HAL Id: jpa-00207365
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Submitted on 1 Jan 1973
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Étude des niveaux de 28Si et 32S au moyen de la réaction (3He, d) à 8 MeV
J. Kalifa, G. Rotbard, M. Vergnes, G. Ronsin
To cite this version:
J. Kalifa, G. Rotbard, M. Vergnes, G. Ronsin. Étude des niveaux de 28Si et 32S au moyen de la réaction
(3He, d) à 8 MeV. Journal de Physique, 1973, 34 (2-3), pp.139-145. �10.1051/jphys:01973003402-
3013900�. �jpa-00207365�
ÉTUDE DES NIVEAUX DE 28Si ET 32S
AU MOYEN DE LA RÉACTION (3He, d) A 8 MeV
J.
KALIFA,
G.ROTBARD,
M. VERGNES etG.
RONSIN Institut dePhysique Nucléaire, 91-Orsay,
France(Reçu
le 12juin 1972,
révisé le 14septembre 1972)
Résumé. - L’étude des distributions
angulaires
des deutons émis dans les réactions27Al(3He, d) 2 8Si
et31P(3He, d) 3 2S
à 8 MeV apermis
de vérifier que ces réactions ont lieu essen-tiellement par un mécanisme de
stripping. L’analyse
de ces distributions par la méthode des ondes distordues apermis
de déterminer les facteursspectroscopiques.
Un accord trèsacceptable
estobtenu entre les résultats
expérimentaux
et des calculs de modèle en couches avec interaction résiduelle.Abstract. 2014 The
study
of the deuteronangular
distributions shows that thereactions, 27Al(3He, d) 2 8Si
and31P(3He, d)32S
at 8 MeVproceed essentially by stripping.
DWBAanalysis
is used to extract
spectroscopic
factors for many levels.Satisfactory
agreement is found betweenexperimental
results and residual interaction shell model calculations.Classification Physics Abstracts
12.17 - 12.37
1. Introduction. - Le
2 8 Si
et le3 2 S,
noyaux à sous-couchescomplètes,
ont étél’objet
de nombreuses études tantexpérimentales
quethéoriques
et diffé-rents modèles ont été
proposés
pourexpliquer
enparticulier
les momentsstatiques
et lespropriétés électromagnétiques.
La réaction(’He, d) permet
d’étudier les étatssimples
de ces noyaux obtenus enajoutant
unproton
aux noyaux cibles à un trou27 Al
et
31p
et de mesurer les facteursspectroscopiques correspondants.
Lacomparaison
des valeursexpéri-
mentales et
théoriques
de ces facteurspermet
de tester les fonctions d’onde des modèlesproposés
au moyend’un
opérateur
différent del’opérateur
de transitionélectromagnétique.
Notre étude a
permis
de vérifierqu’à
8 MeV laréaction
procède
essentiellement parstripping
et dedéterminer les facteurs
spectroscopiques
pour 10 ni-veaux de
32S
et 17 niveaux de28Si.
Les valeursexpé-
rimentales sont en désaccord avec les valeurs théo-
riques
calculées àpartir
de modèles àpotentiel
déformé(Nilsson, Hartree-Fock)
mais sont en bon accord aveccelles obtenues à
partir
de calculs de modèle en couchesavec interaction résiduelle.
2. Méthode
expérimentale.
- Cette étude a étéeffectuée à l’aide du faisceau d’ions
3He+ +
de 8 MeV de l’accélérateur Van de Graaff du laboratoire[1].
Les cibles minces
autosupportées
dephosphure
dezinc et d’aluminium métal ont été
préparées
par éva-poration
sous vide. Lesparticules
émisesaprès
réac- tion sontanalysées
au moyen de détecteurs àjonction
et d’un
spectromètre magnétique
muni dans sonplan image
d’unejonction
à localisation. Ledispositif expérimental
et lestechniques
utilisées sont décritesde
façon plus
détaillée par ailleurs[2], [3].
