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Route de la Glane 35 1700 Fri bou rg Tél

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REFLETS FRIBOURGEOIS

24e année Fr. 1.50 Décembre 1969 No 266

Memento des manifestations 2 Fribourg aujourd'hui, Fribourg

demain 4 Flashes 7 L'ombre de la cathédrale (Les

Fribourgeois du dehors) 12 La Confrérie du Guillon à

Gruyères 14 François Spicher, champion

fribourgeois 15 Expositions 17 Nouveautés du Livre 19 L'orchestre Moreno, 1930-1940 20 La page de Madame 23 Horoscope pour janvier 26 Les défunts 28

FRIBOURG Pl. Georges-Python

Z^iLV»

Grand Restaurant Snack «Express»

Rôtisserie - Grill

«Le Saint-Emilion»

Bar

Salle de séances ^ Pizzeria

Traiteur à domicile Tavernes

6 jeux de quilles Parking

(2)

ILLUSTRE REFLETS FRIBOURGEOIS

24e année Décembre 1969 11 000 tirages

No 266

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fri bou rg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction:

Max Jendly Tél. (037) 2 75 75 / 9 73 12 Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 9 24 24

Abonnements:

Suisse: Fr. 13.80 par an.

Etranger: Fr. 16.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture:

La rue de Lausanne, parée de mille étoi¬

les, est un exemple de décoration de Noël qui a été suivi, cette année, dans les prin¬

cipales artères de la ville.

Photo Max Jendly

Abonnez-vous ou

FRIBOURG-ILIUSTRÉ Je souscris un abonnement à «Fribourg-

lllustré» pour l'année 1970 au prix de Fr. 13.80 montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement (* Biffer ce qui ne convient pas) Nom:

Prénom:

Profession : Localité:

Rue et No:

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glane 35, 1700 Fribourg

FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG

THEATRE - CONCERTS - SPECTACLES 6 janvier, à 20 h. 30, Théâtre Livio (abonn.) PEPSIE, de Pierrette Bruno, avec Pierrette Bruno 9 janvier, à 20 h. 30, Théâtre Livio

LA REVUE MAYOL «Des étoiles aux nues»

12 janvier, 20 h. 30, Aula de l'Université Récital PIERRE FOURNIER-JEAN FONDA 23 janvier, 20 h. 30, Théâtre Livio

LE PRIX, d'Arthur Miller, avec Claude Dauphin, Yvette Estiévan et Dominique Rozan.

THEATRE AU STALDEN 16 et 17 janvier

MULTIPACK, création collective de «La Taren¬

tule» de St-Aubin 24 janvier

«DIE STUEHLE» (Les Chaises) de Ionesco, par le Théâtre 58 de Zurich

20 et 29 janvier

«SCHLOSS GRIPSHOLM», de K. Tucholsky 31 janvier

«ORATORIO CONCENTRATIONNAIRE»

CINE-CLUB

15 janvier à 13 h. 30 et 18 h. 15 au cinéma Corso UN GOUT DE MIEL, de Tony Richardson, 1962 avec Rita Tushingham et Murray Melvin 22 janvier à 13 h. 30 et 18 h. 15, au cinéma Corso THE TRUE STORY OF JESSE JAMES (Le brigand bien-aimé)de Nicholas Ray, 1957, avec Robert Wagner et Jeffry Hunter.

29 janvier à 13 h. 30 et 18 h. 15 au cinéma Corso LA MORT EN CE JARDIN, de Luis Bunuel, 1956 avec Simone Signoret, Charles Vanel et Michel Piccoli

EXPOSITIONS

Galerie du Midi, du 4- au 31 janvier: Huiles de Laurent Chuard

Musée d'art et d'histoire, du 18 janvier au 22 février:

La gravure sur bois en Suisse

DIVERS

31 janvier, au Théâtre Livio

SOIREE DE LA CHORALE DE LA POLICE

TOUTE L'ANNÉE

Musée d'histoire naturelle: ouvert de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures (sauf jeudi et diman¬

che matin et le samedi toute la journée).

Dancings: EMBASSY à la rue St-Pierre 24 FOUJI-YAMA à Pérolles 1

Cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio et Eden.

BULLE

Toute l'année: Musée gruérien (fermé le lundi et le dimanche matin)

ESTA VA Y ER

Toute l'année: Musée historique et folklorique GRUYÈRES

Toute l'année: Visite du Château de Gruyères

MORAT

17 janvier, Journée Hilaire, par la Société du Carnaval de Morat

17-24 janvier

Démonstration de gymnastique, par la Société de gymnastique de Morat

25 janvier

Concert religieux, par Ruth Rohner, soprano, Eva Zurbrügg, violon, et Kaspar Möckli, orgue.

EURONORM

Portes basculantes en acier ou plastique — Portes de caves — Garages pré¬

fabriqués — Baraques de chantier

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EDITORIAL

nin et de son aspect paradoxal dans le contexte «logique» de la vraie place de la femme «au foyer»... il ne laissait pas le temps aux diverses associations de soutien en faveur du vote des fem¬

mes de répondre à cette ultime attaque.

En parallèle, des affichettes tentaient de couvrir de « NON » celles posées en masse par les «pros». Mais l'essai, trop timide, devait se révéler vain, fort heureusement. Les Fribourgeois avaient compris. Et ils répondirent

«Oui de bon cœur», comme on les y avait conviés. Et ceux qui étaient contre s'abstinrent, sagement; la victoire était trop certaine.

Les femmes ont à démontrer, main¬

tenant, la réelle efficacité de leur droit de vote; elles ont à apprendre, comme beaucoup d'hommes d'ailleurs, le jeu politique. Ce dernier acquis, il sera alors temps de penser au droit de vote des femmes sur le plan fédéral. Mais...

mj

No 266 Décembre 1969 Enfin, «elles» l'ont. Ce droit de

vote, mondialement reconnu, a été accordé par les électeurs fribourgeois.

Ce droit de vote que les femmes au¬

raient dû obtenir naturellement, sans même avoir recours à une votation.

Ce droit de vote en faveur duquel les femmes n'avaient même pas le droit de voter... Ce droit de vote, enfin, pro¬

pre à tout réel système démocratique, que trop de citoyens ont encore essayé de contrer. Elles l'ont ENFIN.

L'équilibre est rétabli. Mais la bataille a été difficile. Quelques jours avant la votation, un journal fribourgeois tentait une dernière fois, de convaincre les citoyens de l'inutilité du suffrage fémi-

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C'est sur ce thème qu'était basée la der¬

nière conférence de presse du conseil com¬

munal, désireux de rendre publiques ses préoccupations actuelles. Dirigée par Me Lucien Nussbaumer, syndic, accompagné de MM. René Mauroux, Fernand Aebischer, Georges Friedly et Jules Bernhard, conseil¬

lers communaux, une visite en car nous permit de voir certains chantiers en cours, et la conférence se termina par une courte séance d'information, tenue au Cercle de l'Union.

Sur le chantier de l'école du Schœnberg, Me Lucien Nussbaumer, syndic.

Le jardin d'agrément de Pérolles.

Dans le jardin du bout du pont de Zaehringen, un beau jeu d'échecs attire aussi les adultes.

Jardins d'agrément

Parmi les réalisations actuellement terminées, le jardin d'agrément de Pérolles, dont le coût total s'est élevé à 500 000 francs, permet aux mères de famille, grâce à sa situation à proxi¬

mité des maisons, une surveillance accrue des enfants. La grande surface verte sera accessible au public dès que le gazon y aura bien pris racine.

Certains voisins de ce jardin se sont plaints du bruit fait par les enfants; il serait bon qu'ils se rappellent qu'eux aussi ont été jeunes, et qu'ils fassent preuve de plus de compréhension.

