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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 291

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Neuvième Année. — N0 5T.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 23 Juin 1895.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

UlI an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

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On s'abonne a tous les bureaux de poste Paraissant le Jeudi et le Dimanciie à la Caaix-fle-Fonds.

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Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e (le In. Société t n t e r c a n t o n a l e (IeM I n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t * : p r o f e s s i o n n e l s .

Fabriques d'ébauches et établisseurs

Nous a v o n s , à différentes reprises, mis n o s lecteurs au courant d e s pour- parlers engagés entre le Comptoir général des Ebauches et les sociétés de fabricants d'horlogerie, dans le b u t de régler la situation d e s fabriques mixtes, soit de celles qui, outre leur fabrication d'ébau- ches et d e linissages, produisent des mouvements finis et d e s m o n t r e s .

On se souvient que l'entente proposée p a r l e s fabricants d'horlogerie portait sur les points suivants :

1° Les fabriques mixtes faisant parlie du Comptoir, s'engageaient à maintenir le statu q u o , dans leur production de m o u v e m e n t s finis et de m o n t r e s et les fabriques qui, jusqu'alors, n'avaient pas produit de mouvements tinis et de mon- tres, s'engageaient à ne pas entreprendre celle fabrication pendant la durée de la convention.

-2° L e s sociétés de fabricants d'horlo- gerie, proclamaient la nécessité du main- tien d u Comptoir et s'engageaient à y contribuer p a r tous les moyens en leur

pouvoir. , L'entente n'aboutit p a s , pour des

motifs qu'il serait trop long d'énumérer et dont le principal fut, probablement, le peu de confiance d e s fabriques dans la solidité et la durée de leur organisa- tion.

La chute d u Comptoir ayant rendu à chaque fabrique d'ébauches sa liberté complète, il a paru q u e le m o m e n t était venu d'étudier la possibilité d'une en- tente sous u n e autre forme et dans d'autres conditions.

O n envisage assez généralement q u e la situation industrielle d e s fabriques mixtes est anormale et qu'il serait pré- férable qu'elles optassent soit p o u r la manufacture de m o n t r e s soit p o u r la

fabrique d'ébauches ; l'établisseur saurait ainsi avec qui il doit traiter.

C'est dans le b u t d'tarriver à régulariser cette situation, q u e le Comité d e la Société des fabricants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds s'eât adressé au secré- tariat général de la Chambre cantonale du commerce, de l'industrie et d u tra- vail, p o u r qu'il convoque u n e réunion des fabriques d'ébauches ne faisant ni le m o u v e m e n t iinifli la njontre et d e s Comités des sociétéS'iîë" fabricants d'hor- logerie.

Les deux groupes o n t été réunis séparément, vendredi matin, puis e n assemblée plénière, dans l'après-midi d u même jour. De l'échange de vues et de la discussion nourrie qui o n t eu lieu, est résulté l'opinion u n a n i m e q u e les intérêts des établisseurs et des fabriques d'ébauches qui ne font ni le m o u v e m e n t fini ni la m o n t r e étaient absolument solidaires, — p a r conséquent apposés à ceux des fabriques mixtes — et qu'il y avait lieu de rechercher les bases d'une entente.

Un projet, rédigé séance tenante, a reçu l'approbation générale ; il sera sou- mis à la ratification des fabriques qui n'étaient p a s présentes à la réunion, et des sociétés d e fabricants d'horlogerie.

La banque d'Etat jugée à l'étranger Le «Journal des Débats» suit avec intérêt les délibérations de notre Conseil national au sujet du projet de loi instituant une banque d'Etat avec responsabilité illimitée de la Con- fédération , projet «que les économistes sé- rieux n'hésitent pas à qualifier d'insensé». Il rend compte des démarches faites pour ga- gner, par l'appât d'une part dans l'adminis- tration et des bénéfices, l'adhésion des députés cantonalistes, et conclut comme suit:

Une consultation populaire pourrait bien emporter tout ce beau projet; on pourrait même bien voir la loi rejetée par quelques-uns de ceux qui l'ont soutenue dans les Cham-

bres, sinon par leurs discours, du moins par leur vote.

