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Étude des niveaux de 7be (de 6 à 10 mev) à partir des résultats expérimentaux de la réaction 6li(p, α)3he de 100 kev à 3 mev

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(1)

HAL Id: jpa-00205896

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Étude des niveaux de 7be (de 6 à 10 mev) à partir des résultats expérimentaux de la réaction 6li(p, α)3he de

100 kev à 3 mev

H. Beaumevieille, J.P. Longequeue, N. Longequeue, R. Bouchez

To cite this version:

H. Beaumevieille, J.P. Longequeue, N. Longequeue, R. Bouchez. Étude des niveaux de 7be (de 6 à 10 mev) à partir des résultats expérimentaux de la réaction 6li(p,α)3he de 100 kev à 3 mev. Journal de Physique, 1964, 25 (11), pp.933-942. �10.1051/jphys:019640025011093300�. �jpa-00205896�

(2)

933.

ÉTUDE DES NIVEAUX DE 7Be (de 6 à 10 MeV)

A PARTIR DES RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX

DE LA RÉACTION 6Li(p, 03B1)3He DE 100 keV A 3 MeV

Par H. BEAUMEVIEILLE, J. P. LONGEQUEUE, Mme N. LONGEQUEUE, R. BOUCHEZ,

Université et Centre d’Études Nucléaires de Grenoble, Laboratoire de Physique Nucléaire.

Résumé. 2014 Les résultats expérimentaux de la réaction 6Li(p, 03B1) 3He dans la gamme d’énergie

100 keV à 3 MeV peuvent être interprétés par la théorie des résonances par les niveaux suivants du 7Be : 3/2 2014 (5,9 MeV), 3/2 + (6,2 MeV), 5/2 2014 (7,18 MeV) et un niveau dont les caractéris-

tiques doivent être 1/2 + ou 4P (9,5 MeV).

Abstract. 2014 Experimental results of the reaction 6Li(p, 03B1) 3He from Ep = 100 keV to 3 MeV can

be interpreted by the compound nucleus theory with the following levels of 7Be: 3/22014 (5,9 MeV),

, 3/2 + (6.2 MeV), 5/2 2014 (7.18 MeV) and another level wich should be 1/2 + or 4P (9,5 MeV).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, NOVEMBRE 1964,

L’etude des etats excites de’Be peut 6tre entre- prise a partir des reactions 6Li(p, a) 3He et 6Li (p, p))6Li

pour les 6tats au-dessus de 5,609 MeV, ainsi que par 3He(oc, a) 3He et 3He(oc, p)6Li au-dessus de

1,587 MeV.

La reaction 6Li(p, oc) 6tudi6e en 1956 de 640 keV a 2,9 MeV par Marion [1] indique un niveau (5/2 2013, 7,18 MeV) a une energie de resonance Ep = 1,85 MeV, et un niveau de parite positive (3/2 +, 6,20 MeV) qui est n6cessaire pour inter-

pr6ter par interference de deux niveaux de parite oppos6e le terme impair A i P, (cos 6) qui apparait

dans la distribution angulaire en supposant la for-

mation d’états r6sonnants.

Toutefois ce .niveau 3/2 + n’a pu etre observe dans d’autres experiences ; en particulier, il n’a pu etre observe par MacCray [2] (1963) dans J’étude de la diffusion elastique 6Li(p, p) 6Li de 0,45 a 2,9 MeV;

les resultats de MacCray a partir de 1’analyse des

facteurs de phase, en supposant des ondes s et p,

peuvent s’interpreter avec 1’etat 4P (5/2 7,18 MeV) et un 6tat tres large S (1/2 +), pres ou

au-dessus de 8 MeV ; toutefois, on doit noter que

le comportement r6sonnant du facteur de phase de

l’onde s (pour la valeur 1/2 du spin de la voie) a

ete 6tabli par MacCray avec 1’hypothese d’un seul

6tat 4p . Les experiences de diffusion elastique 6Li(p, p) 6Li poursuivies jusqu’a Ep = 12 MeV par Harrison [3] (1963) montrent une resonance tr6s

large apparaissant aux angles arri6re vers 10 MeV (E, ~ 5 MeV). De plus, la similitude du compor- tement des donn6es de diffusion pour les niveaux de 7,18 et de 10 MeV sugg6re qu’ils doivent appar- tenir au meme multiplet 4p, sans qu’il soit d’ailleurs possible de distinguer entre les valeurs (1/2 2013, 3/2 -, 5/2 -) de ce multiplet.