Les distri-butions
angulaires
des deutons émis ontgénéralement
été mesurées entre 100 et 1100 et les sections efficaces absolues déterminées à
partir
de la mesure de ladiffusion
élastique
des3He
auxangles
avant.3.
Analyse
DWBA. - La section efficace d’une réaction destripping
A(3He, d)
Bs’exprime
dans leformalisme de la DWBA sous la forme :
où
GI, = [(2 JB
+1)/(2 JA
+1)]. C2 Slj
est l’intensitéspectroscopique, Slj
le facteurspectroscopique,
C lecoefficient de
couplage
desisospins.
La section efficace réduiteulj(O)
est calculée en utilisant le code Dwuck[4]
dans
l’approximation
deportée
nulle avec despotentiels
locaux. Le facteur de normalisation N est
égal [5]
à4,42
pour la réaction
(’He, d).
3.1 MÉLANGE DE 1. - La somme sur 1
et j
est limitéepar les
règles
de sélection :Pour les réactions
étudiées, peuplant
des niveaux dequelques
MeV d’excitation dans28Si
et32S,
lesArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01973003402-3013900
140
composantes
1 > 4 sont certainementnégligeables
pour des raisons
spectroscopique
etcinématique.
L’analyse
a donc été limitée à desmélanges
de momentsorbitaux 0 et 2 ou 1 et 3. Dans ces
conditions,
lasomme est réduite à un seul terme pour les niveaux
0+
et
4+
de28Si
et pour tous les niveaux de32S
àl’excep-
tion des niveaux
1 + (1=0+2)
et 2-(1= 1 +3).
Les transitions « pures »
permettent
de vérifier que le calculreproduit
correctement la forme des distribu- tionsangulaires expérimentales.
Pour les transitions faisant intervenir deux valeurs de1,
un sous-programmepermet
de déterminer lepourcentage
demélange
etles valeurs des facteurs
spectroscopiques.
Le meilleur accord est déterminé à la fois par minimisation duX2
et par
comparaison
visuelle.3.2 MÉLANGE
DE j.
- La forme de la distributionangulaire permet
de déterminer la valeur de1,
maisnon celle de
j.
Dans le cas des niveaux2+ de 32S
et des niveaux1 +, 2+, 3 +, 4+ de " Si
les deux transferts d3/2
et d5/2
sontpermis
par lesrègles
desélection,
mais il n’est pas
possible
d’extraireséparément
del’expérience
les intensitésG2,3/2
etG2,5/2,
ou mêmeleur somme
G2.
La valeur
expérimentale
donnée dans les tableaux est alors(le
coefficient R =62,5/2/(12,3/2 dépendant empirique-
ment du bilan
Q
de la réaction : R =1,38
+0,02 Q).
Cette valeur se confond avec
G2,3/2
si on considèrearbitrairement comme
négligeable
le transfert d5/2.
3 . 3 PARAMÈTRES DU CALCUL DWBA. - Les
poten-
tielsoptiques
utilisés sont detype
Woods-Saxon avecabsorption
en volume pour la voie3He,
en surfacepour la voie deuton.
Pour la réaction
31p(3He, d)325, l’analyse
a étéeffectuée en
utilisant,
tant pour la voie3He
que pour la voiedeuton,
despotentiels optiques
déterminés[6]
à
partir
de la diffusionélastique
sur4°Ca.
Pour laréaction
2’Al(3He, d)28Si
despotentiels
obtenus àpartir
de la diffusionélastique [7]
etdéjà
utilisés[8]
pour
analyser
la réaction inverse28Si(d, 3He)2’Al,
ont été
essayés.
Certainsparamètres
de la voie deuton ont été trèslégèrement
modifiés afin de mieux repro-duire la forme des distributions
angulaires expéri-
mentales pures et d’améliorer la
précision
dans ladétermination des
mélanges.
Lesparamètres
utiliséssont
reportés
dans le tableau 1.4. Résultats
expérimentaux.
