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Bureaux: Rue de la Serre, 27.

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' .

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Huitième Année. — N

u

97.

Prix du numéro 10 centimes.

Dimanche 2 Décembre 1894.

Bureaux: Rue de la Serre, 27.

ABONNEMENTS

Un an: Sis mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a Ions les bureaux de poste Paraissant la Jeudi et le Dimanche à la Chattx-de-ronds.

ANNONGES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

(irssnii' rfe I» Sopiét« i i i t v r c a n l o i i a l u dew IiMlgiMview d u .lui·», det*

CII»III1>I-CM

«le c o i u m e r c e , de» B u r e a u x tle c o n t r ô l e e t deM NyiidieatH prol'cMNioimelM.

La bijouterie et l'horlogerie dans l'Uruguay

' Le commerce de la bijouterie. — S'il ne s'agit que du bijou courant, il est à noter que la bijouterie française est ap- préciée, ici, pour le bon goût de ses modèles, mais est de prix trop élevé par rapport à la bijouterie allemande pour en soutenir la concurrence.

Le très beau bijou français, de style artistique et surtout orné de pierreries, trouve des acheteurs parmi la riche clientèle des trois principales maisons de joaillerie et de bijouterie de Monte- video :

A. Carrasale.

Carrasale Hermanos.

Hosello & O .

Les deux premières fabriquent quelque p e u ' p a r elles-mêmes d'après des modèles français.

U n'existe, en ce pays, aucune industrie artistique et parlant ni bijoux, ni modèles de bijoux locaux. Les seuls objets de fabrication locale ayant quelque origina- lité sont en argent et consistent en manches et fourreaux de poignard, lourds ornements de sellerie, élriers et poignées de cravaches, le tout, des arti- cles d'orfèvrerie, non de bijouterie.

On livre depuis 8 karals j u s q u ' à 18.

11 n'existe pas de marque de contrôle, c'est justement ce qui fait tant de tort à l'industrie française.

La montre et la chaîne, or rouge, la bijouterie or rouge, ainsi que l'alliage d'argent et or de toutes les couleurs, sont les couleurs préférées.

La bijouterie d'or et les montres en or payent 8°/o tle droits. Les S°/o se perçoivent.

pour la bijouterie or, d'après !inspection des articles :

Pour les montrés, comme suit :

KvaliUÎliuii de IOhJd

8°/o sur P . Argent, sans.remontoir . . . . 5 »

— avec — . . . . 7 50 Or'sans [remontoir '20 » Or avec — 30 » Or émaillé avec pierres . . . . 35 » Or émaillé (anglaise), avec ou

sans remontoir . . . . 55 » Or à répétition chronomètre . . (iô » L'évaluation de ces articles est faite en pias- tres, soit de ô t'r. 35 à 5 fr. IQ par piastre.

La bijouterie en métal/nutre que l'or, paye un droit de 3(>°/o (montres en métal, etc.)

Les bijoux se vendent presque unique- ment à Montevideo.

A part les maisons Carrasale et Rosello, les principales maisons de Montevideo important la bijouterie et la joaillerie sont allemandes.

On ne compte guère, ici, que deux bijoutiers français :

M. Moreau, et M. Boccia, dont les maisons valent la peine d'être mention- nées.

Les conditions habituelles p o u r traiter sont de i)0 à 120 j o u r s ou en compte courant, sauf conventions spéciales. l"ne grande prudence est de commande avec les maisons secondaires.

Pour apprécier les modèles en usage dans Je pays, il serait bon de voir une exposition des maisons allemandes qui reçoivent chaque mois des bijoux. Ces maisons sont :

Samuel Hlixen, Jacobo Steinheur, Guthman frères.

•Il va de soi qu'il ne peut y avoir ni spécimens, ni photographies, là où il n ' y a ni modèles, ni dessins originaux ou de tradition locale.

Les bijoutiers importateurs choisissent dans les collections les modèles qu'ils croient devoir être préférés par leur clientèle. Q u a n d ils trouvent ou créent un article de vente facile, ils n'en divul-

guent pas le modèle et, parlant, n'en donnent pas la photographie.

P o u r arriver à connaître les modèles les plus goules dans le pays, il est né- cessaire d'entrer en rapport d'affaires avec les bijoutiers qui, s'ils y trouvent, leur convenance, indiquent les modèles qui leur sonl nécessaires.

(Extrait d'un rapport du Ministre de France à Montevideo).

