N° 40. Paraissant le 15 dechaquemois. 15 Septembre 1927.
Abonnements. .
France. .. 35 fr,
Etranger. 50 fr, Le Numéro.
Adresserlemontant des Abonnementsà l'Institut duPin.— C. P.. Cordeaux 9237
BULLETIN
France... 3^50 Etranger. 5f «
&
2S§Ssii
DE
L'INSTITUT DU PIN
Sous le contrôle de l'institut des Recherches
agronomiques
et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux
r
A I 16 A T 17 A I 18
SOMMAIRE
I. Articles originaux
Les Sous-produits de l'exploitation fores¬
tière, par G. Dupont. .
Sur un effet curieux de la foudre, par G. Dupont
Un parasite du pin,l'hylobius abietis,par Pages
II. Documentation
E II59
201
205 F II 61 207 F II 62
. F II 63
209
Pages La fabrication de l'Alcool éthylique à
partir des déchets de bois, par W.
Uressniarm, traduit par Richard et Gucouuau. . . . ... 210 Utiît atiob du pin noir d'Autriche en
pape. :■ parJ. L. Lussaud 219 Importancede la concentrationenions H
dans la fabrication du papier, par
J. L. Lussaud 220
Détermination du pli par les réactifs colorés, par J. L. Lussaud 223
J
MODE DE CDHSSIpICflTIOri DE ]MOS DOCUMENTS
A. Généralités.
B. Récolte et traitement des résines.
C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.
D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.
E. Dérivéschimiques du bois.
F. Cellulose de bois.
G. Documents divers.
Adresser la
Correspondance
:INSTITUT DU FIN, Faculté ÔCS $CiCIîC«5, 20, Cours Pasteur, BORDEAUX
Le Directeur techniquereçoit les lundi etmercredide 15 heures à 19 heures.
E. UUU1111L1, CONSTRUCTEUR, 149,j Boulevard Victor-Emmanuel III - BORDEAUX
Bureaux et Ateliers: COURBET &
IYEORLÂIMNE,
RueGay, 4
-TaLENGE
(près la rouie de ToulousePROCÉDÉS LES PLUS KODHRNHS pour ia Distillation et te Traitement ôe$ Gemmes ôe Pin
APPAREILS A DISTILLER APPAREILS SPECIAUX
eniou-sg enres
Distillation à feu nu
Distillation à vapeur Distillation
en marche continue par le vide et par la vapeur.
ConcessionnairedesProcédés CASTETS
MANUTENTION MECANIQUE DES GEMMES
pour lapréparation
despât<-s térébenthines et le traitementdes colophanes
Filtres, Malaxeurs
Cuves de décantation Sécheurs Etuves à
Colophane
POMPES. WAGONNETS SPECIAUX PLATEAUX A COLOPHANE Dépotoirs pour le litrage
des barriques
CHAUDIÈRES
A VAPEUR, MACHINES.MOTEURS, PYLONES, RÉSERVOIRS
Installations
complètes d'Usines
— Pians — Devis — Etudes sur demande Téléphone 58.88 — Préférences nombreuses France et Pays Etrangers — R. Com. Bordeaùx 2339BFPç
N° 40. Paraissait le 15 de claque mois.
,y
15 Septembre 1927.BULLETIN
DE
L'INSTITUT DU PIN
Sous le contrôle de l'Institut des Recherches
agronomiques
et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux
A I. 16
LES SOUS-PRODUITS
de
L'EXPLOITATION FORESTIÈRE LANDAISE
Leur
Utilisation rationnellePar M- G. Dupont Professeur alaFaculté des Sciences Directeur Technique de l'Institut du Pin (D'après le Sud-Ouest Economiqse.—N*spécial: LePin)
C'est un fait bien connu
aujourd'hui,
quela plu¬
part des
grandes industries
nevivent
quegrâce à
une utilisation rationnelle de leurs
sous-produits.
L'exploitation de la forêt landaise
est une de nos industriesrégionales
lesplus florissantes, mais
peut-être parle fait même
de cetteprospérité, elle
laisse sans utilisation une foule de
sous-produits.
Quand on parcourt
la lande
on estfrappé
parles
déchets de toutes sortesqui encombrent la forêt
et constituent, d'ailleurs, pour les incendies, un ali¬ment
dangereusement favorable
:branches, ai¬
guilles
depin, écorces, sous-bois,
tapissentle plus
souvent le sol de la forêt d'un matelas
épais, tandis
que dans les coupesjrases,
parsemées
desouches
entrain de
pourrir,
onaperçoit
deloin
enloin de véri¬
tables montagnes de sciures et
d'écorces laissées
par les
scieries
mobiles. Tous ces matériaux sont des combustibles dont l'utilisation serait intéres¬sante si leur récolte et leur transport
n'étaient
pas plus souventplus coûteux
queleur emploi n'est
rémunérateur. N'est-il pas
possible de
trouver pources
produits des
usagesqui paient ? C'est
ce quenous allons brièvement examiner dans ce
qui suit
en attirant l'attention du lecteur sur le double inté¬
rêt que
présente
ceproblème
: débarrasser la forêtdes déchets encombrants
qui
constituent ungrand danger
pour sa conservation, et accroître le revenu del'exploitation.
