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Douzième Année. — N

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I

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Douzième Année. — N

0

79.

P r i x du n u m é r o 10 c e n t i m e s .

Dimanche 3 Octobre 1897.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 5 8 .

vBONNEMENTS

un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Gfcanx-de-Fcnâs

A N N 0 N 6 E S

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces te paient d'avance.

O r g a n e tic In Société I n t e r c a i i t o n a l e cle<* Iiitluetrlcs ilu J u r a , «les Chambres» tle c o m m e r c e , tics B u r e a u x tle c o n t r ô l e et fies S y n d i c a t * p r o f e s s i o n n e l s .

L'Horlogerie à Smyrne

Extrait du Moniteur Officiel français du Commerce:

Les horlogers de Smyrne s'adressent, pour les besoins de leur commerce, aux industries suisses, allemandes, améri- caines et françaises. Notre importation annuelle s'élève à environ 200,000 fr.

pour les montres en or, argent ou mé- tal, et à 30,000 fr. pour les pendules, horloges, réveils, etc. A ces chiffres les pays producteurs participent dans les proportions approximatives suivantes :

Montres :

Francs

pour 190.000 6.000

3.000 2.000 La Suisse

L'Allemagne

Ù a

2 à 1 à

45.000 4.000 1.000 La France —

L'Amérique — Pendules, etc. :

L'Allemagne — L'Amérique — 3 à La France maximum

Les principaux centres industriels des pays indiqués sont : la Chaux-de-Fonds (Suisse) pour les montres, la Foret-Noire et le Wurtemberg pour les pendules et les réveils.

La montre savonnette argent à clef, ancre 23 rubis, communément appelée

«genre anglais» de 16 à 20 lignes forme la consommation la plus importante du pays.

Les pendules genre «régulator» sont de bonne consommation, mais restent encore en dessous de celle des réveils.

Pour la qualité courante, l'acheteur n'est pas très diflicile, mais il devient exigeant aussitôt qu'il s'agit de l'article riche dont la consommation, cependant, est très limitée à Smyrne. Elle consiste en montres en or très soignées et en pendules ou garnitures de cheminées.

Le prix des montres varie, nécessaire- ment, suivant le genre, le mouvement,

la taille et la qualité du métal employé ; on peut, toutefois, indiquer les prix ci- après comme étant, généralement, payés par le consommateur :

4 à 10 fr. pour les montres en métal, 12 à 20 fr. p

1

' les montres en argent, 18 à 90 fr. pour celles en or.

Depuis quelques années, la consom- mation a sensiblement augmenté par suite des nouveaux clients que nous pro- curent les prolongements de'nos lignes ferrées.

En moyenne, les '/

5

de la consomma- tion en montres et réveils sont pour l'intérieur. Le reste est à l'usage de la place et des iles et comprend la majeure partie des pendules et de l'article soigné.

L'industrie européenne fait ses ventes loco fabrique, le voyage aux risques et frais de l'acheteur pour les montres et franco dans un port de mer pour les pendules et les réveils. Les affaires sont traitées à terme et au comptant. L'es- compte accordé pour le comptant est généralement de 2 à 3 % pour les mon- tres et de 4 à 5 % pour les pendules.

Quant aux termes, ils sont de 6 mois pour les montres et de 4 à 5 mois pour les pendules, date de la facture.

En général, l'acceptation de la traite est obtenue après réception et vérifica- tion de la marchandise. Quant au comp- tant il est souvent stipulé contre remise des documents d'expédition à Smyrne.

La clientèle est assez solvable pour un crédit limité, il n'en est pas de même, cependant, de celle des iles et de l'inté- rieur où les ventes sont faites absolu- ment au comptant.

Ainsi que nous l'avons vu au début de cette courte étude, la France n'entre que pour 3 à Ί000 fr. dans l'importation de l'horlogerie à Smyrne, elle pourrait certainement augmenter l'importance de ce débouché en imitant la fabrication suisse et allemande et en livrant à bon

marché une marchandise de qualité se- condaire, ce qui lui créerait, nécessaire- ment, une clientèle plus étendue pour l'article soigné et de luxe auquel son im- portation à Smyrne est aujourd'hui li- mitée.

Mise en garde

Ensuite de renseignements adressés par la Légation de Suisse à Londres, au Département fédéral de justice et police, celui-ci croit devoir prémunir les commerçants établis en Suisse contre les agissements d'une véritable associa- tion d'individus qui, à Londres, exploi- tent les maison de commerce étrangères.