Traité de commerce anglo-japonais

La Feiiile officielle suisse du commerce publie l'article suivant, qui complète les ren- seignements que nous avons publiés dans notre numéro du 22 courant:

Afin de donner à nos lecteurs une idée de l'importance pratique du traité de commerce et de navigation, conclu le 1(5 juillet écoulé entre la Grande-Bretagne et le Japon et déjà ratifié par les corps législatifs des deux, pays (l'échange des instruments de ratification a eu lieu le 25aoùtàTokio), nous jugeons utile de leur faire, au sujet de cet acte internatio- nal, les communications suivantes:

Le traité, qui entrera en vigueur au plus toi cinq ans après'sa signature et qui est con- clu pour douze ans. renferme deux disposi- tions d'une importance particulière, dont les traités du Japon n'avaient jusqu'ici jamais fait mention. D'une part, le territoire tout entier de cet Etat est ouvert au commerce étranger, tandis que jusqu'à présent les ressortissants d'autres pays ne pouvaient pénétrer dans l'in- térieur du japon pour y faire le commerce.

D'autre part, dès la mise en vigueur du traité, la juridiction consulaire, qui était reconnue pour le jugement des contestations entre étrangers ainsi qu'entre étrangers et japonais, est supprimée" les étrangers seront désormais soumis entièrement à la juridiction des tribu- naux japonais.

Les droits d'entrée au Japon sont fixés par les traités actuels et pour une durée indéter- minée à 5% de la valeur. Le traité anglo-ja- ponais renferme un tarif des droits d'impor- tation qui'stipule, entre autres, une élévation assez considérable des taxes pour les articles suivants: Article en caoutchouc, fils et tissus de colon, verrerie, chapeaux, certains articles en fer et en acier, cuirs, fils et tissus de lin.

papier, sucre, articles en soie et mi-soie, fils

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470 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE

de laine, ouvrages en laine el mi-laine. Au terme d'un protocole a n n e x é au traité ces nou- veaux droits auraient du être appliqués un mois déjà après l'échange des ratifications, soit dès le 25 septembre de celte année : tous les autres produits devaient être soumis à un tarif général japonais. Ces dispositions du tarif ne pourront cependant entrer en vigueur que lorsque les traités du Japon avec les autres États (Allemagne, F r a n c e , etc.), dont les dis- positions sont à peu prés les mêmes que celles de l'ancienne convention avec la Grande-Bre- tagne (1858) auront été revisés. Les produits importés par ces derniers Etats au Japon con- tinueront donc à être frappés des droits à rai- son de 5"/o de la valeur. Gomme l'Angleterre jouit en outre Cn vertu de l'ancien comme du nouveau traité avec le J a p o n , des droits de la nation la plus favorisée, les nouveaux droits n'auront, jusqu'à nouvel ordre, aucune importance pratique.

On ne saurait prévoir aujourd'hui le temps que prendra la révision totale des Iraités du Ja))On dans le sens de celui qu'elle a conclu avec la (Ira η de-Bretagne, ni indiquer l'époque à laquelle ce travail sera entrepris. Cela dé- pend de la manière dont les gouvernements des Etats intéressés accueilleront les efforts faits par le Japon dans le but de recouvrer son indépendance en matière do douane. Il serait prématuré de porter un jugement ou même de faire des suppositions à cet égard.

On peut conclure de ce qui précède que les anciens traités et la tarification a raison de ϋ°/Ό de la valeur seront appliqués pendant longtemps encore.

Propriété industrielle

En date du 27 de ce mois le conseil fédéral a adopté un règlement d'exécution pour la loi fédérale du 29 juin 1894), concernant les dispositions transitoires à celle du 26 septem- bre 1890, relative à la protection des marques de fabrique et de commerce, des indications de provenance et des mentions de récompenses industrielles. Nous reproduisons ci-après le tcxte.de ce règlement.

Art. I0''. Le bureau fédéral de la propriété intellectuelle, devra, avant le I''1' juillet 1895, adresser un avis, sous pli chargé, à tous les propriétaires de marques déposées conformé- ment aux prescriptions de la loi fédérale du 19 décembre 1879, mais qui ne concordent pas. en ce qui concerne la constitution des m a r q u e s ou les conditions prévues pour leur enregistrement, avec les dispositions renfer- mées a u x alinéas 2 et 4) de l'article 14 de la loi fédérale du '2Ii septembre 1890.

Art. 2. Cet avis fera connaître les motifs de radiation, ainsi que. éventuellement, les con- ditions dorit l'accomplissement en temps utile permettrait d'éviter la radiation.

Art. 3. Lorsque le propriétaire d'une m a r - que contestera le bien fondé de l'avis officiel, et (pie le bureau fédéral maintiendra cet avis.

soit en entier, soit partiellement, il y aura recours au département fédéral dont relève le bureau. Les décisions du département seront définitives. On ne pourra toutefois recourir que jusqu'au 30 septembre 1895.

