• Aucun résultat trouvé

Recherches sur la cristallisation du carbone sous très hautes pressions

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Recherches sur la cristallisation du carbone sous très hautes pressions"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00233262

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233262

Submitted on 1 Jan 1934

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Recherches sur la cristallisation du carbone sous très

hautes pressions

James Basset

To cite this version:

(2)

RECHERCHES SUR LA CRISTALLISATION DU CARBONE SOUS

TRÈS

HAUTES

PRESSIONS

Par JAMES BASSET.

Nous avons cherché à réaliser des conditions

phy-siques permettant

au carbone de cristalliser sous la forme diamant en

procédant

à toute une série

d"expé-riences

permettant

de libérer du carbone sous très haute

pression

dans des conditions très variées de

temps,

de

température

et de

pression.

Nous avons

exé-cuté en six ans,

près

de 300 essais à des

pressions

com-prises

enture 3000 et 25000

kg

em2

produites

par les matériels à

ultra-pression

que nous avons réalisés et

décrits par ailleurs

(1).

Toutes les

pressions

citées dans

notre travail sont des

pressions

permanentes

mainte-nues à la valeur choisie

pendant

toute la durée des

expériences.

Les

températures

mises

en jeu

ont varié de

quelques

dizaines de

degrés

jusqu’à

la

température

de l’arc

électrique,

les milieux

expérimentés

ont

été,

soit des

composés

liquides,

solides ou gazeux du

car-bone,

soit du carbone pur. Le carbone à cristalliser

a été libéré soit par la

chaleur,

soit par réaction

chi-mique,

brusquement

ou très lentement. La durée des

expériences

elle-même a varié

depuis quelques

dixièmes de seconde

jusqu’à plus

de huit heures.

Dans tous nos

essais,

nous n’avons pu obtenir

jus-qu’ici

que du

graphite.

Dans les résidus de certaines

expériences,

l’infime

quantité

de cristaux

microsco-piques, qui

subsistaient,

après

les

attaques

classiques

pour l’isolement du

diamant,

ne

permettait

pas de déterminer avec certitude leur nature exacte.

Nos essais ont été divisés en 6 groupes :

GROUPE 1. -Réactions de réductions

d’oxydes

métalliques

en

présence

de carbone. - Réactions de réduction

d’oxydes

métalliques

par l’aluminium ou

le

magnésium

en milieu carboné sous très haute

pres-sion,

à haute

température,

avec ou sans addition de

carbone solide à la masse en réaction pour obtenir un

métal carburé abandonnant du carbone

pendant

le refroidissement.

Ces réactions

produisent

à la fois :

11 Un métal fondu à très haute

température.

2° Du

carbone,

provenant du milieu

ambiant,

vapo-risé et

décomposé

pendant

la

réaction,

ou

préalablement

mélangé

à la masse sous forme de carbone

amorphe

ou de

graphite.

Ces

expériences

comprennent

deux sous-groupes :

Sous-groupe

1-A. -

Expériences

en milieu

liquide

carboné

(benzine,

alcool,

carbonyles métalliques, etc.).

Sous-groupe

J-B. -

Expériences

en milieu gazeux

neutre ou carboné

(azote, hydrogène, oxyde

de

carbone).

Dispositif expérimental. -

La

figure

i montre le schéma des tubes à

expériences

que nous

employons

(1) C. R., 1927, t. 185, p. 343 ; ’1930, t. 191, p. 928 ; 1932, t. 195, p. d242.

pour ces réactions.

L’oxyde

de fer et le métal réducteur

(aluminium

ou

magnésium)

sont

mélangés

en

propor-tion

moléculaire,

avec un

léger

excès du métal

réduc-teur,

pour obtenir du fer et de

l’alumine,

ou de la

magnésie.

Dans un

grand

nom-bre

d’expériences,

nous avons

ajouté

au

mélange

du carbone

amorphe,

ou du

graphite,

dans des

proportions

qui

oint varié de 5 à 20 pour 100 du

poids

du fer. Le tout était

broyé

au iiiortier pour faire une

poudre

bien

ho-mogène. L’allumage

est obtenu par une

petite quanlité

de

mé-lange

d’oxyde

de

bar3.uin-alu-minium ou chlorate de

potasse-magnésium,

dont n amorce la réaction par une

spirale

chauf-fante C en fil de

tungstène

ou de

molybdène.