Par des insertions dans les journaux, on offre aux négociants de leur ouvrir un crédit à découvert. Lorsqu'un com- merçant s'est laissé prendre à l'annonce, il lui est demandé d'envoyer des effets de change acceptés, à l'échéance de 3 ou 4 mois, en échange desquels il reçoit des chèques ou des traites à courte échéance émis et payables par des mai- sons anglaises. Mais le plus souvent ces titres n'ont aucune valeur et restent im- payés à présentation. Le négociant étranger qui a envoyé ses effets se trouve presque toujours escroqué de leur mon- tant , il est rare que les procès engagés à ce sujet aboutissent et toujours ils en-

traînent des frais considérables. Trom-

pées par ces manœuvres, des maisons de

commerce suisses ont déjà subi des

pertes importantes ; nous engageons par

conséquent les intéressés à ne pas con-

clure d'affaires de ce genre, sans avoir

an préalable pris des renseignements cir-

constanciés. On peut à cet effet recourir

à l'intervention de la Légation de Suisse

à Londres.

(2)

432 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Information

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison

F . L . S m i t h & C °

4 1 S t - A n d r e w ' s HiIl, L o n d r e s E . G.

au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .

Droit de douane

La plus forte somme qui ait sans doute jamais été versée d'un seul coup pour l'ac- quittement de droits de douane, a été payée le 27 septembre entre les mains des receveurs du Custoin Ilouse de Londres. Un importa- teur avait à prendre livraison d'un lot de 1300 tonnes de thé. 11 a acquitté les droits d'entrée sur cette marchandise au moyen d'un chèque unique du montant de 50,513 Hv. st., soit plus de 1,252,000 francs.

L'opinion neuchâteloise sur ie rachat

On suit dans tout notre canton, avec un vif intérêt, la discussion qui se poursuit ces jours au Conseil national sur la question du rachat, comme on avait déjà suivi celle du Conseil des Etats. Un grand nombre des opinions émises ne sont pas nouvelles pour nous, puis- que la question du rachat nous a déjà été po- sée à deux reprises sur le terrain cantonal.

Permettez-moi un peu d'histoire à ce propos, les événements relatifs au Jura-Keuchàtelois n'étant sans"doute plus très'familiers aux lcc:

teurs du Journal de Genève.

La première consultation populaire sur le rachat du Jura-Industriel a eu lieu en 1875.

La ligne avait coûté plus de 18 millions, elle n'avait pas de rendement, l'Etat eut pu l'avoir pour ll/2 à 2 millions.

Partisans et adversaires du rachat se re- crutaient dans les deux camps politiques. Un fort groupe de radicaux et une partie des libé- r a u x y étaient favorables: cependant, la ma- jorité populaire l'avait rejeté, soit pour des motifs politiques, soit crainte d'une mauvaise affaire. Et la ligne avait passé entre les mains du Jura-Berne-Lucerne, qui en avait peu à peu relevé les tarifs à des taux exorbitants.

Ce fut surtout cette cherté des tarifs qui rendit impopulaire la Compagnie du J.-B.-L., et renforça notablement, lors de l'échéance de 1885, le nombre des partisans du rachat. Le J.-B.-L. le sentit si bien que, dans les derniers temps, il annonça des réductions qui, pour les voyageurs, par exemple, allaient à peu près jusqu'au 30°/» des tarifs en vigueur, et offrit même de garantir pendant un certain temps la durée de ces réductions. En même temps, une compagnie neuchâteloise offrait de se charger, en cas de rachat, de l'exploita- tion de la ligne, en garantissant à l'Etat l'in- térêt de l'emprunt de rachat et en le couvrant contre les risques d'indemnités en cas d'acci- dents.

A ce moment, ce furent la grande majorité des libéraux et une bonne partie des radicaux (parmi lesquels feu M. le juge fédéral Cornaz, qui, déjà en 1875, avait défendu cette cause) qui soutinrent le rachat, et obtinrent la majo- rité dans le peuple.

