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Bureaux: Rue de la Serre, 27.

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• . - · -

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Huitième Année. — N

0

80.

Prix du numéro 10 centimes

Jeudi 4 Octobre 1894.

Bureaux: Rue de la Serre, 27.

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

le Jeudi et le Dimanche à la Chaux-de-Fonds.

ANNON6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 30 cent.

Les annonces se paient d'avance.

<>!·«•!« ii<» d e In Siici('l<· in ι <'•·<·:• H ι on:i le d e s IIKIHMI'IC <!•• .lura. (IeH Chambres* (le coiuinerce, (IeM ISMI'CIMIX d e e o u t r ô l e e t (lent Syndic»* »4 |>Ι·«>ΓΟΗ«<ΙΟΙΙΙΚΊ·*. . ι

La participation aux bénéfices.

La participation aux bénéfices a été étudiée ces temps-ci, en Angleterre, par le Labour Department. En même temps, l'enquête a porté sur les sociétés coopé- ratives de production. Cent quatorze de ces sociétés ont fourni des renseigne-

ments sur leur fonctionnement, 59 seu- lement ont fait connaître la proportion du montant des bonis à celui des salai- res. Ces bonis ne sont pas bien consi- dérables. Dans y cas, ils ont été nuls ou inférieurs à 3 % · La m o y e n n e de l'ensemble ne dépasse pas 2,1 °,o. La participation aux bénéfices ne semble pas, non plus, avoir d o n n é de sérieux résultats. En elfcl, l'enquête a porté sur

152 entreprises dont 51 ont abandonné la participation et 101 la pratiquent en- core. La participation aux bénéfices est surtout établie dans les imprimeries qui, au nombre de 18 l'ont adoptée : l'ali- mentation en compte 13 ; les industries du métal 1 1 : l'agriculture 8 ; l'industrie textile .'), etc. Parmi les .'il entreprises ([Ui ont a b a n d o n n é la participation aux bénéfices ΊΊ n'ont usé de ce système (pie pendant cinq années, Actuellement, parmi les industries qui l'ont adoptée, :i seulement possèdent la participation depuis vingt années. Le mouvement de croissance de Ia participation est d'ail- leurs très lent, en Angleterre: de 1884 à ISS8, 21 établissements ont inauguré ce système : de 1885) à 1892, le n o m b r e s'est élevé à (H). Dans 31 cas, il y a eu bonis variant de 5 ° ο des salaires et au- dessus : dans 38 cas, ces bonis sont nuls.

Lutin, pour terminer avec les chiffres, disons (pie le nombre des ouvriers em­

ployés dans ces entreprises ne dépasse pas 20,000.

Ce peu d'ardeur à adopter la partici- pation aux bénélices a été signalé main- tes fois et particulièrement par Victor

Bohmert dans son livre sur la partici- pation aux bénéfices, O n s'accorde à d o n n e r comme raison d e ces insuccès l'organisation des Trades ("nions qui englobe 1,200,000 ouvriers payant (les cotisations. On ne peut que difficile- ment, d'ailleurs établir la participation dans les grandes industries. O n a il est vrai essayé de l'organiser dans ces vas- tes entreprises, dans chaque atelier par- ticulier; j u s q u ' à ce jour, .ces tentatives n'ont pas réussi.

Avertissement.

Le public horloger est informé qu'un chevalier d'industrie, ayant pris le n o m de deux horlogers de Baie, MM. Di'inki- KuIm et Emile Burri-Tliommen, cherche à se faire adresser des montres dans diverses localités suisses où il dit être en voyage d'affaires.

Les personnes qui auraient reçu de telles demandes sont priées de le trans- mettre à M. le Procureur d'Etat, à Baie.

Secrétariat de la Chambre cantonale.

La fabrication des pierres de montres.

Nous recevons la lettre suivante (pie nous insérons à IiPe de commentaire aux articles que nous avons publiés sur ce sujet', dans nos numéros des 13 et 16 courant.

