupements d’électrons et calcule séparément l’action du champ magnétique sur
les deux composantes des vibrations parallèle et perpendiculaire au champ.
Les groupements de deux électrons expliquant les quintuplets et
les triplets avec écartement anormal pourraient être considérés
comme des quintuplets dont deux composantes s’évanouissent.
Les groupements de trois électrons correspondent aux groupes de neuf composantes : ceux de quatre électrons aux groupes de douze composantes.
Il paraît plus probable d’admettre dans une même substance l’exis-
’
tence non de groupements d’électrons à trois, quatre, cinq éléments,
mais de plusieurs groupements de deux électrons avec des modes de liaison différents.
C. BARUS.
-L’cher die Yel"lcilung do- Kutrh’usationskerne in staubfreier sesftt-
Li-teri,uftunci cil)ei- dt’
condensation dans l’uir el p’mt- let
minerj.
-P. 2-:212.
Le nombre des noyaux de condensation se déterminée d’après le
diamètre des couronnes observées à travers le brouillard. Le nombre
124
qui correspond à une couronne donnée dépend essentiellement de la
grandeur de la détente.
Le diamètre des gouttelettes paraît dépasser 10- ~
Ícentimètres,
tandis que Wilson l’estime inférieur à 5 . centimètres.
La grosseur des noyaux diminue en général quand la condensa-
tion augmente.
Si on construit les courbes de répartition en prenant pour abs- cisses les nombres de noyaux par centimètre cube et pour ordonnées les détentes (adiabatiques), toutes ces courbes paraissent asymp- totes à une droite probablement liorizontale : ce qu’on peut interpré-
ter de deux manières :
Ou bien tous les noyaux sont précipités, qui correspondent à la
détente représentée par l’ordonnée de l’asymptote ou bien la capa- cité de condensation de la chambre est limitée. Il n’est pas toujours
facile de distinguer entre ces deux conditions.
L’ordonnée de l’asymptote dépend de la nature des noyaux : c’est
quand on emploie les rayons X qu’elle est la plus petite ; elle est un
peu plus grande avec le radium.
Les noyaux formés par des gouttelettes d’eau ont des propriétés
différentes selon la nature du noyau sur lequel s’est déposée la gout- telette ; on peut les séparer par des détentes successives, dont on
fait varier la grandeur systématiquement. La manière dont varie à la suite de ces détentes le nombre des noyaux est très différente suivant
l’origine de ceux-ci, noyaux des dissolutions (émanation du phos- phore, ions ou noyaux de vapeur.
V. BV ALFRID Ueber Resonanz durch Strahhmg (Résonance par le
rayonnement). - P. ~(~ î-?J0.
Planck a démontré que deux oscillations de période voisine oscil- lant simultanément effectuent une vibration complexe, superposition
de deux vibrations sinusuïdales amorties.
A l’aide des équations de Planck, on peut chercher la condition pour que les deux oscillateurs effectuent des vibrations de périodes égales
et d’amortissements égaux.
Cette condition est évidemment remplie quand ils ont à l’état isolé la même période et le même amortissement.
°
La vibration se réduit alors à l’une des vibrations partielles, et les
deux oscillateurs ont même phase ou des phases opposées, suivant
celle des vibrations partielles subsistant.
Si la différence de phase entre la vibration d’un oscillateur et son
action sur l’autre est nulle, l’amortissement est égal à l’amortisse- ment naturel, comme dans la théorie ordinaire de la résonance. Mais si cette différence de phase n’est pas nulle, les deux théories ne con-
duisent plus au même résultat Suivant la valeur de cette différence,
cesseront les fréquences des vibrations ou leurs amortissements qui
seront le plus modifiés par la résonance.
Lorsque les deux oscillateurs diffèrent par leurs fréquences et par leurs décréments, on trouve que, dans l’ocillateur dont la fréquence
(ou l’amortissement) propre est la plus faible, domine la vibration partielle la plus rapide (ou la plus rapidement amortie).
Quand les oscillateurs se déplacent l’un par rapport à l’autre, les
deux vibrations partielles se modifient, l’énergie de l’une croissant
aux dépens de celle de l’autre, sauf si les deux oscillateurs ont la même fréquence et le même amortissement propres.
L’auteur indique enfin les applications possibles de la théorie aux
électrons. L’électron est considéré comme un système soumis à une
force admettant un potentiel, les surfaces équipotentielles étant des ellipsoïdes homofocaux. En général, l’électron est donc susceptible
de trois espèces de vibrations indépendantes, parallèles aux axes de
ces ellipsoïdes.