Un deuxième jardin d'agrément a été aménagé au bout du pont de Zaehringen, où des jeux ont été installés pour les enfants, au grand plaisir de certains adultes, (cf. notre photo ci-contre, le jeu d'échecs)

Enfin, le jardin de Beauregard est en cours de construction. Il a été la cause de bien des sou¬

cis pour les autorités communales, en même temps qu'une longue source de bruit pour les habitants du quartier. En effet, au moment de construire les immeubles neufs, il s'est avéré que le collecteur, datant de 1889, était défectueux;

mais lorsqu'on a voulu le remplacer par un ouvra¬

ge neuf, on a constaté que le tracé et la profon¬

deur portés sur les plans de l'époque ne corres¬

pondaient plus à la réalité. Il a dès lors fallu creuser sept mètres plus bas que prévu, ce qui obligea les constructeurs à poser une protec¬

tion (bruyante!) en pal-planches. Ce contre¬

temps passé, les travaux ont pu continuer rapi¬

dement, si bien que le parc prévu pour 50 véhi¬

cules sera terminé cette année encore et le jar¬

din en contre-bas, le printemps prochain.

Dans ce même quartier de la Vignettaz, un édicule, abritant le matériel du service du feu et des toilettes publiques, a été construit près de l'église St-Pierre. En outre, pour les sportifs, le deuxième terrain de football du Guintzet sera ouvert ces prochains mois.

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Fribourg demain

Chantiers Encore l'Auge

Le car nous emmenait ensuite à l'avenue du Général-Guisan, s'attardant un instant à Chando- lan, pour nous permettre d'apercevoir l'emplace¬

ment prévu pour les futurs garages des trolley¬

bus, et celui de la future maison pour personnes âgées, à Bonlieu.

A l'avenue du Général-Guisan, la deuxième étape des travaux d'aménagement de la route de ceinture, sur le secteur chemin Ste-Agnès-che- min de Bonnes-Fontaines, est en cours. Les cana¬

lisations sont déjà posées et les murs de soutène¬

ment sont en construction. Un passage souterrain permet, en outre, aux enfants allant à l'école dans les pavillons scolaires, de traverser la chaussée sans risques.

Le quartier du Torry est en plein développe¬

ment. Un groupe d'immeubles est déjà habité, d'autres — en voie d'achèvement — seront habi¬

tables dès le mois de décembre. Il est prévu d'y construire une piscine couverte. Pour sa part, la commune aménage une avenue Jean-Bourg- knecht qui reliera directement le quartier à l'avenue du Général-Guisan et au chemin Ste- Agnès. Un reportage spécial sur ce quartier en expansion surprenante traite, dans ce numéro, de la Cité du Levant, première étape de ce nou¬

veau secteur du Grand-Fribourg.

On l'a vu à maintes reprises, le quartier de l'Auge bataille sans cesse pour obtenir un équi¬

pement au niveau de ses besoins. C'est ainsi que, répondant au vœu de l'Association du quartier de l'Auge, la commune a acquis la plus grande partie du terrain sis «Derrière-les-Jardins» au bord de la Sarine. Les travaux de transformation en place de football vont bon train. Toutefois, ses dimensions réduites en font actuellement un terrain d'entraînement seulement; par la suite, la commune espère lui donner une surface régle¬

mentaire par le rachat d'immeubles contigus.

Diverses améliorations sont à l'étude pour faire de l'ensemble un lieu de détente pour les habi¬

tants de l'Auge.

Le chantier du futur terrain

l'Auge, au bord de la Sarine. de football de

Les chantiers du futur jardin d'agrément de la Vignettaz; au premier plan, l'emplacement du jardin même, à Parrière-plan, l'emplacement prévu pour le parcage de 50 véhicules.

Photos Max Jendly

Le carrefour de St-Barthélemy Provoquant des polémiques dans la presse loca¬

le, le chantier du carrefour de St-Barthélémy a bloqué la circulation vers la Singine pendant quelques semaines simultanément au chantier de la route de Morat. Il est évident que l'ouver¬

ture de ces deux routes importantes de notre réseau cantonal peut présenter des inconvé¬

nients mais Me Nussbaumer expliqua que ce n'est que pour des motifs de planning des entre¬

prises chargées des travaux que cette coïncidence a eu lieu. Il serait bon à l'avenir que de tels états de faits soient évités par une meilleure coordi¬

nation entre les travaux relevant de la commune et ceux de l'Etat.

Malgré ce contre-temps, il faut reconnaître l'excellence de ces travaux. M. Joseph Berther, ingénieur de ville, commenta les plans de cons¬

truction; si l'Etat est maître de l'oeuvre, l'amé¬

nagement du passage souterrain pour piétons

— le deuxième de ce genre en ville de Fribourg

— est du ressort de la Ville, qui y a investi plus

Passage souterrain au carrefour de Saint- Barthélemy.

de 200 000 francs. La route de Tavel, quant à elle, sera portée à 9 mètres et pourvue de trottoirs.

A l'école du Schœnberg, douze classes sont déjà utilisées, et douze autres viendront s'y ajouter dans le courant du mois de novembre.

Deux salles de gymnastique pourront être ou¬

vertes aux écoliers et aux sportifs après Noël.

Les habitants du quartier auront aussi loisir d'utiliser une vaste salle de chant. L'ensemble, avec les aménagements extérieurs, dont la pose d'œuvres d'art, sera terminé au printemps 1970.

FRIBOURG DEMAIN

L'effort accompli par l'actuel Conseil com¬

munal de la ville de Fribourg pour dominer les importants problèmes qui se posent à lui, est remarquable. Depuis le début de l'actuelle légis¬

lature, de très grands chantiers ont été terminés.

D'autres sont en voie d'achèvement. Les études en cours sont suivies. Et les réalisations se font

(6)

AVIS aux lecteurs du Fribourg-lllustré

Les photographies publiées dans ce numéro sont disponibles (format carte postale)

au prix de Fr. 3.—.

Sur demande, d'autres formats peuvent être livrés.

Pour les portraits des défunts, les lecteurs sont priés de demander des offres spéciales.

Veuillez adresser vos commandes à la Rédaction du Fribourg-lllustré

Route de la Glâne 35 1700 Fribourg

en indiquant le numéro de la page et la photo désirée.

dans l'ordre des priorités qui ont été établies.

Mais, dans le but de ménager les finances publi¬

ques et de limiter ses investissements, l'Exécutif de Fribourg cherche le concours de l'initiative privée pour réaliser d'importants projets.

Garage des Grands-Places Cette politique a notamment été appliquée pour la réalisation du garage souterrain des Grand-Places en voie d'achèvement. Il sera exploité dès la fin décembre déjà. Au printemps 1970, la surface libre sera aménagée en jardin public. Le poste de commandement de la pro¬

tection civile, près de la rampe d'accès, sera mis en chantier cet automne encore. Après la cons¬

truction de cette rampe d'accès, on passera à celle de la route conduisant à la voie privée sise au sud de la rue Saint-Pierre. Le bâtiment édifié sur le garage abritera, pour la saison prochaine déjà, les bureaux de la Société de développement, actuel¬

lement sis au boulevard de Pérolles.

3 piscines couvertes en 1970 La commune a également recouru à l'initiative privée pour la construction de piscines couvertes.

C'est ainsi que la piscine du Schœnberg a été inaugurée le 18 octobre dernier, que la Cité du Levant, à Torry, pense en réaliser une autre au printemps 1970, et que le Collège St-Michel en édifie une troisième à l'emplacement de l'ancien¬

ne halle de gymnastique de la colline du Belzé.

Le Conseil communal espère pouvoir disposer de ces piscines pour les écoles, pendant les heures creuses, à des conditions à déterminer; en effet, il estime de première urgence que les écoliers apprennent à nager dès leur plus jeune âge et qu'ils soient à même de se débrouiller seuls dans l'eau dès la 5e ou la 6e année scolaire.

Antenne TV collective

Là aussi, c'est une société privée qui se charge de la construction, dans un endroit adéquat, d'une antenne collective de télévision, qui sera reliée par câbles à tous les quartiers de la ville, la priorité devant être donnée tout d'abord aux quartiers anciens. Il n'y aura aucune obligation, de la part des propriétaires ou des concession¬

naires TV, de s'y relier. Il sera possible, grâce à cette antenne, d'obtenir, dans l'immédiat, 6 programmes TV et différents programmes radio UKW (ondes ultra-courtes). L'installation de l'antenne et les travaux inhérents à cette ins¬

tallation commenceront au printemps prochain.