Monsieur le rédaceur,

Les deux articles parus dan» votre estima- ble journal n" 74 et '5 concernant l'emploi des pierres clans l'horbgerie, m'ont intéressé, Comme d'autres personnes sans doute, d'une manière toute particulière.

Je suis parfaitemert d'accord à reconnaître qu'une quantité de fabricants suisses ont né- gligé de tout temps m empierroge conscien- cieux de leurs mouvements; aussi,pour le bon renom de notre inlustrie suisse. serait-il grand temps de réaur contre ee préjugé que

les trous en pierres fines ne sontque des objets de luxe ou tout au moins de peu d'importance.

Cette .partie est au contraire très essentielle et l'on iTe peut que blâmer l'emploi des pierres trop ordinaires dans une grande partie des mouvements suisses puisque cela a une in- fluence pour un réglage sérieux. Voyez au contraire l'horlogerie américaine dont les progrès comme bienfaclure sont de jour en jour plus retentissants. J'ai eu à diverses-re- prises l'occasion d'avoir entre les mains des mouvements américains de cinq des plus impor- tantes manufacturês"àucun iïîavaitun empier,- rnge défectueux ; an contraire même pour des genres ordinaires, le luxe pour la couleur et les soins pour la forme n'étaient pas négligés.

Que diraient certains fabricants suisses en comparant les pierres que les américains emploient. avec celles qu'ils emploient eux- mêmes et qu'ils trouvent surpayées à 4 ou 5 centimes le trou? Certes, dans ce domaine seulement nous avons chez nous quelque ebose à apprendre des américains si nous voulons leur tenir tète : je parle ici de la mon- tre civile, sachant bien que la haute horlo- gerie suisse conservera toujours le premier rang qu'elle occupe et que personne n'a réussi à lui disputer.

Permettez· moi, maintenant, d'examiner la seconde partie de l'étude qui vous a été sou- mise. Je ne veux critiquer en aucune manière la petite réclame faite par la maison Junod : chacun agit dans son intérêt et comme bon lui semble. Je tiens cependant à relever une exagération qu'elle renferme.

A première lecture chacun aura pu croire que la maison'Junod a seule le monopole de la bienfacture: je ne lui conteste ni son impor- tance ni son ancienneté; mais d'ici à laisser croire que c'est la seule sérieuse il y a une grave erreur (pie je voudrais voir disparaître.

De Genève à Schuffhouse il existe, à ma con- naissance, au moins sept maisons faisant la pierre de très bonne qualité, toutes aussi sérieuses et consciencieuses que la grande fabrique de Lucens et qui comptent chacune de SO à'200 ouvriers.

Que M. J. ail fait ou fasse la plus grande partie des pierres d'une fabrique américaine et de certaines maisons du pays je le sais : mais d'autres encore restent sur les rangs et livrent aux Etats-Unis et en Suisse une nota- ble quantitédejoyaux d'horlogerie qu'absorbe ce paya, pour autant qu'il s'agit de bon- nes qualités, personne n'ignore (pie nous avons encore eu Suisse un certain nombre de bonnes maisons et que l'Amérique a au

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'374

LA FEDERATION." HORLOGÈRE SUISSE

minimum dix à douze grandes fabriques de montres ou pendules et que toutes sont tribu- taires de l'Europe pour les pierres.

Nous ne contestons pas à M. J . la primeur d'une description de la fabrication de la pierre d'horlogerie, mais nous croyons que le mesu- rage d'après le système nétriquè, soit au moyen du micromètre à ressort ou de tout- autre outil de précision est depuis longtemps d'un emploi général. Quoi qu'il en soit nous admirons l'homme qui n'a pas craint de re- noncer à un gain assuré de 24 à 25,000 francs par an pour se lancer clans une partie négligée et dans laquelle il a rencontré, malgré ses dires, des concurrents assez sérieux.

Chacun doit voir avec plaisir que beaucoup de maisons cherchent à faire bien et je tenais aujourd'hui à faire ressortir que leur nombre est assez important.

