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Ondes de choc engendrées dans l'argon liquide et leur étude par radiographie ultrarapide. Compression de l'argon aux très hautes pressions

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235256

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235256

Submitted on 1 Jan 1955

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Ondes de choc engendrées dans l’argon liquide et leur étude par radiographie ultrarapide. Compression de

l’argon aux très hautes pressions

J. Dapoigny, J. Kieffer, B. Vodar

To cite this version:

J. Dapoigny, J. Kieffer, B. Vodar. Ondes de choc engendrées dans l’argon liquide et leur étude par

radiographie ultrarapide. Compression de l’argon aux très hautes pressions. J. Phys. Radium, 1955,

16 (8-9), pp.733-734. �10.1051/jphysrad:01955001608-9073301�. �jpa-00235256�

(2)

de la source, ne présentent plus que des traces courtes provenant Idu ThC’ et une trace très sensiblement

plus longue due à un rayon

a

de parcours Il,7 cm dans l’air et 69 g dans l’émulsion. Le nombre de ces

dernières traces est de 189 pour i o6 rayons

a

de 8,6 cm de parcours dans l’air.

La partie gauche du cliché 4 montre, parmi des

traces de rayons

oc

du ThC’, en surface de l’émulsion,

une très longue trajectoire dont la partie droite

s’enfonce dans l’émulsion.

Le nombre de ces trajectoires de grand parcours

déjà signalées [1] semble être de 3 à 4 pour I o6 rayon

a

du Th C’.

Les agrandissements photographiques ont été faits

par Mlle Albouy.

Manuscrit reçu le

2 I

mai 1955.

[1] ADER M.

-

J. Physique Rad., I954, 15, 583.

ONDES DE CHOC ENGENDRÉES DANS L’ARGON LIQUIDE

ET LEUR ÉTUDE PAR RADIOGRAPHIE ULTRARAPIDE.

COMPRESSION DE L’ARGON AUX TRÈS HAUTES PRESSIONS

Par J. DAPOIGNY, J. KIEFFER et B. VODAR,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

L’Argon est contenu dans un vase en plexiglass

dont la partie centrale est mise en communication

avec une bouteille d’argon, tandis que le tout est

porté à basse température par trempage dans un vase

de Dewar rempli d’azote liquide. On laisse l’azote liquide pénétrer entre les deux parois. Dans ces condi- tions, l’argon se liquéfie dans la partie centrale;

quand le niveau d’argon est suffisamment haut on

retire le vase de plexiglass du vase de Dewar; tant qu’il reste de l’azote entre les deux parois, l’ébullition

de l’argon ne se produit pas. On laisse donc l’azote

s’évaporer et l’ébullition de l’argon comménce

20

s après la disparition totale de l’azote. C’est au cours

de ces

20

s que l’on porte le vase sur la charge de penthrite, que l’on provoque l’explosion et le déclen-

chement du tube à rayons X.

Les figures lU, 1 b et 1 c montrent le vase en plexi- glass avant et après l’explosion. L’argon, dans le tube central, apparaît en sombre. Ce, tube central comporte

deux parties de diamètre 4 et 8 mm (mais avec les

mêmes épaisseurs de parois de plexiglass) pour per- mettre la graduation photométrique des clichés.

On aperçoit sur les figures le cordeau détonant,

avec ses repères en plomb, destiné à la mesure des

durées de trajet de l’onde. Ce cordeau est allumé par la charge de penthrite (non visible sur le cliché)

sur laquelle repose le vase de plexiglass. La figure 16

montre que le cordeau a détoné sur une longueur correspondant à 3,us. -Mais des expériences prélimi-

733

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001608-9073301

(3)

734

naires nous ont montré que notre système d’allumage donnait au cordeau détonant une avance de 0,5 p.s.

La radiographie 16 correspond donc à une durée de

Fig. 1 a. Fig. b.

Fig.

1 u. -

Radiographie prise avant l’exhlosion.

Le cordeau détonant est intact.

Fig.

i

b.

-

Iladiographie prise après l’explosion. Le cordeau

détonant

a

détoné

sur une

longueur correspondant à 3 ,js.

L’onde

a

effectué

un

trajet de y

inni.

trajet de 2,5 us. Les diftérences de niveau d’argon

observées sur les radiographies a, r b et Ic, tiennent

au fait que, pour les réaliser, il a été nécessaire de

Fig. 1 c.

Cette radiographie est la même que celle de la figure b, mais tirée sur papier contrasté afin de mieux faire appa- raître l’onde de choc, tandis que les radiographies

a

et 1 b

ont été surexposées pour faire apparaître le tube de plexi- glass et le cordeau détonant.

procéder à deux remplissages distiucts du tube, et que les quantités d’argon ne se sont pas trouvées être les mêmes.

La figure

2

représente la courbe de compressibilité

que nous avons obtenue pour l’argon; elle s’étend jusqu’à 75 000 kg/cm2. Il n’existe pas, au-delà de I5 ooo kg/cm2, de données expérimentales sur la compressibilité statique de l’argon. La comparaison

des courbes 1 et des isothermes de Bridgman [1]

montre que la température dans l’onde de choc s’élève

rapidement puisque vers I5

000

kg /cm2 elle coupe l’isotherme + 55° C. Comme on est parti d’argon liquide à pression normale (ayant donc une tempé-

rature entre tf

= --

I89°,2 et te

= -

185°7) une

onde de choc de cette intensité produit un échauffe-

ment d’environ 240°, supérieur à ce que nous avions

trouvé pour d’autres substances et en particulier

pour l’eau [2], [3]. On comprend qu’il en soit ainsi si l’on se rappelle que la chaleur spécifique de l’argon

liquide à pression normale (1,1

1

J /g) est très inférieure à celle de l’eau (4,2 J /g).

Comme la température critique est de - Ia2° C tous les résultats de la figure

2

se rapportent à l’argon supercritique.

Manuscrit reçu le

I0

juin 1955.

[1] BRIDGMAN P. W. 2014 Proc. Amer. Acad., I934, 70, I-32.

[2] DAPOIGNY J., KIEFFER J. et VODAR B.

-

C. R. Acad.

sc., I954, 238, 2I5-2I7.

[3] DAPOIGNY J., KIEFFER J. et VODAR B.

2014

Journal de Recherches des Laboratoires de Bellevue, juin I955,

n° 31 (à paraître).

ESTIMATION DES PARCOURS DES ATOMES DE RECUL 32P ET 35S

PROJETÉS LORS DES RÉACTIONS N03B1 ET N03C1 SUR LE CHLORE

Par Pierre SÜE,

Laboratoire de Physique

et Chimie nucléaires du Collège de France.

Lors de la capture d’un neutron thermique, les

noyaux subissent un recul et sont projetés dans le

milieu environnant. La rupture des liaisons chimiques

est due presque exclusivement à l’émission y et à la conversion interne et les atomes radioactifs formés sont expulsés de la molécule. Ils peuvent être extraits chimiquement, dans le cas des réactions n, y sur des molécules organométalliques, selon la technique de

Szilard-Chalmers.

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