- 4.1 DISTRIBUTIONSANGULAIRES POUR LES TRANSITIONS PURES. - LeS nombres
quantiques
du noyaucible 31P étant
J’ =2 +,
une seule valeur du moment orbital transféré est
possible (1
=JB)
pour les réactionspeuplant
lesniveaux de
parité
naturelledu 12S : 0+ (fondamental
et
3,78 MeV),
1-(5,80 MeV), 2+ (2,24
et5,55 MeV)
et 3-
(5,01 MeV).
Les distributionsangulaires
sontbien
reproduites
pour 1 =0,
1 et3,
un peu moins bien pour 1 = 2(Fig. 1).
Les nombresquantiques
dunoyau cible
2’AI
étantJTt = 5/2 +,
les niveaux0+ (fon- damental)
et4+ (4,62 MeV)
nepeuvent
être atteints que par un transfert 1 = 2 pur. Les formes des dis- tributionsangulaires expérimentales
sont bien repro- duites par le calcul. Aucun niveau ne doit nécessaire- ment êtrepeuplé
par un transfert 1 = 0(ou
1 =1)
pur, maisquand expérimentalement
lacomposante
1 = 0 domine très nettement, les calculs avec un transfert 1 = 0 purreproduisent
bien les distributions angu- lairesexpérimentales (Fig.
2 : niveaux à6,27-7,80- 9,32-9,38 MeV).
Les distributions
angulaires,
assez structurées etcaractéristiques
de la valeur de1,
sont donc bien repro- duites par un calcul destripping
dans tous les cas detransitions pures. Les calculs de sections efficaces de réaction par noyau
composé [3]
montrent d’autrepart
que ce processuspeut
être considéré commenégli- geable
sauf pour les niveaux de très faible sectionefbcace, malgré l’énergie
incidente relativement faible.Il est donc raisonnable de conclure que la réaction
(’He, d)
à 8 MeVprocède
essentiellement par un mécanisme destripping.
Nous verronsplus
loin que les valeurs obtenues pour les facteursspectroscopiques
confirment cette conclusion.
4.2 DISTRIBUTIONS ANGULAIRES POUR LES AUTRES TRANSITIONS. - La
qualité
des accords obtenus pour les transitions purespermet
enprincipe
de déterminerles facteurs
spectroscopiques
avec une assez bonneprécision
dans le cas de transitionspouvant
corres-pondre
à desmélanges.
Toutefois les transferts 1 = 0TABLEAU 1
Paramètres utilisés dans
l’analyse
DWBAFIG. 1. Distributions angulaires des deutons observés dans la réaction 31P(3He, d)32S à l’énergie incidente E3H,, = 8 MeV.
Les courbes sont les résultats des calculs DWBA. Le paramètre oc indique la proportion de la composante 1 = 2 ou 1 = 3.
et 1 = 1 sont favorisés par la
cinématique
de la réac-tion : la section efficace réduite pour un transfert 1 = 0
(ou 1)
est environ dix foisplus grande
que pourun transfert 1 = 2
(ou 3).
Ceci est très accentué auxangles
avant et il suffitgénéralement
d’une faibleproportion
de transfert 1 = 0 ou 1 pour influer forte- ment sur la forme de la distributionangulaire.
auxpetits angles.
La forme de la distributionangulaire expérimentale
à l’avantpermet
doncgénéralement
dedéceler la
présence
d’unecomposante,
mêmefaible,
1 = 0
(ou 1)
et de déterminer avec une bonneprécision
le facteur
spectroscopique correspondant.
Par contre,pour les
composantes
1 = 2(ou 3)
les facteurs spec-troscopiques
sont déterminés avec uneprécision
nettement moins bonne.
En
plus
des niveaux discutés auparagraphe 4 · 1, cinq
niveaux de32S
ont été observés au moyen de la réac- tion(3He, d).