W. VOIGT. - Bestinunnng der Elastizitat",kon"’tantt’n Bun Arngonit (Détermina-
tion des cunstantes d’élasticité de
-P. 290-305.
Ces constantes ne satisfont pas à la relation de Poisson, qui sup- pose que les forces moléculaires sont centrales et fonctions seule- ment de la distance.
Les pressions nécessaires pour compenser les dilatations ther-
miques sont notablement plus grandes que dans le cas du spath et
varient peu avec l’orientation, tandis que dans le spath la différence entre les deux directions parallèle et perpendiculaire à l’axe est très
accusée.
126
J. Ueberdie Herabsetzung des Funkenpotentials durch Bestrahlung-
der Funkenstrecke mit hathodenstrahlen (Abaisseiiient du potentiel explosif
par l’irradiation de l’elploseur har les rayons cathodiques). - P. 326-a3~1.
L’irradiation de l’exploseur provoque toujours un abaissement du
potentiel explosif d’autant plus grand que l’ionisation est plus
intense. Cependant cet ab aissement ne surpasse jamais une cer-
taine limite,. Cette limite est atteinte bien avant que l’ionisation soit suffisante pour produire dans le gaz le courant de saturation. Elle
dépend de la nature du gaz.
Pour les distances explosives assez petites (inférieures à 1 cen- timèt re), l’abaissement est indépendant de cette distance et de la
nature des électrodes.
,P.
-Der Peltiel’effekt Eisen-Konstantan nnd Nickel-Kupfer zwischen
0° uncl 560’ C.- (Effet Peltier
aucontact fer-constantan et nickel-cuivre entre 0" eL 5GOo). - P. 3~1-3~ i.
La grandeur de l’effet Peltier croit rapidement avec la tempé- rature, surtout pour le contact fer-constantan à 0% elle est mesurée par 3»,l . 10-3 et à ,;601 par 11,9. Pour le contact nickel-
" seconde
cuivre, la variation est moins rapide : 1,9~,08 à 0° et 2,38 à 5601.
E.-C. Feberden SiedepunkL des 11(issigeii Ammoniaks (Tempéra-
ture ci’ébullitun de l’ammoniaque liquide).
-P. 361-369.
L’auteur discute les différentes mesures et pense que le nombre trouvé par Gibbs,
-33°,46, est exact à un dixième de degré près.
E. ANC,,EIIER. - Frsprung der BVàrnleenhyickelung- bei Absorption von Rônt- genstralilen (Origine du dégagement de chaleur produit par l’absorption des
rayun5 le P. 310-38U.
Ce dégagement de clialeur est le même dans le plomb ou le
zinc, aux erreurs d’expérience près (0,8 0/0), résultat en désaccord
avec les mesures de Bumsteacl (1).
(1) J. cle série, t. V. 1905.
6. Bemerkung
zuder Arbeit
vonK. Fu’h :
«Din’kLe ¿Bbleitung einiger Kapillaritiitsftii-ik-tioiien » (Remarque
surle travail de li. Fuchs :
«Cal- cul direct de quelques fonctions relatives à la capillarité »).
-I’. 3~1-3b4.
ANNA STETTEXHE1MER. 2013 Eine absolule àJessung (1,, (Mesure absolue de l’effet Zeell1an;. - P. :J~4-:39IÍ.
La valeur du quotient
1,2il a été trouvée
1égale
;nà 19,01 . 10 1. par
des mesures effectuées sur les raies du cadmium, ’i, - ÍG78 et
=4680.
R. Zur Cohnschen Elektl’odynanÜk (Sur l’électrodynaolique de Cohn).
P. 39~-400.
.
B° 13.
THIESEN. - Zur Théorie des geschlossenen Resoiialois du résona- teur fermé). - P. 401-439.
n
L’auteur donne une démonstration plus générale des équations
différentielles de Kirchhoff représentant le mouvement sonore dans
un gaz doué de viscosité et de conductibilité calorifique.
M. I,
MATHiAsCANTOR. 2013 Zur Bestimmung der 1,"cht,esel-iwindi-k-eit mach Fizeaii llnd akustische Anaiogien (A propos de la détermination de la vitesse de la hUllièl’t’
d’après Fizeau, analogies acoustiques).
-P. 139-iit>.
