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Submitted on 1 Jan 1966
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Étude de la réaction 31P(p, (α0) 28Si induite par des protons de 1,4 MeV à 1,9 MeV
J. Vernotte, M. Langevin, H. Laurent
To cite this version:
J. Vernotte, M. Langevin, H. Laurent. Étude de la réaction 31P(p, (α0) 28Si induite par des protons de
1,4 MeV à 1,9 MeV. Journal de Physique, 1966, 27 (11-12), pp.773-779. �10.1051/jphys:019660027011-
12077300�. �jpa-00206472�
773.
ÉTUDE
DE LA RÉACTION31P(p, (03B10)
28Si INDUITE PAR DES PROTONS DE 1,4 MeV A1,9
MeVPar J. VERNOTTE,
M. LANGEVIN et H.LAURENT,
Laboratoire
Joliot-Curie, Orsay,
France.Résumé. 2014 La fonction d’excitation de la réaction
31P(p, 03B10)28Si
a été déterminée entre1,4
MeV et1,9
MeV.Sept
résonances ont été trouvées. Des mesures de distributionangulaire
ont été faites sur quatre d’entre elles.
L’analyse
de ces distributionsangulaires
permet de pro- poser lesspins
etparités
suivants : Ep= 1,402
MeV(2+, 3-) ; Ep =1,509
MeV(1-) ; Ep
=1,642
MeV(0+, 1-) ; Ep
=1,893
MeV(1-).
Abstract. 2014
Theyield
of the31P(p, 03B10)28Si
reaction has been studied in the energy range 1.4 MeV 2014 1.9 MeV. Seven resonances have been observed.Angular
distribution measu- rements have been carried out for four of these resonances.Angular
distributionanalysis gives
thefollowing
values forJ03C0 : Ep
= 1.402 MeV(2+, 3-) ; Ep
= 1.509 MeV(1-) ; Ep
= 1.642 MeV(0+, 1-) ; Ep = 1.893
MeV(1-).
PHYSIQUE
27,
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1966,I. Introduction. - Au cours de 1’etude
pr6li-
minaire de la reaction
28Si(a, y)32S [1]
nous avonsobserve
plusieurs
niveaux excites de 325. Ces niveauxsont de
parité
naturelle(o+, 1-, 2+ ...),
le noyau cible et laparticule
incidente ayant tous deux unspin
0 et uneparité positive.
Dans le but depr6ciser
le
spin
et laparite
de certains de ces niveaux nous avonsentrepris
1’etude de la reaction31P(p, oco)28Si
ou ao
repr6sente
le groupe departicules alpha qui
atteint le niveau fondamental de 28Si. Les deux reactions cit6es ci-dessus
procèdent
par le mame noyaucompose 32 S,
et, la voie d’entree de la reac- tion28Si( (l, y)32S
6tantidentique
a la voie de sortiede la reaction
31P(p, OCO)28Si
on peut penser observer les memes niveaux dans lecompose.
Cette derni6re reaction adeja
ete 6tudi6e parKuperus
et al.[2]
avec des
protons
de0,2 à 0,85
MeV et par Clarkeet al.
[3]
avec des protons de 1 a 3 MeV. La fonction d’excitation obtenue par ces derniers a 900 avec unspectrom6tre magn6tique
montre un certain nombre de resonancesqui,
dans laregion
de1,4 it 1,9
MeVcorrespondent
bien 4 certains niveaux de 32Sdeja
observes dans la réaction
28Si(oC, y)325.
En mesurantla distribution
angulaire
desparticules alpha
attei-gnant le niveau fondamental de
28Si,
il estpossible
d’obtenir une information sur le
spin
des niveaux du noyaucompose,
et sur leurparité, puisqu’ils
sontde
parité
naturelle.II
Appareillage expérimental. - 1)
CHAMBRE AREACTION. - Nous avons utilise le faisceau de protons de 1’accelerateur Van de Graaf de 4 MeV du
FIG. 1. - Schema de la chambre a reaction.
1)
Chambre a reaction 500 mm. -2)
Cible. -3)
Boite a fentes. -4) Diaphragme.
5)
Ensembleporte-détecteurs.
-6)
D6tecteurs. -7) Cage
deFaraday
isolee.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019660027011-12077300
774
laboratoire. Par une
optique
convenable nous ame- nons le faisceau au centre de la chambre 4 reaction.La chambre a reaction
(fig. 1)
a un diam6tre de500 mm. Les cibles sont amen6es au centre de la chambre au moyen d’un sas fixe sur le couvercle.