La Place de la Gare

Des capitaux privés s'intéressent également au financement d'un centre commercial, avec pas¬

sage souterrain sous la place de la Gare. La com¬

mune est en pourparlers avec un groupe ban¬

caire de Genève depuis l'an dernier pour le financement des travaux. Les études techniques, assez complexes, sont avancées. La discussion entrera avant la fin de l'année dans sa phase décisive. Toutefois, le Conseil général devra au préalable donner son accord quand il s'agira d'octroyer un droit de superficie au groupe financier intéressé.

Plans d'aménagement

Une autre préoccupation du Conseil communal est l'étude d'un plan de quartier au sud de l'ave¬

nue de la Gare. Il s'agit surtout de créer une rue parallèle à l'avenue de la Gare, artère qui ira des Grand-Places, en prolongement de la rue St-Pierre, jusqu'au haut de la route Neuve, près de la succursale de la Banque de l'Etat, et d'amé¬

nager ce secteur en fonction de cette nouvelle voie d'accès. On doit en effet s'attendre à la démolition assez prochaine de toute la partie droite inférieure de l'avenue de la Gare, de la pharmacie Cuony jusqu'au cinéma Capitole exclus. Le plan de ces travaux, étudié par l'édi- lité, sera prochainement mis à l'enquête.

D'autre part, l'étude du plan directeur a fait de grands progrès et un rapport technique sur la route de traversée a été déposé. Toutes ces études se font en liaison avec le plan régional de circulation qui doit être examiné par l'ensem¬

ble des communes intéressées au problème.

Le concours d'idées ouvert pour l'aménage¬

ment du quartier du Criblet, aménagement com¬

portant soit la démolition complète de l'Hôpital des Bourgeois, soit son maintien partiel ou total, a trouvé une excellente résonance, puisque 58 concurrents, tous architectes, se sont annoncés.

Les projets doivent être déposés pour le 15 mars prochain. Ce problème général sera repris ensuite.

Ecole secondaire de jeunes filles: 1972

La commission de bâtisse a élaboré un plan général de travail en vue de la construction d'un nouveau bâtiment pour l'école secondaire de jeunes filles. Les architectes préparent un avant- projet qui doit être terminé pour la fin de cette année. On pense que le nouvel immeuble sera achevé pour la rentrée scolaire de 1972.

Nouveaux abattoirs

Le projet définitif de nouveaux abattoirs approche de son terme. L'étude du financement est en cours. Le Conseil communal espère être en mesure de prendre une décision de principe cette année encore.

Un nouveau tarif d'abattage, établi en accord avec les maîtres-bouchers, vient d'être fixé récemment. Il entrera en vigueur le 1er janvier 1970. Il doit permettre d'aider au financement de la future construction.

Bourgeoisie

L'orphelinat devra quitter ses locaux de Sainte- Agnès en 1972. Un nouveau bâtiment est prévu dans la région des Bonnes-Fontaines. Il pourra loger 50 à 60 enfants dans une institution dont le nom et la destination seront modifiés.

Quant aux prébendaires de l'Hôpital des Bour¬

geois, ils devront quitter cet établissement à la fin de l'exploitation de l'hôpital, soit l'an prochain. Il est prévu de les loger dans les bâti¬

ments de la maternité et de la clinique infantile, au fond de Pérolles, et de créer, dans ce cadre, une maison pouvant recevoir encore d'autres personnes âgées.

Deux commissions spéciales ont été créées pour étudier ces deux problèmes. Elles compren¬

nent des femmes et des représentants du service social, de manière à assurer des réalisations coordonnées.

Le Grand-Fribourg industrialisé En juillet dernier, le consortium pour la créa¬

tion d'une zone industrielle du Grand-Fribourg procédait à l'acquisition d'un domaine de plus de 70 poses à Givisiez. Cette réalisation, qui est susceptible d'intéresser les communes de Fribourg, Givisiez, Belfaux, Granges-Paccots, Corminbceuf et Villars-sur-Glâne, et à laquelle les Entreprises Electriques Fribourgeoises (EEF) ont collaboré, n'en est toutefois qu'à ses débuts.

D'autres acquisitions de terrains sont encore envisagées dans ce secteur. Mais déjà, une cer¬

taine spéculation se dessine. C'est pourquoi le syndic n'a pas hésité à parler d'expropriation éventuelle, si des intérêts particuliers voulaient faire obstacle à l'intérêt général.

Le Fribourg d'aujourd'hui est en plein développement matériel; les réalisations sont audacieuses, mais rondement menées.

Le Fribourg de demain, le Grand-Fri- bourg, voit ses bases solidement posées. Il ne reste plus qu'à espérer qu'en cette année électorale, le souci de l'intérêt des citoyens et de leur bien-être l'emportera sur les ambitions politiques; que l'excellent tra¬

vail réalisé par les édiles actuels n'en souf¬

fre pas et continue dans le même esprit

qu'à ce jour. REFLETS FRIBDURGEOiS

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Monsieur Bernard Chenaux, directeur de la Concordia, encourage un futur cadet par son légendaire sourire.

Il y a quelques mois, le corps de musique officiel de la ville de Fribourg, La Concordia, lançait un appel en vue de la création d'un corps de cadets. La réponse du public fut Irès favorable, voire inattendue, puisque le nom¬

bre des candidats (et candidates) dépasse la septantaine.

Kn une réunion groupant les futurs cadets et cadettes, M. Charles Jaquet, président de La Concordia, présenta les grandes lignes des activités du groupement, insistant sur l'as¬

pect. de sain divertissement de la jeunesse par le truchement de la culture de l'art, musi¬

cal. M. Jaquet ne cacha pas son espoir d'assu¬

rer ainsi la relève du corps de musique La Concordia.

Quant à la direction du groupement, même c'est M. Hilbert Bertschy qui l'assurera, fai¬

sant partager par ses cadets son amour de la musique. La présidence des futurs Concordiens sera assumée par M. Bernard Carrel, institu¬

teur et, pédagogue, Agé de 32 ans.

Réjouissant départ

de la Fanfare des Cadets de Fribourg

Sur le plan administratif, M. Carrel pourra compter sur la collaboration de MM. Jean Stempfel et Jean-Pierre Bregnard, ce dernier apportant à La Concordia son expérience de président, de la Musique des cadets de I'orrcn- truy.

La formation musicale des nouveaux cadets sera assurée par des musiciens chevronnés de La Concordia, ayant tous acquis leur forma¬

tion au conservatoire: MM. RolandChavaillaz, Jacques Chenaux, Gabriel Donzallaz et Ar¬

mand Maillard, alors (pie M. Pins Vonlanthen se chargera de la formation de la clique des tambours.

Habillés d'un uniforme simple, bonnet de police de la Concordia, chemise ou blouse blanche, cravate bleue, pantalon ou jupe bleue, les cadets offriront désormais, après quelques mois de formation, un apport nou¬

veau aux cortèges de Fribourg.

Les jeunes enfants confiés à la Fanfare des Cadets de Fribourg sont en bonnes mains.

L'initiative de La Concordia est ft féliciter.

Perrot Duvai Holding 1969 Le jeudi 13 novembre s'est tenue h Fribourg l'assemblée générale de « Perrot Duval Hol¬

ding », présidée par M. Maurice Eichenberger (vice-président et Directeur Général). Le nom¬

bre d'actions représentées s'élevait à 30 359 sur le total de 33 740 voix, par 61 actionnaires.

Le Président releva notamment, dans son rapport annuel, l'heureux développement de l'entreprise durant l'exercice écoulé.

Entouré du Conseil d'administration, M. Ei¬

chenberger lit son rapport.

Les Tavernlers La Corbaz et environ Un nouveau fanion

pour les «petits calibres»

La Société de tir au petit calibre « Les Taverniers de la Corbaz et des Environs » a fêté, le dimanche 23 novembre 1969, à Belfaux, le vingt-cinquième anniversaire de sa fonda¬

tion et la bénédiction d'un nouveau fanion.

A cette occasion, les invités se rassemblèrent devant la fabrique Boxai et se dirigèrent en¬

suite vers l'église pour assister à l'office divin.