Nous ne voulons pas
considérer
ici les sous-pro¬duits de l'industrie résinière, ni ceux des usines utilisant le bois comme matière
première (usine de
carbonisation et
papeterie). Nous
nouslimiterons
aux
sous-produits
del'exploitation
même de la fo¬rêt landaise,
sous-produits
del'entretien
dela forêt,sous-produits d'abatage
etde débitage
desbois.
A. — Sous-produits d'entretien et d'exploitation
de la forêt
Ces
produits comportent,
enles mettant
parordre
de valeur actuelle, décroissante :
les souches,
les bois de cime etles branches de
pin,
les jeunes
pins d'éclaircissage,
les
aiguilles
et lesbrindilles,
les sous-bois.
a) Les souches de
pin.
—-En Amérique,
enSuède,
dans
l'Europe Centrale,
les souches depin font l'objet
d'uneexploitation très rémunératrice. Les
souches de vieux
pins qui
ontséjourné longtemps
dans le sol sont, en effet, très riches en
produits
résineux; il seproduit, après la
mort del'arbre,
uneprolifération de résine
dansles
tissus en sorte que le bois se sature et arrive à contenirjusqu'à 40 %
de
produits résineux dont plus de 10 % d'essence;
ce bois devient rouge,
très lourd, fortement
com¬bustible avec une fumée
épaisse
: enAmérique, ini-
202
tialement, on l'utilisait pour la confection de tor¬
ches; il a, de cet usage, conservé le nom de
light-
wood (bois à lumière).
Aujourd'hui,
des usines trèspuissantes
exploitentce
light-wood
pourl'extraction
desproduits
rési¬neux, par deux méthodes
principales,
laplus
an¬cienne consiste à distiller le bois en vase clos; on extrait en abondance, par ce procédé, une essence
de bois d'assez mauvaise
qualité
(destructive distil¬lation ivood
turpentine)
et dugoudron.
La 2" mé¬thode consiste à réduire ce bois en copeaux menus
qui
sont soumis, dans de grandes chaudières, d'abord à un entraînement à la vapeur d'eau suivid'un
séchage
par le vide,puis
à une extraction parun solvant organique,, benzine ou essence
légère de pétrole.
L'entraînement ,à la vapeur d'eau fournit une essence
qui,
par rectification etpurification,
donne environ 2/3 de son poids d'un succédané excellent de l'essence de térébenthine (steam distilled woodturpentine) et 1/3 d'une huile
plus
lourde(pine
oil, huile depin) qui, très
riche enterpinéol,
est une matière première intéressante pour la confection des vernis ou du terpinéol pur.Du
solvant d'extrac¬tion, d'autre part, on retire une «
colophane
debois » de couleur un peu rouge, de point de fusion
un peu bas, mais qui peut
remplacer
lacolophane
vraie pour
beaucoup d'usages. Les
copeaux épui¬sés peuvent, enfin, être utilisés en
papeterie.
Ces industries ont pris, en
Amérique,
un dévelop¬pement tel que
10
% desproduits
résineux améri¬cains ont cette
origine
: cela faitprès
du tiers de la productionfrançaise.
En Scandinavie, c'estéga¬
lement en
grande partie
des vieilles souches que l'on extrait, par distillation destructive, le fameux goudron deNorvège
et les essences suédoises.En France, ces méthodes d'extraction sont-elles
praticables
? Nous ne le pensons pas, car les condi¬tions sont toutes différentes : les usines américai¬
nes
puisent
leurs matériaux sur le sol d'anciennes forêts naturelles déboisées par lerésinage;
les sou¬ches y sont
la plupart très
vieilles et ontséjourné longtemps dans
le solaprès l'abatage.
En France,
l'arrachage
des souches- doit suivre immédiatement la coupe rase : 10 ans après, la.forêt est en
pleine
reconstitution etl'arrachage
pro¬duirait des
dégâts
énormes. Dans ces conditions les souches arrachées ne contiennentguère
plus de7 à 8 % de
produits
résineux en moyenne; cette te¬neur est trop
faible
pour que l'extraction soit rému¬nératrice. On peut, il est vrai, dans les forêts de 20 à 30 ans, retrouver des souches assez bien conser¬
vées et les extraire sans
dommage
pour la forêt,mais la matière première ainsi recueillie est
géné¬
ralement
trop
éparse pour quel'on
puisse espérer approvisionner une usine dequelque
importance.On utilise' depuis
longtemps,
dans la forêt lan¬daise, les vieilles souches de
pin
pour la fabricationdu goudron des landes; c'est là une utilisation à recommander et à
développer.
Le grand
problème
est sans doutel'arrachage économique
des souches : enAmérique,
les troncssont
généralement coupés à
60 ou 80 centimètresdu sol en sorte que, pourl'arrachage,
on possède uneprise qui
permet une extractionrapide
par treuilsou
palans;
en France, la coupe au ras du sel rendl'opération plus
délicate et moins rémunératrice.L'an dernier cependant, un concours à
Labouheyrc
a mis en lumière des machines
susceptibles
de réa¬liser d'une
façon
très satisfaisante etéconomique l'arrachage.