Art. 4. Les pièces, les clichés (ces derniers sont destinés à la publication clés m a r q u e s nu idifiées) et éventuellement les taxes réclamés par le bureau fédéral en vue du maintien d'une m a r q u e , devront parvenir à celui-ci au plus tard le 30 décembre 1895. Lorsque la réception des pièces et clichés aura lieu avant le 1e r octobre 1895, le bureau fédéral procédera gratuitement a u x inscriptions et publications nécessaires. Mais, si ce délai est dépassé, il sera perçu pour ces opérations une taxe de 10 francs par m a r q u e . Lorsque le paiement

ne sera pas effectué directement au bureau, l'envoi devra avoir lieu par m a n d a t postal.

Art. 5. Les marques dont le dépôt n'aura pas été régularisé dans le sens des dispositions qui précèdent, seront radiées par le bureau fédéral a la date du 31 décembre 1895.

Art. C>. Le présent règlement d'exécution entrera en vigueur le l 'r décembre 1894.

L'assurance contre le chômage à St-GaII

Sur la base de la loi du 19 mai 1894·, les autorités communales de la ville de St-OaII et des deux communes suburbaines de Tablait el de Slrauben/ell avaient décidé de fonder en commun pour les ouvriers des trois communes une caisse d'assurance contre le chômage et avaient élaboré un projet de statuts dont voici les dispositions principales:

Etaient tenu de s'assurer tous les ouvriers suisses domiciliés dans les communes de St-GaIl, Tablait et Straubenzell et dont le sa- laire journalier ne dépassait pas cinq francs.

Les apprentis et les ouvriers mineurs gagnant moins de deux francs par j o u r étaient exclus de l'assurance. En revanche, celle-ci s'éten- dait a u x ouvriers étrangers, aux hommes mariés après un séjour ininterrompu de six mois, aux célibataires après un séjour de dix- huit mois dans l'une des 3 communes. Les ou- vriers faisant partie d'une caisse libre a u x prestations équivalentes étaient dispensés de s'assurer à la caisse officielle.

La prime hebdomadaire était de quinze cen- times pour les ouvriers g a g n a n t jusqu'à trois francs par jour, de vingt centimes pour ceux dont le salaire était de trois à quatre francs et de trente centimes pour ceux qui gagnaient de quatre à cinq francs. La prime annuelle variait donc entre 7 fr. 80 pour la catégorie inférieure et 15 fr. GO pour la catégorie supé- rieure.

Les membres de la caisse avaient droit à l'indemnité de chômage s'ils avaient payé leurs primes pendant six mois consécutifs et s'ils ne pouvaient pas trouver un travail ap- proprié à leur profession el à leurs forces au prix usuel de l'endroit el de la saison. Etaient exclus de tout droit à l'indemnité: ceux qui avaient été privés de travail par leur faute, ceux qui avaient quitté leur ouvrage à la suite d'une grève, ceux qui refusaient s a n s motif un travail qui leur avait été assigné p a r l e bureau de placement adjoint à In caisse d'assurance.

Les ouvriers malades ou victimes d'un acci- dent ne recevaient pas d'indemnité de la caisse d'assurance contre le chômage, puisqu'ils de- vaient en recevoir des caisses d'assurance contre la maladie et les accidents.

Le projet fixait les indemnités de chômge à 1 fr. 80 par jour pour la première catégorie d'ouvriers (ceux qui payaient une prime de quinze centimes), à 2 l'r. 10 pour la deuxième catégorie et à 2 fr. 40 pour la troisième. Au- cun assuré ne pouvait loucher l'indemnité de chômage pendant plus de soixante jours par a n .

La caisse devait être administrée par une commission de treize membres composée comme suit :

Quatre membres nommés librement p a r l e s municipalités des trois communes intéressées :

Quatre membres n o m m é s par les mêmes municipalités, mais choisis parmi les ouvriers assurés ne faisant partie d'aucune organisa- tion.

Enfin, cinq membres élus par les assurés faisant partie d'une organisation ouvrière (Union ouvrière de St-GaIl. Société du Grutli de Tablatt et de Straubenzell).

