ES N° 1 Analyse Correction Math. Sup. 2012-2013
I) 1°) a) ∀ ∈ +∞x
[
0;[
, fn'( )
x =3xn− −1e x2(
n−2x2)
.Par croissances comparées, xlim fn
( )
x 1.→+∞ = −
On en déduit le tableau des variations de fn :
b) fn (1) = 3 e-1 – 1 > 0, donc d’après le T.V.I. (la fonction fn étant continue sur son domaine) la fonction fn s’annule sur
[
0;+∞[
en deux réels notés un et vn tels que un < 1 < vn. 2°) D’après le tableau de variations,n 2
v > n , donc d’après le théorème de comparaison : lim n
n v
→+∞ = +∞
3°) a) fn(un) = 0 donc
2 1
e .
3
un
n
un
− = 1
( )
3 1e n2 1 1 0.n
n u
n n n
f + u = u + − − = − <u
b) On a : fn+1
( )
un+1 > fn+1( )
un . La fonction fn+1 étant croissante sur[ ]
0;1 , on en déduit que la suite( )
un n≥2est croissante. La suite étant croissante, majorée par 1, elle converge vers un réel inférieur ou égal à 1.( ( ) ) (
2) ( (
2) ) (
2) ( )
a) gn t = ⇔0 ln(3)+nln( )t − =t 0 ⇔ ln 3 etn −t = ⇔0 3 etn −t = ⇔1 f tn( )=0 . 4°)
b) Si U≠ 1, ln(U) ≠0, alors comme gn(un) = 0 on a : n ln(un) = un2
– ln(3), ce qui aboutit à une contradiction, par passage à la limite.
c) On déduit de ce qui précède que U = 1.
II) 1°) Les formules de trigonométrie hyperbolique donnent :
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
; 2,
1
th x th y
x y th x y
th x th y
∀ ∈ + = +
ℝ + donc la fonction th est dans E.
2°) a) Si f est dans E, constante égale à C, on a : 2 1
C C
C C
= +
+ ce qui équivaut à
{
1;0;1}
C∈ −
b) La fonction f étant un élément de E, s’il existe un réel a tel que f(a) = ±1, alors :
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( ) 1, 1
1 1 ( )
f x f a f x
x f x a
f x f a f x
+ ±
∀ ∈ + = = =
+ ±
ℝ ∓
x 0 2
n +∞
fn
-1 -1
3°) a)
( ) ( )
( ( ) )
22 0
0
1 0
f f
f
= + donc f(0) ∈ −
{
1; 0;1}
. Comme f n’est pas constante, on ne peut pas avoir f(0) ∈ −{ }
1;1 donc f(0) = 0.( ) ( ) ( )
( ) ( )
, 0
1
f x f x
x f x x
f x f x + −
∀ ∈ − = =
+ −
ℝ on en déduit que f(-x) = - f(x) donc f est impaire.
b)
( )
22 2
, .
2 2
1 2
f x x x
x f x f
f x
∀ ∈ = + =
+
ℝ
Or, ∀ ∈y ℝ, 1
(
− y)
2≥0 donc 1+y2 ≥2 y ≥0, d'où 1≥ 1+2yy2 ≥0.De plus, 2 2
1 1.
1
y y
y = ⇔ =
+ Comme il n’existe pas de réel a tel que f(a) = ±1, on a ∀ ∈x ℝ, f x
( )
<1, donc ( )f x ∈ −] [
1;1 .4°) a):
( )
( ) ( )
( )
1 1
, On note P : " , ".
1 1
n n
f nx f x
n x
f nx f x
+ +
∀ ∈ ∀ ∈ − = −
ℕ ℝ
La propriété est clairement vérifiée pour n = 0.
On suppose la Pn vraie pour n≥0.
( )
( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ( ) ) ( )
( ( ) ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
1
1 ( )
1 ( 1) 1 1 ( )
, 1 ( 1) ( ) 1 ( )
1 1
1 1 ( ) 1 1 1
1 1 1 .
1 1 ( )
n n
f nx f x
f n x f nx f x f nx f x f nx f x
x f n x f nx f x f nx f x f nx f x
f nx f x
f nx f x f x f x f x
f x f x f x
f nx f x
+
+ +
+ + + + + +
∀ ∈ − + = − + = + − −
+
+ + + + +
= − − = − − = − ℝ
Pn+1 est donc vérifiée. La propriété est héréditaire.
Par principe de récurrence, la propriété est vraie pour tout n.
b) En prenant x = 1 dans la propriété précédente, on a :
1 ( ) 1
ce qui donne: ( ) .
1 ( ) 1
n n
n
f n b
b f n
f n b
+ = = −
− +
c) En prenant x =1
n dans la propriété montrée au a), on a :
1
1
1 1
1 (1) 1 1
ce qui donne:
1 (1) 1
1 1
n
n
n
f f n b
f f n
f b
n
+
+ = = −
−
− +
5°) a) On a :
0
( ) (0) 1
lim . En particulier, lim .
h n
f h f
k n f k
h n
→ →+∞
−
= × =
1 1
ln( )
1 1
ln( )
1ln( ) 1ln( ) ln( )
0 ln( ) 0
1 e 1
On a: 1 =
1 e 1
e 1
comme lim e 1 2 et lim e 1 = lim ln( )e
ln( ) on en déduit: .
2
n n b
b
n n
h b
b b
n n b
n n h
n b n
n f
n b
n b
h k b
×
→+∞ →+∞ →
− −
× =
+ +
+ = − − =
=
( )
( )
( )
( )
2
2 0
( ) ( )
( ) ( ) 1 ( )
( ) ( ) 1 ( ) ( )
b) , 0,
( ) ( )
On a donc: '( ) lim 1 ( ) .
h
f x f h
f x f h f x
f x h f x f x f h
x h
h h h
f x h f x
f x k f x
→ h
+ − −
+ − +
∀ ∈ ∀ ≠ = =
= + − = −
ℝ
c) On a supposé f non constante, donc k≠0. De plus, comme ∀ ∈x ℝ, f x
( )
∈ −] [
1;1 ,la dérivée de f est de signe constant et ne s’annule pas.
La fonction f est donc strictement monotone.
D’autre part, 1
lim ( ) lim 1
1
n
n n n
f n b
→+∞ →+∞b
= − =
+ , et f étant impaire, lim ( ) 1
n f n
→−∞ = −
On en déduit que f est une bijection de ℝ dans ]-1 ; 1[.
6°) a) La dérivée de f ne s’annulant pas, la bijection réciproque de f est dérivable sur ]-1 ; 1[, et ∀ ∈ −y
] [
1;1 ,( )
f−1 '( )
y = f '(
f1−1( )y)
=k(
1−(
f(
1f−1( )y) )
2)
=k(
1−1y2)
.b) On en déduit que ∀ ∈ −y
] [
1;1 ,( )
f−1( )
y =1k Argth y( )+ f−1( )
0 =1k Argth y( ).Ainsi, ∀ ∈x ℝ,f x