Une autre solution du problème est celle qui consiste à abattre l'arbre,avec sa souche. Celle-ci n'a pas, il est vrai, ici la haute teneur en résine des.
souches vieillies dans le sol, mais elle est, cepen¬
dant, la partie de l'arbre, la plus riche en résine. Ce beis de souche fraîche constitue, pour cette raison,
une matière fort intéressante pour la
distillation,
mais il nous semble- que'Ie meilleur emploi que l'on
en
puisse
tirer est la fabrication depapier
kraft : les fibres de bois de souche sont extrêmement lon¬gues et donnent une
pâte qui
est très résistante mais assez aisément souillée d'écorces ou de mainsO de sable;pendant
la cuisson, on pourra recueillir 2 à d % d'essence de pin d'excellentequalité
et, au-dessus desliqueurs
noires,,après
leur refroidis¬sement, se
séparera
un savon de résine utilisable pour lecollage
dupapier. Ces
produits secondaires del'opération papetière
peuvent assurer un revenusupplémentaire
qui est loin d'êtrenégligeable, puis¬
que pour 100 kilos- de
papier
kraftfabriqué
on pourra récolter, sansdépense appréciable,
de 8 à 10 kilos d'une essence valant actuellement 3 fr. 50:à 4 francs le kilo.
b) Les bois de cime, les branches, les jeunes
pins-
d'éclairaissage.
—L'emploi
rémunérateur despetits
bois, sous-produits de l'exploitation forestière est aujourd'hui un des problèmesqui
intéressent leplus
nos forestiers; au vieux procédé de la carboni¬sation en meule, qui tend à devenir
trop
peurému¬
nérateur, on s'efforce de substituer des appareils
de
carbonisation mobiles plus
perfectionnés
en vued'obtenir sur
place
du charbon de bois et, sipossi¬
ble, du
goudron.
c) Les
aiguilles
de pin. — Le. déchet leplus
BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN —N° 40 -
Septembre
192? 203 encombrantd'abatage
de 3a foret est l'ensemble desbrindilles, des aiguilles et des pommes de
pin.
Beau¬coup de
chercheurs
on! été tentés parl'utilisation
des
aiguilles
etdes
pommes depin,
et la raison estla suivante : il existe dans le commerce sous le
nom d'essence
d'aiguilles
depin
une essenceà odeuragréable, très utilisée
enpharmacie
(rhumatisme,laryngite, bronchite,
etc.) et en parfumerie(par¬
fums pour bains, pour savons, crèmes à chaussures, etc.) et ayant par
suite
une assez grosse valeur.Ces
essences sont extraites
principalement
auTyrol
des
aiguilles
dupin rabougri,
en-Suède,
en Ecosse,des
aiguilles
du pin sylvestre, en -Sibérie desaiguil¬
les du sapin
argenté,
en Suisse desaiguilles
et despommes de sapin.
Malheureusement,
le rendementen essence des
aiguilles
depin maritime
estextrê¬
mement faible et sa
qualité paraît
peuintéressante,
en sorte
qu'il
nous semblerait illusoire de chercherà monter une telle fabrication dans ce seul but.
Des essais divers ont été faits d'autre part en
vue d'extraire de
l'aiguille
de pin une fibre utili¬sable. Les
aiguilles
fraîches sontimmergées dans
un bain étendu de soude jusqu'à ce que la teinte
verte vire au brun; elles sont alors lavées puis sou¬
mises à l'action du
cylindre défibreur. On
peutainsi
en tirer une bourre, « ouate ou laine de
pin
»dè
couleur brune,
analogue
aucrin végétal
et qui sem¬ble avoir les mêmes
applications.
Un
petit
atelier ayant cetteindustrie
en vue a été monté, ù la fin de la guerre,à Capbreton,
mais cet essai n'a pas eu de suite. Ï1 est possiblecependant
que cette
fabrication
de bourre depin, associée
à larécolte de l'essence
d'aiguilles
depin, constitue
uncn s enibie intérês saht.
d) Sous-bcis. —Les sous-bois de la forêt landaise sont
composés
surtout debruyères, d'ajoncs,
defougères
et degenêts;
ces sous-boisconstituent
un obstacle à la circulation du résinier et l'aliment leplus
favorable à lapropagation
des incendies. Ledébroussaillage fréquent
de laforêt paraît
de plusen
plus indispensable
pourla défense
contre le feu, malheureusement il est coûteux, toute utilisation quipermettrait
de récupérer unepartie de la dé¬
pense de
-débroussaillage serait extrêmement pré¬
cieuse; aussi les essais dans ce sens ont-ils été nom¬
breux.