Cette

spirale

est

souvent réduite à 1 ou 2

spires

ou même un

simple

fil. Tout le

mélange

est fortement

comprimé

à l’intérieur d’un tube de fer D formant

creuset,

calorifugé

inté-rieureurement,

et revêtu d’un

garnissage

réfractaire. L’ensem-ble est

placé

dans la chambre à

ultra-pression

F d’un groupe à

expériences

simple, figure

2.

F ig. 1.

Le refroidissement du métal carburé

produit,

et des autres corps, est très

rapide

par suite de la

grande

conductibilité

thermique

du milieu ambiant sous haute

pression.

Au cours de deux

expériences,

la détente et le refroi-dissement ont été instantanés par suite de la

rupture

d’organes

de nos presses,

provoquée

par

l’augmenta-tion

brusque

de

pression qui

se

produit

au moment de la réaction.

Température

atteinte. - La

température

atteinte par les

globules

de métal fondu

produits

est considé-rable. Nous avons

constaté,

au cours d’une de nos

expé-riences,

qu’un

globule

de fer d’environ 1

m/m

de diamètre s’était trouvé

porté

à une

température

telle

qu’il

avait pu traverser toute

l’épaisseur

du

garnissages

réfractaire,

ensuite la

paroi

froide du creuset d’acier de 1

m/m

d’épaisseur,

en y

découpant

un trou

parfai-tement

rond,

et ne se solidifier

qu’au

contact de la

paroi

froide de la chambre à

expériences

sous forme d’un

petit

globule

de fer

aplati.

Remarque. -

Il est intéressant de constater que, sous ces très hautes

pressions,

aux

températures

(3)

472

atteintes,

les métaux que nous avons

expérimentés

conservent les

propriétés

de l’état

liquide :

ils

s’agglo-mèrent en boules

sphériques,

ou bien

prennent

l’em-preinte

de la gangue d’alumine

qui

se forme autour

d’eux. L’examen de l’ensemble des matières

obtenues,

à

chaque expérience,

montre des

granules

métalliques

de diamètre

compris

entre

quelques

dixièmes de milli-mètres

et,

quelquefois,

8 à 1 U

m/m,

disséminés dans une gangue, formée de cristaux d’alumine

plus

ou

moins fondus par

endroits,

le tout incrusté de

gra-phite

en beaux cristaux. Dans les réactions de

réduc-tion à base de

magnésium

les

granules

métalliques

sont de

petites

dimensions et se réunissent diffici-lement.

Conduite des

expériences. -

Le tube

creuset,

complètement garni,

est introduit dans une chambre à

expériences

à

ultra-pression

(fig.

2),

l’ensemble est

~

Fig. 2.

mis sous

pression

au sein du milieu ambiant

choisi,

liquide

ou gazeux.

Lorsque

la

pression

voulue est

atteinte,

on déclanche la réaction en

envoyant

un

courant

électrique

dans la

spirale d’allumage.

L’énorme chaleur

dégagée

par la

réaction,

presque

explosive,

fait monter

brusquement

la

pression.

Lorsque

la matière active occupe environ 25 pour 100 du volume total de la chambre à

expériences,

cette

augmentation

de

pression

est de l’ordre de ~0 à 30 pour 100 et un

essai commencé sous 1 000 se termine sous 19 ou ‘~0 000

kg/eml.

Cette

augmentation

de

pression

presque

instantanée,

accompagnée

d’un

grand

déga-gement

de

chaleur,

fatigue

considérablement le maté-riel et provoque

rapidement

sa mise hors service aux

pressions supérieures

à 20 000

kg / cm 2.

Le milieu ambiant transmettant la

pression,

et

bai-gnant

tout le

dispositif expérimental,

est constitué : pour le sous-groupe 1-A par des

liquides

carbonés tels que: la

benzine, l’alcool,

le

toluène,

le fer

carbonyle,

le sulfure de

carbone,

qui

se trouvent

vaporisés

et

décomposés

au moment de

l’amorçage

de la

réaction,

ou

bien,

pour le sous-groupe

1-B,

par un gaz

comprimé

dans la chambre par une presse à la

pression

choisie pour

l’expérience

(azote,

hydrogène

ou

oxyde

de

car-bone).