Pour la commodité des raisonnements, on suppose l’observateur
placé derrière une roue identique à l’image de lu roue dentée don- née par le miroir plan, confondue avec cette image, et synchrone; le
milieu compris entre ces deux roues sera éclairé par intermittences et deviendra tout à fait obscur V fois par seconde. En supposant que la variation d’intensité lumineuse est progressive et non brusque,
1on déduit des équations de Maxwell que l’onde originelle, de fré-
quence N, est accompagnée de deux autres, de fréquences N + V
et ~T - V ; ce sont les groupes de lord Rayleigh. Avec de la lumière
monochromatique, un appareil spectral interposé entre les deux
roues montrerait trois raies, la médiane étant quatre fois plus in-
tense que ses compagnies; une lumière qui ne serait pas strictement
128
monochromatique permettrait d’observer un élargissement de la
raie correspondante. Il ne parait pas possible de réaliser par des moyens mécaniques la fréquence d’interruption qui rendrait l’élar-
gissement perceptible; mais on a souvent observé qu’un son unique,
traversant un disque tournant percé de trous, se transforme en un son triple; une modification convenable de l’expérience de Fizeau
conduirait alors à la mesure de la vitesse du son. Enfin, en faisant l’expérience dans le vide et réglant la roue de manière à avoir le
.premier minimum, on aurait immédiatement une mesure
rique dît temps, en comptant le nombre des dents passées en un point
donné depuis une époque choisie comme origine. Pour reproduire
cette Jqasse de tenzps I)hysiqîte, il suffirait de mesurer la distance de la roue au miroir et de constater la constance de l’éclat; on aurait
ainsi rapporté la mesure du temps à celle de la longueur. On pour- rait d’ailleurs utiliser comme 1n’il’ieu normal, à la place du vide,
tout autre milieu susceptible d’être défini sans ambiguité, comme la
couleur. P. LucoL.
A. PFLÜGER. - Ueber Absorption in lumineszierenden Gasen (Sur l’absorption
dans les gaz luminescents).
-P. 515-526.
Des expériences faites sur des tubes à hydrogène et sur des arcs
au mercure ont montré que les gaz ionisés par la décharge peuvent absorber certaines des radiations qu’ils sont capables d’émettre.
L’absorption par Fhydrogëne luminescent a pu être constatée au moyen d’un tube cylindrique de 8 centimètres de long et 9 milli-
mètres de diamètre, fermé à ses extrémités par des parois en glace,
et muni à un bout d’un étranglement de 7 à 8 millimètres de long et
1 millimètre de diamètre; la pression était de quelques centimètres;
en examinant au spectroscope l’extrémité opposée, on voit dans le
champ la raie Ilx un peu élargie, coupée en son milieu par un champ plus hrillant, correspondant à l’étranglement, et où Ha est renver-
sée ; l’étranglement joue le rôle de l’arc, et le reste le rôle du brÙ- leur à sodium dans l’expérience classique. D’autre part, une lampe à
mercure qu’on vient d’éteindre cessant d’absorber, bien que la pres- sion et la température de la vapeur n’aient pas eu le temps de se mo- ditier notablement dans le temps très court que met l’ionisation à dis-
paraître, il semble bien qu’on doive mettre en cause l’ionisation seule.
P. LLGOL.
K.-G. FÀLK. - Die Entzündungstemperaturen deI’ Gasgen1ischen ’Températures d’inflammation des mélanges gazeux,. - P. 450-482.
Le gaz est enfermé, dans un cylindre résistant, par un piston sur
la tète duquel on fait tomber un poids.
’La compression adiabatique ëchauffe le gaz, et on calcule l’éléva- tion de température d’après les valeurs initiale et finale du volume.
~
Les mélanges étudiés ont été H et 0. CO et 0, H, 0 et Az, CO,
0 et Az, H, CO et 0.
La température d’inflammation varie peu avec la pression. La
vitesse de réaction, pour une élévation de température de 100, est 1,31 à ~300°, 1,13 à 900° dans le mélange H et 0, J,24 à 900° et 1,14 à 1 000° dans le mélange CO et 0.
tt"
H. Vt% OiVIVIE1.SDORF. - Eine
neueArt
vonInfluenzn1aschin(’n mit allseits in festes Isolationmaterial eingebetteten Sektoren (Nouvelles machine à influence
avecsecteurs noyés dans
unisolant solide).
-P. 483-91 (2° 111én10ire).
Description de quelques perfectionnements destinés à faciliter
l’inversion des pôles et le réglage du débit.
Une machine simple (un plateau fixe et un plateau mobile), de
55 centimètres de diamètre, a fourni 175 microampères sous une
différence de potentiel de 13500J à 150 000 volts.
W. VOIGT und S. KÏNOSHÏTA. 2013 Bestimmung absoluter Werte
vunlfagneti- sierungszahlen, insbesondere für Krystalle (Détermination (le 1;1
magnétique
envaleur absolue,
enparticulien pour les cristaux;.
-P. ~~92-~l-~.