Sur le
porte-cibles
coulissant dans le sas 6taientg6n6ralement dispos6es
deux cibles et un quartz permettant der6gler optiquement
la focalisation du faisceau. Les dimensions del’impact
du faisceau surle quartz sont commandées par les lentilles
quadru- polaires
d’une part, et d’autrepart
par des levres entantale,
refroidies a 1’eau etr6glables manuellement, qui
permettent den’accepter
que la section d6sir6e du faisceau. Avant d’atteindre lacible,
le faisceautraverse un
diaphragme
anti-diffusion. La tache du faisceau qur le quartz 6tait dans ces conditions uncarr6 de 2 mm de côté.
Deux ensembles mobiles
indépendants
pouvanttous deux
pivoter
dans unplan
horizontal autourd’un axe passant par le centre
g6om6trique
de lachambre supportent les d6tecteurs. Ces deux ensembles sont
commapd6s
de l’ extérieur de la chambre et leurs rotations sontrepérées
sur deuxtambours
gradu6s
endegr6s. Nous
avons vérifié quela
géométrie
del’ ensemble
6tait bonne au moyen de la diffusion Rutherford des protons de1,4
MeV surun element moyen,
l’yttrium.
Apres
avoir traverse la cible le faisceau vafrapper
1’extremite d’un tube isol6 formant cage de
Faraday,
Les
charges
ainsi collectées sont mesur6es au moyen d’unint6grateur.
2)
CIBLES. - Les cibles 6taient obtenues parevaporation
sous vide dephosphure
de zinc(de
60a 90
yg/cm2
deZU3p2)
sur support de carbone(environ
20fLg/cm2). L’épaisseur
6tait controlee aucours de
1’6vaporation
au moyen d’undispositif
4quartz piézoélectrique. L’6paisseur
d’unecible,
d6duite de la
largeur, experiment ale
de la r6sonancea
1,4 MeV, 11 ±
2keV, est compatible
avec lesvaleurs donn6es
plus
haut en masse par unite de surface(compte
tenu de l’inclinaison de la cible sur lefaisceau).
3)
DETECTEURS ET ÉLECTRONIQUE ASSOCIEE. - Nous avons utilise quatre d6tecteurs solidesORTEC,
de 100 mm2 de surface et de 500 u
d’6paisseur, auxquels
nousappliquions
une tension de 80 volts.Ces d6tecteurs isol6s
électriquement
de la masse dela
chambre,
6taient fixes a 1’extr6mit6 d’un colli-mateur et
montés,
trois d’entre° eux sur un des ensemblesmobiles,
lequatri6me
sur 1’autre ensemble mobile. Desdiaphragmes (diametre
4mm)
permet- taient de limiterI’angle
solide de detection. La dis-tance des d6tecteurs a la cible est de 15 cm, et
I’angle
solide souslequel les
d6tecteurs voient la cible est de 6 X 10-4 st6radian. A chacun de cesd6tecteurs est associee une
6lectronique identique :
un
préamplificateur de charge,
unamplificateur,
uns6lecteur monocanal et une échelle de comptage en
parallele
avec unanalyseur
a 256 canaux. Les seuilsdes s6lecteurs 6taient
ajust6s
de mani6re 4n’accepter
que les
impulsions correspondantes
auxparticules alpha recherch6es,
dontl’énergie
est connue par une etudepr6alable
de laein6matique
de la reaction.III. Résultats
expérimentaux.
-1)
FONCTIOND’EXCITATION. - Les d6tecteurs etant
places
auxquatre
angles
suivants dans le laboratoire :90°, 125°,
150° et170°,
nous avons construit quatre fonctions d’excitation. Lafigure
2repr6sente
lafonction d’excitation obtenue a 170°. Entre
1,4
et1,9
MeV nous avons observe sept resonances quenous pouvons
attribuer,
par des considerations decinématique, à
la reaction31P(p, ao)28Si.
Nous indi-quons
dans
le tableau 1l’ énergie
desprotons a
laresonance,
etl’énergie
d’excitation du noyau com-posé 32S,
en utilisant la valeurQ(p, y)
=8,864
MeV[4].
L’accord est bon entre nos résultats et ceux de Clarke et al.
[3].
TABLEAU 1
RESONANCES DANS LA REACTION
31P(p, (l0)28Si
2)
DISTRIBUTIONS ANGULAIRES. - Nous avonsmesur6 les distributions
angulaires
des aoemis,
pour les quatre resonances suivantes : 1402keV,
1509
keV,
1642 keV et 1 893 keV. Suivant les resonances nous avons mesur6 les distributions angu- laires poiir six ou septangles.