Dans les

expériences

faites avec le sulfure de carbone comme milieu

ambiant,

nous avons obtenu de beaux

et nombreux cristaux

blancs, transparents,

en

petites

baguettes,

de sulfate de

baryum,

dont le métal prove-nait de la masse

d’amorçage.

Dans certaines

expériences,

du carbone

amorphe

ou

du

graphite

étaient intimement

mélangés

aux

produits

à

réagir

dans une

proportion

variant de 5 à 20 pour

100 en

poids

du métal

expérimenté.

Nous avons

essayé

ainsi : le

fer,

le

nickel,

le

baryum,

le bismuth et

l’argent

et exécuté 115

expériences

sur ce

groupe enfaisant varier la

pression

de 3 000 à

~5000 kg;

cm2 en milieu

liquide

et de 7 000 à 9 000

kg/cm’

en

milieu gazeux.

Nous n’avons pu obtenir que du carbone sous la forme

graphite.

Les

attaques

classiques

pour la des-truction des gangues et du

graphite

ne nous ont pas

permis

de déceler la

présence

de

diamant,

tant dans les

globules

de métal carburé que dans les gangues,

GROUPE 2. -

Décomposition

de carbonates.

-

Réactions de réduction de carbonates par l’alumi-nium ou le

magnésium

sous très haute

pression

et haute

température,

ces réactions

pouvant

s’effectuer en combinaison avec celles du groupe 1.

Ces réactions

produisent

à la fois : 11 un métal

fondu à haute

température ;

2° du carbone

provenant

du carbonate ou du milieu ambiant.

Comme pour le groupe

1,

les

expériences

ont été divisées en 2 sous-groupes :

Sous-groujJe

2-A. -

Expériences

en milieu

liqnide

formant une

atmosphère

carbonée au moment de la réaction.

Sous groulJe 2-8. ---

Expériences

en milieu gazeux neutre

(azote)

ou carboné

(CO).

Même

dispositif expérimental

que

pour

le

groupe 1.

Ces réactions du même genre que celles du groupe 1

fournissent du carbone

provenant

du carbonate

décom-posé.

En faisant

réagir

le

magnésium,

par

exemple,

sur le

carbonate de

nickel,

il y a formation de

magnésie,

de

nickel et de carbone à très haute

température.

Nous avons

expérimenté

sur les carbonates suivants:

fer, nickel,

lithium,

strontium, argent.

Le

milieu,

(4)

car-473 bures

liquides

et des gaz

employés

pour le groupe 1.

Les diverses

expériences

ont été faites sous des

pres-sions

permanentes comprises

entre 5000 et 5OO

kg/

cm~~ en milieu

liquide, vaporisé

au moment de la

réac-tion,

et de 7 000 à 9

000 kn/ em,-

en milieu gazeux. Il a

été

procédé

à 28

expériences.

Le carbone n’a pu être obtenu que sous forme de

graphite.

GROUPE 3. -

Décomposition

de carbures

li-quides. -

Décomposition

de carbures

liquides

sous

très haute

pression

à haute ou moyenne

température

(benzine,

alcool,

acétone,

carbonyles métalliques, etc.).

La

décomposition

étant

produite

très lentement ou

rapidement.

Sous-groupe

3-A. -

Décomposition

par la chaleur.

Sous-groupe

3-B. -

Décomposition

par réactions

chimiques.

Nous utilisons le même

dispositif

expérimental

que pour le groupe

~,

la

spirale

de chauffe

baignant

dans le carbure

liquide

à

décomposer.

Dans ce groupe nous avons

essayé

d’obtenir du

car-bone cristallisé par

décomposition

de carbures

liquides

par la chaleur ou par réactions

chimiques.

Le carbure

liquide

à

décomposer

est

comprimé

directement dans le creuset

placé

dans la chambre à

réaction,

le creuset

ne contenant lui-méme que la spirale de

chauffe,

géné-ralement en

platine,

pour le sous-groupe 3-A. Le corps

devant

agir chimiquement

sur le carbure est

placé

dans la

spirale

de chauffe pour le sous-groupe 3-B.

La détermination des

températures

est effectuée en

mesurant la résistance de la

spirale

de chauffe

qui

est

fonction de la

température.

Dans le sous-groupe

3-B,

nous avons étudié la

décomposition

de la benzine par le soufra sous 14 000

kg/cm2.