Ces sous-bois sont
depuis longtemps utilisés
com¬me combustible pour le
chauffage
-desfours
debri¬
queterie, mais seuls les sous-bois voisins des routes peuvent être ainsi utilisés. Pour une utilisation plus étendue comme combustible
économique,
ona
proposé de hacher
cessous-bois
et deles agglo¬
mérer sur place par fusion pour en faire des bri¬
quettes combustibles; en a même donné à ce com¬
bustible le nom de « houille grise ». Malheureuse¬
ment,
aujourd'hui,
leprix
desagglomérants
s'estfortement élevé :
l'emploi
du brai de résine, pro¬posé par
Sourgen.
estprohibitif;
celui -de houilleégalement.
Peut-êtrel'agglomération
à l'aide decolles de farine serait-elle intéressante; le jour
où
la
région possédera
une usine depâte
ausulfite,
ilsera aussi intéressant de reprendre le
problème
avec la « poix de cellulose », sous-produit de très faiblevaleur de cette fabrication.
Le bois de
bruyère
est susceptibled'applications particulières
intéressantes à cause de sa richesseen tanin.
D'après
le Dr Debedat, ce bois contient 16 % de matières tannantes, ce qui le classe aupremier
rang-des bois
à tanins, et en outre,une ma¬tière colorante intéressante. Il est
dommage
queces fabrications ne se soient pas encore montées
dans le -Sud-Ouest; elles seraient susceptibles -d'ai¬
der
beaucoup
audébroussaillement.
Le genêt, d'autre part, est susceptible
d'applica¬
tions intéressantes en papeterie : avec le genêt on obtient des
papiers
à fibre blanche, trèslongue,
comparable ail papierjaponais.
Malheureusementle
genêt
n'existe que dans nos dunes côtières et sa récolteparaît devoir
être onéreuse. Peut-être pour¬rait-on avantageusement
envisager
la culture dugenêt
dans la forêt.B. — 3oii£~prodidts du débitage des bois s
écoreesj sciures et copeaux
Nous ne
parlerons
pas -des grosdéchets
de débi-ta-ge, délignages, chutes,
eostalans, qui trouventcomme combustibles, pour la carbonisation ou en
papeterie,
des débouchés toutindiqués
et rémuné¬rateurs. '
Mais les sciures, les copeaux -de
rabotage
etles
é-corees
qui
encombrent les scieries fixes ou mobiles constituent le véritable scus-produit de ces usines.Beaucoup
-de scieries utilisent ces déchets commecombustible, mais elles ne consomment ainsi en
général qu'une faible partie -de
leurproduction.
a) Ecorces. —- L'écorce de
pin
constitue en moyenne 17 % du poids du bois; c'est donc unsou's- produil;
extrêmementimportant,
non seulement del'exploitation mécanique
mais encore et surtout de la papeterie; dans la -carbonisation même l'écorce estgênante,
car elle donne dupoussier de charbon
à peu
près
sans usage;c'est,, enfin
un combustiblede très mauvaise
-qualité. On
peutdonc dire qu'au-
201 BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN — N° 40 -
Septembre
192?jourd'hui on ne fait rien de l'écorce de
pin;
peut-on en
prévoir
des usages?
L'essence de certains
pins
estutilisée
pour l'ex¬traction du tanin; il semble que
l'écorce
depin
ma¬ritime est trop pauvre en matière tannante pour rendre intéressante cette fabrication : alors que l'écorce du «
Longleaf pine
» américain ou celle du Pind'Alep,
contiennent de 10 ù 15 % de matière tannantes, l'écorce de pin maritime n'en contient que3
à 4 % et celle-ci sont, en outre, fortement colorées.'L'écorce de pin
maritime pourrait,
par carbonisa¬tion, donner avec un fort rendement (50 %) une
poudre
de charbon susceptible d'être avantageuse¬ment utilisée pour la confection
d'agglomérés
pourgazogène, mais
il semble que dans ce sensl'appli¬
cation la meilleure que
l'on
enpuisse
faire est lafabrication des charbons activés, dont
l'emploi tend
à se
généraliser beaucoup, aujourd'hui,
en rempla¬cement du noir animal.
Rappelons
que ces charbonsactivés sont obtenus par une carbonisation à haute
température
et un traitementchimique spécial,
l'écorce du
pin
maritime semble seprêter
avanta¬geusement à cette fabrication.
h) Sciures et copeaux. — Les sciures de bois peu¬
vent être utilisées pour le
chauffage,
mais nécessi¬tent des
foyers
spéciaux. De là une limitation de leuremploi
auxfoyers
des scieries ou àquelques
usines voisines. Un défaut, d'ailleurs grave qui
limite leur usage, est la
grande
surface degrille qu'exige l'emploi
des sciures et leurpuissance
calo¬rifique
faible. On a essayé de mieux utiliser les sciures comme combustibles en les agglomérant,sans arriver toutefois, dans cette voie, à des réalisa¬
tions
économiquement
intéressantes.On a
également beaucoup cherché,
enAllemagne
surtout, à distiller la sciure de bois, mais là encore le succès ne semble pas avoir couronné les efforts.Actuellement, deux voies
(d'inégale importance)
semblent offrir aux sciures de bois un débouché intéressant : la fabrication de l'alcool de bois et celle de l'acide
oxalique.
