Eléments de réponse devoir 12
Exercice 1
1. f est la rotation de centreO et d’angle de mesure 56π. 2. •Pour n= 0la formule est vériÞée.
•Si zn =ei(π2+5nπ6 ), alors par déÞnition deMn+1 et def :zn+1=ei(π2+5nπ6 ).ei5π6 . d’où : zn+1=ei(π2+5(n+1)π6 ).La formule est donc encore vraie à l’ordren+ 1.
En résumé si la formule est vraie à l’ordren, elle est encore vraie à l’ordren+ 1.
Donc la formule est vraie pour tout entier natureln.
3. Deux points Mn et Mp sont confondus si et seulement si il existe k ∈ Z tel que π2 + 5n6π =
π
2 +5p6π + 2kπ, c’est à dire 5(n6−p) = 2k ⇔ 5(n−p) = 12k ⇔12 | 5(n−p)⇒ 12 | (n−p) car 12∧5 = 1(théorème de Gauss).
Par conséquent les pointsMn etMp sont confondus si et seulement sin−pest multiple de12.
4. (a) 12×4−5×9 = 48−45 = 3. Donc(4,9)est solution de (E).
Par différence membre à membre de12x−5y= 3et12×4−5×9 = 3, on obtient : 12(x−4)−5(y−9) = 0⇒12(x−4) = 5(y−9).
5divise12(x−4), il est premier avec12donc il divisex−4. (Gauss) Donc les solutions de l’équation sont du type(4 + 5k; 9 + 12k), aveck∈Z. (b) Mn∈[Ox)⇔ π2+5n6π =k.2π⇔12+5n6 = 2k⇔3 + 5n= 12k.
Les entiers naturels n cherchés sont donc ceux solutions de 3 + 5n = 12k c’est à dire de 12k−5n= 3, soit, d’après (a), les entiers naturels du type9 + 12k0, aveck0∈Z
Exercice 2
1. (a) Le choix d’une urne étant équiprobable : p(A) = 12 pA(R) =15 etp(A∩R) =p(A)×pA(R) = 12×15 =101
(b) Les évènements A et B forment une partition de l’univers, donc (formule des probabilités totales) :
p(R) =p(A∩R) +p(B∩R) =p(A)×pA(R) +p(B)×pB(R) = 12×15+12×46 = 1330 (c) pR(A) = p(Ap(R)∩R)= 10131
30
=133 (a) pA(R) =n+4n pB(R) =57−n
−n
(b) p(R) =p(A)×pA(R) +p(B)×pB(R)(formule des probabilités totales)
=12×n+4n +12×57−−nn =−(4+n)(7n2+4n+10−n)
(c) n 0 1 2 3 4 5
p(R) 145 1330 157 1328 125 185
Donc la valeur dencherchée est2. L’urneacontient donc 2 boules rouges et l’urneb: 3.
Exercice 3
1. ∀z∈C−{i}:−i+z2
−i = −i(zz−i)+2
−i = −izz−1+2
−i =1z−iz
−i =f(z)
2. (a) f(z) =−i⇔ −i+z−2i =−i⇔ z−2i = 0équation qui n’a pas de solution.
Eléments de réponse devoir 12 2
(b) Les antécédents de 0 sont solutions de l’équationf(z) = 0 f(z) = 0⇔ −i+ 2
z−i = 0⇔ 2
z−i =i⇔2 =iz+ 1⇔z=1 i =−i donc(−i)est l’unique antécédent de 0. De même :
f(z) =i⇔ −i+ 2
z−i =i⇔ 2
z−i = 2i⇔1 =iz+ 1⇔z= 0
donc 0 est l’unique antécédent dei.
3. (a) PourM6=A, on a : AM×BM0=|z−i| × |z0+i|=|z−i| ׯ¯¯z2−i
¯¯
¯=|z−i| ×|z−2i|= 2 (b) M décrit le cercle de centre A et de rayon 4 équivaut à dire que AM = 4. L’égalité de la
question précédente entraîne queBM0 = AM2 = 12 ce qui prouve que le point M0 appartient au cercleC0 de centreB et de rayon 12.
4. (a) En posantz=x+iy, on az−i=x+i(y−1). Doncz−iest un nombre réel non nul si et seulement siy= 1etx6= 0. Donc l’ensembleEest la droite d’équationy= 1privée du point de coordonnées(0,1), c’est à dire du pointA.
(b) LorsqueM décrit E, son affixez s’écrit x+i, avecxdécrivantR∗. L’affixe du point M0 est dans ce cas : z0=−i+z−2i =−i+x2
DoncM0 appartient à la droite d’équationy=−1.
(c) LorsquexdécritR∗, le réel x2 décritR∗, ce qui peut facilement se démontrer par l’étude de la fonctionx→ 2x donc le pointM0 décrit la droite∆privée du point de coordonnées (0,−1), c’est à dire du pointB.