La lutte avait été ardente, et il fallut à la Compagnie du Jura-Neuchàtelois tout le tact, toute l'habileté et tout le patriotisme dont elle a fait preuve pour rallier peu à peu à l'état de fait les vaincus de la seconde votation. Son activité, brièvement résumée, s'est affirmée de la manière suivante :

Pendant les deux premières années, ses dé-

ficits entamèrent son capital. Le J.-B.-L. avait réussi à attirer sur celle de ses lignes qui aboutit à la Chaux-de-Fonds, la presque tota- lité du trafic des marchandises a destination des montagnes. Il fallut que le J.-N. fit les ef- forts les plus persévérants pour ramener ce trafic sur sa ligne. Néanmoins, la Compagnie dut demander à l'Etat de ne lui réclamer que 3 % — au lieu de 31/-· 7° — pour l'intérêt du capital de rachat, réduction qui fut accor- dée par le Grand Conseil ; enfin les commu- nes de Neuchàlel et de la Chaux-de-Fonds s'engagèrent à participer aux déficits futurs de l'exploitation, la première pour 25,000 fr., la seconde pour 3000 fr. par an. Or, qu'est-il arrivé? Grâce à son savoir faire et à son éco- nomie, la Compagnie est parvenue ces der- nières a n n é e s :

1° A rembourser à l'Etal la réduction d'in- térêt votée par le Grand Conseil :

2" A rembourser aux communes leur parti- cipation aux déficits passés.

3" A constituer de beaux fonds de réserve:

4° Enfin, à payer cette année, pour la pre- mière fois, à ses actionnaires, un dividende de 3 % .

Elle fait circuler aujourd'hui, de Neuchàlel au Locle, sept trains par jour, alors que le J.-B.-L. ne nous en octroyait que quatre en hiver et cinq en été.

De sorte que si le rachat fédéral se présen- tait à nous autres Neuchâlelois sous une forme tant soit peu analogue à celle que nous con- naissons au cantonal, il n'y a pas de doute qu'il ne rencontrât chez nous qu'une insigni- fiante opposition. J e dois ajouter ici que l'Etat et la Compagnie marchent la main dans la main. L'Etat et les communes sont représen- tés clans le conseil d'administration par neuf membres su* quinze: ils y ont donc la majo- rité, mais on peut dire néanmoins que l'ex- ploitation de notre ligne nationale est restée indemne de toute préoccupation politique, et qu'elle a été guidée exclusivement par le souci des intérêts industriels, agricoles et commer- ciaux du pays.

A mon point de vue de simple citoyen, j'avoue avoir été surpris de ne pas voir dis- cuter aux Chambres le système du rachat par la Confédération et d'une exploitation par une ou plusieurs Compagnies fermières. On me dit que cette idée a été émise dans les commissions, et qu'elle se heurte à des impos- sibilité. C'est grand dommage.

Quoi qu'il en soit, et bien qu'il n'y ait pas encore de courant très dessiné chez nous, j'ai tout lieu de croire que le peuple neuchâtelois sera fort clairvoyant au moment où il devra se prononcer sur le rachat fédéral. Une organi- sation qui compromettrait les intérêts du commerce et de l'industrie, ou qui ne leur ferait pas l^ur part légitime dans l'adminis- tration, rencontrerait une sérieuse résistance.

Une extension trop forte des pouvoirs bureau- cratiques ne serait pas votée par les libéraux.

Enfin, le refus d'englober dans le rachat le J u r a - N e u c h à t e l o i s , comme le proposait M.

Comtesse et sur lequel une dépèche de cette après midi nous donne déjà le vote du Conseil national, indisposera certainement nombre de rachatistes, même radicaux. J e n'insiste pas sur les réserves d'autre sorte formulées en outre par M. Calame-Colin, et qui sont dans l'esprit de beaucoup de ses citoyens.

Bref, j'estime que les j o u r n a u x suisses feront bien de consulter dans celte campagne leurs confrères îleuchâlelois, qui pourront parler déjà d'après une expérience relative de rachat de chemin de fer.

D'un correspondant du Journal de Genève.

Correspondance particulière

La Chaux-de-Fonds, le -2U sept. 1897.

Monsieur le rédacteur,

Veuillez avoir l'obligeance de faire insérer dans la Fédération horlogère l'article sui- v a n t :

Sous le titre Rectification, vous publiez dans le numéro du 26 septembre un article annonçant qu'aucune baisse générale n'a été faite et qu'aucune grève n'est à craindre dans la fabrique des Longines.

Nous pouvons affirmer que la baisse s'est faite sur plusieurs parties, soit boîtiers, pivo- teurs et remonteurs. L'on fait remonter des

••pièces plus soignées aux prix habituels, dune .baisse indirecte.

^ En disant qu'aucune grève n'est à la veille de se produire nous vous dirons que personne n'y a songé, le but de notre assemblée était uniquement de chercher à renforcer les liens qui devraient unir tous les travailleurs.