A la fin de cet office fut béni le fanion, sym-

Le nouveau fanion

bole des vingt-cinq ans de la Société. C'est en cortège que les convives gagnèrent la salle paroissiale où fut servi un apéritif, suivi d'un banquet fort apprécié. On notait la présence des représentants des autorités religieuses et civiles, des délégations de sociétés sœurs et d'associations diverses de la paroisse, ainsi que des nombreux amis de la Société.

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Id ZI Noces d'or à Grolley

Le 12 octobre dernier, M. et Mme Des¬

choux-Huguenot, entourés de leurs enfants et petits-enfants, ont eu la joie de fêter leurs noces d'or, en leur cher village de Grolley.

La journée, haute en couleurs, se passa dans une ambiance que relevait la musique, puis¬

que chaque membre de la grande famille est musicien.

Le FRIBOURG-ILLUSTRE présente ses vives félicitations à ces heureux jubilaires.

M. el Mme Deschoux-Huguenot, en calèche, le jour de leurs noces d'or.

Un petit train à vapeur dans notre campagne Le chemin de fer touristique Blonay-Cham- by, qui a ouvert son exploitation en 1908, a non seulement pour but l'exploitation à carac¬

tère touristique et historique de la ligne ferro¬

viaire de Blonay à Cliamby, la sauvegarde du matériel ferroviaire destiné à disparaître et présentant un certain intérêt technique ou historique, et le fait de donner à ses membres de cultiver en commun leur intérêt pour le chemin de fer, mais encore l'encouragement du tourisme régional et du trafic touristique sur les lignes adjacentes. C'est pour cette rai¬

son qu'il organisait, cet automne, un «festival de la vapeur» en Gruyère et en Veveyse.

Cette manifestation, au cachet si sympathi¬

que, put être mise sur pied grftce à la compré¬

hension des CFF et du MOB, et avec la colla¬

boration des GFM. En cette journée, les sympathisants de cette initiative saluèrent le convoi tout au long de son parcours de 36 Kilomètres.

Noire pholo: le convoi el ses deux locomolives à vapeur traversant la Gruyère.

Le Chœur-mixte de Bellechasse - Vully inaugure sa bannière Manifestation grandiose à Bellechasse, où

les Céciliennes de Belfaux, Courtepin, Cour- tion, Cressier, Morat et Villars-sur-Glfine s'étaient unies au Chœur mixte deBellechasse- Vully, à l'occasion de l'inauguration de son drapeau.

En une journée ensoleillée, les invités et participants se rendirent en un cortège im¬

posant à la cérémonie de la bénédiction, alors

que les cloches de l'église de Bellechasse sonnaient à toute volée. Cette journée, à laquelle participaient de nombreuses per¬

sonnalités du Vully, marque d'une pierre blanche l'historique du Chœur mixte de Belle- chasse-Vully, et FRIBOURG-ILLUSTRÉ se fait un plaisir de reproduire ici la photo-sou¬

venir de cette manifestation.

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Par suite de son agrandissement L'IMPRIMERIE FRAGNIÈRE SA à FRIBOURG

cherche pour ses nouveaux ateliers un conducteur typo un conducteur offset ainsi que des Ouvrières pour l'exécution de travaux manuels ou sur machines

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Le Chœur-mixte de Bellechasse-Vully, entou¬

rant sa nouvelle bannière

(10)

L'immeuble tel qu'il se présente aujourd'hui (Photo: H. Schmid & Fils, Fribourg)

ra la chambre à coucher qui lui convient. Des décorations simples, mais dans lesquelles nous reconnaissons l'expert, rehaussent encore ce festival du repos.

Le premier étage, présenté de la même fa¬

çon que le rez-de-chaussée, donne l'envie de passer de belles soirées dans le charme et le confort. En effet, différents salons et salles à manger attendent impatiemment les rires des invités et les fumets de la bonne cuisine. Les meubles de salon, eux, se soucient fort peu du programme de télévision ou des rentrées, après une causette prolongée avec Bacchus. Pour les pièces difficiles à agencer, un meuble (fabriqué en Suisse), composé de divers éléments juxtaposés, fera l'affaire.

Un ascenseur nous conduit à l'atelier. Là, cinq personnes sont employées: 2 ouvriers-ébé- nistes pour les réparations et les transformations, 2 chauffeurs-livreurs pour les deux déménageu- ses de la Maison, et le décorateur.

A l'extérieur, témoin d'une vision magnifique de la verdure campagnarde, un quai de charge-

Les travaux d'installations sanitaires et défense incendie ont été exécutés par la Maison

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1753 Matran Téléphone 2 2007 Nous sommes en 1949. Un authentiquefribour¬

geois, originaire d'Estavayer-le-Lac, M.Alphon¬

se Leibzig, ouvre un commerce de meubles à Marly-le-Grand. Il est ébéniste de profession.

Cette qualité première lui vaut la confiance des acheteurs, si bien que, très vite, le ma¬

gasin est jugé trop étroit. Il décide alors de louer de nouveaux locaux. Mais, quelques années plus tard, afin de satisfaire au mieux une clientèle toujours croissante, la famille Leibzig-Biland décide de construire une maison à l'intersection des routes de Marly-le-Petit. Ce nouveau joujou du meuble comprend une halle d'exposition de 800 m2 et 4 vitrines. Ces dernières années, les deux Marly ont connu un essor remarquable.

Ils sont éloignés de Fribourg et ont réussi à for¬

mer une petite bourgade pour eux, depuis l'im¬

plantation du centre commercial. Et ils ont récemment fusionné.

La famille Leibzig-Biland a senti le besoin de répondre à l'appel de ces transformations et, en 1968, quadruple la superficie du commerce.

3000 m'2 d'exposition sur 2 étages et 12 vi¬

trines sont à la disposition des visiteurs.

Les dirigeants de ce commerce sont M.

Alphonse Leibzig et son épouse, aidés à ce jour par leur fille aînée et leur fils. Pour mieux servir sa clientèle, la Maison Leibzig-Biland s'est affi¬

liée à EUROPAMEUBLE. Par cette association, elle està même d'offrir, àcôté des meublessuisses, des ensembles de tous les pays de l'Europe, du classique au tout dernier cri, pour tous les goûts et pour toutes les bourses. M. Leibzig connaît son métier. Rien n'a de secret pour lui. Et, ce qui lui donne sa force, la force LEIBZIG-BI- LAND, c' est le fait que quiconque va chez lui en ressort content, convaincu, et sûr de ne pas avoir fait une mauvaise affaire.

Mais, acceptons l'invitation de M. Leibzig et commençons la visite.

Un hall d'entrée spacieux, orné au centre d'une belle fontaine d'où jaillit un jet d'eau, nous introduit dans le palais du meuble.

Le rez-de-chaussée nous offre les chambres à coucher. Une idée géniale lors de la construction a voulu la répartition de l'espace en boxes de différentes grandeurs, donnant l'image exacte des chambres. Dans cet intérieur, chacun trouve-

(11)

11 ment est élevé à hauteur de pont de camion;

d'où travail facilité et risques diminués.

Nous remontons au rez-de-chaussée où nous trouvons, à côté du bureau technique dans lequel sont élaborés les plans d'aménagement de votre futur appartement, à côté du salon de réception et du bureau de direction, un petit atelier réser¬

vé à la charmante courtepointière. Ceci nous oblige à ouvrir une parenthèse pour annoncer aux fiancés en particulier que LEIBZIG-BILAND estapteàvous meubler complètement, y compris la literie, les rideaux et les décorations murales.

Pour vous orienter, deux représentants sont à votre disposition.

Pour terminer, faisons un brin d'inventaire.

LEIBZIG-BILAND, à Marly-le-Petit, possède un choix imposant de tous les meubles d'intérieur répondant aux goûts de tout le monde. Voustrou- verez exposés ou en stock plus de 200 mobiliers à votre choix.

Tout cela vous sera présenté en venant vous- même faire la connaissance de cette exposition.

Une chaude ambiance y règne car le sol est entièrement recouvert de tapis et une musique douce vous suivra durant votre exploration. De plus, afin de revivre en abrégé ces découvertes, un catalogue illustré et en couleurs vous sera remis gracieusement.