Depuis un certain temps, en effet, le réfé- rendum donne lien à un singulier abus. On voit des députés voter sans hésitation telle mesure qu'ils jugent en elle-même peu avan- tageuse, parce qu'ils n'osent pas affronter la responsabilité d'un vote négatif. Ils se tien- nent à peu près ce raisonnement qui suffit à leurs trop faciles consciences : « Le peuple est le maître ; nous sommes ses serviteurs ; s'il trouve notre ouvrage mauvais, il saura bien nous le laisser pour compte.» Il est vrai que ces. députés, si pleins de détachement, et qui se font du référendum un oreiller de paresse et de scepticisme, commencent à être jugés avec quelque sévérité. Il parait que quelques personnes ont émis l'idée de faire payer aux députés les frais de la consultation populaire nécessitée par une loi qu'ils auraient votée et sur laquelle le référendum se serait ensuite prononcé négativement. Après tout, une pa- reille disposition n'aurait rien d'extraordi- naire, elle ne ferait pas dans la Constitution plus étrange figure que l'article qui y est ins- crit, réglant le mode d'abattage des animaux de boucherie. (Journal de Genève).

Congrès coopératif d'Huddersfield

Huddersfield est une ville d u N o r d d e l'Angleterre qui compte 98,000 habitants environ. Sa principale industrie est la fabrication d u d r a p .

Elle possède deux industries en parti- cipation : u n moulin appartenant à 33 sociétés coopératives et u n e grande fabrique de draps dirigée p a r M. George T h o m s o n .

Elle a aussi une société coopérative d e consommation fondé en 1860 qui compte 10,230 m e m b r e s et qui fait 7,300,000 fr.

d'affaires. Elle a distribué dernièrement 12%, au prorata des achats, à ses m e m - bres. Cette association a placé ses capitaux dans 17 sociétés coopératives de p r o d u c - tion et consacre 10,000 francs p a r an à l'éducation de ses m e m b r e s .

Le président d ' h o n n e u r d u Congrès, M. George T h o m s o n , a établi la parti-

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290 LA F É D É R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

cipalion de ses ouvriers aux bénéfices dans son usine sous sa l'orme la plus large, aussi ses ouvriers sonl-ils déjà propriétaires du cinquième de la valeur de l'usine. Ces ouvriers ont 8 j o u r s de vacances par an et reçoivent p e n d a n t ce temps leur salaire sans réduction aucune.

Un beau trait caractérise la carrière industrielle de M. T h o m s o n . Il y a quel- ques années un grand commerçant de L o n d r e s , le plus fort acheteur des pro- duits fabriqués par M. Thomson, lui lit savoir qu'il était décidé à lui retirer ses commandes s'il continuait à rester dans le mouvement coopératif et à se faire l'apôtre de la participation. C'était p r e s q u e la ruine de M. T h o m s o n . Celui-ci n'hésita pas et déclara qu'il ne renoncerait jamais à ce qu'il croyait juste et b o n . M.

T h o m s o n dut chercher d'autres débou- chés.

Il y a quelques mois à peine le même commerçant de L o n d r e s , après avoir fait ses achats p e n d a n t plusieurs années chez d'autres fabricants, est revenu auprès de M. Thomson en lui disant qu'il n'avait trouvé nulle part ailleurs que chez lui la même qualité de produits et la même honnêteté dans le règlement des affaires.

Il était donc disposé à lui d o n n e r de nouveau sa clientèle. Cet aveu ne mon- tre-t-il pas combien l'industrie coopéra- tive est supérieure au point de vue matériel et morale à l'industrie compé- titive. ?

Le dimanche, veille du Congrès, a été consacré aux services religieux et à des prédications spéciales pour les coopé- rateurs.

Les travaux du Congrès ont commencé le lundi de Pentecôte.

Le Congrès comptait 5)00 délégués dont chacun représentait olïiciellement une société coopérative. Il faut ajouter à ce chilï're un délégué de Y Office du travail, d e u x de l'Union des Cercles ouvriers, d e u x de Y Union nationale des institu- teurs, deux des Trades-Unions cl le délégué d u Comité central de l'Union des sociétés coopératives de France.