La Sentinelle de mardi 28 courant a publié un rendu compte exact de ladite assemblée.

Recevez, Monsieur, l'assurance de notre parfaite considération.

Comité central des rémouleurs.

Ménage et féminisme

Scène Unique.

Intérieur d'honnêtes bourgeois. — MONSIEUR est un homme de sens rassis : il est dans les affaires. — MADAME, excellente personne d'ailleurs, est douée d'une ardente imagi- nation. Il esl dix heures du soir. On rentre de la conférence sur le FÉMINISME donnée à

la SOCIÉTÉ D'ÉCONOMIE POPULAIRE DE NÎMES, par M. AUGUSTE FABRÉ.

MADAME, un peu excitée, se campe devant Monsieur et le regarde dans le blanc des yeux. — Eh bien, qu'en dis-tu ? Voilà qui

s'appelle parler. Quel brave homme que ce M. F a b r e ! Il n'y va pas par quatre chemins, lui. Il estime que la femme à sa juste valeur et réclame pour elle tous les droits, tous, en- tends-tu ?

MONSIEUR, triste et la tête basse. — Que trop !

MADAME, se montant. — Comment? que trop? Ah? ça, est-ce que, par hasard, lu serais d'un autre avis ?

MONSIEUR. — Le ciel m'en préserve!

MADAME. — Est-ce qu'il n'est pas juste que nous ayons les droits, civils? que nous puis- sions servir de témoins pour déclarer la nais- sance d'un enfant? que la pauvre mère de famille qui a péniblement gagné quelques sous puisse les soustraire à son mari ivrogne et débauché?

MONSIEUR, très humble. — M a chère amie, qui te dit le contraire?

MADAME, de plus en plus montée. — Est- ce qu'il n'est pas juste que nous ayons des droits politiques? Voyez un peu ces beaux Messieurs! Seuls, ils nomment les députés, el les députés font les lois qui sont pour tout le monde, pour nous comme pour vous. Aussi, elles sont jolies, leurs lois. Toutes au profit des hommes et au détriment des femmes. Il faut que nous puissions voter pour les conseil- lers municipaux, les conseillers généraux, les députés, les sénateurs...

MONSIEUR, presque anéanti. — Je te l'ac- corde. Je t'accorde même que la femme doit être éligible.

MADAME triomphante. — J e l'espère bien.

La besogne politique et sociale faite par les hommes est détestable. Quand nous aurons voix au chapitre, toue ira mieux.

MONSIEUR, balbutiant. — C'est certain ! Qu'est la femme? Rien... Que doit-elle être?

Tout... Mais je t'en prie, ne me fais pas de

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 433

politique... ni d'économie sociale... Il est tard... je tombe de sommeil...

MADAME. — Tu ne dormiras pas. J e suis une malheureuse esclave, sans aucun droit, livrée à un monstre d'homme qui les a tous, les droits, et je veux...

MONSIEUR, se réveillant un peu. — Comme esclave, tu me plais! Ah ! la bonne petite tète d'esclave qui crie à son maître: Je veux. Et cette bonne tarasque de maître qui obéit! Car tu le sais bien, moi et toi, nous faisons tout ce que tu veux. Tu veux que je sois pour les droits civils et politiques de la femme? C'est fait, Je les admets, je les réclame, je me ferai tuer pour eux. Là, es-tu contente? Ppul-on aller se coucher !

MADAME, soupçonneuse. — Non. Tu me caches quelque chose. 11 doit y avoir quelque point sur lequel nous ne sommes pas d'accord.

MONSIEUR, un peu agacé. — Lequel?

Voyons, dépèchons-nous.

MADAME, rêvant. — Tu sais, moi, je veux que la femme puisse être professeur, médecin, avocat, ingénieur...

MONSIEUR, déclamant. — Et moi, je veux que la femme puisse être pompier, vidangeur, cuirassier, zingueur, maquignon, dentiste, maçon, usurier, voleur, charpentier, assassin, scaphandrier et a u v e r g n a t . . . surtout auver- gnat. De femmes, n'en faut p l u s !

MADAME, vexée. — Ali ! je savais bien que tu avais une pensée de derrière la tète, miséra- ble ! Tu vas t'expliquer, ou je te fais une scène.

MONSIEUR, levant les bras au ciel. — O Hercule! O Jupiter' Elle va me faire une scène! Et depuis une demi-heure, chère m a - dame, que faites-vous?