La diffusion elastique des particules a sur 3He a

permis (Trombrello, [4], 1963) 1’etude des etats excites de 7Be de 3,9 a 8,4 MeV ; cette etude a

montre 1’existence d’un niveau large a 6,51 MeV ayant les caractéristiques 5/2 - et se trouvant à

une energie voisine du niveau 3/2 + sugg6r6 par

Marion; dans ces conditions, l’on peut se demander

si le niveau (312+, 6,20 MeV) suggere par Marion est n6cessaire pour interpreter les experiences 6Li(p, a)3He. I] nous a paru utile de r6examiner cette question.

L’analyse des résuItats exp6rimentaux presentee

ici pour ]a reaction 6Li(p, a)3He de 130 keV a

3 MeV a ete faite par la th6orie du noyau compose

en tenant compte des resultats r6cents sur la dif- fusion elastique 6Li(p, p) 6Li et OC(3He, 3He) a ; les donn6es expérimentaIes utilisees sont celles obte-

nues par Marion [1] (1956) de 640 keV a 2,9 MeV

par Mani [5] (1963) de 2 a 3 MeV par Fasoli [6]

de 3 a 4 MeV et par nous-meme (Beaumevieille, [7] 1963) de 130;h 600 keV.

Les conclusions de cette analyse sont les sui-

vantes :

1) Confirmation du niveau (312 +, 6,20 MeV)

de Marion (1956) avec l’hypothèse des 6tats réson-

nants (tb6orie du noyau compose) pour analyser

les experiences ; les effets d’interférence dans les courbes de distribution angulaire de la reaction 6Li(p, a) 3He conduisant a 1’existence de ce niveau.

2) Indication d’un nouveau niveau de’Be (3J2 -, 5,90 MeV) sugg6r6 par le signe n6gatif et la varia-

tion du terme A 2 P2 (cos 0) de 130 a 600 keV.

3) Influence négligeable du niveau (5/2-, 6,51 MeV) dans la réaction 6Li(p, a) 3He : la largeur partielle 6p en protons de cet 6tat doit etre tr6s faible et l’on peut penser qu’il n’est pas appr6cia-

blement excite.

Notons enfin que ces conclusions sont ind6pen-

60

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019640025011093300

(3)

dantes des caractéristiques du niveau observe autour de 9,5 MeV dans les experiences de diffu-

sion : 1/2 + ou 4P(1f2 -, 3/2 -, 5/2 -).

En resume, nous proposons pour les niveaux de’Be le schema suivant ( fig.1).

FIG. 1. - Schema propos6 des 6tats excites de 7Be.

I. Section effleace diflérentielle pour des niveaux isolés formés dans la r6action 6Li (p, a) 3He. -

1. RAPPEL THEORIQUE (MATRICE DE DIFFUSION). - a) Dans la th6orie des reactions nuel6aires avec for- mation d’états r6sonnants, la section efficace peut

6tre exprim6e en fonction des elements de l a ma-

trice de collisions SC’s’£’,cls (- Sc’c), c caract6risant la particule incidente : p, d, a, ..., s 6tant le spin

de la voie, I le moment angulaire orbital d6crivant le mouvement relatif des particules dans la voie

d’entr6e c, les quantités c’, l’, s’ ayant la meme signification pour la voie c’ de sortie. La section efficace différentielIe pour une transition

donnant lieu a la formation d’un 6tat compose de

moment angulaire total J est donnee par la for- mule de Blatt et Biedenharn [8] (1954)

ic 6tant la longueur d’onde réduite pour la voie c, les coefficients Z 6tant les coefficients de Blatt et

Biedenharn.

b) Cas d’un niveau isol6. - L’element de ma-

trice Scc, est donne (Vogt [9], 1962) par :

la phase .Qc etant la somme du facteur de phase de

diffusion de Coulomb mc et du facteur de phase de

diffusion Qc sur une sphere impenetrable de rayon Rc :

Pour la voie c de nombre d’onde kc, form6e par les particules a + X de charges z et Z, de vitesse

relative Vc, le facteur de phase de Coulomb est

defini suivant :

Ie 2

Wc =_ M n-l arctg nc/n avec coo = 0 et nc

= -

c (4)

Ie ZZe2

Wc _=M n-l arctg nc in avec wo = 0 et nc = - kvc (4)(4)

et le facteur de phase de sphere dure par

lc 6tant le moment angulaire des particules de la

voie c. Les quantités TcZs sont les largeurs par- tielles et sont reli6es aux largeurs reduites par le facteur de penetration Pcl

rx- etant ]a somme des largeurs partielles.