P o u r établir le projet de budget de la caisse, on avait calculé qu'il y aurait environ 5000 ouvriers assurés, dont 20°/o louchant un sa-

laire inférieur à trois francs et payant quinze centimes par semaine, IiO0Ai gagnant trois a quatre francs el payant vingt centimes, 2 0 % g a g n a n t quatre à cinq francs et payant trente centime. Le totale» des primes devait produire 54,CiOO fr. En outre, les communes versaient à la caisse deux francs par assuré et par an et l'on compterait sur une subvention de 5000 francs du canton. On obtiendrait ainsi un lnlal de recettes de 70,000 francs environ, qui de- vait suffire à faire face aux indemnités de chômage. Le projet prévoyait que le 10°/» des assurés tomberait à la charge de la caisse pendant ΙΊ0 jours par an.

Ce projet a soulevé une vive opposition de différents côtés. Les uns ont trouvé qu'il ini' posait des charges trop considérables aux o u v r i e r s : d'autres, au c o n t r a i r e , ont craint que la subvention à la caisse d'assurance ne pesai trop lourdement sur les budget commu- n a u x . Les uns pensaient que les ouvriers étaient trop représentés d a n s la commission administrative: les autres estimaient qu'ils ne l'étaient pas assez. On a critiqué surtout cette division entre ouvriers organisés el ou- vriers non organisés qui était faite à propos de l'élection des membres de la commission, et l'on a fait remarquer que la disposition accordant aux municipalités le droit de nom- mer les représentants des assurés ne faisant partie d'aucune organisation était contraire à l'article de la loi stipulant ((Ue les assurés dé- signaient eux-mêmes leurs délégués dans l'autorité de surveillance. D'autre p a r t , les agriculteurs, qui forment une fraction assez considérable de la population de Tablatt et aussi de celle de Straubenzell, étaient oppo- sés au projet dans son ensemble, croyant qu'il ne profiterait qu'aux ouvriers de la ville.

Tous ces motifs ont fait échouer l'organi- sation proposée. C'est l'assemblée générale de Tablatt qui a eu la première à se pronon- cer à la fin du mois d'octobre. Elle a rejeté le projet à une grosse majorité. Prévoyant que le résultat de la votation pourrait être égale- ment négatif dans les deux autres communes, les autorités de Sl-GaIl et de Straubenzell ont renoncé à présenter aux lecteurs le projet de statuts et l'ont retiré pour pouvoir le ivm mier en tenant compte des objections formulées.

Nouvelles diverses

Le coût d'un brevet dans le monde

e n t i e r . — Un inventeur du K a n s a s . aux Etats-Unis, a voulu se rendre compte, par lui- même, de ce qu'il en peut coûter pour breve- ter une invention dans le monde entier.

Voici à quelle conclusion il est arrivé. H existe actuellement 02 Etats qui délivrent des brevets, 10 en Europe. 8 en Afrique, 4 en Asie, 27 d a n s les deux Amériques et 9 en Océanie. Le prix du' brevet diffère beaucoup d'un pays à l'autre. La moyenne est de 1,130 francs, de sorte que la somme totale qu'un inventeur doit dépenser pour breveter son in- vention dans tous ces Etats est de 72,751 fr.

A la condition d'avoir eu une bonne idée, c'est une dépense à laquelle on peut assuré- ment se risquer, mais elle ne laisse pas d'at- teindre, comme on le voit, une certaine im- portance préalable.

Les élections dans la colonie anglaise

d e V i c t o r i a paraissent moins nettement fa- vorables à la réforme douanière qu'on ne l'availcrn d'après les premiers renseignements.

La défaite du ministère Pattcrson est mainte- nant présentée comme due à ses efforts sérieux pour diminuer le socialisme d'Etat et le nom- bre des fonctionnaires.

On calcule qu'un dixième des hommes du pays sont au service de l'Etat et que. parmi eux 15,000 représentent avec leurs amis entre 40 et 50 mille votes qui se sont joints à ceux des syn-

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 471

dicats ouvriers contre Sir J a m e s B. Patlersoiu M. Tu ruer, le nouveau premier ministre, a promis 'd'arrêter les réduçliarïs sur les salaires des fonctionnaires et sur les travaux publics, et la réforme du tarif douanier elle-même sera suspendue jusqu'à ce qu'ait été déposé le r a p - port d'un comité spécial. Les finances de la colonie sont en mauvais étal, avec un déficit allant de 500,000 à 000,000 Uv. st. La crise de banque a produit au Trésor une source de revenu extraordinaire parce que le public η préféré déposer ses fonds dans la caisse d'épar- gne, de la poste et dans une autre catégorie de caisse d'épargne que le gouvernement a jugé bon de garantir. En môme temps, le public achetait plus qu'à l'ordinaire des fonds publics.:

Mais cette source est maintenant tarie, et le nouveau cabinet veut introduire un nouvel impôt direct.