P o u r l'honneur de la fabrication suisse nous voulons croire que les intéressés cher- cheront toujours à améliorer dans tous les domaines les produits qu'ils exportent un peu partout. Que l'on soigne davantage l'empier- rage, ce sera aider notre industrie à soutenir la lutte, car on obtiendra un réglage à peu prés parfait et c'est ce que nous devons cher- cher, môme pour les genres c o u r a n t s : a u t r e - m e n l n o u s risquerons d'être envahis,d'ici à quel' que dix mis, par les mon très de nos concurrents.

Merci, M. le Rédacteur, de bien vouloir accepter celte longue lettre dans les colonnes de votre journal, tribune où chacun a le droit et le devoir de demander que l'horlogerie suisse cherche à améliorer ses produits. L a concurrence devient de plus en plus sérieuse, aussi l'avenir sera à celui qui livrera bien, car, sous peu, espérons-le, on fatiguera des

« patraques » qui marchent bien un mois, et on préférera des montres un peu plus chères, peut-être, mais dont la marche régulière sera assurée.

Veuillez agréer, Monsieur le rédacteur, l'as- surance de ma parfaite considération.

P . A. .1.

Postes.

Introduction du service des lettres et boîtes avec valeur déclarée dans l'échange avec le Chili. — La république du Chili ayant maintenant adhéré à l'arrangement de Vienne concernant l'échange des lettres et boites avec valeur déclarée, les envois de l'espèce à des- tination de ce pays peuvent dès maintenant être admis à l'expédition. Le m o n t a n t maxi- mum de la déclaration de valeur est de

10,000 francs.

De la part du Chili, l'échange est limité, jusqu'à nouvel ordre, a u x bureaux do San-

tiago et de Valparaiso. Les envois à destina- tion du Chili sont acheminés par l'Allemagne et sont transportés par les navires de la com- pagnie des vapeurs c< Kosmos » . partant le samedi de quinze en quinze jours.

La taxe au poids est d e :

A) P o u r les lettres, la laxe d'une lettre re- commandée ordinaire :

B) P o u r les boites avec valeur déclarée, de fr. 2,50 par envoi.

La taxe à la valeur pour les lettres et boi- tes s'élève à 25 cent, par 300 fr. de la valeur délarée.

Les boites avec valeur déclarée doivent être accompagnées de trois déclarations en douane et d'une déclaration d'exportation.

Protection de l'enfance.

M . A . G a v a r d , v i c n l d ' a d r e s s e r a u C o n s e i l d ' E l a l d u c a n t o n d e G e n è v e , u n r a p p o r t d o n t voici l e s c o n c l u s i o n s :

! )

« J c c o n c l u s d o n c e n p r o p o s a n t à la C o m m i s s i o n d e l ' e n f a n c e a b a n d o n n é e d e p r i e r le C o n s e i l d ' E t a l , c e q u e d e s s u s c o n s i d é r é , d e b i e n v o u l o i r d e m a n d e r a u C o n s e i l f é d é r a l Ia c r é a t i o n d ' u n « O i l i c e c e n t r a l s u i s s e d e s i n s t i t u t i o n s d e p a t r o - n a g e d e l ' e n f a n c e m a l h e u r e u s e , d e s d é - t e n u s l i b é r é s , d e s a l i é n é s i n d i g e n t s , c o m m e a u s s i d e s v a g a b o n d s et d e m e n - d i a n t s s o u s l e c o u p d ' u n e m e s u r e d e p o l i c e . »

C e t oilice a u r a i t p o u r b u t :

« 1° D e c r é e r u n lien f é d é r a l e n t r e lotî- tes l e s i n s t i t u t i o n s et s o c i é t é s s u i s s e s d e p a t r o n a g e , d e c e n t r a l i s e r l e s i n f o r m a - t i o n s d e t o u t e e s p è c e q u i l e s i n t é r e s s e n t r é c i p r o q u e m e n t , et d e f o u r n i r a u x a s s o - c i a t i o n s n o u v e l l e s la d i r e c t i o n d e s d o c u - m e n t s n é c e s s a i r e s .