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l'ombre des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

Il est un phénomène typique¬

ment fribourgeois qui définit exac¬

tement le sentiment éprouvé par tous les Fribourgeois habitant hors du canton et qui les relie en pensées à leur ville et à leur terre d'origine:

c'est L'OMBRE DE LA CATHE¬

DRALE. Cette cathédrale de St- Nicolas qui revient toujours à l'es¬

prit dès que l'on évoque Fribourg, objet de nostalgie qui aboutit finalement au retour des Fribour¬

geois dans leur canton. Cette

EDITORIAL

«Ombre de la Cathédrale» est si caractéristique qu'il nous a semblé bon d'en faire le titre de notre rubrique «Les Fribourgeois du dehors»; ce dernier, en effet, mar¬

quait trop la distance qui vous sépare de votre ville, Fribourgeois- hors-les-murs, alors que le nouveau vous en rapproche plutôt. Et ce changement posera peut-être les premiers jalons de votre retour, ce dont FRIBOURG-ILLUSTRE se féliciterait.

La rédaction

Une image typiquement fribourgeoise La Gruyère possède un riche patrimoine qui

s'assortit d'une véritable passion pour les choses anciennes. Cet amour se manifeste dans le zèle déployé à maintenir certaines tradi¬

tions et costumes. Les témoins du passé tra¬

duisent un vif intérêt pour notre époque.

Bien que cette situation risque parfois de faus¬

ser certaines conceptions, on ne sait assez estimer les nouvelles sources de gain que la vie commune a rendues possibles avec l'évo¬

lution générale. On ne peut plus vivre au¬

jourd'hui dans les montagnes comme on y vi¬

vait autrefois; il faut faire naître du passé un renouveau harmonieux et adéquat. C'est ainsi seulement que l'héritage artisanal et folklo¬

rique pourra conserver sa précieuse signifi¬

cation; telle cette planche à lessive qui sert à taper le linge au grand air. L'image de la jeune fille gruérienne faisant sa lessive heb¬

domadaire à la fontaine publique devient de plus en plus rare. Et pourtant, cette photo¬

graphie a été prise récemment dans un village fribourgeois des bords de la Sarine...

g. bd

M. Amédée Buchs, Val d'Aon France

On découvre des Fribourgeois un peu par¬

tout dans le monde. Fribourg-Illustré est lu en France, alors pourquoi ne pas présenter un compatriote qui y habite depuis fort long¬

temps?

Amédée Buchs est originaire de Bellegarde et Marsens; il est né dans ce dernier village en 1900. Après avoir suivi les classes primai¬

res en Gruyère, il fit un apprentissage de bou¬

cher à Bulle, puis il travailla à Lausanne.

En 1925, il émigra en France, plus précisément au Val d'Aon, ensuite à Paris jusqu'en 1966.

A cette date, il quitta la ville lumière pour s'installer définitivement à Couders, en Nor¬

mandie. Dans chaque région française où il séjourna, il se fit de nombreux amis.

Notre compatriote a épousé, en 1930, une jeune française, Mlle Germaine Martin qui lui donna une fille, aujourd'hui mariée. Son épouse le quitta en février 1969 pour un monde meilleur. Il se trouva seul. La vie solitaire est longue, c'est pourquoi il se rend fréquemment auprès de son frère, Oscar Buchs, qui habite le petit village neuchôtelois de la Côte-aux- Fées. Avec sa petite 2 CV, il parcourt ainsi la Gruyère, La Romandie et bien entendu la

« Grande Nation... ».

Ses loisirs sont partagés entre les pro¬

menades en Normandie et le jardinage, qu'il apprécie beaucoup. Cet homme popu¬

laire, qu'il fait bon entendre parler dans son accent typiquement français, a conservé toute la valeur de l'âme gruérienne. Il aime à évoquer les souvenirs de son village natal et la vie de ses habitants. Son plus grand plaisir est de feuilleter notre journal.

Fribourg-Illustré formule ses meilleurs vœux à Amédée Buchs pour une bonne retraite et une excellente santé* Et que nos amis français soient aussi les siens.

G. Bd

Quand les fromagers du dehors fraternisent

Chaque année, les fromagers fribourgeois établis dans le canton de Neuchûtel se réu¬

nissent au printemps et en automne, afin de maintenir ce lien d'amitié nécessaire à une meilleure entente. Cette initiative avait été lancée en 1961 par notre correspondant, M.

Gérard Bourquenoud.

La dernière rencontre s'est déroulée dans un joli estaminet de Petit-Martel, en compagnie des épouses des membres de l'Amicale. Elle était organisée par M. Henri Maillard, ache¬

teur de lait aux Ponts-Martel, ce dernier res¬

pectant ainsi la tradition qui veut que chaque fromager organise, à son tour, une soirée dans sa région.

Un succulent menu réjouit les participants et c'est dans une ambiance fraternelle que chacun mit du sien pour animer la partie récréative, exceptionnelle en tous points.

L'Abbé Bovet fut à l'honneur; ses chansons toujours à la mode alternaient avec les rires et les farces. Et c'est dans cette détente que les

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13 Les Fribourgeois d'Yverdon ont retrouvé leur terre d'origine membres purent discuter longuement de l'ave¬

nir de l'industrie laitière et la fabrication d'un bon Gruyère bien fribourgeois (à noter que le Gruyère est surnommé «Jura» en pays neuchâtelois).

Enfin, tous se quittèrent assez tard dans la nuit, n'économisant ni poignées de mains ni souhaits pour l'année 1970 qui approche à grands pas. La prochaine rencontre des fro¬

magers fribourgeois du dehors sera organisée par M. Marcel Pasquier, des Verrières.

G. Bd

En souvenir de Robert Jordan C'était le 8 août 1968.Un accident interrom¬

pit brusquement une vie qu'il remplissait consciencieusement dans son travail sérieux et ses loisirs intelligents. Agé de 20 ans seule¬

ment, Robert Jordan était intègre, calme et toujours décidé à rendre service. Très appré¬

cié de son employeur, il savait faire preuve de franchise en toute chose et sa conduite était vraiment exemplaire. Ses parents, qui habi¬

tent la Riviera vaudoise, ont encore de la peine à réaliser le départ si inopiné de leur enfant, dont l'avenir était prometteur. Il était très apprécié par ses camarades des Che¬

mins de fer fédéraux, où il savait faire régner une saine ambiance détendue.

Le bel automne que nous avons vécu a permis à la Société des Fribourgeois d'Yver¬

don d'organiser une course surprise en pays d'origine. Les nombreux participants, entou¬

rant le doyen de l'Amicale, M. Ulysse Torche (92 ans), toujours alerte et souriant, furent emmenés en car en direction de Lucens - Romont - Bulle. C'est dans cette dernière ville qu'ils assistèrent tout d'abord la messe et qu'ils dégustèrent un apéritif bienvenu.

La promenade se poursuivit vers Pringy, où chacun eut la joie de savourer un excellent repas. Et ce fut la montée vers le Moléson ; quelle découverte pour ceux qui n'avaient plus revu ce coin de pays depuis fort long¬

temps! A la station, les participants avaient la liberté de monter au sommet ou à Plan- Francey et d'y respirer un sain bol d'air de la Gruyère.

En fin d'après-midi, tout le monde se retrou¬

va au restaurant « Pierre à Catillon », où un

joueur de cor des Alpes donna un petit con¬

cert-surprise <\ ses compatriotes du dehors.

La Société d'Yverdon tint à prouver sa recon¬

naissance en interprétant quelques chansons do l'abbé Bovet,.

Au retour, il y eut une escale Gruyères, où les hommes comme les femmes dégustèrent la délicieuse crème du pays.

Puis ce fut le départ. Une certaine nostalgie se lisait sur les visages des membres de l'Ami¬

cale qui avaient peine ù quitter leur terre nata¬

le. A l'arrivée Yverdon, M. Louis Rouiller, président, remercia tous ses compatriotes de la bonne ambiance qui n'avait cessé de régner tout au long de ce voyage et, leur promit, do

« remettre çà » à l'an prochain. Et. c'est le cœur plein de souvenirs heureux de leur chère Gruyère quo les Fribourgeois d'Yverdon s'en allèrent retrouver leurs foyers.