Pour une reaction du type a + X -> b + Y, la section efficace totale est donnee par la relation bien connue de Breit et Wigner

i et I etant les spins des particules a et X.

c) Cas de deux niveaux de meme spin et de meme parité. - L’élément de matrice Sc’c dans le cas de deux niveaux (notes 1 et 2) de caractéristiques identiques s’exprime par :

(4)

935 avec

La section efficace totale d6duite de (8) est :

2) LA REACTION 6Li(p, a). -A partir des carac- ristiques de ]a reaction .

avec i = 1/2, et I = 1, I’on voit que le spin s

de la voie d’entree peut prendre les valeurs s = 1/2,

ou 3/2 ; en outre le spin s’ de la voie de sortie

(i’ = 1/2, 1’ = 0) ne peut etre que s’ = 1/2. En

tenant compte de la conservation du moment

angulaire et de la parite (1’etat fondamental de 6Li

ayant une parite positive, la particule 3He aussi),

on obtient (tableau I) les caracteristiques des voies:

la voie d’entree est caracterisee par les indices

(p ; l, s), la voie de sortie par (a ; If, s’).

Remarques :

a) Si l’on n6glige la contribution des ondes 1 = 3,

le niveau 5/2 - ne peut etre f orme qu’a partir de

la seule valeur s = 3/2 du spin de la voie d’entr6e,

la distribution angulaire w(O) d’un etat 5/22013pur

etant de la forme (6Po + 24/5p2), determinant le signe et l’ordre de grandeur du coefficient

Az P2 (cos 6). Ce resultat reste valable si l’on fait interferer avec le niveau 5/2 - un niveau de parite positive form6 par des ondes s.

b) Aucun terme en A2 n’apparaissant dans la

TABLEAU I

sont Jim-it6es a des ondes 1 = 0, 1 et 2, la p6n6tra-

bilit6 des protons de faible 6nergie etant negligeable

pour des ondes 1 > 2.

La section efficace differentielle da/dw(O) est

calcul6e pour chaque transition a.l’s’lpls .> a

partir de la formule (1) de Blatt et Biendehharn

et de 1’expression (2) pour 1’element de matrice,

soit :

, -mn

Lmax 6tant la valeur maxima de 21, 2l’, ou 2J et

les valeurs de L etant toutes paires (l’on suppose

qu’il n’y a pas d’interf6rence). Les coefficients Z ont ete calcul6s en utilisant les tables de Sharp [10]

(1953). Les valeurs w’,(O) de la distribution angu- . laire sont repr6sent6es dans le tableau I.

distribution angulaire experimentale entre 100 keV

et 2,5 MeV, les seules ondes possibles pour la voie d’entrée sont l = 0 et 1 donnant L = 0 ou 2, et

L = 1 s’il y a interference. 11 r6sulte que les distri- butions angulaires pour des niveaux 1/2 + et 3/2 + formes par des ondes s (tableau I) sont iso- tropes.

c) En se limitant aux ondes 1 = 0 et 1, on voit

que seuls les niveaux 3/2 - faisant intervenir’

deux valeurs differentes du spin de la voie d’entr6e (s = 1/2 et 3/2) donnent un terme en A 2, le

(5)

niveau 1/2 2013 n’en donnant pas. Le signe de A2 I

n’est alors pas determine puisque le niveau 3/2 - E

forme a partir de s = 3/2 correspond a la distri- ]

bution angulaire (4PO - 1615 p2) alors que’ le

niveau 3/2 2013forme a partir de s = 1/2 correspond (

a (4Po + 4P2) avec un signe oppose pour A2, (

Dans le cas d’un m6lange de deux valeurs 1/2 1

et 3/2 du spin s de la voie d’entr6e, Fon doit faire i intervenir le param6tre de m6lange de ces spins, I

le signe de A 2 6tant determine a partir des donn6es i

expérimentaJes. Les facteurs de phase sont alors

calcules par des expressions analogues a (3).