« 2 ° . D ' e n t r e t e n i r a v e c l e s i n s t i t u t i o n s s i m i l a i r e s d e s d e u x p a y s d e s r e l a t i o n s ollicielles et d ' é c h a n g e r a v e c e l l e s l e s c o m m u n i c a t i o n s e t l e s r e n s e i g n e m e n t s d e t o u t e n a t u r e a u m o y e n d e s q u e l s elles p o u r r a i e n t se p r ê t e r u n e m u t u e l l e a s s i s - t a n c e a u p o i n t d e v u e d u p a t r o n a g e e t d u r a p a t r i e m e n t d e s c a t é g o r i e s d e m a l - h e u r e u x s u s d é s i g n é s .

« C e t oilice, p l a c é s o u s la s u r v e i l l a n c e e t le c o n t r ô l e d u C o n s e i l f é d é r a l , s e r a i n s l i l u é p a r voie d e c o n c o r d a t e n t r e Ia C o n f é d é r a t i o n , l e s c a n t o n s et l e s socié- t é s d i v e r s e s d e p a t r o n a g e .

« Il s e r a i t p o u r v u à s o n f o n c t i o n n e - m e n t p a r l e s s u b s i d e s d e la C o n f é d é r a - t i o n et d e s c a n t o n s c o n c o r d a t a i r e s . »

La baisse de l'argent.

Le kilogramme d'argent fin, dout la valeur officielle est de 22'2 fr. 21 environ, n'en vaut plus aujourd'hui que 105.05, perdant ainsi 53 p. c.

Cette dépréciation est un fait extrêmement grave, incontestablement le fait économique le plus grave de notre époque. Cependant, elle parait laisser le puplie Indifférent.

Directement, en effet, la seule industrie qui emploie des masses considérables d'argent est celle de l'orfèvrerie: et, d'autre part, tout le monde croit que la oièce de 5 francs n'est pas tombée intrinsiqiement à 2 fr. 30. Elle peut toujours être échangée contre la même quantité d'or, attendu que sa valeur résulte beaucoup moins du poids de ses 32 '/a g r a m - mes d'argent fin que de l'empreinte des Etats dont le crédit la garantit.

Mais cette garantie ne s'étend qu'aux pièces frappées en France ou dans l'Union latine, et tout le monde sait aussi qu'une pièce péruvienne de 5 francs, quoique renfermant autant d'argent qu'une pièce française., vaut quarate-six sous de moiss.

La dépréciation de l'argent atteint non seu- lement les lingots de ce métal, mais les pays où la monnaie type est U pièce d'urgent, dans leurs relations avec ceux où la monnaie prin- cipale est la pièce d'or.

Elle exerce une influence énorme sur tout le commerce de l'Europe avec l'Extrème- Urient, cette influence s( répercute sur les marcliés des produits les plus répandus : le blé, le coton. Une des calmes de Ia baisse du prix du blé est la baisse (e l'argent, qui est la monnaie de l'Inde. Il et résulte qu'avec la même quantité d'or ou dune monnaie a n - glaise, fraçaise, allemande, on peu se procu-

rer dans l'Inde une plus grande quantités de pièces d'argent et, par suite, du blé. La valeur de celui-ci est diminuée dans la même pro- portion s u r tous les marchés. Les agriculteurs français se trouvent victimes d'une situation dont ils ne sont, en aucune mesure, respon- sables, et qu'il ne dépend pas d'eux de modi- fier.

Les conséquences de l'avilissement du métal blanc vont plus loin et menacent la prospérité de tous les pays, même les plus riches, et de tous les travailleurs. Si elles devaient aboutir à la démonétisation générale de l'argent, cette mesure déchaînerait une crise économique et financière comme on n'en a pas vu depuis le seizième siècle.

(Le Journal des Chambres de commerce de Bruxelles.)

Les perspectives du commerce.

Un lira avec intérêt l'opinion que professe sir Albert K. Rollit, président de l'Association des Chambres de Commerce du Royaume- Uni, et qu'il a exprimée dans son discours d'inauguration du congrès annuel qui s'est ouvert mercredi à Hudaersfieïd.