Pour
fabriquer
1"alcool de bois à partirde
la sciure, on traite celle-ci par un acide fort (l'acidechlorhydrique
enpratique) qui
transforme la cel¬lulose en sucre. L'acide
eblorhydrique
étant alorséliminé aussi
parfaitement
quepossible
pardistil¬
lation dans le vide, on
épuise
parl'eau
la matièreet on soumet à la-fermentation le jus sucré obtenu;
on obtient un « vin »
qui,
distillé, fournit l'alcool industriel. Il nous estimpossible
de traiter cette question dans le cadre de cet article; nous ren¬voyons pour cela au livre si documenté que
vient de
publier sur ce
sujet
« l'alcool d'industrie», notre éminentcollègue
de la Faculté des Sciences,M. Richard.
Qu'il nous suffise de rappeler icique
l'épuisement
progressifrapide
des réserves de carburant met aupremier
rangdes préoccupations
industrielles la recherche des carburants de remplacement. On a versébeaucoup d'encre
sur cesujet
du carburant national, mais on peut dire qu'actuellement deux solutionspratiques
existent : lapremière
est l'em¬ploi comme carburant solide, de bois et du charbon de bois (utilisés dans les
gazogènes);
la deuxième, celui de l'alcool comme carburantliquide.
Or, com¬me source d'alcool, une seule paraît devoir offrir
ce carburant à un prix
susceptible
de concurrencer dès àprésente
l'essence, c'est l'alcool de bois. De¬puis la guerre,
plusieurs
usines se sont installées pour sa fabrication sur une grande échelle; laplu¬
part en sont encore à la
période
de mise aupoint,
mais il semble que les difficultés matérielles assez
grandes, tenant surtout à
l'attaque
des appareils parl'acide chlorhydrique
et à la difficulté d'obtenir des fermentationsrégulières
desjus,
soient près d'être résolues.Nous pouvons
espérer
que d'ici peu d'années des usinesimportantes
pourla fabrication du carburant national à base d'alcool s'établiront dans nos lan¬des/mine de bois la plus
importante
de France, etnon seulement ces usines utiliseront la sciure qui
aujourd'hui
se perd dans le pays,mais
encore ellesseront
obligées d'en fabriquer spécialement
pour leurs besoins.La fabrication de l'acide
oxalique
est unepetite
industrie qui,
également,
utilise la sciure de bois.Celle-ci est chauffée dans de
grandes poêles
avec unmélange
de soude et de potasse vers 250°. Le salin obtenu est lessivé etla solution, traitée parla
chaux, donne un précipité d'oxalate de chaux et une solu¬tion contenant les alcalis
régénérés.
La lessive alca¬line après
évaporation,
peut servir à une nouvelleopération,
tandis quel'oxalate
de chaux, traité par de l'acide sulfureux donne l'acideoxalique.
Dansce qui
précède,
nous avons cherché à donnerquelques idées
sur lespossibilités
d'une utilisation plusméthodique
de nos richesses landaises. Cer¬taines sont d'un intérêt assez grand :
la fabrication
de l'alcool, par exemple,
prendra
rapidement, pen¬sons-nous, une
importance qui dépassera
de beau¬coup celle de l'utilisation des sciures; d'autres sont certainementd'un intérêt moindre, mais,nous avons
cru
cependant
devoir les exposer, car, dans le do¬maine de l'industrie, aucune économie ne saurait être
négligée.
BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN—N° 40 -
Septembre 1927
205A. I. 17 SUR
UN EFFET CURIEUX DE LA FOUDRE
DANS LA FORÊT LANDAISE
Par M. G. Dupont
En juillet dernier, une soixantaine de pins de
40 ans, situés dans une pièce en plein rapport, près de la ville de Rion-des-Landes, cessaient brusquement de produire de la résine, et quelques jours après, le bois du tronc était sec et les aiguil¬
les jaunissaient; ils étaient morts.
L'étendue et la soudaineté du mal, l'absence de
cause apparente produisirent une certaine émo¬
tion dans le milieu sylvicole du pays qui se de¬
mandait s'il fallait attribuer l'accident constaté a une maladie inconnue du pin, particulièrement
maligne
ou bien à un effet des sondages effectuésdans le
voisinage
pour la recherche des lignites.Le Maire de Rion voulut bien demander à l'Ins¬
titut du Pin les constatations que nous avons faites et qui sont, pensons-nous, susceptibles d'intéres¬
ser tous ceux qui s'occupent de la forêt.
Les arbres dont il
s'agit,
au nombre d'unesoixantaine,
d'aspect très vigoureux, couvraient la pente Nord-Est d'une dune dont la hauteur ne dé¬passait pas de plus de 6 à 8 mètres le sol horizon¬
tal du reste de la forêt; sur un quart d'hectare en¬
viron, allant du sommet de la dune à la base, tous
les arbres étaient atteints : ils avaient cessé de produire de la résine dix jours environ avant no¬
tre passage, ils était déjà sec. Ces arbres parais¬
saient parfaitement sains; ils ne présentaient au¬
cune de maladie, ni aucune blessure apparente.