A l'occasion de ce Congrès. M. Thom- son a prononcé un important discours, q u e nos lecteurs liront sans doute avec intérêt. Nous le reproduisons de Y Emancipation.

Après avoir remercié de l'honneur qu'on lui avait fait et do la sympathie des Coopérateurs

pour l'industrie qu'il dirige, M. Thomson continue en ces termes : Notre mouvement coopératif est aujourd'hui solidement établi et ne peut que se développer. Portons nos regards vers l'avenir.

Dans tous les siècles nous avons eu des rêveurs et des prophètes qui ont exprimé leur indignation des injustices de ce monde et ont présenté à leurs contemporains un idéal plus élevé de la société. Il y a plus de 2,000 ans, les anciens grecs célébraient dans des vers l'émancipation du travail quand fut trouvé le moyen de se servir de l'eau comme force motrice. A peu près à la même époque Platon dans sa République fait un tableau de la société où les intérêts égoïstes sont subor- donnés au bien général et où une vie_ de

dévouement plutôt que l'accumulation des richesses est indiquée comme but de l'exis- tence.

Plus tard, le divin fondateur de notre reli- gion, dont nous semblons avoir oublié les leçons, est venu prêcher la fraternité promet- tant aux pauvres l'héritage de la terre — qui appartient encore aux grands de ce monde.

Puis le mouvement de la Réformation est venu élargir les intelligences et les préparer à mieux comprendre les problèmes sociaux.

Sir Thomas More parlait alors d'une société où toutes les richesses seront en commun et où les hommes travailleront alternativement dans les champs et dans les usines et où six heures de travail suffiront pour produire tout ce qui est nécessaire aux besoins de l'huma- nité. Il ne se cloutait guère alors des progrès que réaliserait l'introduction de la vapeur et des machines. «Est-il juste, disait More, que le noble, l'usurier et l'agioteur, qui vivent dans l'oisiveté et ne produisent rien, aient toutes les jouissances pendant que le paysan couvre la terre de ses sueurs et que l'ouvrier souffre de la misère malgré un travail exces- sif. » Le problème qui était posé dans le siècle de Platon, dans celui de More, dont la solu- tion est indiquée par le Christ, est encore devant nous.

Gomment peut-on organiser la société pour que les richesses soient divisées de telle ma- nière que les hommes puissent jouir de la vie la plus noble, la plus élevée et la meilleure '.

Nous avons résolu un côté du problème : nous sommes les maîtres du monde matériel

— nos moyens de transport, inconnus de nos ancêtres, font du monde habitable un seul royaume. Nous possédons plus de richesses que jamais on n'en a possédé et cependant la misère est aussi grande et le nombre de nos sans travail se compte par cent mille.

Il nous reste donc à résoudre le coté-moral du problème et c'est | nous, Gpopérateurs, de juger si nous contribuons à celte solution par

nos actes et par notfte exemple.

Les principes 'de la Coopération.

Ges principes peuvent être réduits à trois;

1° La première condition de l'art, a dit Ruskin, est la vérité, de même la vérité doit être la règle de la vie et du travail :

2° La règle de l'industrie et du commerce doit être Vhonnêteté;

3° La condition essentielle du rapport entre les hommes doit être la justice. Ges trois principes sont sans cesse violés dans le monde compétitif. Partout, au lieu de la vérité nous trouvons le mensonge, au lieu de l'honnêteté nous voyons chaque homme essayant d'obte- nir le plus possible de son prochain et lui donnant en retour le moins possible. Au lieu de la justice et de l'amour fraternel nous voyons le mal régner en maître. Notre devoir comme coopérateurs est de nous élever au- dessus de ces mœurs du monde compétitif.

Nous devons élever le niveau du goût, du confort et de la pensée aussi bien chez le con- sommateur que chez le producteur et nous ne pourrons y arriver qu'en donnant dans tous les actes de notre vie un grand exemple.

Honnêteté dans l'industrie.

