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Analyse complexe TD3

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Analyse complexe TD3

Lucie Le Briquer

Exercice 8.

Γ(s) = Z +∞

0

ts−1e−tdt SurC\ −N. On a Res(Γ,−n) =(−1)n!n.

1. e−t= lim

n→+∞ 1−ntn

1[0,n]. Donc par TCD :

Γ(s) = lim

n→+∞

Z n

0

ts−1

1− t n

n dt

2.

Z n

0

1− t

n n

ts−1dt=

1− t n

n1 sts

n

0

−1 s

Z n

0

ts(−1)

1− t n

n−1

dt

= 1 s

Z n

0

ts

1− t n

n−1 dt

= 1

s(s+ 1) n−1

n Z n

0

ts+1

1− t n

n−2

dt

= 1

s(s+ 1)...(s+n−1) (n−1)

n ...1 n×

Z n

0

ts+n−1dt

| {z }

1 s+nns+n

3. En couplant 1 et 2 il vient :

Γ(s) = lim

n→+∞

n!ns s(s+ 1)...(s+n)

1

Γ(s)= lim

n→+∞

s(s+1)...(s+n) n!ns

(2)

Fixons s∈C:

s(s+ 1)...(s+n)

n!ns =

"

s

n

Y

i=1

1 + s

i

# n−s

=

"

s

n

Y

i=1

1 + s i

# e−slnn

=

"

s

n

Y

i=1

1 + s

i

#

e−s(Pni=11i−γ+o(1))

=

"

s

n

Y

i=1

1 + s

i

#

e−sγe−o(1)

Soit :

fN(s) =seγs

N

Y

n=1

1 + s

n

e−s/n fN ∈ H(C)

fN(s) =seγs

N

Y

n=1

e−s/n+log(1+s/n)=seγsexp

N

X

n=1

log

1 + 1 n

− 1 n

!

−→Faux `a priori

SoitKun compact deC. SoitN0∈Ntel que∀N ≥N0,∀s∈K,on ait ns ∈ D(s,1/2). On peut prendre la d´etermination principale du log surC\R(i.e. log(1+z) =P+∞

n=0 (−1)n+1

n zn)

∀s∈K

fN(s) =

"

seγs

N0−1

Y

n=1

1 + s

n

e−s/n

#

| {z }

=g∈H(C)

N

Y

n=N0

1 + s

n

e−s/n

=g(s)

N

Y

n=N0

exp log

1 + s n

− s n

=g(s) exp

N

X

n=N0

log 1 + s

n − s

n

!

Montrons queP

n≥N0(log(1+s/n)−s/n) CVN sur K. C’est le cas (en utilisant la d´etermination principale du log) puisque :

log

1 + s n

−s n

≤C|s|2 n2 ≤ M

n2

∀Kcompact deC,fN converge uniform´ement. La limite

s→seγsQ+∞

n=1(1 +s/n)e−s/n est donc enti`ere.

(3)

Exercice 10.

Soita∈Cde module strictement inf´erieur `a 1 et θ∈R; on pose : h(z) =ha,θ(z) =e a−z

1−¯az ha(z) = a−z

1−¯az SoitD=D(0,1)

1. Modification de la question : montrer queha∈Aut(D)

∀z∈ D,|ha(z)|<1 :

Commeha∈ H(D)∪ C(D), principe du maximum : sup

z∈D

|ha(z)|= sup

z∈∂D

|ha(z)|

∀|z|= 1,

|ha(z)|=

a−z 1−¯az

=

a¯z−zz¯ 1−¯az

(×|¯z|= 1)

=

a¯z−1 1−¯az

= 1

Donc∀z∈ D,|ha(z)| ≤1. Alors par le principe du maximum si∃z∈ Dtq|ha(z)|= 1 alors ha constant. Absurde. Donc∀z∈ D,|ha(z)|<1.

On remarque queha(0) =aetha(a) = 0. On montre que∀z∈ Don aha◦ha(z) =zdonc ha∈Aut(D) et h−1a =ha.

2.

3. Lemme. Soith∈Aut(D) tel queh(0) = 0, alorshest une rotation. Le lemme de Schwarz donne ∀z ∈ D,|h(z)| ≤ |z| et le lemme de Schwarz sur h−1 donne ∀z ∈ D,|h−1(z)| ≤ |z|

donc|h−1(h(z))| ≤ |h(z)|, soit |z| ≤ |h(z)|

Donc∀z∈ D,|h(z)|=|z|. On est dans le cas d’´egalit´e de Schwarz, donchest une rotation.

Soitf ∈Aut(D).

– Si f(0) = 0 alorsf est une rotation par le lemme.

– Sinon,a=f−1(0),|a|<1.

f ◦ha ∈Aut(D) et f◦ha(0) = 0 alors par le lemme, f ◦ha est une rotation. Donc f =eha.

(4)

Exercice 11.

1. f(z) =z−iz+i,f ∈ H(H).

Montrons quef est une bijection deH ={z∈C|=z >0}surD(0,1).

∀z∈H :

|f(z)|2=

z−i z+i

2

= x2+ (y−1)2 x2+ (y−1)2 Commey >0, (y−1)2<(y+ 1)2. D’o`u|f(z)|<1 Que vautf−1?

f−1(z) =i 1 +z

1−z

et on v´erifie que ∀z∈ D, f−1(z)∈H

Doncf est bien une application conforme deH surD.

Autre preuve. f :C\{−i} −→C\{+1} etf est holomorphe

H

H

f

f(H) etf(H\{−i}) sont des ouverts−→th´eor`eme de l’application ouverte.

f(R) =? On a f(H∪(H\{−i})∪R) =C\{1}.

f(R) =∂D\{1}et f(R∪ ∞) =∂D.

On peut calculerf(0), f(1) etf(−1) et utiliser le fait que les homographies conservent les cercles-droites.

Donc f(H)

ouvert connexe

tf(H\{−i})

ouvert connexe

= C\∂D

2 composantes connexes

doncf(H) =C\DouD(par connexit´e), en ´evaluantf eni,f(i)∈ D. Doncf(H) =D

(5)

Th´eor`eme d’inversion globale. f ∈C1, f:U −→U, df(x) inversible∀x∈U, f injective DansC:

f : Ω−→C, holomorphe,f non constante,f0(z0) = 0

∃l≥2∈Ntq∀1≤k≤l−1, f(k)(z0) = 0 etf(l)(z0)6= 0

f(z) =f(z0) +X

n≥l

f(n)(z0)

n! (z−z0)n f(z)−f(z0) = (z−z0)lX

n≥l

f(n)(z0)

n! (z−z0)l

= (z−z0)lϕ(z) avecϕ(z0)6= 0

On peut prendre localement le log : ϕ(z) = exp

1

l log(ϕ(z)) l

=g(z)l D’o`u localement :

f(z)−f(z0) = ((z−z0)g(z))l= (h(z))l De plus,h0(z0)6= 0,hholomorphisme local.

Localement,f(z) =ω admetlsolutions : f(z)−ω=h(z)l−ω+f(z0)

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