G. Bd

Monsieur et Madame Antoine Colombo-Genoud, Montreux

v

Connaisez-vous cette ville de la Riviera vaudoise dont l'émouvante beauté se reflète dans le lac léman ? Du jaune pâle au plus bel or, du vermillon au rouge éclatant, toute cette diversité de teintes habille Montreux d'une chatoyante parure. C'est dans oe grand bourg touristique que j'ai rendu visite fi M. et Mme Antoine Colombo-Genoud. IJn brin de causette m'a fait savoir que mon invité est né en 1940 à Bex, où il a fréquenté les classes primaires. Après quoi il a accompli un appren¬

tissage de peintre, pour finalement, embrasser la profession de chauffeur A la Brasserie Beauregard, au dépôt, de Montreux.

Bien qu'il soit vaudois d'origine, Antoine Colombo porte le bredzon fribourgeois avec souplesse et fierté (la photo en est une preuve).

L'amour pour ce folklore, qu'il aime lui a pro¬

bablement été insufflé par Juliette Genoud de Vuadens, qui est devenue son épouse en 19C>0. Aucun enfant, n'est encore apparu dans ce foyer, mais une lueur d'espoir se lit sur leur visage.

Mon compatriote, qui se dit, parfois « Dzod- zet, », a suivi avec son épouse un cours de danses folkloriques suisses à l'école bien con¬

nue de MM. Esseiva et, Baeriswyl. Depuis quelques années, ils sont, tous doux moniteurs de danse il l'Union fribourgeoise (le Vcvey, où ils ont, d'autre part, fondé un groupe cos¬

tumé qui va de succès en succès. Mais le dé¬

vouement d'Antoine ne s'arrête pas en si bon chemin; il est, aussi secrétaire de l'Amicale des Fribourgeois des Avants. C'est dire le lien profond qui unit ce couple à notre terre d'origi¬

ne. Et précisons que si Fribourg-IIIustré s'est répandu à Montreux et ses environs, c'est, en partie grâce A l'amabilité de ce fidèle abonné qui se dévoue sans cesse à la cause qui lui tient, à cœur. A ces ambassadeurs du folklore, qui méritent nos félicitations, le correspondant, du journal a adressé un chaleureux coup de chapeau...

G. Bd

Robert Jordan (le depuis la gauche) faisai l'admiration du tjroupe de danse de Vevey.

Originaire de Montbovon, Robert, Jordan avait émigré à Vevey avec ses parents. Il occupait ses loisirs à la danse populaire suisse. Membre du groupe de danse de l'Union fribourgeoise de Vevey durant 5 ans, il était devenu sous-moniteur de cet ensemble folklo¬

rique qu'il aimait par dessus tout. Il possédait une joie de vivre que tous ceux qui l'ont con¬

nu ne sont pas prêts d'oublier. Avec Robert Jordan s'éteint une flamme destinée désor¬

mais à l'éternité.

G. Bd.

Fribourgeois du dehors ! Vous faciliterez la tâche de notre correspondant, M. Bourquenoud, en lui adressant, sur votre propre initiative, une invitation à vous visiter, afin qu'il puisse, dans un prochain numéro, vous rappeler au souvenir de vos compatriotes restés en terre de Fribourg. D'avan¬

ce, merci.

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(14)

I l CONFRERIE III fiUILUIN 1 GRUYERES La cité comtale de Gruyères offrait cet

automne, dans le cadre historique de son château, le spectacle de la cérémonie d'in¬

tronisation de la noble confrérie du Guillon.

C'est la première fois, dans sa longue histoi¬

re, que cette confrérie vient en terrefribour¬

geoise pour y tenir son ressat.

Qu'est-ce que la Confrérie du Guillon?

En pays de Vaud, terre de vignes et de tradi¬

tions, le «Guillon» est une petite cheville de bois solidement fichée dans une «tête de chat», elle- même enfoncée dans la face ronde ou ovale d'un tonneau. Le terme «tirer au guillon» signifie

«déguster le vin au vase». La Confrérie du Guil¬

lon, adoptant ce symbole, s'est vouée à la gloire du vin vaudois. Elle accepte toutes les personnes du pays de Vaud et les gens de goût, sachant

apprécier la bonne chère, l'esprit et la gaîté main¬

tenus dans la modération et la bienséance. A Gruyères, on chanta également le vin fribour- geois, notamment le Faverges et un excellent Vully, tous deux de l'Etat de Fribourg.

Les nouveaux compagnons Il était six heures lorsque les compagnons, les invités et les candidats gagnèrent l'esplanade du Château de Gruyère. Dans la salle des gardes les candidats passèrent l'épreuve du «tirer au guil¬

lon» tandis que le tabellion présentait le livre d'or de la Confrérie dans lequel on peut lire les plus belles phrases à la gloire du vin vaudois.

Invités d'honneur

La confrérie compte dans ses rangs des compa¬

gnons invités qui reçurent les insignes de com¬

pagnons d'honneur, MM. Arnold Waeber et Emile Zehnder, conseillers d'Etat. A noter que MM. Georges Ducotterd et Paul Genoud con¬

seillers d'Etat, sont déjà compagnons de la Con¬

frérie du Guillon.

Les trompettes invitent les convives à passer à table

Le cérémonial de la frairie champêtre de la grevîre et du 118e ressat de la noble Confrérie du Guillon se poursuivit par le salut du Prévôt, le lever des couleurs et l'apéritif. Les convives assistèrent au passage du cortège qui, drapeau en tête, précédé de la musique «La Déchirante»

de Montbovon en costume de 1830, conduisait le gouvernement, les conseillers et leurs invités à l'hostellerie, où les chandelles s'illuminèrent à l'annonce du début du banquet, servi de main de maître par le patron de l'hostellerie. A 23 h.30 le gouverneur remercia les artisans du ressat et invita chacun à vider son verre.

Photos Pierre Charrière

Photo de tête de page: L'intronisation d'un com¬

pagnon.

M. Emile Zehnder, conseiller d'Etat, passant l'épreuve du «tirer au guillon».

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De la profession au «hobby», de succès en succès

C'est presque par tradition que François Spi¬

cher a été séduit très tôt par la compétition automobile. En effet, il collabore avec son père à la direction de l'agence FIAT-MERCEDES, à Fribourg. Mais si sa profession est avant tout commerciale, il ne délaisse pas pour autant l'as¬

pect technique de l'automobile et cet intérêt l'a petit à petit amené à disputer, en 1963, sa pre¬

mière course au volant d'une Fiat 1500, lors d'un slalom sur glace.

C'est avec la Fiat Abarth 1000 TC ayant appar¬

tenu à son frère Jean-Pierre, excellent coureur des années 60, que François Spicher remporte sa première victoire, au slalom de Bière 1967. Il touche, cette année-là, sa licence débutant, qui sera très vite transformée en licence natio¬

nale, en 1968. Il participe dès lors régulièrement aux épreuves du championnat suisse et y rempor¬

te sa première victoire, le 8 octobre 1968, à la fameuse course de côte du Marchairuz, sur Fiat 850 sport.

Avec l'acquisition d'une Abarth 1000 TSS, François Spicher fait son entrée en catégorie Grand tourisme et remporte victorieusement, en 1969, la première place des courses de Naters, Bière et du slalom ACS. Il s'en suit malheureuse¬

ment une série de malchance: rupture d'em¬

brayage, rupture de l'arbre à came, et enfin explosion du moteur, à Ollon-Villars. La fin de la saison paraissait compromise: Spicher s'arma de courage et, à bord d'une Abarth 1300 de rem¬

placement, remporta tout de même une vaillante deuxième place au Slalom de la Poya, et finale¬

ment ce titre de Champion fribourgeois, qu'il visait depuis six ans.

Agé de 25 ans, actuellement président de l'Ecurie fribourgeoise — groupement pour la promotion du sport automobile — François Spicher est décidé à s'attaquer au titre de Cham¬

pion suisse. L'acquisition, cette année encore, d'une Abarth 1000 Corsa permet les plus auda¬

cieux pronostics. Le talent et l'entraînement de Spicher devraient l'aider à maîtriser les 112 CV que cache la petite carrosserie de sa Fiat 600 modifiée et, par là, à aspirer logiquement au titre national.

une Lotus Elan Racing 1600 cm3 qui lu i permet de remporter une première pla¬

ce à la course de côte Rochefort-La Tourne ; c'est avec la même voiture qu'il participe aux courses des Rangiers, de Hockenheim, du Marchairuz, de Kan- dersteg, d'Ollon-Villars et de Wangen.