'.<• Il y a six mois, dit-il, je me suis exprimé favorablement, quoique dubitativement, s u r les perspectives du commerce.

« Malgré les résultats décourageants de juillet et d'août, je n e vois-pas des raison de modifier ma manière de voir.

«Depuis la fin de 1890, les indications, quoique variables, ont été en général plus favorables. Même les conditions extérieures d'amélioration, dont nous ne sommes pas res- ponsables, voot en augmentant. Le Brésil et l'Amérique du Sud sont pacifiques. L'Ar- gentine nous envoie des approvisionnements de froment, rivalisant même avec ceux des Etats-Unis, et le Chili a trouvé enfin que l'honnêteté est la meilleure des politiques.

«Eri Australie, les effets ^les crises finan- cière et foncière, dont nous ne sommes pas tout à fait irresponsables, en notre qualité de pays prêteur, sont en train de disparaître, et il y a déjà un regain de demandes de pro- duits textiles et de certains produits sidérur- giques pour les Antipodes. Aux Indes, les difficultés de la question monétaire ont été tempérées par la fermeture des hôtels des monnaies: l'expérience justifie l'adoption de l'étalon d'or comme solution finale de la ques- tion. Dans différentes contrées du globe — en Russie, en France, en Espagne, au Victo- ria et dans la Nouvelle-Galles du Sud — l'amère expérience des effets des tarifs prohi- bitifs est en train d'ouvrir la voie, par des traités ou des réductions de droits, sinon au libre échange, du moins à des échanges plus

libres (Le Précurseur.)

Nouvelles diverses

C o n g r è s i n t e r n a t i o n a l . — Lundi a été inauguré à Milan le congres international contre les accidents du travail.

R i v e - d e - G i e r . — Los ouvriers que la ver- rerie Richarme avait embauchés dans le can- ton de Zurich reçurent une délégation dos ouvriers grévistes qui les menacèrent do vio- lence s'ils se rendaient à Rive-do-Gier. La plupart des ouvriers, effrayés par ces mena- ces, ont refusé de venir malgré les avances pécuniaires.

On annonce dés lors, que deux envoyés spéciaux des verriers, embauchés en Suisse, sont allés à Rive-dc-Gior pour se rendre compte do la situation. Après des constations sérieuses ils sont repartis en promettant de revenir incessamment avec leurs collègues pour commencer les travaux.

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 373

S t a t i s t i q u e a l l e m a n d e . — L a s t a t i s t i q u e

<Ve l ' e m p i r e a l l e m a n d n o u s a p p r e n d c o m b i e n il y a d ' A l l e m a n d s à ! ' ô t r a n g e r et c o m b i e n d ' é t r a n g e r s e n A l l e m a g n e . L a R u s s i e n ' a p a s

<He r e l e v é e d a n s c e t t r a v a i l . E n r é s u m é il y a 3 m i l l i o n s 4 5 8 , 6 6 5 A l l e m a n d s à l ' é t r a n g e r , e t il y a 172.SUT é t r a n g e r s e n A l l e m a g n e . Il r e s - s o r t d e c o chiffres q u e p o u r 1 0 0 A l l e m a n d s q u i o n t é m i g r é d a n s d ' a u t r e s p a y s , il n ' y a q u e 1 3 , 7 é t r a n g e r s q u i si1 s o i e n t é t a b l i s e n A l l e m a g n e .

L e d é n o m b r e m e n t e s t a i n s i é t a b l i :

Il y a e n B e l g i q u e 3 6 , 5 4 7 A l l e m a n d s , t a n d i s q u ' i l y a 10,194 B e l g e s e n A l l e m a g n e .

E n D a n e m a r k , 3 1 . 1 1 2 A l l e m a n d s et e n A l - l e m a g n e , 2 3 , 3 1 7 D a n o i s .

E u F r a n c e , 8 3 , 5 0 0 A l l e m a n d s e n e n Alle- m a g n e , 10,65'·) F r a n ç a i s .

