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Diffusion élastique des protons d'énergie comprise entre 1 Mev et 2 Mev, par 14N, 31P et 40A

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236515

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236515

Submitted on 1 Jan 1961

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Diffusion élastique des protons d’énergie comprise entre 1 Mev et 2 Mev, par 14N, 31P et 40A

J. Cohen-Ganouna, M. Lambert, J. Schmouker

To cite this version:

J. Cohen-Ganouna, M. Lambert, J. Schmouker. Diffusion élastique des protons d’énergie comprise en-

tre 1 Mev et 2 Mev, par 14N, 31P et 40A. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.592-597. �10.1051/jphys-

rad:019610022010059200�. �jpa-00236515�

(2)

592.

DIFFUSION ÉLASTIQUE DES PROTONS D’ÉNERGIE COMPRISE ENTRE 1 MeV ET 2 MeV, PAR 14N, 31P ET 40A Par J. COHEN-GANOUNA, M. LAMBERT et J. SCHMOUKER (*),

École Polytechnique, Paris.

Résumé.

2014

Nous décrivons une chambre à cibles gazeuses, munie d’un dispositif de pompage

différentiel. Les sections efficaces différentielles de diffusion élastique ont été mesurées pour divers

angles et les distributions angulaires ont été tracées pour diverses énergies.

Abstract.

2014

This paper describes a gaseous scattering chamber with differential pumping.

The differential cross-section of elastic scattering at several angles and angular distributions for different energies was measured.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

L’étude de la diffusion élastique des protons, par

l’azote a déjà permis de mettre en évidence l’exis-

tence de plusieurs niveaux excités de 150 [1-4], et

de déterminer le spin et la parité de certains

d’entre eux. Toutefois, l’importante diffusion po- tentielle observée n’a pas encore été expliquée, et

les deux niveaux de 150, correspondant aux réso-

nances de 1 740 keV-et de 1 802 keV, n’ont pas (*) Institut d’Études Nucléaires, Université d’Alger.

été étudiés complètement. C’est en vue de cette

étude qu’une première partie de ce travail a été entreprise.

L’appareillage expérimental que nous avons réa- lisé nous a alors permis d’étudier aussi la diffusion des protons par le phosphore, afin d’analyser cer-

tains niveaux de 32S déjà révélés par réactions

(py) [5, 6, 7].

La diffusion des protons sur l’argon avait déjà

été observée, pour une énergie des protons supé-

FrG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010059200

(3)

593

FIG. 2.

-

Courbes d’excitation 14N(pp) 14N (6CM

=

940 05’ et 170°943’). La courbe en trait continu représente la

section efficace différentielle de Rutherford.

rieure à 1 750 keV. Plusieurs résonances apparais-- saient, mais confondues [8, 9]. Nous avons repris

cette étude en faisant varier l’énergie des protons incidents à partir de 1 MeV, nous avons pu séparer

les résonances antérieurement confondues et’ par suite en rendre l’étude possible.

10 Appareillage expérimental.

-

Le faisceau de protons est accéléré par un Van de Graaff de 2 MeV et analysé en énergie par un déflecteur électro-

statique de 63°38’ réglé de façon à assurer une

résolution en énergie meilleure que 0,1 %. En par- ticulier dans les mesures faites sur la diffusion

4°A(pp)4°A, l’ouverture de la fente de sortie du dé- flecteur est de 0,2 mm environ, assurant une réso-

lution de l’ordre de 0,05 %.

En raison de la finesse des résonances que nous

nous proposons d’observer, il est essentiel que les

protons atteignant la cible aient cette résolution.

Aussi, nous avons choisi une cible gazeuse qui,

outre les avantages essentiels d’être sans support et

d’une épaisseur variable aussi faible que l’on veut, est parfaitement homogène, sans dépôt de carbone

possible. Une telle cible peut être bombardée par des faisceaux intenses et le nombre de noyaux

qu’elle contient peut être déterminé avec précision,

à partir de mesures de pression et de température.

Dans toutes nos expériences, la pression dans la

chambre de diffusion est comprise entre 0,5 mm Hg

et 13 mm Hg. La plupart des mesures sont faites

avec une pression de 1 mm Hg environ. La chambre

de diffusion est reliée à l’enceinte de l’accélérateur

(4)

594

FIG. 3.