Nous avons utilise und6tecteur a 1600 comme moniteur. Le deuxieme ensemble mobile
supportait
les trois autres détec- teurs,s6par6s
chacun de 25°.L’6nergie
desparticules alpha
que nous voulons d6tecter est de l’ordre de deux foisl’ énergie
desprotons incidents : les
impulsions
dues a cesparti-
cules
alpha
sont done voisines desempilements
dedeux
impulsions
dues A la diffusion Rutherford surle
phosphure
de zinc. La section efficace de cettediffusion est tres
sup6rieure
a la section efficace de la reaction(p, ao)
et nous avons diminue le nombred’empilements
en travaillant avec une intensite de5/100 yA
ou de1/10 uA
suivant que lesangles
d’observation 6taient
plus
ou moins vers l’ avant.On voit sur la
figure
3 unexemple
des spectres obtenus.FIG. 2. - Fonction d’excitation obtenue a 1700.
FIG. 3. -
Spectre
obtenu a la resonance laplus
intense(Ep
= 1893keV)
montrant lepic
du auxparticules alpha
et lespics
dus a la diffusion Rutherford.Blab =
1700; Q
= 50ycb ;
1 -0,07 yA ;
Ep
=1,89
MeV ; Ea =2,98 MeV ;
Eemp =3,31
MeV.Nous nous sommes limites a des
angles
d’obser-vation
compris
entre 170° et 850. Vers1’avant,
ladiffusion Rutherford augment,e en effet tres vite et
le taux
d’empilements
devient tropimportant.
Enadmettant que les resonances observ6es sont inter-
pr6tables
par une formule a unniveau,
les distri-butions
angulaires
sontsym6triques
par rapport 900 dans le centre de masse, et cette limitation nenuit
pas a l’interpr6tation
des resultatsexpéri-
mentaux.
Des
resonances
dans la diffusionélastique (p, p) s’ajoutent
a la diffusion Rutherford. Dans le do- mained’energie
incidente6tudi6,
il y a deux reso-nances
12C(p, p) [5]
et quatre resonances31P(p, p) [6].
Nous avons tenu compte de ces resonances dans
l’appréciation
du spectred’impulsions
dues auph6-
nom6ne
d’empilement.
Les valeurs obtenues dans le
systeme
du labora-toire ont ensuite 6t6 transformées dans le
systeme
du centre de masse. La
figure
4 montre la variationavec
l’ angle
du rapport de la section efficace diff6- rentielle a unangle
et de la section efficace diff6-rentielle a
160°, angle
ou 6taitplace
le moniteur.IV.
Analyse
des resultats. -1)
FORMATION DUNIVEAU DANS LE NOYAU COMPOSE. - Les valeurs du
moment
angulaire
du niveau fondamental du noyau final(0+)
et desparticules
sortantes(particules alpha);
éliminent lapossibilite
d’un «m6lange
demoment orbital » dans la voie de sortie.
Dans la voie
d’entree, le
noyau cible31P(Jj2+)
et776
le proton peuvent se
coupler
de mani6re a donnerun
spin
de voie d’entrée 86gal
a 0 ou a 1. Les noyaux formes dans le noyaucompose
etant deparité
natu-relle,
la conservation de laparité impose qu’il n’y
ait pas de «
m6lange
de moment orbital » dans lavoie d’entr6e. Par contre
(sauf
pour le niveauJTt = 0+
qui
ne peut etre form6 que par des pro- tons 1 = 0 avec s =0)
il y a unepossibilit6
de«
m6lange
despin
dans la voie d’entree » suivant que lesspins
du proton et du noyau cible secouplent
a 0 ou a 1. II faut tenir compte de cette
possibilit6
dans
l’analyse
des distributionsangulaires.
FIG. 4. - Distributions
angulaires experimentales.
Les courbes continuesrepresentent
les distributionsangulaires theoriques :
lesparam6tres
J et t sont ceux du tableau 2. Voir texte.2)
FORMULATION DE LA FONCTION DE DISTRI- BUTION ANGULAIRE. - La section efficace diffe- rentielle d’une reactionproc6dant
par l’interm6diaire de niveaux bien d6finis dans le noyaucompose
peutetre
d6velopp6e
en somme depolynomes
deLegendre
d’ordre
pair [7] :
Les coefficients
Ak,
dont1’expression générale
estdonn6e dans
[7],
sont dans notre cas :s :
spin
de la voie d’entr6e(s
= 0 ou s =1),
J : moment
angulaire
du niveau ducompose
(J = lv = la.).
Les coefficients Z sont tabul6s
[8].