Le cristal taillé en forme de lame circulaire perpendiculaire à l’un
des axes de symétrie i, est placé dans le plan équatorial d’un électro-aimant, l’axe étant perpendiculaire au plan. Si R2 est le
carré moyen de l’intensité du champ dans une direction s, la force qui agit sur le cristal dans cette direction est :
ko étant la susceptibilité de l’air, hi étant celle du cristal dans la direction de l’axe i.
J. de l’Iays., 4° série, t. VHI. (lévrier 1909.) 9
130
La valeur de R2 se détermine à l’aide d’une spirale de bismuth à peu près de mêmes dimensions que la lame cristalline et placée au
même endroit.
Les substances suivantes ont été étudiées :
Verres d’Iéna divers.
-()pale. Système cubique : sel gemme, alun,
azotate de plomb, fluorine, galène, pyrite, blende.
Cristaux uniaxes (magnétiquement) : spath, dolomite, quartz, béryl, rntile, tourmaline, apatite, zircon.
Cristaux à trois axes : topaze, célestine, aragonite.
,Il. CIIE.
-Zur Pliysik der Flamme (Physique de la flanll11e). - P. 52î-JG3.
En augmentant progressivement la vitesse d’écoulement d’un mé-
lange de gaz combustible enflammé à 1’extrémité d’un tube, on finit par éteindre la flamme. La’ vitesse d’écoulement qui provoque l’extinction peut être considérée Lomme la vitesse maximum avec
laquelle l’explosion se propage du bord de la flamme dans le gaz.
Cette vitesse maximum varie beaucoup avec la composition du mélange. Elle est toujours très supérieure à la vitesse d’explosion
normale c .- u sin étant la vitesse d’écoulement du gaz, 2y l’angle d’ouverture du cône de la flamme.
,La tlamme es t constitnée par des couches de gaz dont la tempé-
rature et par suite la densité sont très différentes. Le passage des molécules gazeuses d’une couche à l’autre entraîne des variations
d’énergie qu’on peut calculer par la théorie cinétique. On explique ainsi, au moins qualitativement, les faits observés.
Cette différence entre la vitesse maximum et la vitesse normale est la cause de l’inflammation superficielle des explosifs granulés.
L’inflammation se propage beaucoup plus vite à la surface des grains
et d’un grain à l’autre que de la surface d’un grain à l’intérieur.
La règle de Gouy, d’après laquelle la consommation de combus-
tible est proportionnelle à la surface de la flamme, a été de nouveau vérifiée. il faut en conclure que la vitesse normale d’explosion est indépendante de la courbure la surface.
ti. C.ELHHOFF. - t’ el> ,1 li ;> 1 li >rl.iii el’>i 1 le und Spektreneinigerzusammengesetzter
Gase (Chute de yutentiul cathodique et spectres des gaz composés). - P. 553-5-is
Les gaz composés sont dissociés par la décharge, ce qui fait va-
rier les conditions de celle-ci à chaque instant. Pour éliminer les
effets de cette dissociation, on fait passer un courant de gaz dans le tube. Une expérience faite sur l’air montre que ce renouvellement du gaz ne modifie pas la chute de potentiel à la cathode.
La chute de potentiel dans la lueur négative croît avec la pres- sion et cesse d’être négligeable vis-à-vis de la chute catliodique quand la pression est grande (4-5 millimètres).
L’oxyde de carbone et le méthane donnent un dépôt de charbon
sur la cathode; ce dépôt se fait très irrégulièrement dans le méthane et on ne peut effectuer de mesures.
Résultats :
Chute de potentiel cathodique
V. WALFIIID EKiBIAX. - Uber die Bedeuiung der Resonanz in (lei-
Spektralliiiiien (Rôle de la résonance dans la théorie des lignes
-P.
On peut rendre compte des propriétés des lignes spectrales par la résonance entre les oscillateurs moléculaires.
L’élargissement des lig nes ne peut résulter des collisions entre les oscillateurs, qui n’entrent en yibration qu’à la suite de cette collision : il faut que les oscillateurs soient en vibration avant de se
heurter. Il doit dépendre essentiellement de l’amortissement des vibrations.
La théorie de la résonance conduit à cette conséquence qu’il doit
exister un minimum d’émission au centre de la ligne. Cette cir- constance peut expliquer le renversement spontané, qui ne saurait
être expliqué par la loi de l(irLhkofT,
die Begleiterscheinuogen dos i>,.ii 1« iiiiludiiwlt>n Pht’llumènes qui accomp,-tïneiit l’ett’et l()ugitudlll,IIIIlBi’J’’’f’ 7>., main .