E n G r a i u l e - B r o t o g n e , 5 3 , 5 U l A l l e m a n d s e t q u ' A l l e m a g n e 15,534 A n g l a i s .

E n I t a l i e . 5,23't A l l e m a n d s et e n A l l e m a g n e , 15.570 I t a l i e n s .

D a n s le g r a n d - d u c h é d e L u x e m b o u r g , i),055 A l l e m a n d s et e n A l l e m a g n e . 1 2 , 5 8 5 L u x e m b o u r g e o i s .

E n H o l l a n d e . 2 8 , 7 3 2 A l l e m a n d s et e n A l l e - m a g n e . 17,055 H o l l a n d a i s . ·

En S u é d e . 1,622 A l l e m a n d s et e n AlIe- m a e n e , 1 0 , 0 2 4 S u é d o i s .

E n S u i s s e . 0 4 , 2 0 7 A l l e m a n d s et e n Alle- m a g n e 4 1 , 1 0 5 S u i s s e s .

D a n s l ' A m é r i q u e d u N o r d , 2 , 7 8 4 , 8 9 4 Alle- m a n d s el e n A l l e m a g n e 17,550 A m é r i c a i n s .

Ail B r é s i l , 4 4 , 0 8 7 A l l e m a n d s et. e n A l l e m a - g n e , 1,476 B r é s i l i e n s .

L e s b u d g e t s m i l i t a i r e s . — D ' a p r è s u n c a l c u l é t a b l i p a r u n j o u r n a l v i e n n o i s , (Mi p r e - n a n t p o u r b a s e l e s b u d g e t s m i l i t a i r e s d e d i v e r s E t a l s e u r o p é e n s , la p a r i d e c h a q u e c o n t r i b u a - ble e u r o p é e n a u m a i n t i e n d o la p a i x s ' é l è v e :

E n S e r b i e à 2 , 8 5 H., on T u r q u i e à 3 , 1 0 H. , on S u è d e e t o n N o r v è g e à 3,(Hi fl. , e n R o u - m a n i e à 3 , 8 4 fl., e n A u t r i c h e - H o n g r i e à 4 , 4 3 h \ , on P o r t u g a l à 4 , 5 6 fi., e n E s p a g n e à 4 , 6 0 fl. , en I t a l i e à 6 , 0 7 fl., e n S u i s s e (!) à 6 , 5 6 fl., e n H o l l a n d e à 7 , 4 7 fl., e n A l l e m a g n e a 0 , 1 0 fl. , en A n g l e t e r r e a 1 0 , 4 7 fl., e n F r a n c o à 1 1 . 5 0 fl.

Do ce r e l e v é , a j o u t e le j o u r n a l e n q u e s t i o n , il r e s s o r t u n e c e r t i t u d e q u i p e u t n o u s ê t r e u n e c o n s o l a t i o n r e l a t i v e , q u ' à n o u s a u t r e s A u t r i c h i e n s , la p a i x r e v i e n t m o i n s c h e r , c o m - p a r a t i v e m e n t à l ' A l l e m a g n e , à l ' A n g l e t e r r e e t à la F r a n c o .

G o m m e c o n s é q u e n c e d e l ' a b o l i t i o n d u t a r i f M a c - K i n l e y p o u r l ' A u t r i c h e , o n e s p è r e u n e r e p r i s e d e l ' i n d u s t r i e d e s b o u t o n s de n a c r e . L e d r o i t d u bilï M a c - K i n l e y do 140»/0

a r r ê t a le t r a v a i l d e 3 6 , 0 0 0 o u v r i e r s , a v e c ' d e t e l l e s c o n s é q u e n c e s q u e , l i t t é r a l e m e h t , p l u - s i e u r s c e n t a i n e s d ' e n t r e e u x p o r i r e n t . d e m i s è r e ou p a r le. s u i c i d e . Cette i n d u s t r i e n ' a p a s r é u s s i a u x E t a t s - U n i s e t l ' o n e s p è r e q u e le n o u v e a u d r o i t , d o 8 4 0Ja, p e r m e t t r a la r e p r i s e d e l ' i m - p o r t a t i o n d o l ' A u t r i c h e .