MADAME, digne et glacée. — J e l'instruis.

Ton ignorance en ces matières me fait pitié.

MONSIEUR, ironique. — Oh! merci! Cepen- dant, veux-tu me permettre une parole sensée?

Toutes les carrières, libèraleé et autres, même celle de balayeur de rue, sont encombrées. Si les femmes s'en mêlent, elles léseront encore plus. Sera-ce un bien?

MADAME. — Je n'en sais rien. Mais on verra que les femmes sont aussi bien douées que les hommes.

MONSIEUR. — Soit. J e te l'accorde, quoique ce ne soit pas aussi sur que cela. Mais ce qui est sur, c'est que quand le nombre des candidats a u x carrières libérales et autres aura doublé, la lutte pour la vie deviendra plus âpre : elle s'épanouira dans toute sa beauté. Conclusion : avilissement forcé des salaires qui ne sont pas déjà si élevés.

MADAME. — Quand le mari et la femme ga- gneront tous deux, même avec des salaires moindres, il y aura plus de bien être clans le ménage.

MONSIEUR. — Et c'est là que vous errez, madame. Si vous travaillez tout le jour au palais ou à l'hôpital, mon pauvre ménage ira

tout de t r a v e r s : mes enfants seront sales et mal nourris: il n'y aura plus d'ordre ni d'é- conomie chez nous ; nous dépenserons davan- tage, et notre petit nid, si doux et si chaud..;

bonsoir, il n'en sera plus question.

MADAME, ébranlée. — Mais les vieilles fil- les, mais les veuves, il faut bien qu'elles vivent.

MONSIEUR. — Aussi, vous, madame, qui avez la chance d'avoir un bon mari qui se prive de sommeil pour écouter vos éloquents discours, laissez les professions accessibles aux femmes pour les veuves et les vieilles filles.

Quant à vous, régnez dans votre foyer. Voilà votre place.

MADAME. — C'est ça. Soyez Cendrillon.

MONSIEUR. — Et pourquoi pas? Sais-tu ma chère amie, pourquoi tant de ménages tirent le diable par la queue et voudraient ajouter au salaire du mari celui de la femme? J e vais te le dire : 1° parce que la femme est vaniteuse etïdépensière : 2» parce que l'homme est jouis- seur et dépensier. Si Madame était un peu

Cendrillon, plus simple dans sa mise et celle de ses enfants : si elle avait un peu les vertus de Cendrillon, son ordre, sa douceur, sa bonté, elle retiendrait certainement son mari à la maison, loin du café, du cercle et des...

MADAME, baillant. — Parole d'honneur, tu prêches très bien. Il me semble qu'il est tard...

J'ai sommeil...

MONSIEUR. — Et moi donc, (à part) K'em- pèehe que M. A. Fabre a porté une demi-heure de trouble dans mon ménage avec son fémi- nisme et que, à la première occasion, il me paiera ça !

(de l'Emancipation.) L. TRIAL.

Nouvelles diverses

En c h e m i n d e f e r . — On écriL à la Tri- ne de Genève :

c< La gare de la Chaux-de-Fonds possède trois guichets pour la distribution des billets. (A Genève, il y en a deux, et cela suffit.) Mais malgré tout, le service n'est pas ici très bien compris. Il arrive parfois que les voyageurs ne peuvent être servis avant le départ de leur train respectif: ce que j'ai pu constater le 27 septembre, à midi 45. A cette heure-là, malgré le départ — presque en même temps — de deux ou trois trains dans des directions diffé- rentes, un seul guichet était ouvert au public.

Plusieurs voyageurs attendaient et n'ont reçu leur billet qu'après le départ du train. Il me semble que la compagnie, en pareils cas, de- vrait prendre des mesures.

J!ai aussi assisté, mardi soir, dans le der- nier tram_nD 257, arrivant de Bîénno à la ChaijxHÎeTFonds, à 11 h. 20, à une séance de jeu 'dit de « bonneteau », tenue par deux adroits filous qui réussissent, .parait-il, à

« p l u m e r » pas mal de voyageurs.

Celui qui tient"le jeu est amputé de la jambe g a u c h e : il est accompagné d'un com- père entraîneur : ces deux « c o p a i n s » nftxii pas l'air de se connaître, mais ce prudent ponte gagne chaque fois. Seulement, l'ors- qu'il y a des amateurs,, il a la prudence de ne pas jouer pour ne pas faire perdre son acolyte en dévoilant le jeu.