Nous avons fait abattre quelques-uns de ces
pins et nous avons alors trouvé des traces indu- bitalés du passage de la foudre; mais ces traces et l'étendue du mal étaient assez anormales pour mériter d'être relatées. Nous avons difficilement
trouvé,
vers le sommet des pinsabattus,
des tra¬ces nettes analogues à celles que laisse normale¬
ment le fluide : un sillon intéressant le bois avec
explosion de l'écorcc, n'était visible sur chaque tronc que sur une dizaine de centimètres environ;
en revanche, sur toute la partie supérieure de l'arbre, l'écorce était criblée de trous
coniques
dont la grande base, à l'extérieur, n'avait en gé¬
néral qu'un centimètre environ d'ouverture : c'étaient comme de petits cratères ouverts, sans doute par l'éclatement de multiples étincelles.
Ces effets de la foudre, nous semblent tout à fait anormaux; en général, celle-ci frappe un ar¬
bre qui porte des traces très apparentes du pas¬
sage du fluide; quelques arbres autour de celui qui a été frappé peuvent être atteints par le choc
en retour, mais on n'a pu nous citer d'autre cas de foudre
atteignant
un nombre d'arbres aussi élevé.Nous pensons que l'explication de ce phéno¬
mène heureusement rare, tient à ce que l'orage qui l'a provoqué est un orage positif.
Rappelons en effet, comment se forment les nuages d'orage. Si, l'air saturé de vapeur d'eau au contact du sol, est soulevé assez rapidement vers les hautes régions de l'atmosphère, il se refroidit
par détente et, à une certain altitude, une pre¬
mière condensation de brouillard se produit. Cette condensation, l'expérience le montre, se fait d'abord autour de grains élecl risés
négativement.
L'air, de son côté, qui continue son ascension, est électrisé positivement; a une certaine altitude,
une nouvelle condensation de vapeur va se pro¬
duire qui, cette fois, donnera un nuage électrisé positivement. Normalement donc, un orage pré¬
sentera une couche inférieure de nuages électri-
sée négativement et une couche supérieure élec- trisée positivement; des étincelles pourront écla¬
ter soit entre les deux nuages, soit entre les nua¬
ges inférieurs et le sol : dans ce cas la foudre tombe.
Dans l'orage normal, la foudre va donc d'un nuage
électrique
négativement vers le sol — et celle expression n'est pas une simple façon de parler, car c'est l'électriciténégative
qui (d'aprèsl'état actuel de nos connaissances), se transporte réellement — cette électr cité venant de tous les
points
du nuage par de multiplesétincelles,
se réunit, par suite de la résistance de l'air, en une seule étincelle électrique qui tombe sur le sol en un point bien déterminé — de là l'aspect ordinaire de l'éclair qui a la forme d'un orbre dont le troncfrappe le sol et dont
lesbranches
se ramifient plus ou mo ns dans le nuage.V
BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN — N° 40 -
Septembre
1927 206Mais supposons que le nuage inférieur négatif
ait été éliminé et que, par l'effet d'un courant aérien descerrdanl, ce soit la couche supérieure, positive cl'e nuage qui vienne au voisinage du sol
— ou alors un orage positif, le mécanisme de la foudre est inversé; l'électricité
négative
va du solau nuage.
On comprend ainsi, que si une forêt est soumise
à l'influence d'une nuage positif, chacun de ses arbres participe au départ de cette, électricité né¬
gative qui va former la foudre. L'effet de la fou¬
dre sera ici très étendu, et ses traces sur les ar¬
bres très faibles. C'est, nous pensons, à un effet de cette sorte d'orage, heureusement frès rares,
qu'est attribuable la mort des pins de Rion-des- Landes.
MÉCANIQUE GÉNÉRALE
-INSTALLATION D'USINES
RÉSINEUX
■CHAUDRONNERIE
-SCIERIES
•MACHINES
AVAPEUR
*
Etablissements DORIAN Frères Jeunes
MONT-DE-MARSAN
Spécialité de Machines à boisetMachines à vapeur Scies à ruban fixes etportatives surdeux et quatre roues
pour travaillerenforêt
Machines à bûchettespour la fabricaticn des allume-feux Machines à vapeurfixes etlocomobiles
Spécialité d'appareils à distiller les produits résineux Alambicsperfectionnés pourcolophanes etbrais
Installationscomplètes pour l'étranger
Chaudières à vapeur tous systèmes- Grossechaudronnerie Spécialitéde soudure autogène
BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN —N° 40
-Septembre
192? 207 A. i. 18On Farasiîe du Fin
qui causs § £ranô$ ravages dans k$ jeunes semis
UHylobius Abietis L.
Note de M. le Professeur Fâvtaud
E'Hylobius abietis
L. est lincharançon
commun dans lésplà'Mâtïôns
dépins
ettrès nuisible.
Il oc.ca- sionne des dégâts surtout à d'état adulte (insecteparfait).
D'apifès ïés' observations
qui ontété faites
d'ediffé¬
rents côtés, il apparaît sous cette forme au
début
du
-printemps, s'accouple
engénéral
aumois;de mai
etdépose ses
œttfs
dansdes
trouspratiqués à
tra¬vers l'écorce.