La mauvaise récolte de maïs aux

E t a t s - U n i s ( o n a n n o n c e 1.500 m i l l i o n s d e b u s h e l s a u lieu d e 2 . 0 0 0 o u p l u s , q u i s o n t l ' o r d i n a i r e ) v a ê t r e le p l u s g r a n d e m p ê c h e m e n t a u r e l è v e m e n t d u p a y s . L e m a ï s e s t , l à b a s , la p r i n c i p a l e r i c h e s s e , la b a s e d e l ' e x p o r t a t i o n do p o r e e t d e v i a n d e , lu n o u r r i t u r e p r i n c i p a l e , m ê m e p o u r l e s h o m m e s d a n s u n e g r a n d e p a r - tie d u p a y s . A v e c u n e m a u v a i s e r é c o l t e d e m a ï s . l ' O u e s t a c h è t e r a m o i n s d o b o i s e t t o u t e s o r t e d e m a r c h a n d i s e s . ' D ' a u t r e p a r t , u n e b o n n e r é c o l t e d e f r o m e n t a u g m e n t e la c o n - s o m m a t i o n i n t é r i e u r e e t l ' é n o r m e r é c o l t e do c o t o n a c c r o î t le p r i n c i p a l a r t i c l e d ' e x p o r t a t i o n I)OUr In S u d .

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Sienne - Tramelan - Porrentruy - Monlbéliard - Morteau

Liste des Fabriques d'ébauches et finissages

f o r m a n t l a S o c i é t é a n o n y m e d u C o m p t o i r g é n é r a l d e s E b a u c h e s :

1. A. Blanchard, y^falleray.

2. Bon cSc G

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, ^laitier.

3. Bnëche & Boillat, ^econvillier.

4. Charles Emonot, §orvilier.

5. F a b r i q u e d'Ebauches, §>oncebo%.

G. F l n r y F r è r e s , tienne.

7. F r ê n e & G a r r a u x , ŒfeconyUMer.

8. J u i l l a r d frères, Gortébert.

9. Kocher, H a n n i & Kùnzli, Court.

10. K n h n & Tièchè, u^econvillier.

11. E d . K u m m e r , tyeillàch.

12. Marizoni iils & C

ie

, odrogno.

13. E. Manche & C

ic

, Zoveresse.

14. P . Obrecht & C

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, granges.

15. Parrenin & Marguet, Villers-le-Xac.

16. Société coopérative d'horlogerie, Ψοη-tenel.

17. Société d'horlogerie, SOangendorf.

18. Société industrielle, tyfoutier.

19. A. Schlâfli, §&Ιψο1ι.

20. Jean Sclnvarzcntrub, granges.

21. L.-P. Japy & C

i e

, Berne par §elcncourt.

22. Simon Burger & Gressot, Torrentruy.

Le comptoir fournira, aux acheteurs d'ébauches et finissages, les produits de leur choix, soit les produits des fabriques qu'ils entendent spécialement utiliser. Il ne sera introduit d'autre changement dans les relations telles qu'elles étaient antérieurement pratiquées, que celui résultant de la réception et de l'exécution de tous les ordres des clients par l'entremise du Comptoir central ou de ses dépôts et des règlements de compte qui seront effectués de même aux dits organes.

Le Comptoir est donc substitué aux fabriques dans tous les cas où il s'agit de leurs relations commerciales avec les tiers.

Ceux-ci trouvent dans la nouvelle organisation un avantage marqué, puisque le Comptoir pourra livrer tous les genres quelconques et dans les meilleures qua- lités, et qu'ils n'auront plus ainsi, qu'un seul fournisseur et un seul correspondant.

Les ébauches et finissages sont toujours facturés anx prix et conditions du tarif en vigueur.

Toutes modifications aux prix du tarif et aux conditions de paiement, sont communiquées à la clientèle.

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