]

II. Analyse dans I’hypothese A : niveau (5/2 -, 6,51 MeV), niveau (5/22013, 7,18 MeV) : niveau (1/2 +, 8,52 MeV). - Examinons d’abord si l’on peut interpreter les resultats exp6rimentaux dans

les largeurs reduites 6tant reliees (6) aux largeurs partielles par

Le calcul de la section efficace differentielle suivant (1), donne en se bornant a des ondes 1 = 0,

1 et 2 :

les amplitudes S’ etant pour le niveau 1/2 +

’et l’amplitude S512- pour le niveau 5/2 - :

l’hypothese de deux niveaux 5/2 - interférant entre eux et avec un niveau 1/2 +, sans utiliser

le niveau 3/2 + de Marion.

Les caracteristiques du niveau (5/2 -, 7,18 MeV)

ont ete d6termin6es par MacCray (1963) a partir des

donn6es sur la reaction 6Li(p, a) 3He et 6Li(p, p) 6Li ;

celles du niveau (5/2 -, 6,51 MeV) ont ete d6ter-

min6es par Tombrello (1963) a partir des donn6es

sur la diffusion 3He -oc. Les parametres de ces

niveaux sont rappel6s dans le tableau II.

R 6tant le rayon d’interaction de la voie (oc + 3 He)

pour les niveaux 6,51 et 7,18 MeV ; rp, rex, les largeurs partielles respectives des voies (p + 6Li)

et (oc + 3 He) ; 02, 02 les rapports des largeurs

réduites- aux limites de Wigner :

Remarquons que le niveau interm6diaire forme a. partir de la voie (p + 6Li) peut se desintegrer

par emission oc ou y, mais en fait la largeur par- tielle y peut etre negligee par rapport aux largeurs partielles p et oc, la reaction 6Li(p, y) n’6tant pas resonnante en y et ayant une section efficace extr6- mement faible (Bashkin [11], 1954) :

pour Ep = 415 keV. Nous pouvons donc ecrire les indices 1 et 2 se rapportant aux niveaux (5/2 -, 6,51 MeV) et (5/2 -, 7,18 MeV). D’apres (8) et (8’) 1’expression de y est donnee par :

Le signe (+) ou (-) intervenant quand Y1p]) yi«

et y2p y2« sont ou non de meme signe. Nous avons

(6)

937

pose E1R = El + A, ; E2R = E2 + A2 qui sont

les energies de resonance des deux niveaux 1 et 2 ;

les f acteurs A de deplacement en energie dependent

de la condition aux limites adoptee sur la surface

nucleaire. Nous avons adopt6 la condition aux

limites de Wigner (1947) pour un puits carr6, et considere A12 comme un param6tre arbitraire deter- mine a partir des resultats experimentaux. Pour

connaitre la contribution des deux niveaux 5/2 -

dans la section efficace totale, il nous faut d’abord

soustraire la contribution du niveau (1/2 +, 8,5 MeV; Ep ~ 3,4 MeV ; r = 2,8 MeV) sugg6r6

par MacCray (1962) a partir de I’analyse des exp6-

riences de diffusion 6Li(p, p) 6Li.

On a d’aprbs (7)

les largeurs partielles 6tant calcul6es a partir de

relations (16) et (17) en tenant compte de la valeur exp6rimentale de MacCray : (al/2+)"& N 80 mb,

en outre, la solution retenue 6tant celle qui donne

un rapport Fpfr voisin de celui obtenu par

MacCray : rpo2+ N 1 800 keV ; r«o + N 1000 keV;

les penetrabilites ppo et P«o etant calculées a partir

des fonctions de Coulomb (Bloch 1951) pour les rayons d’interaction Rp = 3,94 F, et Ra = 4,10 F.

Finalemerit la contribution des deux niveaux 52 - (fig. 2) est obtenue en retranchant 0’1/2+ (E) de

FIG. 2. -Section eflicace totale de la reaction gLi(p, a) 3He : (1) repr6sente la section efficace expérimentale, (2) la

section efficace calcul6e pour le niveau (1/2 +, 8,52 MeV), (1’) la difference entre (1) et (2).

., Marion 1956 ; 0, Mani 1963 ; A nos points 1964.

la section efficace expérimentale, et s’accorde avec

la th6orie en prenant A12 = 51 keV, rpi =17 keV,

les autres param6tres pour les deux 6tats 5/2 -

6tant ceux du tableau II. A partir de (12), (14) et

(15) nous avons ensuite calcul6 les coefficients A1

et A 2 de la distribution angulaire pour les energies

de resonance (tableau III).