-Tableau des valeurs numériques de constantes relatives à l’effet
.Zeeman. -
132
A. M-IGAND. - Zum Gesetze
vinDulong und Petit (A propos de la loi de Dulong
et Petit : réponse à R. Laemnel). - P. 601-606.
G. J AGER. -- Die Zustandsgleichung (zur Richtigstellung) (L’équation caractéristique: rectification).
-Page 60 i-608.
~~° i!~.
A. SOMMERFELD. 2013 Uber den Wecliselstromwiderstand der Spulen (hnpédance
des bobines’,. - P. 609-635.
Calcul de l’inipédance prenant pour point de départ les équations
de Maxwell..
.
Dans le cas des courants de faible fréquence, l’impédance s’ex- prime par une sérine de Bessel dont l’argument est 27r Î- r étant le
2
diamètre du fil et 1a le pas de la bobine. Dans le cas des courants de haute fréquence, elle s’exprime par les fonctions elliptiques.
A. SCHOTT. - Lber die Strahlung der Elektronengruppen (Rayonnement des
groupes d’élections),
-F. G3p-6G1.
Étude mathématique aboutissant à une explication des séries
spectrales, d’après laquelle les relations entre les termes de ces
séries seraient de nature purement cinématique.
H. Eigenschaften und Elekll’onent1!eorie (Propriétés optiques
et théorie des électrons;.- P:
Drude a déduit de la théorie des électrons des formules permet-
tant de calculer l’indice de réfraction et le coefficient d’absorption.
P
,b d 1..d l’
,.z2 _ 1
Pour un certain nombre de liquides, l’expérience montre que n2d
i
décroît quand la température s’élève : il est probable qu’il en est de
même pour tous les liquides transparents, entre 10° et 30°, peut-être
au delà. Par conséquent, dans cet intervalle, la mobilité des élec- trons diminue en moyenne quand la température s«élève. Il s’ensuit aussi un déplacement des bandes d’absorption vers les petites lon-
gueurs d’onde.
Dans les corps solides, une élévation de température provoque un accroissement de la mobilité moyenne des électrons et par suite un
déplacement des bandes d’absorption du côté des grandes longueurs
d’onde.
Des mesures de dispersion effectuées sur le benzène, le naphta-
lène monobromé x et l’iodure de méthyle, il résulte que ces corps
possèdent plus d’une vibration propre dans l’ultra-violet, si on leur applique le critérium de Drude.
Le nombre limite? des électrons d’une molécule susceptibles de
vibrations propres parait, entre 10, et 30°, être indépendant de la
température et croît avec la longueur d’onde. Des traces d’impuretés
suffisent à le modifier d’une manière notable.
Le coefficient exprimant l’influence sur la valeur de p d’une double liaison entre les atomes de carbone de la molécule est négatif. Cette
double liaison augmente donc les différences relatives entre les mo-
bilités des électrons (dans l’ultra-violet). Deux doubles liaisons ou une
liaison triple ont une influence de même sens, mais plus petite, que le double de l’influence d’une liaison simple.
La valeur limite de p pour un atome est différente, suivant que cet atome est relié directement au noyau benzénique ou qu’il fait partie
d’une cliaine latérale.
L’introduction de l’azote dans la molécule fait varier les valeurs limites de p correspondant au carbone, à l’hydrogène, à l’oxy;ène.
ii, ERFLÈ. - Nalitiàg zur Berechnm>g Jei Loschi>iidtscheii Ziil il
ai, 1
>r Kuns- IL Xachtragznr Berccbnnng der Loschmidtschen Zaht der Kon5- tanten der Dispersionsformein (Calcul du nombre de Loselmidt d’après les
contantes des furmules de dispersion).
-P. 109-110.
On trouve comme limite supérieure du nombre de Loschmidt :
E. SCMWEIDLER. 2013 Studit-n ulyur Anumdiien in Hielektnka
’BEtudes
surles diéleclrit{ues:. - Ces anomalies sont principalement :
1° Les charges résiduelles ;
°
134
2° La dissipation d’énergie dans un diélectrique soumis à un champ alternatif ;
3° Les forces pondéromotrices qui sollicitent le diélectrique dans
un champ tournant ;
40 La variation apparente de la capacité d’un condenseur avec la durée de la charge (ou la fréquence).
La charge résiduelle est une conséquence nécessaire de la dissipa-
tion d’énergie et de la variation de capacité. Les lois expérimentales
trouvées pour la décharge résiduelle permettent de déterminer les lois quantitatives de ces deux derniers phénomènes.
L’hypothèse de l’hétérogénéité du diélectrique (Maxwell) explique qualitativement les phénomènes ; mais il n’est pas possible de la sou-
mettre à un contrôle quantitatif par suite des difficultés de calcul.