5. f(z)est imaginaire pur si et seulement si :
f(z) =−f(z)⇔i+z+i2 =i−z2−i ⇔z+i=−z+i⇔z+z= 0
De plus, comme l’antécédent de 0 parf est(−i), l’ensemble cherché est la droite d’équationx= 0 privée du pointB et du pointA.
Exercice 4 PARTIE A
1.
x→lim+∞
¡x2−3x+ 1¢
= lim
x→+∞x2= +∞
x→lim+∞ex= +∞
)
⇒ lim
x→+∞f(x) = +∞ f(x) =x2ex−3xex+ex
x→−∞lim ex= 0 α>0⇒ lim
x→−∞xαex= 0
⇒ lim
x→−∞f(x) = 0
2. (a) f0(x) = (2x−3)ex+¡
x2−3x+ 1¢ ex=¡
x2−x−2¢
ex= (x−2) (x+ 1)ex
(b) tableau de variation :
x −∞ −1 2 +∞
f0(x) + 0 − 0 +
5e−1 +∞
f(x) % & %
0 −e2
3. (a) Comme f est dérivable et positive sur [−3; 0], I représente l’aire (en unités d’aires) de la surface délimitée par l’axe des abscisses, la courbeC, et les droites d’équations x = −3 et x= 0.
(b) On poseu(x) =x v0(x) =ex⇒u0(x) = 1 v(x) =ex R0
−3xexdx= [xex]0−3−R0
−3exdx= [xex]0−3−[ex]0−3= 4e−3−1
De même, on pose : u(x) =x2 v0(x) =ex⇒u0(x) = 2x v(x) =ex R0
−3x2exdx=£ x2ex¤0
−3−R0
−32xexdx=£ x2ex¤0
−3−2R0
−3xexdx= 2−17e−3 (c) Par linéarité de l’intégrale, on a : I=R0
−3x2exdx−3R0
−3xexdx+R0
−3exdx= 6−30e−3
Eléments de réponse devoir 12 3
PARTIE B
1. D’après le tableau de variation deg, on sait queg¡3
2
¢=e−54 g0¡3
2
¢= 0 Commeg0(x) = (2x+a)ex2+ax+b
g0¡3
2
¢= 0⇒(3 +a)e94+3a2+b= 0⇒a=−3 g¡3
2
¢=e−54 ⇒e94−92+b=e−54 ⇒ −94+b=−54 ⇒b= 1
Doncg(x) =e(x2−3x+1) 2. (a) ∀x∈R:h¡3
2−x¢
=ex2−54 =h¡3
2+x¢
⇒Dest axe de symétrie de(Γ).
(b) La fonction h (dont le tableau de variation est donné à la question 1.) est dérivable et strictement croissante sur l’intervalle [3,1; 3,2]. Donc h est une bijection de [3,1; 3,2] sur [h(3,1) ;h(3,2)].
Orh(3,1)'3,7<5eth(3,2)'5,15>5
Donc l’équationh(x) = 5admet sur[3,1; 3,2]une unique solutionx0telle que3,1< x0<3,2 (c) αest un nombre dont 1,7 est une valeur approchée à 0,5 près se traduit par :
|α−1,7|<0,5⇔1,7−0,5<α<1,7 + 0,5⇔1,2<α<2,2 Comme h(1,2) ' 0,313 que h(2,2) ' 0,467 et que h¡3
2
¢ = e−54 ' 0,286, on peut en utilisant le tableau de variation dehdire que l’image de l’intervalle ]1,2; 2,2[ est l’intervalle i
e−54;h(2,2)h
et donc que l’on a les inégalités : 0,28< h(α)<0,47 PARTIE C
1. v01(x) =u0(x)eu(x)a même signe queu0(x)doncv1 varie dans le même sens queu.
C’est à dire : v1 est décroissante sur]−∞;a]et croissante sur [a; +∞[. v02(x) =exu0(ex)a même signe queu0(ex)
Or∀x∈R:ex∈R∗+ et surR∗+:u060sur]0;a]etu0>0sur [a; +∞[ De plusex∈]0;a]⇔x∈]−∞; lna]etex∈[a; +∞[⇔x∈[lna; +∞[ Doncu0(ex)60sur]−∞; lna] etu0(x)>0sur[lna; +∞[.
Doncv2est décroissante sur]−∞; lna]et croissante sur[lna; +∞[
2. v03(x) =u0(x)ex+u(x)ex= [u0(x) +u(x)]exa même signe queu0(x) +u(x). D’après le tableau de variation : u0 >0sur[a; +∞[etu>0sur[b; +∞[
Doncuetu0 sont positives sur[b; +∞[,d’oùv30 >0sur[b; +∞[etv3 croissante sur[b; +∞[.