Pour 1970, Georges Morand a plusieurs projets: les courses du championnat suisse, certaines courses de côte et courses en circuit à l'étranger. Son rêve: les 24 h. du Mans.

Succédant à Marc Antiglio, tenant du titre depuis six ans, François Spicher a été sacré Champion fribourgeois automobile 1969 par la commission sportive de l'ACS. C'est un effort constant et considérable qui lui vaut cette consécration, et les succès de cette année permettent d'anticiper un avenir sportif brillant, pour autant que la mécanique soit à la mesure de ses talents.

François Spicher, devant son garage.

MIMMO NECCIA Marly / FR

GEORGES MORAND Bulle/FR

Agé de 30 ans, Georges Morand est vendeur en machines d'entreprises aux Ateliers de Préci¬

sion Morand, à la Tour-de-Trême.

Membre de l'Ecurie fribourgeoise, il s'est attaqué à la compétition automobile en 1967, débutant avec une Cortina Lotus 1600 cm3 avec laquelle il a participé aux courses de Fribourg, Payerne, Villars-Burquin, Hockenheim (Alle¬

magne) et Bôle-Rochefort. En 1969, il s'achète

Arrivé en Suisse en 1963, Mimmo Neccia se fit rapidement des amis partageant la même passion pour le sport automobile. Il fut ainsi très tôt admis à l'Ecurie fribourgeoise, en qualité de membre actif. C'est en 1966 qu'il commença à faire quelques courses sur Austin 850, avec laquelle il obtint des résultats satisfaisants. En 1967, il eut la chance d'être engagé au Garage Berset/Marti, à Marly-le-Grand, où il reçut un soutien technique précieux de ses employeurs qui l'aidèrent à améliorer les performances de sa voiture et mirent à sa disposition leurs mécaniciens expérimentés.

Licencié de 3e année, international en 1970, Mimmo Neccia espère remporter sursa nouvelle Austin-Cooper 1300 S (130 CV) d'excellents résultats dans ses futures compétitions. Saspécialité:

les courses de côte.

Son actuel palmarès permet les plus grands espoirs: 1er au slalom de Genève, en 1967; 1er à la course de Chancy-Frontière;

1er à Bôle-Rochefort; en 1968, il prit la tête du classement à la course de côte de Fribourg et fut également premier à la course de Luzzone (Tessin); enfin, en 1969, il participa aux courses des Rangiers, de Kandersteg et d'Ollon-Villars dont il sortit, res¬

pectivement, 4e, 2e, 1er, et 7e (1er des Suisses).

La photo ci-dessus nous montre Mimmo Neccia en plein effort, lors de la course en circuit sur l'aérodrome de Laupheim, en Allemagne. A gauche, portrait de Mimmo Neccia.

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HENRY STERROZ

L'exposition Henry Sterroz, qui a eu lieu dans la salle paroissiale de Saint-Pierre du 8 au 23 no¬

vembre, a connu un succès sans précédent.

C'est de père en fils que s'est transmis l'amour du dessin dans la famille Sterroz. Le père, Antoi¬

ne Sterroz, fut pendant 48 ans instituteur dans notre ville et y enseigna le dessin avec ferveur.

Son fils Henry est né en 1901. Il a déjà présenté 38 expositions, la plupart dans sa ville natale. Ce préambule situe d'emblée l'esprit dans lequel il travaille: facilité, sensibilité, imagination, fidé¬

lité à l'expression du visage humain, goût dans les paysages, de par leurs jeux de lumière et leurs couleurs. Un fait est certain: c'est quand il peint le plus sobrement, en ne faisant ressortir que les traits essentiels d'un sujet, qu'Henry Sterroz est le meilleur. Citons quelques oeuvres de son travail: «La Dame aux gants rouges», «Le Lac de Morat ou ce vieux Fribourg», peint sur soie.

Il a le don de reproduire sur la toile l'image fidèle du naturel. Henry Sterroz a visité de nombreux pays qu'il a représentés en peinture, en image vivante, ne cherchant ni à transposer ni même à déformer pour un tirer des comparaisons.

Cette exposition évocative, présentant toute une vie de voyages aux quatre coins du monde, a plu aux amoureux de la nature figurative et de la vision de paysages familiers.

GALERIE DE LA CATHÉDRALE

BRUNO B^ERISWIL TOUJOURS PLUS MÛR

Il existe peu d'artistes qui soient aussi insen¬

sibles aux éloges que Bruno Baeriswyl. Il pré¬

sente au public ce qu'il a fait et poursuit sa route d'un pas souverain. On est captivé par la richesse de sa personnalité et on peut lire, dans la pla¬

quette de son exposition, la finesse et l'humour dans lequel il vit avec sa famille.

Lors de sa dernière exposition, en 1968, Bruno Baeriswyl avait présenté des toiles gigantesques qui semblaient destinées à des palais, et d'aucuns n'avaient pas caché à l'artiste leur préférence pour les tableaux de format normal. L'argumentation de ce «gigantisme», de la part de l'artiste, se

traduit par sa joie de peindre. Ces peintures sont très simples et sobres, une pureté de bleu, de gris et de blanc qui vous enchantent. Le porte¬

feuille de ses lithographies, pressées à Locarno, est d'une rare perfection. Leur style et leur pré¬

sentation laisseront au public un souvenir dura¬

ble et plaisant. L'exposition groupait des œuvres de 3 séries: grandes et petites gouaches, et dip¬

tyques.

Le panorama 1969 de Bruno Baeriswyl a été un succès complet: la maturité progressive de l'ar¬

tiste n'y est pas étrangère et ne peut que l'inciter à renouveller rapidement l'expérience.

Photos ROLAND DOUGOUD

GALERIE DU MIDI

Paul Messerli, Antoine Fornage, Andrée Pfefferlé

Paul Messerli

Paul Messerli est né à Bulle en 1899. Il suivit tout d'abord un cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Genève et il s'inscrivit plus tard à l'Académie Lipinsky à Rome.

Il présenta ses œuvres à la Commission des Beaux-Arts de Berne. Il passa plusieurs années à Paris et participa à de nombreuses expositions:

Paris, Berne, Zurich, Fribourg, Bulle, Lausanne, Rome, Genève, Martigny, Sierre, Brigue, Sion, Aoste, etc. Les municipalités de Berne, Sion, Bul¬

le et Martigny ont acquis des toiles de Paul Me- serli; tandis que les Musées de Genève, Tissot à Bulle, Majorie à Sion, présentent en permanence une partie de ses œuvres.

La Nuit (Fornage)

Composition aluminium (Messerli)

Antoine Fornage

Natif de Troistorrents en Valais, en 1922, Antoine Fornage a suivi des cours de dessin ABC à Paris et fut élève de Paul Messerli à Martigny.

La plupart de ses sculptures ont été exposées dans le canton du Valais: Brigue, Grône, Marti¬

gny, Sierre ainsi qu'à Monthey et Lausanne.

Très apprécié par les particuliers, Antoine For¬

nage a vendu ses œuvres en Suisse et en Allema¬

gne. Nombreuses sont les villes qui ont fait appel à ce sculpteur pour ériger des fontaines. A noter que l'Oratoire à Gruyères est une œuvre de For¬

nage. Cet artiste fait partie des artistes-peintres et sculpteurs du Valais.

La Galerie du Midi a eu la main heureuse en présentant simultanément 2 artistes qui ont tra¬

vaillé ensemble à la même époque.

Dans la même exposition on trouvait des splen¬

dides reliures d'Andrée Pfefferlé.

Photos Léo Hilber

Baeriswil:

«Une vie souple (les courbes) dans un monde

rigide (les carrés)»

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iJÂ = 1 EDITORIAL

2 photographes frîbourgeoîs à l'honneur

Le volume GOTHIQUE, de la collection

« Architecture universelle » (Office du Livre, Fribourg), a obtenu récemment la plus haute distinction attribuée à un ouvrage sur un plan international: il vient d'être couronné, à Leipzig, parmi les plus beaux livres du monde.