-

Courbes d’excitation de 40A(pp) 40A. La courbe en trait continu représente,la section efficace différentielle de Rutherford.

par un dispositif de pompage différentiel à 3 étages,

dont seul le premier est vu sur la figure. La pre- mière pompe primaire maintient une pression de

l’ordre de 2 .10-2 mm Hg dans la deuxième

chambre, avec un débit correspondant de 12,5 1/s

environ. Une pompe à diffusion d’un débit de 35 1/s

maintient un vide de 5.10-5 mm Hg dans la troi-

sième chambre.

Les deux premières chambres communiquent par

un diaphragme dont le diamètre peut varier entre 1,2 et 1,4 mm. La deuxième et la. troisième commu-

niquent à travers un ensemble de 15 diaphragmes

(5)

595 dont deux ont un diamètre de 1,5 mm. Le dispo-

sitif expérimental repose sur le socle d’une fraiseuse

qui nous permet quatre mouvements possibles (translation selon trois directions et une rotation dans le plan horizontal).

A sa sortie du déflecteur électrostatique, et après

déviation à travers un déflecteur magnétique à

double focalisation, le faisceau passe à travers cet ensemble de diaphragmes répartis sur une longueur

de un mètre environ. La dispersion angulaire du

faisceau est par suite inférieure à ± 10 minutes d’angle. Du point de vue de la dispersion qu’il pro- voque sur l’énergie des prôtons, le dispositif de

pompage différentiel est équivalent à une feuille

mince d’une épaisseur de 0,1 keV, dans le cas de l’argon, et pour les protons d’une énergie de 1 MeV.

Le faisceau recueilli dans un collecteur (sous vide

10-5 mm Hg), est séparé de la chambre de diffu- sion par une feuille mince de nickel de 1,27 IL . d’épaisseur. Les courants parasites dûs aux phéno-

mènes d’émission secondaire sont annulés par un anneau de garde au potentiel de

-

600 volts.

L’intensité du faisceau est mesurée par un inté- grateur dont nous avons contrôlé plusieurs fois la

linéarité. La pression de gaz dans la chambre est mesurée par une erreur relative inférieure à 0,01,

par un manomètre à huile apiezonB observé avec un

cathétomètre. La température des parois de la

chambre est mesurée au dixième de degré.

L’angle d’observation des protons diffusés peut

varier de 35° à 165°, dans le système du laboratoire,

et est lu avec un vernier permettant la lecture du

dixième de degré. Les angles solides d’observation sont de .7r. 10-3 stéradian. Les protons diffusés sont

détectés par des cristaux d’ICs de 125 v d’épaisseur

montés sur des photomultiplicateurs « Radiotech- nique 51 AVP-SP ».

Les cibles gazeuses de 14N sont constituées d’azote naturel dans lequel la proportion de 14N est

de 99,64 %. Celles d’4°A sont également constituées

d’argon naturel dans lequel la proportion de 4°A

est de 99,60 %. Les cibles gazeuses de 31P sont constituées d’hydrure de phosphore. Nous avons fabriqué à cet effet 125 litres de PH, par hydrolyse

du P2Ca3.

2° Méthode de mesure.

-

Nous admettons que la diffusion des protons par le xénon, pour une

énergie des protons comprise entre 1 600 keV et

1 850 keV et pour des angles de diffusion supérieurs

à 70°, vérifie parfaitement la loi de Rutherford. Les sections efficaces différentielles de diffusion sur l’azote, le phosphore et l’argon en sont déduites par

comparaison en effectuant les corrections d’énergie d’angle et d’angle solide nécessaires pour passer du

système du laboratoire aux systèmes du centre de masse des différents noyaux. Nous constatons qu la réaction 4°A(pp)4°A vérifie la formule de Ruther-

ford pour une énergie des protons comprise entre

1 000 keV et 1 800 keV. Nous pouvons donc nous référer aussi à l’argon. L’étalonnage en énergie du

Van de Graaff est obtenu par référence aux réso-

nances (py) du fluoré telles qu’elles ont été déter-

minées par Hunt et ses collaborateurs. Tout au cours des mesures, nous nous référons régulièrement

FiG. 4.

-

Courbes d’excitation de 40 (App)40A. La courbe

en trait continu représente la section efficace différen-

tielle de Ruterford.

(6)

596

FiG. 5.

-

Courbes d’excitation de 31P(p,p) 31P. La courbe en trait continu représente la section efficace différentielle de Rutherford.

à la diffusion 40A(pp) 40A pour l’énergie de

1 090 keV correspondant à une résonance 19F(py).

Résultats expérimentaux.

-

Les deux courbes d’excitation 14N(pp)14N tracées pour Oem

=

94°05’,

et 170° 43’ mettent en évidence quatre résonances.