TABLEAU III

Ce r6sultat montre que i’hypothèse de deux

niveaux 5/2 - et un niveau 1/2 + ne peut expli-

quer l’existence du terme A i ; en outre, la valeur exp6rimentale du terme A2 à peu pres nulle au voisinage de la resonance 1,05 MeV est en d6sac-

cord avec la valeur calcul6e A 2 ~ 0,52 de la reso-

nance. De meme, dans la gamme d’energie de 130

a 600 keV, cette hypothese A ne peut expliquer

1’existence d’un terme d’interference A 1 impor- tant, ni le signe n6gatif du terme A 2.

En resume, le fait qu’autour de la resonance de

1,05 MeV le terme A 2 ~ 0 sugg6re que ce niveau

(5/2 -, 6,51 MeV) doit Atre peu excite dans la reaction 6Li(p, a) 6Li ; on est alors conduit a supposer que la largeur partielle en protons’ rp corres- pondant a ce niveau est beaucoup plus faible que la limite sup6rieure r p ~ 20 keV indiqu6e par

Tombrello. -

II I. Analyse dans 1’hypothese B : niveau (3/2 +, 6,20 MeV) ; niveau (5/2 -j, 7,18 MeV) ; niveau (1/2 +, 8,52 MeV). - On n6glige donc le niveau (5/2 -, 6,5 MeV) peu excite et pour interpreter

le terme d’interférence A 1,1’on introduit le niveau

3/2 + de parite oppos6e, done positive, donnee

par le tableau I (l 2).

ll) SECTION EFFICACE TOTALE. -Les param6tres

des trois niveaux de I’hypoth6se B sont d6ter-

min6s a partir des donnees sur la section efficace totale. Les resultats de MacCray sur le niveau (5/2 -, 7,18 MeV) permettant de retirer (fig. 3)

la contribution de ce niveau de la courbe experi-

mentale : : ]a courbe obtenue (fig. 3) montre que deux autres niveaux au moins interviennent, dont

l’un est situe vers 8 MeV (Ep = 3 MeV), 1’autre

vers 6,5 MeV (Ep~_ 1 MeV).

En outre, le terme d’interference A1 P1 (cos 6)

observe dans les distributions angulaires de la reac- tion 6Li(p, a) 6Li sugg6re (tableau I) que le niveau a Ep = 1 MeV poss6de les caractéristiques 3/2 + (hypothese propos6e par Marion en 1956), et que le niveau a Ep ^_ 3 MeV les caractéristiques 1/2 +

TABLEAU IV

(7)

FIG. 3. - Section efficace totale de la reaction 6Li(p, 0153)3He : (1) repr6sente la section efficace expérimentale, (2) la

section efficace calculee pour le niveau (1/2 +, 8,52 MeV), (3) la section efficace calcul6e pour le niveau (5/2 -, 7,18 MeV), (4) la section efficace calcul6e pour le niveau

(3/2 +, 6,20 MeV), (5) la somme (4) + (2).

0 Marion 1956 ; A, Mani 1963-; 0 nos points 1964.

(hypothèse propos6e par Mani en 1963 et par

MacCray). La position precise de ces niveaux et

leurs param6tres ont ete obtenus (tableau IV) par

essais successifs, de façon a ajuster la section effl-

cace calcul6e avec celle d6duite de Inexperience (fig. 3).

Remarquons que nous avons choisi :

-pour le niveau (3/2 +,6,20 MeV) la valeur rp ci 19 keV la plus petite, ce niveau n’6tant pas observe dans les experiences de diffusion ;

-pour le niveau (1/2 +, 8,52 MeV) la valeur rp = 1800 keV la plus grande en accord avec les donnees, de MacCray.

b) DISTRIBUTION ANGULAIRE. - Puisqu’il n’y a

aucune indication experimentale pour un terme

superieur a A 2, on se borne a des ondes 1 = 0 et l = 1 pour la voie d’entree. La distribution angu- laire est alors (1) :

S3/2+, S51"--, S112+ 6tant les amplitudes pour les niveaux 3 j2 +, 5/2 - et 1/2 + ; les coefficients AL de la distribution angulaire sont alors :

la difference de phase

La variation de A i et A 2 est finalement donnee

(fig. 4 et 5).