L’hypothèse de la conduction anomale, due à l’ionisation, entraîne des conséquences incompatibles avec les faits.
1,’analoo,ie’entre l’hystérésis diélectrique et l’hystérésis magnétique
n’est pas complète. La théorie de Pellat, admettant l’existence d’une viscosité diélectrique D, par suite de la,quelle le déplacement diélec- trique tend vers une valeur limite proportionnelle à l’intensité per- , manente du champ suivant une fonction simple du temps:
serre les faits d’assez près, mais laisse subsister quelques difficultés de détail.
L’auteur a complété cette théorie en décomposant le déplacement diélectrique en une somme de termes dont chacun suit individuelle- ment une loi de variation de la forme proposée par Pellat.
Cette théorie s’interprète physiquement en admettant que certaines molécules effectuent les mouvements apériodiques amortis.
Par la méthode galvanométrique l’auteur a confirmé et étendu les
résultats déjà connus sur la variation avec le temps de la charge ré- siduelle, snr la superposition des courants de charge et de décharge,
sur Finfluence de la température et la proportionnalité du courant
résiduelle à la différence de potentiel.
.
1. ITlmr zeitliche BezichtinLr(,ii Schwin,,,,-ti ngen in hondenCz- tOl’kreisen le temps
1"’"1! lans
sateurs).
-Deux circuits agissent par induction sur deux solénoïdes. Ces solé- noïdes font partie de deux circuits contenant chacun un élément thermoélectrique A~, A2 et ayant une partie commune sur laquelle
est inséré un troisième élément A-3’ Ces piles thermoélectriques sont
reliées en série avec un même galvanomètre,.de manière que les forces électromotrices de et A 2 s’ajoutent entre elles, mais se retranchent de la force électromotrice de Les élongations du galvanomètre
sont proportionnelles à :
si 1, et i2 sont les intensités du courant dans les deux solénoïdes.
Si les circuits sont le siège d’oscillations de même fréquence, l’élongation s’annule quand la différence de pliase 1) est très voisine,
de -- En effet, le calcul montre que cette intégrale s’annule pour :
n étant la fréquence et ~ la moyenne arithmétique des décréments:
or en général § est très petit vis-à-vis de n.
Dans le dispositif proposé par Mandelstamm et Papalexi pour réa- liser des oscillations décalées d’un angle donné, ce décalage n’est
pas stable. Mais la stabilité varie beaucoup avec les circonstances : L’auteur a construit une surface ayant pour coordonnées la self- induction du circuit complexe, la longueur de 1 étincelle secondaire et les élongations du galvanomètre. La forme de cette surface montre
que, dans certaines régions caractérisées par des valeurs déterrriinées de la self-induction et de la longueur de l’étincelle, la phase varie
peu avec cette dernière.
L’étude de la courbe représentant la variation de J il i2dt permet
o
une détermination de la résonance plus précise que celle obtenue par
la courbe de Bjerknes,
136
L. BILBERSTEIN . - Nachtrag
zurAbhandiung über [ Elektromaânetische Grund- gIeichungen in bivektoriell er B eh andlung Complément
aumémoire sur les équa-
tions électromagnétiques fondamentales
encoordonnées bipolaires).
-P. 83-
85.
M. LAMOTTE.
P. LASAREFF. - Ueber das Ausbleichen von Farbstoffen im Sichtbaren Spektrum (Sur le pâlissement des matières colorantes dans le spectre visible).
-P. 661-611.
On projette le spectre du filament d’une lampe Nernst sur une la-
melle couvre-objet dont une moitié est recouverte d’une pellicule de
collodion coloré par la substance à étudier ; la lumière étant affai- blie à ou :6 au moyen d’un disque tournant à secteurs, on me-
18 36
sure au spectrophctornètre le rapport des intensités transmises par les deux moitiés de la lamelle; on laisse ensuite agir la totalité de la lumière sur la pellicule pendant un temps déterminé (trois à quinze minutes), et on répète la première mesure. En désignant par
1. l’intensité de la lumière, 1~ et I2 les intensités observées à travers la couche de collodion avant et après l’action lumineuse, C la con- centration connue de la solution qui a servi à colorer la pelliculle,
K un coefficient caractéristique de cette pellicule et de la longueur
d’onde, on peut écrire :
°d’où I’ùn calcule facilement K et
.IlCC. c
D’autre part, on peut mesurer en valeur absolue l’énergie en- voyée dans une seconde sur la fente du spectrophotomètre par
chaque région spectrale, en utilisant une pile de Rubens étalonnée
au moyen d’un corps noir maintenu à 100° par un courant de vapeur
d’eâu ; on calculera facilement d’après cela l’énergie absorbée par la pellicule pendant la durée de l’action lumineuse, et correspondant
à AC.