Les ouvrages de la collection « Architectu¬

re universelle » essaient d'analyser les formes et les techniques appliquées aux édifices ma¬

jeurs de l'humanité. La documentation photo¬

graphique est établie par une équipe travail¬

lant expressément dans le monde entier pour la réalisation de ces ouvrages. Les cartes et les plans sont dessinés spécialement, conférant à cette collection une unité incomparable.

Le volume GOTHIQUE a été réalisé par le photographe fribourgeois René Dersier, spé¬

cialiste de photos d'édition, qui compte à son actif une quinzaine d'ouvrages, notamment:

les CHALETS SUISSES, paru à l'Office du Livre, LES VITRAUX MODERNES EN SUISSE, à paraître dans les mêmes éditions, un MAILLOL pour les éditions Ides et Calen¬

des, et un ouvrage consacré aux monnaies suisses, pour le compte des Editions géné¬

rales.

René Bersier a fait l'ensemble des photos du livre. Dans ce but, il a entrepris toute une sé¬

rie de voyages pendant plus de 4 mois en Fran¬

ce, Belgique, Allemagne, Angleterre, Italie et Portugal. Il a pris plus de 1000 photos pour permettre la sélection finale des illustrations retenues. René Bersier a réussi à saisir le caractère propre à chaque région du gothique, tout en conservant une vision personnelle et une unité de style parfaites i* travers tous les monuments.

Les plans et illustrations in-texte ont été dessinés spécialement pour cet ouvrage par l'Atelier Jean Duret Genève, un bureau d'architectes réputé. La maquette est due à Marcel Wyss de Berne, graphiste responsa¬

ble de l'ensemble de la collection. La concep¬

tion de l'ouvrage est d'Henri Stierlin, Direc¬

teur de la collection, qui a travaillé en étroite collaboration avec l'éditeur et les responsa¬

bles de la photographie, des illustrations et des plans.

L auteur, Hans Hofstätter, est chargé de cours à la Technische Hochschule à Karlsruhe et dirige lui-même une importante collection de livres d'art auprès d'un éditeur allemand.

Enfin, la collection « Architecture univer¬

selle » a obtenu, outre cette haute distinction, le label oev, Association suisse d'artistes et artisans, et le volume GOTHIQUE a déjà été sélectionné parmi les plus beaux livres suisses.

GOTHIQUE Photos: René Bersier

Le marché du livre est actuellement saturé d'ouvrages de provenance française, ce qui n'est pas un mal en soi mais le signe rassu¬

rant du développement constant d'intérêt de la part des lecteurs, besoin auquel un nom¬

bre croissant d'auteurs tentent de répondre.

Ce qui est regrettable, par contre, c'est l'in¬

différence qui en résulte envers les auteurs romands ; ces derniers ont, en effet, sû faire face à la carence de production littéraire des dernières années et, dans un élan qui semble actuellement généralisé, ont publié un grand

Rosace de la Cathédrale Notre-Dame, de Reims;

photographie tirée du livre « GOTHIQUE ».

(Photo René Bersier)

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FRIBOURG-ILLUSTRÉ veut les faire connaître aux Fribourgeois, sans prétendre à une exégèse parfaite mais à une modeste promotion, particulièrement pour les auteurs et éditeurs fribourgeois.

Ce mois, nous présentons ainsi deux ouvra¬

ges récemment parus, que deux photographes fribourgeois, René Bersier et Léo Hilber, ont brillamment illustrés.

Nous remercions ici les libraires et éditeurs qui, régulièrement, nous soumettent les nou¬

veautés du livre et nous permettent ainsi d'informer nos lecteurs des courants littérai¬

res romands actuels, et de faire connaître des ouvrages antérieurs qui, de par leur carac¬

tère local peut-être, sont passés inaperçus à leur parution.

La rédaction

MONNAIES DE FRIBOURG Photos: Leo Hilber

Reproduction d'un Guidener, frappé en or, dalé d'avant 1536. Photographie de Leo Hilber, tirée du livre «MONNAIES DE FRI¬

BOURG*.

Publié par la Banque de l'Etat de Fribourg, à l'occasion de son 75e anniversaire, le livre MONNAIES DE FRIBOURG, dont la paru¬

tion coïncidait avec l'inauguration de la nou¬

velle salle de numismatique au Musée d'art et d'histoire, est le dernier ouvrage conçu et dirigé par M. Marcel Strub, regretté conser¬

vateur dudit musée. C'est lui qui en a assuré la préface, tandis que M. Théo Ayer, Président du Conseil d'administration de la Banque de l'Etat et ancien conseiller d'Etat, en a pré¬

senté l'avant-propos.

Composé d'une vue d'ensemble sur l'histoi¬

re politique, économique et sociale de Fri¬

bourg, rédigée par M. Roland Ruffieux, pro¬

fesseur aux universités de Fribourg et Lau¬

sanne, d'une histoire monétaire du Canton de Fribourg, par M. Nicolas Morard, archiviste de l'Etat, et d'un catalogue bilingue illustré de toutes les frappes monétaires fribourgeoises, par MM. Erich B. Cahn et Charles Villard, ce volume compte 250 pages et contient 203 reproductions de monnaies en noir et blanc (catalogue), ainsi que 8 planches hors-texte en couleur. Les monnaies sont reproduites à leur grandeur réelle, selon l'usage des publica¬

tions numismatiques de caractère scientifi¬

que; elles ont été choisies de préférence dans la collection cantonale, au Musée d'art et d'histoire.

C'est à M. Léo Hilber, photographe à Fri¬

bourg, que fut confié ce travail délicat de reproductions. Grâce à son talent, que nous avons pu mesurer à maintes reprises (cf. affi¬

ches « Trésors de l'art champenois »), il réus¬

sit à donner aux pièces de monnaie un relief que les années leur avaient fait perdre. D'au¬

tre part, les hors-texte en couleur sont de vrais chef-d'œuvres de la photographie et témoignent des grandes compétences de M. Hilber, qui a su mettre à son profit les meilleures techniques actuelles de cet art, alliées au bon goût personnel qu'on lui connaît.

Notons enfin que la maquette de l'ouvrage a été élaborée par M. Jean-Christophe Aeby, assistant technique au Musée d'art et d'histoi¬

re, dont la renommée de graphiste n'est plus à îsirc

MONNAIES DE FRIBOURG est un ouvra¬

ge qui sera certainement lu avec beaucoup d'intérêt, avant d'orner toutes les bibliothè¬

ques dignes de ce nom.

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NOSTALGIE DES TEMPS PASSES

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L'orchestre MORENO

De «rauche à droite: René Théraulaz, Vincent l'Iiiliporta, Alfred Winckler, Charles l'hili- pona et Henri Clément.

De gauche à droite: A. Winckler, H. Thérau¬

laz, II. Aijuxloni, /V. lù/i/er, II. Clément el E.

Slevan.

Au cours de la décennie précédant la der¬

nière guerre mondiale, un orchestre célèbre lit les belles heures des bénichons et soirées dan¬

santes qui, i» cette époque, revêtaient un ca¬

ractère plus somptueux qu'à l'heure actuelle, l'orchestre MORKNO.

Obtenant, un succès particulier aux béni¬

chons de Marsens et l'osieux, l'orchestre MORKNO acquit une renommée qui franchit largement nos frontières. De plus, ee fut le seul orchestre amateur i\ jouer l'occasion de bals diplomatiques au Bellevne Palace à Herne; il s'exécuta dans cet établissement pendant plus de dix ans.

Composé exclusivement de musiciens mem¬

bres actifs du corps de musique La Coneordia de Fribourg, l'orchestre MORKNO avait. <\ son actif un éventait extrêmement large de mor¬

ceaux de musique, notamment les marches, paso-dobles, valses viennoises et anglaises, et tangos argentins, interprétés sur ses célèbres bamionéons. Contrairement à trop d'orches¬

tres actuels, les MORKNO étaient i\ même d'interpréter ainsi des morceaux de tous gen¬

res, par un travail assidu et suivi. Exemple à suivre!

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De gauche i\ droite: M.-J. Kcnevey, F. Phili- pona, C. Phili porta, H. Théraulaz, .1. Schoro, H. Clt'rnenl.

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