FIG. 4. - Variation du coefficient A1 = b1/bo de la dis- tribution angulaire de la reaction 6Li(p, «)3He ; (1) repre-

sente la variation de Ai calculee a partir des niveaux

(3/2 +, 6,20 MeV) (5/2 -, 7,18 MeV) (1/2 +, 8,52 MeV) ; (2) la variation de Al calcul6e a partir des niveaux pr6c6-

dents et du niveau (3/2 -, 5,90 MeV).

(8)

939

FIG. 5. - Variation du coefficient A2 = b2/bo de la dis-

tribution angulaire de la reaction 6Li(p, oc)3He : (1) repr6-

sente la variation de A2 calcul6e a partir des niveaux

(3/2

+, 6,20 MeV) (5/2 -, 7,18 MeV) (1/2 +, 8,52 MeV) ;

(2) la variation de A 2 calcul6e a partir des niveaux pF6c6-

dents et du niveau (3/2 -, 5,90 MeV).

Remarques : Variation du terme A2 P2 (cos 0)

L’accord avec 1’exp6rience est satisfaisant entre 2 et 3 MeV, mais entre 1,2 et 1,8 MeV, un desaccord

subsiste avec les donn6es experimentales ; en parti-

culier le signe de A 2 est en d6saccord avec l’expé-

rience. Entre 600 keV et 1,2 MeV, ]’accord est

satisfaisant mais au-dessous de 600 keV, la varia-

tion experimentale de A2 est incompatible avec la

variation théorique...

Variation de A 1 P 1 (cos 0) :.1’ accord avec 1’ expe-

rience est a peu pres satisfaisant dans toute la gamme d’ energie.

En resume, I’hypoth6se B permet d’expliquer

assez bien les distributions angulaires de 600 keV a 3 MeV. Au-dessous de 600 keV la variation experi-

mentale du terme A 2 (fig. 4) sugg6re un niveau

autour de Ep = 350 keV.

IV. Analyse de 130 a 600 keV avec 1’hypo-

thbse B, plus un niveau (3/2 -, 5,90 MeV).

a) LA SECTION EFFICACE TOTALE. - La difference entre la courbe th6orique (Hypothèse B (fig. 6)) et

la courbe experimentale sugg6re un nouveau

niveau autour de .Ep = 350 keV dont la largeur

r = 250 keV est en accord avec celle (fig. 4)

d6duite de la variation du terme A 2.

b) LA SECTION EFFICACE DIFFERENTIELLE. -

Nous:avons suppose que le nouveau niveau est du

type 3/2 - pour pouvoir. expliquer (tableau I) un

terme A2 0, les largeurs partielles obtenues à partir de la section efficace a la resonance de 350 keV 6tant :

La variation des coefficients A 2 et A 1 est alors representee par les figures 4 et 5. Notons que l’on dispose du param6tre supplémentaire

FIG. 6. - Section efficace totale de la reaction eLi(p, «)8He

de 130 a 700 keV : (1) repr6sente la section efficace exp6- rimentale, (2) la secton efficace calcul6e h partir des

niveaux (3/2 +, 6,20 MeV) (5/2 -, 7,18 MeV) (1/2 +, 8,52 MeV), (3) la section efficace calculée pour le niveau (3/2 -, 5,90 MeV).

representant la contribution de spins (1/2 et 3/2)

de ]a voie d’entree pour la formation de 1’etat

3/2 -; la valeur de ce rapport est d6termin6e en

ajustant la valeur theorique A2 avec la valeur exp6rimentale, pour la resonance de 350 keV.

V. Analyse dans I’hypothdse D : niveau (3J2 -, 9,5 MeV) remplagant le niveau (1/2 +, 8,5 MeV).

Les resultats r6cents (Forsyth, 1963, Communica-

tion privee a R. Bouchez; Harrison, 1963) sur la dif- fusion elastique 6Li(p, p) 6Li font apparaltre un 6tat large de ’Be vers 10 MeV correspondant vraisem-

blablement au niveau sugg6r6 par MacCray vers 8,5 MeV. Toutefois, le comportement similaire des

sections efficaces différentielles a différents angles

pour les etats de 10 MeV et de 7,18 MeV, indique

que ces deux 6tats appartiennent probablement au

meme multiplet 4p ; notons que ces resultats ne permettent pas de determiner 1’element (5/2 -,

3/2 2013, 1/2 -) de ce multiplet.

Nous allons examiner comment sont modifiées les conclusions pr6c6dentes en supposant un niveau impair 4P a 10 MeV, au lieu du niveau S1’2+ vers 8,5 MeV.

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