■ Les larves•creusent des
galeries dans le liber;
ces
galeries
se-terminent dans
une sortede berceau
recouvert de déhïis de îeois, o,u se passe la
méta¬
morphose:
.et.d'où
.sortent; enaoût-septembre, les
insectes
pârfaits. C'est alors surtout
queceux-ci
attaquentdes jeunes cultures
endécortiquant les tiges des plants. Par
cedégât, ils provoquent dés
écoulements de résine et mettent l'aubier à nu.
Le même insecte peut
aussi être redoutable dans
les
jeunes- plantations d'épicéas et de quelques
au¬tres ccnifères.
Le maintien des souches et des racines attenan¬
tes est un facteur favorable à la
multiplication
deV
Hylobiu
s, qui peutpondre
sur cesparties restan¬
tes, même sous terre.
Comme .moyen
préventif,
.onrecommande d'éta¬
blir de nombreuses coupes,
afin
queles jeunes cul¬
tures soient limitées ù de
petites surfaces et attei¬
gnent un
certain âge
avantd'être exposées
auxatta¬
ques des
Hylobes, dont
une coupeétendue dans le voisinage favoriserait
aucontraire le: développe¬
ment. Le désouchement après la coupe
déjinilive
est aussi très,recomyiandable. .g.
On à été
obligé dans certains
Casd'aller jusqu'à
isoler les coupes par
des fossés dans lesquels
on ramassaitjournellement lés insectes, où
onles
pre¬nait sur des
pièges enduits de glu:
Un moyen
recommandé
pourcapturer les Hylo¬
bes dans les
plantations très envahies consiste à déposer les fragments d'écorce
encoreimbibés de
sève,
placés le liber tourné
versle sol. Ces frag¬
ments., mis à
raison
d'une centaine parhectare,
sont de
préférence
recouverts de pierres. Ils for¬ment des
pièges
que l'on inspecte tous les jours ou tous les deux jours. LesEntomologistes
forestiers disent avoir obtenu de bons résultats par ce moyen.On a
employé
également commepièges
des frag¬ments de rondins, ou des perches écorcés longitudi-
iiaîemént.sur une
largèiu:
de tidis à quatre centi¬mètres- et dont la surface ainsi
décortiquée
est appliquée dans un creux pratiquéen terre. Ce genre depiège
joue le rôle d'une souche sur lequel lesinsectes
pondent.
VERRERIE
SPÉCIALE
POUR PHARMACIE ET CHIMIEM. FOUGEROLLE et ses Fils
Fournisseurs del'Univers/lé, de Ici.Marine, des Ecoles, ele BORDEAUX, 70-72-74, rue desMenuts. - LYON,244-246. rue Vendôme
L.ILLE. 9,boulevardPapin
Installationcomplète de Laboratoires - Fournitures généralespourlaphar¬
macie-Verreriegraduée et instruments de pharmacie Verreriespéciale pourLaboratoire de Zoologie, Botanique, etc., etc.
Seul constructeur et concessionnaire pourla France ducompte-goutte normal AUCHE, breveté S.G.D.G.
Dépositaire duverre."P-yrex "incassableaufeu. ■
Fabrication de Ionsappareilssursimples croquis—Poura/J'aire de GROS prix1resavantageux R.G.Bordeaux 3193 B
Revue Mensuelle
53, rue de Ponthieu - PARSS (8p Téléphone: Elysées 63.60
La seule Re^ue de
langue française traitant
des
questions de fabrication, d'utilisation
etde.commerce des Peintures, des
Pigments
et des Vernis.
AbonnementAnnuel:France,25 francs.-Belgique, 30francs.
Autres Pays, 40 francs.
208
PfflMons h LaSoratoire De Chimie appliquée i rirtusifis des Résines
En vente à l'Institut du
Pin, 20,
coursPasteur, Bordeaux
Rapports sur le fonctionnement du laboratoire de chi¬
mie appliquée à. l'industrie des résines : années
1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906, 1907, 1908.. 1 » Années I9II, 1912, 1913, 1914, 1915, 1916, 1917,
1918. 1919. 1920, 1921 1.50
Revue des travaux récents sur la chimie des résines.
(lresérie, 1901) 1 »
— (3e, 4e, 5e séries) 1903-1904 et. 1904 1.50
— (6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e et 13e séries; 1906, 1907, 1908,1910, 1911, 1913, 1914; 1916 - . 2 » Les pins à résine d'Amérique (M. Vèzes) 2 »
L'industrie résinière en Russie (M. Vèzes) 1.50 Etude calorimétrique des colophanes (J. Labatut) ... 1.50 Préparation des résinâtes par électrolyse (M. Vèzes) 2 »
Risques d'incendie des usines de résine (M. Vèzes) 3 » La structure du bois des pins (Pitard) 3 » Sur la solubilité réciproque de l'essence de térében¬
thine et de l'alcool aqueux (Vèzes, Mouline et Bré-
don), 2e série 1.50
—- 3e série 1.50
Sur la saponification de la colophane (M. Vèzes et J.
