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(X∩A, X∩B) (1)On veut montrer l'équivalence f injective ⇐⇒A∪B =E (i)On veut montrer que f injective implique queA∪B=E

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Texte intégral

(1)

Université Bordeaux 1 TD de MHT 411 2008/2009

DEVOIR MAISON N1 : SOLUTION

Exercice 1. f(X) = (X∩A, X∩B) (1)On veut montrer l'équivalence

f injective ⇐⇒A∪B =E

(i)On veut montrer que f injective implique queA∪B=E. On procède par contraposée, c'est à dire on suppose que l'on a pas A∪B =E (c'est à dire qu'on a A∪B 6=E) et on va montrer que f n'est pas injective.

A∪B 6=E donc il existe un élément x∈E tel que x6∈A∪B. On a donc f({x}) = (∅,∅) =f(∅). Or, {x} 6=∅et f n'est donc pas injective.

(ii)Réciproquement, on suppose queA∪B =E. On veut montrer quef est injective. Soient doncX, Y deux élements deP(E)qui ont la même image parf. On veut montrer qu'ils sont égaux.

f(X) =f(Y)⇐⇒(X∩A, X∩B) = (Y ∩A, Y ∩B)⇐⇒

X∩A=Y ∩A

X∩B=Y ∩B MaisA∪B =E ce qui veut dire que

X =X∩E=X∩(A∪B) = (X∩A)∪(X∩B) = (Y ∩A)∪(Y ∩B) =Y.

On a bien montré l'équivalence voulue.

(2)Ici, on veut montrer une autre équivalence

f surjective ⇐⇒A∩B =∅

(i) Supposons que f soit surjective. Prenons x ∈ A. On va montrer que x 6∈ B, ce qui impliquera que A∩B=∅. Par surjectivité def, il existeX∈ P(E)tel quef(X) = ({x},∅)c'est à dire queX∩A={x}et X∩B =∅. En particulier,x∈X et si on avaitx∈B, on auraitX∩B6=∅, doncx6∈B.

On pouvait aussi faire cette question par contraposée : on suppose queA∩B6=∅, on a donc unx∈A∩B et il est facile de voir que ({x},∅)n'a pas d'antécédent parf...

(ii) Supposons maintenant que A∩B = ∅. On veut montrer que f est surjective : prenant (C, D) ∈ P(A)× P(B)on veut trouverX ∈ P(E)tel quef(X) = (C, D). On voit queX=C∪D convient. En eet,

X∩A= (C∪D)∩A= (C∩A)∪(D∩A) =C∪ ∅=C

carC⊂AetD∩A⊂B∩A=∅. De la même manière, on voit queX∩B =D. Ainsi,f est bien surjective.

(3) D'après les deux premieres questions, on voit que f est bijective si et seulement si A∪B = E et A∩B=∅. On dit que{A, B} forme une partition deE.

Exercice 2.

Il y avait une coquille dans l'énoncé, en eet la propriété de l'énoncé vériée par la familleFentraine que deux éléments deP(E)sont automatiquement en relation...

Correction : la familleF vérie la propriété suivante :

∀(A, B)∈ F2, ∃C∈ F tel que C⊂A∩B.

(1)On montre que la relation Rest une relation d'équivalence :

(i)réexivité : SoitX ∈ P(E).∀C∈ F, on a clairement C∩X =C∩X. Donc XRX et la relation est bien reexive.

(ii)symétrie : SoientX, Y ∈ P(E)tels queXRY. On a donc l'existence d'unC∈ Ftel queC∩X =C∩Y mais alorsC∩Y =C∩X doncYRX.

1

(2)

DEVOIR MAISON N1 : SOLUTION 2

(iii) transitivité : Soient X, Y, Z ∈ P(E) tels que XRY et YRZ. Il existe donc A, B ∈ F tels que A∩X=A∩Y etB∩Y =B∩Z. Il suit que(A∩B)∩X = (A∩B)∩Y = (A∩B)∩Z. CependantA∩B n'est pas forcément un élément de F! ! Mais par hypothèse sur la familleF, on sait qu'il existe C ∈ F tel queC⊂A∩B. Et on a bienC∩X=C∩Y =C∩Z et doncXRZ.

(2)Par dénition

cl(X) :={Y ∈ P(E) : XRY}={Y ∈ P(E) : ∃C∈ F, C∩X=C∩Y}.

On veut montrer que

cl(X) ={Y ∈ P(E) : Y = (A∩X)∪B, A∈ F, B⊂Ac}=:Z(X).

Soit Y ∈cl(X). Par dénition, il existe A∈ F tel que A∩X =A∩Y. Tout partie M de E peut s'écrire commeM = (M∩A)∪(M∩Ac). En particulier,

Y = (A∩Y)∪(Y ∩Ac) = (A∩X)∪B

où on a notéB :=Y ∩Ac ⊂Ac. DoncY ∈Z(X)et on a l'inclusion cl(X)⊂Z(X).

Réciproquement, soitY ∈Z(X). On a alors queY = (A∩X)∪B pour certains A∈ F etB ⊂Ac. Mais alors,

A∩Y = (A∩(A∩X))∪(A∩B) =A∩X

carA∩B⊂A∩Ac=∅. DoncXRY, c'est à dire queY ∈cl(X)etZ(X)⊂cl(X). On a bien montrécl(X) =Z(X).

Exercice 3.

(1)Rest une relation d'équivalence :

(i)réexivité : clairement|z|z=z|z|donczRz.

(ii) symétrie : Soientz, z0tels que zRz0 c'est à dire que|z|z0 =z|z0| c'est la même chose que de dire que

|z0|z=z0|z| et doncz0Rz.

(iii)transitivité : SoientzRz0etz0Rz”. On a donc|z|=z|zz00|et|z0|=z0z”|z”|donc|z|z” = z”|zz00|z = z0|z”|zz0 =

|z”|zet donczRz”.

On voit facilement quecl(z) ={z0: Arg(z0) =Arg(z)}.

(2)f :C→U,f(z) =|z|z. Siz∈U, alors|z|= 1et on voit quef(z) =zdoncf est surjective. De plus,f n'est pas injective car deux éléments qui ont même argument ont même image parf:f(ρe) =e=f(ρ0e). Pour les autres questions, il sut d'appliquer les résultats de l'exercice 13 de la feuille de TD numéro 1 : l'existence et l'unicité sont données par le théorème de factorisation qui s'applique si sest surjective (ce qui est le cas) et si

s(z) =s(z0) =⇒f(z) =f(z0).

De plus, on a vu dans ce même exercice que la surjectivité de f entraînait la surjectivité def˜et que f˜ était injective si et seulement si

f(z) =f(z0) =⇒s(z) =s(z0).

Tout cela est trivialement vérié.

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