L’auteur a trouvé que, dans une bande d’absorption, la quantité de
substccnce détrvite est dir"ecte7nent jJroport’ionnelle à la çua7aiité d’énergie asorbée, et indélJendante de lct longueur d’onde de la ra-
dicction incidente. Il a pu également calculer l’énergie nécessaire
pour détruire 1 gramme de matière colorante, et, en la comparant à
la chaleur de combustion des corps organiques, conclure qu’une (raction seulemen de absorbée est îttilisée pour ppo- duire l’action photochinzique. la plus grande partie ‘servant à échauf-
fer la couche.
Les substances étudiées étaient la quinaldine-cyanine, la pina- chrome, la cyanine, la lépidine-cyanine et le pinaverdol.
P. LUCOL.
N° 1a.
F. A. SCIIULZE. 2013 Einige
neueMethoden
zurRestin1n1ung Srhwin- gungszahien hÜchster horbarer und unliÔil>ar>ii ( iiix.rnlii np lU Tonp der Galtonpfeife und ‘die Bestimmung der oberen Il(-)i-Ï-li-enzt, B Quelques
méthodes nouvelles pour la déterminations de la fréquence des
sonstrès élevés, perceptibles et
nonperceptibles. Application
aux sonsdu sifflet de Gal-
.
ton et à la détermination de la limite supérieure de l’audition).
-P. î8.’-822.
1. La source (’) étant placée au-dessus d’une table horizontale, on
.
- -
(1) C’est le sifflel cle Galton, très employé depuis quelques années par les physio- logistes, mais qui semble peu
connudes physiciens. En voici la forme la plus perfectionnée (EDELMANN, Ann. d. série, t. Il, p. ’69; t900) : l’air amené par le tube A s’écliappe par
unefine fente circulaire F et vient buter contre
unhiseau circulaire de même diamètre B formant le bord supérieur du tuyau:
cedernier est fermé parmi piston mobile, porté par N’
uneautre vis V permet la fente F, de sorte B,lder
par dixièmes de millimètre, et connaître constamment, la la J’f/eu l’
138
cherche au moyen d’utie mince lamelle de mica, collée sur un an-
neau de laiton de 10 millimètres de large et 5 millimètres d’épaisseur
environ et recouverte de sable, la distance de deux noeuds ou de deux ventres successifs des ondes stationnaires qui prennent naissance ;
on a de bons résultats jusqu’à des fréquences de 30000 (v. d.).
2. De minces lamelles de verre, de cuivre ou de mica collées sur un anneau de laiton et recouvertes de sable fin, sont placées à côté
du silflet, dont on fait varier la longueur jusqu’à ce que la plaque
entre en résonance; on déduit la hauteur du son du nombre et de la forme des lignes nodales, dont la relation avec la fréquence a
été calculée par l’auteur au moyen de la méthode indiquée par lord Rayleigh (Theory of Sound, t. l, p. ~?63 ; 1877), et qui utilise
les fonctions de Bessel. L’exactitude des résultats du calcul, satis- faisante avec le verre et le cuivre, a été contrôlée par comparaison
avec d’autres méthodes, notamment celle de Kundt; le papier
donne de très mauvais résultats, sans doute à cause de la tension inévitable qu’il prend après ayoir été collé ; le mica étant aniso-
trope, la théorie ne lui est pas applicable, mais son épaisseur uni-
forme le rend très commode, à cause de la netteté des figures qu’il donne ; les plaques doivent alors être étalonnées par une antre mé- thode.
3. On observe les figures de Chladni avec des plaques à bords
libres (disques couvre-objet du commerce placés sur une toile métal-
lique à larges mailles, au-dessus du sifflet), et on calcule les nombres de vibrations correspondantes. Tandis qu’avec les figures de Kundt
on ne dépasse pas le deuxième son supérieur du sifflet, les figures
de Chladni permettent d’atteindre le cinquième ou le sixième, avec
une faible largeur d’embouchure et une longueur relativement
grande ; Fauter a pu calculer des fréquences de 60000.
