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Équation d'état de l'argon aux très hautes pressions et sa compressibilité dans l'onde de choc

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235273

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235273

Submitted on 1 Jan 1955

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Équation d’état de l’argon aux très hautes pressions et sa compressibilité dans l’onde de choc

R. Bergeon, J. Kieffer, B. Vodar

To cite this version:

R. Bergeon, J. Kieffer, B. Vodar. Équation d’état de l’argon aux très hautes pressions et sa com-

pressibilité dans l’onde de choc. J. Phys. Radium, 1955, 16 (10), pp.813-814. �10.1051/jphys-

rad:019550016010081300�. �jpa-00235273�

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ÉQUATION D’ÉTAT DE L’ARGON

AUX TRÈS HAUTES PRESSIONS

ET SA COMPRESSIBILITÉ DANS L’ONDE DE CHOC Par R. BERGEON, J. KIEFFER et B. VODAR,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue (Seine-et-Oise).

Nous nous sommes proposés de comparer les résul- tats expérimentaux précédemment présentés [1] à

une équation théorique, ce qui a permis d’évaluer les

températures de l’onde de choc et de donner une

extrapolation plausible des isothermes mesurées par

Bridgman [2].

Les équations d’état spéciales aux produits de dét,o- nation ne se prêtaient pas à un ajustement satis-

faisant aux données expérimentales. Il valait mieux baser l’extrapolation sur le fluide théorique de Lennard-Jones et Devonshire [3]. Nous avons donc

utilisé les calculs de Wentorf et collaborateurs [4]

qui fournissent les propriétés de ce fluide pour un

potentiel intermoléculaire du type (6-12).

Il s’est trouvé que l’ajustement des isothermes théo-

riques sur les isothermes de Bridgman a pu se faire pour, une valeur de bo

=

59,5 cm3/ mole ( bo a sa signification habituelle), au lieu de bo

=

50,4 cm3/mole,

valeur déterminée à partir des mesures de viscosités et du second coefficient du viriel. Les isothermes tracées en admettant cette valeur bnt permis d’obtenir

des températures possibles en amont de l’onde de

choc ( fig. - I).

Fig, 1.

Or on peut voir que la donnée d’une équation d’état

et des trois équations de conservation de l’hydro- dynamique des ondes de choc définit univoquement

les grandeurs p, T, u (vitesse du fluide en amont)

et U (célérité de l’onde de choc) en fonction du volume

spécifique v. On peut donc éprouver la validité d’une

équation d’état dès que l’on a mesuré deux de ces

cinq grandeurs (ici v et U). Afin de tirer parti de la

relation de conservation d’énergie, nous avons eu

recours aux énergies internes. Les valeurs expéri-

mentales ont donc été déterminées, à l’aide de la

relation d’Hugoniot

Les valeurs théoriques [4] sont reproduites sur la figure 2 sous forme d’isothermes, conjointement aux

valeurs atteintes dans l’onde de choc. Il en résulte

une nouvelle détermination des températures atteintes.

Fig. 2.

Comme le montre le tableau, les températures prévues de ces deux façons concordent dans la limite des erreurs expérimentales, qui sont grandes.

Il n’a pas été possible d’obtenir cette concordance

avec les,équations d’état destinées habituellement aux

gaz de détonation

-

et il s’en faut -, pas plus d’ail-

leurs qu’avec le bo déduit des mesures sous basses

pressions.

Les isothermes que nous proposons ne redonnent pas le volume spécifique et l’énergie interne du

liquidé, pas plus que les valeurs expérimentales de Bridgman aux basses températures (T 2ooo K).

Mais notre extrapolation semble acceptable puisqu’elle

concilie les états atteints dans l’onde de choc et les relations de conservation aux pressions élevées, dans

la région des pressions internes très négatives

(~2013 35 00o kg/cm2).