11 faut enfintenir compte de la
possibilite
dem6lange
despin
dans la voie
d’ entrée, qui
donnera une distributionangulaire
de la forme :oil t =
r ps=I llr ps=o l, rpsi
6tant lalargeur
pour la capture d’un proton de momentorbital 1,
avec unspin s
dans la voie d’entr6e. Les distributions angu- lairesth6oriques auxquelles
nous comparons les dis- tributionsangulaires experimentales
sont :FIG. 5. - Variation
de x2
pour la resonanceEn
== 1,402
MeN-. Le paramètre treprésente
lem6lange
de
spin
dans la voie d’entree. La valeur deZ2
estdivisee par le nombre de pai-am6tres
libres,
c’est-a-dire le nombre depoints experimentaux
moins le nombre de param6tres autourdesquels
s’effectue la recherche(dans
cetteexperience,
un seul parametre :t).’
Lalimite a
0,1 %
est aussirepresentee.
3)
RESULTATS. - Nous avons utilise l’ordinateur UNIVAC H07 de la Faculte des Sciencesd’Orsay
pour
analyser
nos resultats par la methode des moindres carrés. La m6thodeemployee
est compa- rable a celle de Glaudemans et al.[10].
Le pro-gramme
calcule,
en fonction duparamètre t
variantde 0 a +
oo, 1’6cart
entre les distributionsangulaires expérimentale
ettheorique.
Lespin
du niveau reso-nant est tralt6 comme un
parametre
inconnu. Lavaleur de t
adoptee
est cellequi
fournit laplus petite
valeur deZ2.
Lesfigures
5 a 8 montrent lesresultats obtenus. Sur les
figures,
on a trace uneFIG. 6. - Variation de
x2
pour la resonance F,p =
1,509
MeV.droite
qui repr6sente
la limite de0,1 %
que 1’on consid6re habituellement comme la limite entre ies valeursprobables
etimprobables
deX 2.
Celasigni fie
que la
probabilité que x2
a ded6passer
cette limiteest inf6rieure a
0,1 %.
Les resultats sontconsignes
dans le tableau 2.
4)
DISCUSSION :1)
Risonances à 1 509 keV et 1893 keV. - Nous trouvons la valeur J" = 1- pour la résonance 7778
FIG. 7. - Variation
de Z2
pour la resonance E, = 1,642 MeV.
TABLEAU 2 RESULTATS DE L’ANALYSE
DES DISTRIBUTIONS ANGULAIRES
(Ep
= 1 893keV),
en accord avec la valeur doiln6epar Paul et al.
[11] (31p(p, y)32S),
par Cohen- Ganouna et al.[6] (31P(p, p )31 P)
et parLangevin
et al.
[1] (28Si(a, y)32S).
Nous trouvons
aussi
la valeur Jrt = 1- pour la resonance 3(E,
= 1 509keV),
en accord avecCohen-Ganouna et al.
[6]. L’6nergle
de resonancetrouv6e par ces auteurs est
plus
6lev6e(1
521 keVau lieu de 1 509
keV,
1 904 keV au lieu de 1 893keV).
Nous avonsegalement d6velopp6
lesdistributions
angulaires
obtenues à ces deux reso-FIG. 8. - Variation
de X2
pour la resonance Ep =
1,893
MeV.nances sous la forme d’une somme de
polynomes
deLegendre.
Les coefficients dud6veloppement
ont 6t6calcul6s par la m6thode des moindres
carrés,
tellequ’elle
estexpos6e
par Cziffra et al.[12],
a l’aided’un programme 6crit pour 1’UNIVAC 1107. Le
parametre t
calcule apartir
des coefficients du d6ve-loppement [9]
estcompatible
avec celui obtenu avec1’autre mode
d’analyse (Ep ==
1 509keV,
t =
0,44 ± 0,01) (Ep
== 1 893keV, t
= 7 ±1,7).
2)
Résonance à 1 642 keV. - Pour lever l’indé- termination entre les deux valeurspropos6es
pour laspin
et laparite (0+
ou1-),
nous avons fait unemesure du rendement en cible
épaisse.
La valeurtrouv6e
(y(oo)
=86 ± 7af101° protons)
nous conduita une valeur de
(2J
+1) (Fp r rx/r).
= 267 eV. Des considerations sur leslargeurs
reduites nous fontpencher
en faveur de J" = 1-. Des mesuresplus pr6cises
sont en cours au laboratoire.3)
Risonance à 1402 keV. - Nous n’avons pas choisi entre les valeursproposees,
2+ ou 3-. Nouspensons lever cette indétermination au moyen de
mesures de correlations
angulaires
sur les cascades de d6sexcitation des niveauxcorrespondants
f ormesdans la reaction
28Si((X, y)32S.
V. Remerciements. - Nous remercions M. C. Ste-
phan
pour des conseils dans 1’elaboration des pro- grammes et M. J. P.Schapira
pour de fructueuses discussions. Nous remercions enfinl’équipe
desing6-
nieurs et des conducteurs de l’ accélérateur Van de Graaf
d’Orsay.
Manuscrit regu le
8 juin
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