Pour le niveau1 +
à4,70 MeV,
la formede la distribution
angulaire
estcaractéristique
d’untransfert 1 =
2,
pour le niveau 2- à6,23
MeV ellesest
compatible
avec un transfert 1 = 1 pur, mais unmélange correspondant
à des facteursspectroscopiques.
égaux
pour 1 = 1 et 1 = 3 estégalement acceptable.
Le niveau de
spin
J = 3 à5,41
MeV a une sectionefficace faible. La contribution du mécanisme de- noyau
composé
a été évaluée et nepeut
êtrenégligées
pour ce niveau. La forme de la distribution
angulaire
ne
permet
pas de trancher entre un transfert 1 = 2ou 1 =
3,
donc de déterminer laparité.
Les sections.efficaces des niveaux
2+
à4,29
MeV et4+
à4,46
MeVsont très faibles et les distributions
angulaires complète
n’ont pas été mesurées.
Les intensités
spectroscopiques
déterminées pour tous les niveaux de32S
sontgroupées
dans le tableau II etcomparées
aux intensités déterminées à 12 MeV[91
et à 15 MeV
[10] pendant
notre étudeexpérimentale.
142
FIG. 2. - Distributions angulaires des deutons observés dans la réaction 2 7AI(3He, d)28Si à l’énergie incidente E3He = 8 MeV.
Les courbes sont les résultats des calculs DWBA. Le paramètre a indique la proportion de la composante 1 = 2 ou 1 = 3.
L’accord est très
satisfaisant,
enparticulier
avec lesrésultats obtenus à 15
MeV,
cequi
confirme le carac-tère direct de la réaction à 8 MeV.
Les distributions
angulaires correspondant
auxniveaux de
28Si
ont étégroupées
dans lafigure
2. Laplupart
des transitionscorrespondent
à desmélanges.
La
comparaison
des distributionsangulaires expéri-
mentales et des courbes calculées
permet
de fixer des limites pour lepourcentage
demélange.
Les valeurs extrêmes des intensitésspectroscopiques
ainsi déter-TABLEAU Il
Intensités de transition
expérimentales
etthéoriques
pour laréaction 31p(3He, d)32S
(a) Pour les niveaux 2+, voir le paragraphe 3.2.
minées ont été
portées
dans le tableau III. Onpeut
vérifier que les facteursspectroscopiques
pour 1 = 0 sont assez bien déterminésquand
il y amélange
1 = 0 + 2.
Des distributions
angulaires
obtenues à9,16
MeVont été
publiées
en 1960 par Hinds et Middleton[11].
Ces distributions ont été normalisées et
analysées
avec les
potentiels optiques
du tableau I. Les résultats à 8 MeV et à9,16
MeV sontgénéralement
en assez bonaccord
(voir
tableauIII).
Nos résultats sontcomparés
dans ce tableau aux intensités déterminées à
plus
haute
énergie [12],
mais avec une moins bonne réso- lution. Le seul désaccordimportant
concerne leniveau
4+
à4,62
MeV pourlequel
l’intensité mesurée décroît d’un facteur deux entre 8 MeV et37,7
MeV.Les valeurs obtenues pour les moments transférés sont
généralement
en accord avec les valeurs connuesdes nombres
quantiques
des niveaux. Pour le niveau à8,26
MeV du28Si
ladistribution angulaire
corres-pond
à un transfert 1 = 2 presque pur, cequi
conduità une
parité positive.
Laprésence
d’unecomposante
1 =0, probable d’après
la forme de la distributionangulaire
auxangles avant,
conduirait à une attri- bution J = 2(ou 3).
Ceci est en accord avec la valeurJ = 2 déterminée par
Meyer
et Wolmarans[13].
La valeur L = 1 obtenue par
Wagner [14]
pour lemoment
angulaire
transféré dans la réaction31Si(p@ t)28Si
conduirait à une attribution J1t =1-,
en contradiction avec nos résultats.
5.