Au cours de nos

expériences,

il a été

procédé

à 89

essais,

sous des

pressions comprises

enlre 3 000 et

23 000

Quelle

que soit la

pression,

la

température,

la durée des

expériences

et le carbure

produisant

le

carbone,

il ne nous a été

possible

d’obtenir que du

carbone

amorphe

et du

graphite.

GROUPE 4. -

Décomposition

des

halogènes,

du sulfure de carbone, etc... -

Décomposition

des

composés

du carbone

chlorés,

bromés, iodés,

ou

sulfurés,

à haute et basse

température

sous très hautes

pressions.

4-A. -

Décomposition

par la chaleur. ~-I~. --

Décomposition

par réactions

chimiques

en

présence

de métaux.

Nous avons fait dans ce groupe une série d’essais pour obtenir du carbone

provenant

de ses

composés

halogénés

ou sulfurés. En

particulier

nous avons étudié la

décomposition

du sulfure de

carbone,

de

l’éthylène

per-iodé

et des chlorures de carbone, soit par la

cha-leur,

soit par

déplacement

du carbone par un métal

Au cours des essais de

décomposition

par la chaleur du sulfure de carbone sous 20000

kg-cm2,

avec

chauf-fage

par

spirale

de

platine,

nous avons

trouvé,

après

attaque

des résidus

(dont

une

attaque

à l’eau

régale)

une faible

quantité

de cristaux de sulfure de

platine

cristallisé

d’aspect

métallique

de densité voisine de 4. Calcinés ces cristaux se

décomposent

en

dégageant

du soufre et en laissant un résidu de

platine.

Le

dispositif expérimental

est

analogue

à celui du groupe 3. Les réactions de

décomposi tion

ont été

con-duites : soit très

brusquement

par

chauffage

presque instantané à la

température

de

décomposition

totale,

soit très lentement

(8

heures par

exemple)

à la

tempé-rature où le

composé expérimenté

commence à se

décomposer.

Il a été

procédé

à 26 essais sous des

pres-sions

comprises

entre 6 000 et 25000

kg/cm~.

Le carbone a

toujours

été obtenu soit à l’état

amorphe

soit sous forme de

graphite.

GROUPE 5. -

Décomposition

de carbures

métaltiques. -

Décomposition

à haute

température,

sous très haute

pression,

de carbures

métalliques

par réactions de

déplacement

ou par action de la vapeur

d’eau à moyennes

températures

(300

à 1

t)00°).

Les

premières

réactions donnent à la fois un métal fondu à très haute

température

et du carbone.

-

Décomposition

en milieu

liquide

ou gazeux

(benzine,

azote,

oxyde

de

carbone).

Sous-groupe

5 -U. -

Action lente de la vapeur d’eau. Nous avons réalisé des

dépôts

de carbone par

décom-position

à haute

température

de carbures

métalliques,

par réactions du

type

C^2 Ca

+

Pb C12 = Pb

+

C~

+

Ca Cl’.

Dans le sous-groupe

5-A,

nous avons étudié la

décomposition

du carbure de

calcium,

du carbure de

strontium,

et du carbure de

baryum

par le chlorure de

plomb.

Dans le sous-groupe

5-B,

nous avions étudié

l’action de la vapeur d’eau sur le carbure de silicium à moyenne

température

(400

à

600°).

Il se

produit

de la

silice,

divers

produits

gazeux non identifiés et du

gra-phite.

Les

pressions employées

au cours de ~1 essais ont été

comprises

entre 4000 et 9000

kg/cm’

pour la réduction des carbures

métalliques

est 4000 à 16000

kg/em-

pour l’étude de l’action cle la vapeur d’eau sur le siliciure de carbone.

Nous n’avons obtenu que du carbone

amorphe

et du

graphite.

GROUPE 6. -

Décomposition

lente de gaz

car-bonés. - Réactions donnant du carbone par

décom-position

lente de

produits

gazeux carbonés sous très haute

pression

à moyenne ou basse

température.

Réaction

type : 2

CO =

+

C.

Nous avons cherché à obtenir du carbone cristallisé

par

décomposition

lente de

l’oxyde

de carbone à moyenne

température

(200

à

600°),

sous très haute

(5)

474

Le

dispositif expérimenté

nécessite la mise en oeuvre

d’un groupe

représenté

par la

figure

3. La chambre à

Fig. 3.

expériences

A de ce groupe est

aménagée

comme

l’in-dique

la

figure

4- : A chambre à

expériences,

B tube de passage du gaz à

décomposer

chauffé par la

spirale

chauffante

C,

D

calorifuge,

E

presse-étoupe

F arrivée des gaz sous

pression,

G

départ

du gaz

après

circula-tion dans le tube

B,

H électrode isolée d’arrivée de

courant,

J fenètre pour observation oculaire de l’inté-rieur de la chambre sous

pression.