La première condition de l'industrie et du commerce doit être l'honnêteté. Il y a un passage dans une satire deCarlyle où il parle de Georges Fox se faisant faire un costume en cuir pour protester contre le luxe ! Que deviendraient les fabriques de drap d'Hudders- field et de Manchester si cet exemple était suivi ? Il ne manque pas de gens dans le monde qui s'imaginent encore aujourd'hui qu'en achetant des vêtements à bas prix, de mauvaise qualité et de peu de durée en portant trois costumes par an, au lieu d'un seul, ils encouragent l'industrie. Il n'y a pas de prin- cipe économique plus faux que de supposer

que le luxe ou la consommation de marchan- dises de qualité inférieure profitent à l'ouvrier.

Il faut qu'il soit bien entendu que la pros- périté d'un pays ne dépend pas de la quantité du travail effectué, mais de ce que rapporte ce travail. Quand même nous porterions une demi-douzaine de vêtements, au lieu d'un seul de qualité supérieure, nous faisons de la mau- vaise industrie, nous facilitons les causes qui amènent l'arrêt des affaires et nous contri- buons à faire des hommes les esclaves des machines au lieu de faire des machines les serviteurs des hommes. Gomment pourrons- nous arriver à réduire les heures de travail à 8, et même à moins, aussi longtemps que nous demandons aux ouvriers de faire 3 ou 4 vêlements quand un pourrait suffire? La seule organisation d'un bon système de production et de distribution est de réduire au minimum possible lous les travaux d'une qualité infé- rieure ainsi que les travaux désagréables, dangereux et monotones, de manière que nous ayons plus de loisirs et que nous puissions mieux jouir des richesses que nous créons.

Encore une fois, je le répète, le devoir des Coopérateurs est de faire des hommes et non des esclaves des machines et nous n'y arrive- rons qu'en restant fidèles dans la vie indus- trielle et commerciale.

La question de la justice.

Arrivons maintenant à notre troisième prin- cipe. Je déclare qu'il faut donner à l'ouvrier un niveau social plus élevé que celui du monde compétitif. Il doit être largement pourvu dans la maladie et mis à l'abri des misères de la vieillesse. Ceci peut devenir possible par une bonne direction et par des procédés plus scientifiques dans l'industrie.

Si on me répond qu'on créera ainsi une

«aristocratie du travail» je demanderai alors pourquoi nos magasin de gros, anglais et écossais, payent des salaires plus élevés et réduisent leurs heures de travail plus que ne le font les autres industries. Prenons pour exemple les chemisiers de GlasgOAv dont les salaires sont bas et dont les heures de travail sont exagérées. M. Hobson nous dit dans son ouvrage « les problèmes de la pauvreté » que dans l'Est de Londres les chemisiers, les hui-

leuses travaillent de 72 à 84 heures pour un salaire de 4 à 7 schellings par semaine. Mais le Wholesale écossais, par une bonne direc- tion, a non seulement amélioré la condition hygiénique des chemisiers en leur donnant des ateliers sains et bien aérés, mais encore a réduit leurs heures de travail à 44, en leur payant un salaire de 12 à 17 schellings par semaine. Dira-t-on que le Wholesale écossais crée une aristocratie du travail parmi les chemisiers ?

S'il en est ainsi je considère qu'il est de notre devoir de Coopérateurs de créer cette aristocratie et d'y faire entrer tous les travail- leurs.

L'Emancipation du travail.

Le Wholesale écossais a compris que les travailleurs devaient faire entendre leur voix et dans chacune de ses réunions ceux-ci ont des représentants élus. C'est la reconnais- sance du principe de la démocratie dans l'in- dustrie. C'est un principe équitable qui per- met à tout homme de se faire entendre quand il s'agit de ses intérêts.

Je ne suis pas de l'avis de ceux qui disent que le consommateur doit être seul appelé à diriger le mouvement industriel.

C'est là, la racine du mal — c'est que le travailleur est continuellement exploité pour faire vivre le consommateur qui ne produit rien.

Le travailleur est exploité d'un côté par l'intermédiaire qui cherche à réduire les prix au détriment du salaire et des bénéfices du producteur, et de l'autre, dit Garlyle, par « le

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 291

bourgeois parfumé» qui extrait la quintes- sence du produit du travail sous forme de

• dividende. Et on veut que ces privilégiés aient une voix prépondérante dans l'organisation

• de notre vie industrielle !