Sans) 3 »
Sur la gemme du pin d'Alep (M. Vèzes) 1.50 Etude calorimétrique des colophanes. (M. Vèzes et
R. Brédon) 2 »
Etude du mélange double formé par l'oxalate d'élhyle
avec l'essence de térébenthine et avec l'hexane
(Polack) l »>
La récolte et le traitement de la gemme du pin mari¬
time (M. Vèzes) 2 »
Sur la définition de l'essence de térébenthine commer¬
cialement pure (M. Vèzes) 2.50
Sur l'analvse de l'essence de térébenthine des Landes
(M. Vèzes) 2.50
Sur une réaction colorée de la colophane (Sans) 1.50 Sur une nouvelle méthode densimétrique et son appli¬
cation à l'essence de térébenthine des Landes (R.
Massy) 1.50
Sur les falsifications de l'essence de térébenthine (M.
Vèzes) 2 »>
Sur la solubilité réciproque de l'essence de térében¬
thine et de l'aniline (Queysanne) 2 • Sur la solubilité réciproque de l'essence de térében¬
thine dextrogyre et de l'aniline (Gallon) 2 » Sur l'essence de pin des pays du nord de l'Europe
(Blarez-Vèzes) 1.50
Surles succédanés de l'essence de térébenthine (Vèzes
et Mme Pariselle) 1.50
Sur deux nouvelles sources de pinène (M. Vèzes) ... 2 » Sur la composition des essences de térébenthine (M.
Vèzes) 2 »
Sur les mélanges de cyclohexane et de toluidine (M.
Vèzes et Mlle Escalu'p) 2 »>
Surles-mélanges de cyclohexane et d'aniline (M. Vèzes
et M"e Escalup) ^ 2 »
Chaleur de formation de l'acide pimarique (M. Vèzes). 1.50 Sur l'essai technique de l'essence de térébenthine
(M. Vèzes, Queysanne, Sanfourche) 1.50 Fusion et cristallisation de la colophane (J. Labatut). 1.50
La production de l'alcool éthyllque à partir du bois
(A. Richard) ..." 2 »
La science dans la lutte économique moderne (G. Du¬
pont) 2.50
Les constituants cristallisés des résines de conifères
(A. Duffour) 2 »
Cristallisation par voie sèche de la colophane landaise
(J. Labatut et A. Duffour) 1.50
Etude dilatométrique de la colophane landaise (J. La¬
batut) l »
Description d'un appareil à distillation fractionnée (G.
Dupont) 1 »
Sur une colonne à distiller de construction aisée pour
le laboratoire (G. Dupont) 1 »
Les progrès récents dans le traitement de la gemme landaise (M. Vèzes et G. Dupont) 2 » Les constituants de la gemme du pin maritime (G.
Dupont) 2 »
Les constituants cristallisés de la gemmé du pin maritime. — Les acides pimariques (G. Dupont) 2.50 Contribution à la connaissance de la composition chi¬
mique du bois de pin (Klason). Trad. par G.Dupont. 1.50 Contribution à l'étude des réactions différenciant le
pinène du nopinène (G. Dupont et J. Brus) 2 »>
Sur la nature des produits de tête de quelques essen¬
ces de térébenthine etsur les constantes des consti¬
tuants purs de ces essences (G.Dupont et L. Désal-
bres) * , 2.50
Les résines et les huiles extraites du bois de pin mari¬
time (G. Dupont et J. Michaud) 3 » Industrie des produits résineux à partir du bols mort
des pins à résine des Etats-Unis du Sud (Sher- wood). (Trad. par Mlle Barraud) 2.50 Résines et Térébenthines (M. Vèzes, G. Dupont, 1924.)80 » Les résines de conifères (G. Dupont) 3 » Sur la composition et les usages de quelques essences
de térébenthine (G. Dupont, M. Soum, Liparo et
Mlle Barraud) . 1.50
Sur la diversité des propriétés des essences fournies par une même variété de pin. (G. Dupont et
Mlle Barraud) • 1.50
Sur l'identité des acides abiéliques extraits de diverses colophanes (G. Dupont et R. Uzac) 2 » Sur les constituants acides de la gemme de pin d'Alep;
les acides a et alépiques (G. Dupont) 2 «*
Les essences de térébenthine (G. Dupont) S » Les constituants de l'essence de térébenthine de Bor¬
deaux (G. Dupont) 1.50
Sur les constituants de la gemme du Pin d'Alep (G.
Dupont) 1.50
Sur les constituants de l'essence de térébenthine du pin maritime; constituants autres que les pinènes
(G. Dupont) 1.50
Sur la composition de l'essence du pin pignon (pinus pinea) (G. Dupont et M1" M. Barraud) 2 » Sur les formules des terpènes bicycliques (G. Du¬
pont) s 2.50
Distillation du bois (G. Dupont, 1924) 25 « Les Essences de térébenthine (G. Dupont, 1926) 25 » Les Industries de l'alcool (A. Richard, 1927) 25 »-