Il a été

procédé

à i6

expériences

sous des

pressions qui

ont varié de 2 000 à 8 000 La

plupart

de ces essais ont duré

plusieurs

heures.

Le carbone s’est

déposé

soit à l’état

amorphe,

soit sous forme de

graphite.

Conclusion. - Il résulte de nos essais que, dans les conditions

expérimentales qu’il

nous a été

possible

de

réaliser,

le carbone ne

peut

cristalliser que sous la forme

graphite

et nous ne sommes pas en mesure de

pouvoir

confirmer les

hypothèses qui

ont été émises sur

l’action

tde

Ela pression

sur la formation du diamant.

Nous estimons toutefois que l’élément

pression

doit être très

important

pour la formation de cet état cris-tallin condensé.

Les limites

physiques qui

permettent

la stabilisation du carbone sous cette forme doivent être très étroites et

certains de nos groupes

d’expériences

demande-raient à être

repris

à une

plus grande

échelle en

fai-sant varier par

petite

frac-tion l’influence des divers éléments en

présence.

Dans d’autres

recherches,

l’expé-rience des hautes

pressions

nous a

appris

qu’on

n’ac-corde pas

toujours

à un

élé-ment

secondaire,

l’impor-tance

qu’il prend

dans une

zone étroite du

phénomène

étudié. Des bonds

trop

grands

dans les variations de cet élément

peuvent,

dans les

phénomènes

d’al-lure

discontinue,

faire faci-lement franchir la zone

favorable en dehors de

Fig. fi.

laquelle

le

phénomène

cherché ne se

produit

pas.

Les difficultés

expérimentales

de

pareilles

recherches et leur

prix

élevé,

ne

permettent

pas

toujours

de par-courir le chemin avec la lenteur

qui

serait désirable et les nécessités

pratiques obligent

souvent à franchir des

étapes

trop

grandes

en une fois.

Quoi qu’il

en

soit,

dans la limite de nos moyens, nous continuons cette étude

en réalisant actuellement les groupes

d’expériences

suivants,

dont une

partie

est en cours, et

qui

nous

permettront

peut-être

d’aboutir à des conclusions

plus

intéressantes.

Groul)e

7. - Fusion directe du carbone sous très

haute

pression

dans l’arc

électrique.

Groupe

8. - Etude de

l’électrolyse

des carbures

métalliques

sous très hautes

pressions.

Groupe

!). - Etude de la

solubilité du carbone et sa

cristallisation en bains

métalliques

maintenus fondus

sous très hautes

pressions.

Nous remercions ici nos

préparateurs

MM.

Dupinay

et

Lepesqueur

pour les soins

qu’ils

ont

apporté

à la mise en oeuvre de tout le matériel nécessité par ces

essais ainsi que les mécaniciens de notre Laboratoire MM. Wattier et Weinstein.

Références

Documents relatifs

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Cette techni- que présente ainsi un intérêt certain pour l’étude des défauts qui se trouvent dans des conditions plus proches de celles existant dans un

série sont reliées à deux fiches microminiatures encastrées dans la paroi du tube permettant d’en- ficher le système à la suite d’une autre cellule, pour la

D. Viscosimètre à corps chutant per- mettant de procéder à des mesures de viscosité de liquides sous hautes pressions.. Cette publication a pour objet de présenter

Dans l’harmonique, comme dans la dôuble transition, la branche Q est beaucoup plus faible, relativement aux raies S, que dans la fondamentale.. L’extension des

Les résultats obtenus dans le cas d’un contact entre morphologies et modéle homogéne équivalent ont permis de confirmer que l’influence du taux surfacique de torons au niveau de

Pour le contact entre composite et disque rigide ou déformable, à un chargement de 0.5MPa, l’ensemble des modèles hétérogènes ainsi que le modèle homogène équivalent évoluent

Dans cette section, nous présentons les relations isotopiques pour les paramètres effectifs du moment dipolaire du dioxyde de carbone obtenues à l'aide de la méthode des