M i n i m u m d e s a l a i r e . — La cueillette des signatures pour l'initiative en faveur de la fixation d'un salaire minimum de 4 à 5 fr.

par jour pour les ouvriers de la ville est ter- minée. 1400 signatures ont été recueillies, au lieu des 500 qui étaient nécessaires. La ques- tion sera soumise au mois de décembre à là votation populaire de Berne-ville.

Le p r i x d u p a i n e n S u i s s e . — Les maî- tres-boulangers de Bàle s'étaient réunis en assemblée pour fixer en commun la hausse a établir sur le prix du pain. Leur intention, parait-il, était d'élever ce prix de quatre "cen- times par kilo (12 à 15 °/°) sur toute la ligne.

Us furent avertis toutefois que la Société coo- pérative locale, qui possède sa boulangerie en propre et fabrique 30,000 kilos de pain par jour, était résolue à ne rien changer à ses conditions de vente : qu'elle se trouvait suffi- samment approvisionnée en farine pour tenir bon pendant plusieurs mois, c'est-à-dire jus- qu'à une époque ou, selon toute apparence, les prix des blés retomberaient d'eux-mêmes.

Dès lors, renchérir le pain de quatre centimes, c'était risquer de jeter la population tout en- tière dans les bras de la concurrence.

Cette intimation produisit l'effet voulu. Les boulangers se bornèrent à majorer leurs prix de deux centimes par kilo, au lieu de quatre.

Les deux centimes qui ont été épargnés de la sorte a u x consommateurs représentent, pour la ville de B à l e , une économie d'environ 290,000 francs par an. Etendue à l'ensemble de la Suisse, cette économie eût été de près de trois millions.

L ' E x p o s i t i o n d e 1 9 0 0 . — Les travaux de l'Exposition 1900 se poursuivent avec dili- gence; c'est ainsi que sur l'emplacement du Palais de l'Industrie, du côté de l'Avenue d'Antin, se dressent maintenant les assises en pierres de taille du Grand Palais.

En ce qui concerne le pont Alexandre I I I , l'enfoncement du caisson métallique dans lequel doit être établie la fondation de la culée sur la rive droite est sur le point d'être arrivée au chiffre voulu,soitôm.50au-dessous du niveau de la Seine.

~t+i-

Bibliographie

Le Rapport du Vorort de l'Union suisse du commerce et de l'industrie sur le com- merce et l'industrie suisses pendant l'année I8Q6 vient de paraître. On peut se le procu- rer au prix de fr. 3 auprès du Secrétariat de l'Union, Bâtiment de la Bourse, à Zurich.

Nous recevons le Livret-Souvenir de la Section suisse à l'Exposition de Bruxelles. : c'est une jolie brochure illustrée, contenant une description de la.section, le catalogue des exposants avec la liste des récompenses et di- verses monographies. Le Livret-Souvenir est édité par XOjfice polytechnique d'éditon et de publicité à Berne qui a obtenu lui-môme une médaille d'argent pour ses annuaires, j o u r n a u x et autres publications.

Procédés industriels

V e r n i s a n t i - r o u i l l e . — Le docteur Bern- hard Kosmann, d'après ce que nous apprend ._

l'Electricien, vient d'imaginer un nouveau procédé de préparation d'un vernis anti-rouille, consistant à incorporer dans un vernis à l'huile de lin un peroxyde, ou un mélange de peroxyde des terres du groupe cérium, didyme, lanthane. On peut ajouter à "ce vernis un sic- catif fabriqué en cuisant de l'huile de lin avec l'un de ces mêmes oxydes, de l'acide borique et, suivant les besoins, y incorporer du gra- phite, du noir de fumée ou tout autre corps neutre. Les superaxydes employés dans cette préparation sont lavés à l'eau ammoniacale additionnée d'eau oxygénée jusqu'à-réaction neutre, séchés, calcinés jusqu'à élimination de l'eau, mais avec ménagement pour empê- cher toute réduction. Ils se présentent alors sous la forme d'une poudre rougeàtre ou orangée, suivant que tel peroxyde domine dans le mélange. On cuit de l'huile de lin avec une certaine dose de ses peroxydes et une quantité correspondante d'acide borique. Le siccatif ainsi obtenu est ajouté en proportion convenable au vernis à base d'huile de lin dans lequel on a délayé et malaxé à la molette une certaine quantité des mêmes peroxydes.

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434

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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