On constate qu’en partant de l’argon liquide toutes

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019550016010081300

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les mesures dans l’onde choc se rapportent à l’argon supercritique. Les ondes choc dans les gaz liquéfiés

constituent donc une méthode simple pour l’étude des gaz très fortement comprimés.

Manuscrit reçu le 5 juillet 1955.

[1] DAPOIGNY J., KIEFFER J. et VODAR B.

-

J. Physique Rad., 1955 (à paraître).

[2] BRIDGMAN P. W. - Proc. Amer. Acad. Arts Sc., 1934, 70, 1.

[3] LENNARD-JONES J. E. et DEVONSHIRE A. F.

-

Proc.

Roy. Soc. London, 1937, 163 A, 53.

[4] WENTORF R. H. jr, BUEHLER R. J., HIRSCHFELDER J. O.

et CURTISS C. F.

-

J. Chem. Phys., 1950, 18, 1484.

ABSORPTION DU SODIUM PAR DES PAROIS

DE VERRE CHAUFFÉES A 120°C Par Jean BROSSEL, Jean-Louis MOSSER

et Mme Monique WINTER,

École Normale Supérieure, Paris.

Au cours d’expériences sur l’orientation optique

de la vapeur de sodium [1], il a été constaté que les atomes qui arrivent sur une paroi de verre (portée

à des températures comprises entre 100 et 1600 C)

ne se réévaporent pas. Les masses de sodium absorbées sont relativement considérables.

L’attaque des verres au-dessus de 2000 C par le sodium est un fait bien connu. Vers 1 20° C au contraire,

aucun jaunissement n’est apparent même après des périodes très longues. Nous avons fait une série d’expériences systématiques pour étudier le compor- tement de la vapeur de sodium dans un récipient

de verre.

Dans une de nos expériences, la cellule avait la

forme et les dimensions (en millimètres) données

dans la figure I. Elle avait été dégazée à 45oo C et le

Fig. 1.

sodium avait été distillé en (a) (six distillations succes-

sives). Le queusot avait la forme indiquée, en sorte

.

qu’au cours du remplissage aucune contamination des

, parois ne se produise, en (b) et (c).

L’ensemble de la cellule fut placé dans un four

à 1200 C, aucun point froid n’étant décelé autour de la cellule. L’excitation optique de la vapeur était

provoquée par la raie jaune d’une lampe à sodium (direction de a lumière indiquée par les flèches).

L’observation de la résonance optique se faisait simul- tanément avec deux photomultiplicateurs au niveau

de b et de c, la directfon de visée étant perpendicu-

culaire au plan de la figure. Avec une enveloppe en

verre pyrex on constate les faits suivants :

Dans de nombreux cas, aucune résonance n’est décelable pendant plusieurs heures.

Après

20

h, l’intensité de la résonance optique est

au plus de quelques pour-cent de l’intensité normale

(que l’on obtient immédiatement en contaminant les surfaces b et c en distillant du sodium dans ces

régions).

Cette intensité varie si l’on déplace ’le dépôt de

sodium au voisinage de (a), ou si l’on éteint et rallume le four. De façon générale, elle dépend de l’histoire

de la cellule.

Quand cette lumière de résonance commence à apparaître, elle est plus intense en b (en face du jet atomique issu de a) qu’en c. La densité de vapeur n’est pas uniforme à l’intérieur de l’ampoule et varie

au cours du temps. On constate dans quelques cas que les courbes d’intensité en b et c se croisent à

plusieurs reprises.

Un borosilicate, dit au

«

molybdène », et le cristal (verre au plomb) donnent des résultats analogues.

En fait, aucune résonance n’est apparue avec le cristal.

Par contre, avec un verre spécial résistant ’au

sodium [2] l’apparition de la résonance est beaucoup plus rapide, l’intensité normale de résonance est atteinte en

20

h.

Les résultats précédents apparaissent clairement

sur la figure 2. En abscisses, le temps en heures,

en ordonnées l’intensité en b (pointillé) et c (trait

plein), pour le verre pyrex (courbe I) et pour le verre

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