En même temps, les chemins de fer rendent moins qu'auparavant, le commerce continue à diminuer, et l'exode qui s'était arrêté, a re- commencé de nouveau. Tandis que la popula-

tion continue à s'accroître dans les autres co- lonies et tandis que, spécialement, la popula- tion de la ville de Sidnoy a augmenté, d'avril JSDi à décembre 1893, de 387,000 a 1-21.000, c'est-à-dire de près de 34,000 habitants de celle de Melbourne, avec son système encore plus

artificiel et Imprévoyant de socialisme d'Etat, a diminué de,491,000 à 435,000, ou de plus de K)1OOO habitants, et le mouvement ne s'ar- rête pas.

Variété

La téléphonie transatlantique. — Les recherches s u r la téléphonie transatlantique sont poursuivies par nos électriciens avec une

extrême activité. On a pu déjà faire franchir à la parole la Manche et la Méditerranée ; mais les effets de condensation de la masse océanienne rendent jusqu'à présent, nous ne dirons pas impossible, mais très difficile, de communiquer la voix d'une façon perceptible entre la France et les Etats-Unis. Ce serait pourtant un progrès dont on peut mesurer les conséquence, et l'on conçoit combien il s u - rexcite l'ardeur des praticiens.

La difficulté provient actuellement de ce que, pour réaliser la téléphonie transatlanti- que, il faudrait employer u n càblc de très grand diamètre, présentant la plus petite ca- pacité possible. M. Garty, un téléphoniste américain bien connu, pense pouvoir indiquer une autre solution. La parole serait enregis- trée par un phonographe, que l'on ferait en- suite parler très lentement devant le trans- metteur.

A la réception, un autre phonographe m a r - chant avec la même lenteur inscrirait les on- dulations sonores du récepteur, pour les tra- duire ensuite à plus grande vitesse et recons- tituer la conversation première. Les ondula- tions électriques seraient ainsi moins rapides el par conséquent, plus faciles à transmettre par cable. Reste à savoir si les déformations qu'elles subiraient ne rendraient pas la parole reçue inintelligible. En tout cas, l'essai ne se- rait pas bien difficile à effectuer. 11 faut sou- haiter que l'on y procède.

Procédés industriels.

Goudronnage des objets en fer. — Lc goudron ne convient pas pour peindre les ob- jets en for en vue de les préserver de la rouille, car il ne larde pas à s'écailler et détruit le fer, Gela tient à la présence d a n s ce goudron d'a-

cide phénique qui agit d'une façon dissolvante s u r le métal. P o u r obvier à cette inconvénient, on élimine l'acide phénique en faisant chauffer le goudron rouge après addition de 2 à 3 % de c h a u x éteinte. Ainsi traité, il constitue u n agent de protection très efficace, l'enduit ad- hère fortement, résiste longtemps et a l'appa- rence du plus beau vernis. Au besoin, on peut le diluer avec l'huile de térébenthine!

C o n s e r v a t i o n d e s b o i s . — La méthode suivante, indiquée par M. Verrier, a l'avan- tage d'être d'une application très pratique, On coupe les bois à injecter entre le mois d'août et le mois d'octobre : on enlève immédiatement toutes les branches latérales en conservant seulement un bouquet de feuilles à l'extrémité de chaque perche.

Ces bois, nettement coupés ou sciés, de fa- çon que les pores en soient bien ouverts, sont placés aussitôt debout dans des cuves rem- plies aux trois quarts d'eau dans laquelle on a ajouté 3 à 4 k g . de sulfate de cuivre pulvé- risé par hectolitre. Le bouquet de feuilles laissé à Ja partie supérieure de chaque perche suffit à déterminer l'ascension du liquide en vertu de la capillarité et du reste d'énergie d'ascen- sion de la sève.

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Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, ,1 à Bienne.

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d'environ t r o i s m i l l e mouvements ΓΒΜίΟΪΓ 19'", ancre, ligne droite, levées visibles, finis sans, ou avec boites acier, argent et or au g r é des a m a t e u r s , p a r grande et petite quantité, même égrenées ! — Ces mouvements pour pièces à verre et savonnettes en nickel et laiton doré, sont divisés en 4 qualités toutes extra soignées, avec marche de précision, d'une interchangeabilité absolue de toutes les pièces, par un outillage unique en sa perfection et des plus récentes inven-

tions. H 4736 tS-I 2C)IiO"

Les 2 premières qualités sont réglées pour des bulletins de l'ob- servatoire, avec ressort de réglage. Échappement non magnétique, spiral brevet Paillard Genève, chatons américains dessus et dessous, pignon de sûreté à grand'moyenne, mise à l'heure intérieure, toutes à secondes, cadrans romains et arabes.

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