’
4. Observation de la diffraction du son à travers des réseaux for- més en découpant des bandes régulières dans de grandes feuilles de carton(’); on recherchait les maximum avec une lamelle de mica
protégée par des écrans de papier contre toute atteinte du son direct.
chure BF et la longueur du tuyau : -. celle-(-i peut descendre à Omm,2
ouà Le çiftlrt peut être actionne par
unepoire
encaoutchouc reliée
autube A. La
mesure
du nombre dt’ vibrations
sefait très exactement au moyen d’un tube de Kundt, dont amenée auprès du bifftet. C’est ainsi qu’Edelmann
atrouve
c"i)imelimite des
sonspri>rej>iil>1>s ’;0 OUO
v.d. On verra plus
loin comment
c’résultat,
endésaccord
avectoutes les observations antérieures, peut être explique.
(1) D’après J. cle l’Iys., té série! t. VII IL 10i ; 1908.
Toutes ces méthodes ont servi à l’étude systématique du sifflet de
Galton, en l’actionnaut par une trompe à eau munie d’un mano-
mètre (le son produit par un .sifflet de longueur donnée varie, en -effet., avec la largeur d’embouchure et la pression). Les nombreuses
mesures, très concordantes, faites par l’auteur dans des conditions très différentes, et par toutes les méthodes indiquées, l’ont conduit
.aux conclusions suivantes :
Les sons les plus élevés qu’il ad pU étaielil voisins de
~?0000 vibrations doubles,. d’autres observateurs sont arrivés à des résultats analogues.
Quand on it la lJoire le sifflet à utze tri’8 fccil>lE>
longueur, les sGu8-entendus ne se 1».odiiseJit qu’au c1E·’b zct et à Ici fil).
quand la pression est faible ; leu)’ est très inférieure
si ~0 000; creux qui prennent naissance aux fortes pressions peuvellt 4’tî-e mesurés soit par le tube de Iiundt, soit par tout autre moyen,
’1nais deviennent i>z iJercea>iibles dès que leur hccuteur dél)asse 20000.
C’est vraisemblablement
unson supérieur de cette espèce qu’avait
dû enregistrer Edelmann.
On a encore estimé la limite des sons perceptibles en tendant un fil d’acier ou de laiton sur un monocorde, et le faisant vibrer longitudina-
.lement. On isolait au moyen d’une pince plate des longueurs de plus
en plus faibles, jusqu’à ce qu’aucun son ne fût plus perceptible ; on
calculait la hauteur en mesurant au sonomètre celle que donnait une
portion plus longue du mème fil, et appliquant la loi des longueurs.
On a trouvé 17 800 avec 14 centimètres d’un fil d’acier de 0«’In,39 de diamètre et 18 360 avec gmlll,2 d’un fil de laiton de omm,26; le son
était moins intense qu’avec le sifflet. Pour des longueurs plus
courtes, une flamme sensible montrait encore l’existence de vibra-
tions, mais on n’entendait plus rien. Il semble donc bien qu’un
nombre voisin de "20 000 v. d. représente réellement la limite des
sons perceptibles.
P.
. 13ECKER. - rber die P-,,elbuiiÏ, und Dichle
ment interne et densité de la flamme du ber
ii ,1> ".2’:-"b::.
Une petite perle de verre, portée par une balance de torsion à fil
horizontal est introduite dans la tlamme et on mesure la poussée
qu’elle subit à l’aide de la torsion.
140
Cette poussée a sensiblementlamême valeur dans le cône intérieur de la flamme, croît lentement quand on approche la perle du sommet
du cône, puis plus rapidement dans la flamme proprement dite et
atteint sa valeur maximum à la pointe extrême.
La poussée dépend en premier lieu de la vitesse du courant gazeux ; cette vitesse est à peu près la même dans toute la flamme (115 à 150 sec.
°
cm.
condes suivant la grandeur de la flamme) ; elleparaît être un peu plus
faible dans le cône interne.
Dans le manteau interne, la poussée est à peu près proportion-
nelle au diamètre de la perle ; dans le cône, la loi est plus compli- quée, intermédiaire entre une relation linéaire et une relation para-
bolique.
Des mesures analogues de la poussée ont été effectuées dans des courants gazeux, de composition connue. La relation entre cette
poussée et le diamètre de la perle dépend de la nature du gaz ; li-
néaire, dans l’hydrogène, elle se rapproche de la forme parabolique
dans l’air et le gaz carbonique.
La relation entre la poussée et la vitesse du courant parait indé- pendante de la nature du gaz ; la poussée est proportionnelle à la puissance 1,~ de la vitesse.
D’après les résultats expérimentaux, on calcule que le coefficient de l’rottement interne des gaz dans le cône interne est:
ou
suivant la grandeur de la flamme. Par les autres méthodes, on trouve -1 0,000148. Ces nombres diffèrent assez peu pour qu’on puisse attribuer leur divergence à des erreurs de mesure.
Dans la flamme proprement dite, le frottement interne est notable- ment plus grand : en moyenne
’
u