Sans doute, le consommateur doit être en- tendu, mais le producteur aussi et quand il y a conflit dans leurs intérêts c'est à la coopé- ration de les mettre d'accord. C'est pourquoi notre mouvement est l'idéal vers lequel le monde industriel doit tendre.

(A suivre.)

Nouvelles diverses

P o s t e s . — A partir du 22 juin courant les dépèches de la Suisse pour les E t a l s - U n i s

•d'Amérique par l'intermédiaire des paquebots

• du « L l o y d allemand du N o r d » en partance d e S o u t h a m p t o n le dimanche après-midi seront expédiées régulièrement chaque semaine. Les expéditions auront l i e u : de Bàle-ville, le samedi à 7 h. 4 5 ; de Bàle suce. I (S. G. B.), le samedi à 10 h. 2 5 : de Zurich, le vendredi à 9 h. 4 0 ; de l'ambulant Bàle-Belfort, train 194, le samedi à 7 h. 4 5 ; de l'ambulant Genève- Culoz, train 452, le samedi à 4 h 15.

A s s u r a n c e s . — Lo Conseil fédéral a re- nouvelé sa concession à « l ' U n i o n suisse», société d'assurances contre le bris des glaces et des vitres et contre les dégâts causés par les conduites d'eau, à Genève.

P r e s s e . — Le ajournai de Berne y) pa- raîtra dorénavant sous les auspices et pour le compte d'une société par actions. Il restera a u t a n t que possible indépendant et impartial ; son but sera de devenir un lien, non seule- m e n t entre les Suisses romands, et les F r a n -

çais résidant à B e r n e , mais aussi entre les nombreux confédérés de langue française habitant la Suisse et l'étranger.

L a s i t u a t i o n f i n a n c i è r e d u T o n k i n , dit la Politique coloniale, est des plus précaires.

Tous les travaux publics ont été suspendus ou à peu près, faute d'argent. On dit M. Rousseau très découragé; malgré toute l'énergie dont il est capable, il ne verrait pas le moyen d'arri- ver à de meilleurs résultats avec les ressources limitées dont il dispose.

L a c o n c u r r e n c e e n t r e l ' é l e c t r i c i t é e t l e g a z ne parait pas, d'après les Bradstreeles, avoir l'ait diminuer la consommation du gaz.

Les compagnies de gaz ont été stimulées à chercher de nouvelles applications, surtout pour le chauffage et la cuisine, à l'égard des- quels l'électricité est moins développée.

L a s i t u a t i o n d e s b a n q u e s d e N e w - Y o r k accuse une grande amélioration des affaires.

Les opérations des clearings, en mai, ont atteint un milliard de dollars, ou 25 % de plus que pendant le mois de mai 1894, et l'on signale de nouveaux progrès pour le com- mencement de juin. Les réserves au-dessus des 25 °/o du passif exigées par la loi ont di- minué de 41,22 à 39,66 millions dollars contre 76,92 millions, dans la même période de l'année passée. La monnaie continue ce- pendant à être très abondante : elle coûte l'/s à l3/» 7° a u j °u r) l1/'2 à 2 à court terme, 2 % à 3 mois et 21/2 à 3 °/° à plus long termes.

L'achat des valeurs américaines à Londres continue à empêcher une hausse du change.

I l e s t d a n g e r e u x d ' ê t r e b a n q u i e r d a n s l e K e n t u c k y . — Le sénateur du Kentucky, W . P . Goebel, a été forcé de tuer le secré-

taire J o h n Sanford, de la F a r m e r s and Tra- ders Bank de Covington, qui était en embus- cade à l'entrée de First National Bank, sa banque, pour le tuer lui-même ; banquiers rivaux, « m e m b r e s des meilleures familles»

« à la tète de la politique, de la société et de la banque l o c a l e » ; ils se voient obligés par le code de l'honneur du Kentucky, à se tuer l'un l'autre !

Abonnements

Nous prions nos abonnés de Suisse de vouloir bien réserver bon accueil au remboursement que nous prenons de leur abon- nement du 2

me

semestre de l'an- née 1895.

L'Administration du journal.

A g e n c e

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, 1, à Bienne.

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292 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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cours les places suivantes :

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2. Maître d'échappements, repassage, remontage, réglage, connais- sances théoriques F r . 3000.—

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