Comparaison
avec les modèles. - Lesénergies
et les
probabilités
de transition y de nombreux niveaux des noyaux de la couche s-d ont étéinterprétées
en .terme d’excitations collectives. Les transferts d’une
particule peuvent
dans le mêmeesprit
être décritsdans le cadre de modèles à
particules indépendantes,
le
champ
moyen déforméayant
ou non lasymétrie
axiale : fonctions d’onde de
Nilsson,
fonctions d’onde de Hartree-Fock[19].
Les calculs effectués en utilisant de telles fonctions d’onde ne sont pas, comme onpeut
le voir dans les tableaux II et
III,
en bon accord avecles résultats
expérimentaux.
Les intensités de transition
expérimentales
ont étécomparées lorsque
c’étaitpossible
aux valeurs ob-tenues dans des calculs de modèle en couches avec
mélange
deconfigurations, qui permettent
de rendrecompte
defaçon
satisfaisante des momentsstatiques
et des
propriétés électromagnétiques
de nombreuxnoyaux
[15].
_Les facteurs
spectroscopiques
pour les niveauxde 32S
ont été calculés par Glaudemans et al.
[16]
en restrei-gnant l’espace
deconfiguration
aux sous-couches1 d 3/2
et 2 s1/2.
Wildenthal et al.[15]
ont utiliséun espace un peu
plus
étendu(jusqu’à
deux trous dansla couche 1 d
5/2)
et deux formes d’interaction effec- tive. Les valeurs calculées diffèrent assez peu et les résultatsexpérimentaux
sont en accord très satisfai- sant avec les valeursthéoriques (voir
tableauII).
Seuls des résultats très
partiels
sont actuellementdisponibles
pour les niveaux du28Si.
Les calculs de Zucker etSoyeur [17]
tiennentcompte
de l’ensemble de la couches-d,
ceux de Wildenthal[18] admettent jusqu’à
4.trous dans la sous-couche 1 d5/2.
Laforme
de l’interaction utilisée est très différente dans les deux cas. Ces résultats
théoriques
trèsfragmentaires
sont
comparés
à nos résultatsexpérimentaux
dans letableau III.
°
144
TABLEAU III
Intensités de transition
expérimentales
etthéoriques
pour la réaction27 Al(3He, d)28Si
(a) Pour les niveaux 1+, 2+, 3+, 4+, voir le paragraphe 3.2.
(b) Valeurs obtenues à partir des résultats expérimentaux de la référence [11], en utilisant les potentiels du tableau 1.
6. Conclusion. - Nos
expériences
ontpermis
demontrer que la réaction
(3 He, d) procède
essentielle- ment parstripping
àl’énergie
incidente de 8 MeVbien que cette
énergie
soit peusupérieure
à la barrière coulombienne des noyaux étudiés. Les intensitésspectroscopiques
que nous avons déterminées sontgénéralement
en bon accord avec celles obtenues àd’autres énergies,
dans les cas où unecomparaison
est
possible.
Les valeurs des intensités
spectroscopiques
ne peu- vent êtrereproduites
par le modèle de Nilsson ou par des calculs detype
Hartree-Fock. Elles sont par contre en très bon accord avec les calculs de modèleen couches avec
mélange
deconfigurations
dans lecas de
32 S.
Bien que les résultatsthéoriques
actuelle-ment
publiés
soient encore insuffisants dans le casde
28Si,
il semblequ’un
bon accordglobal puisse
êtreobtenu dans le cadre du modèle en couches. Un accord
très satisfaisant a
également
été obtenu[3]
dans uneétude de la
réaction 35Cl(3He, d)36Ar
entre les résultatsexpérimentaux
et les calculs de modèle en couches avecmélange
deconfigurations.
Il semble donc que le modèle en couches avec inter- action résiduelle dans un espace de
configuration
limité à la couche
s-d,
soitcapable
dereproduire
à lafois les
propriétés électromagnétiques statiques
etdynamiques
et lesprobabilités
de transfert d’unnucléon pour les niveaux de
parité positive
des noyaux N = Z du milieu de la couche s-d étudiés ici.Bibliographie [1]
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