Nous avons étudié chacune de ces résonances en

mesurant des distributions angulaires et en traçant

des courbes d’excitation pour de nombreux angles,

dans le voisinage de ces résonances (*).

Les courbes d’excitation 4°A(pp)4oA tracées pour

(*) Ces résultats paraîtront ultérieurement.

(7)

597

6CM = 125° 16’, iilo 50’ et 1660 font apparaître un

ensemble de résonances très aiguës, pour des éner-

gies des protons voisines de E1ab .

-

1900 keV.

Dans cette région, nous faisons varier l’énergie du

Van de Graaff par sauts de 0,5 keV.

Les courbes d’excitation 31P(pp)31P tracées pour

6CM = 125o 15’, 1430 40’ et 1650 29’ révèlent l’exis- tence d’au moins 5 résonances. Dans toutes ces mesures, l’énergie de l’accélérateur varie par sauts

inférieurs à 2,5 keV. Toutes les mesures ont été

répétées plusieurs fois afin d’éliminer les erreurs fortuites. Une estimation des erreurs relatives affec- tant nos mesures est en cours.

Nous nous proposons d’analyser ces résultats

afin d’étudier les niveaux excités de 150,32 S et 41 K correspondant aux résonances que nous avons rele-

vées, et en particulier de déterminer si possible le spin et la parité de ces niveaux.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BOLMGREN, FRESER, LIKELY et FAMULARO, Phys. Rev., 1957,105,210.

[2] HAGEDORN, MOZER, WEBB, FOWLER et LAURITSEN, Phys. Rev., 1957, 105, 219.

[3] FERGUSON, CLARKE et GOVE, Phys. Rev., 1959, 115,

1655.

[4] FERGUSON, Phys. Rev., 1959, 115, 1660.

[5] GROVE et COOPER, Phys. Rev., 1951, 82, 505.

[6] PAUL, GROVE, LITHERLAND et BARTHOLEMEW, Phys.

Rev., 1955, 99, 1339.

[7]. KERN et COCHRAN, Phys. Rev., 1956, 104, 711.

[8] FREIER, FAMULARO, ZIPOY et LEIGH, Phys. Rev., 1958, 110, 445.

[9] WALTER, MALAKHOV, SOROKIN et TARANOV, Bull. Acad.

Sc. (U. R. S. S.), Série Physique, tome XXIII, n°, 7,

1959, pp. 856-848.

DIFFUSION ÉLASTIQUE DE DEUTERONS DE 11,85 MeV SUR Al, Si, P, S Par G. DEMORTIER (*) et P. C. MACQ,

Centre de Physique Nucléaire, Université de Louvain, Belgique.

Résumé.

2014

Nous avons mesuré les distributions angulaires des deutérons diffusés élastiquement

sur 27Al pour une énergie des deutérons de 11,85 MeV et sur 28Si, 31P et 32S pour une énergie

des deutérons de 11,5 MeV. La région angulaire étudiée se situe entre 15° et 152°5.

Abstract.

2014

We measured the angular distributions of elastically scattered 11.85 MeV deu- terons on 27Al and of 11.5 MeV deuterons on 28Si, 31P and 31S. These angular distributions were

measured between 15° and 152°5.

LE JOIJRNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 597.

Introduction.

-

La section efficace différen- tielle de diffusion élastique de deutérons par des

noyaux légers a été mesurée à différentes énergies [voir bibliographie dans [1], [2], [3]].

Nous avons repris à 11,85 et 11,5 MeV la mesure

de deux distributions angulaires déjà étudiées

dans cette région d’énergie : 2’Al (11,15 MeV)

et 32S (10,95 MeV). Nos résultats sont en accord

avec ceux de Takeda [1] pour 27Al ; quant au 32S (95 %), nous avons élucidé une anomalie apparais-

sant dans ses résultats.

Nous avons également mesuré la diffusion élâs-

tique de, deutérons de 11,5 MeV par 28Si (92 %)

et 31P.

Dispositif expérimental.

-

Le faisceau de deu- térons de 11,85 MeV du cyclotron du Centre de

Physique Nucléaire de l’Université de Louvain

(fig. 1) est analysé par un aimant qui le défléchit de 550 à travers une série de collimateurs vers une

chambre à réactions circulaire de 60 cm de dia-

mètre (fig 2).

Celle-ci possède un couvercle supérieur niobile

autour de son axe. A ce couvercle sont fixés sui- vant un même rayon deux compteurs : le premier

du type proportionnel à remplissage classique Argon-Méthane, le second un scintillateur CsI de 2 mm d’épaisseur monté sur photomultipli-

cateur RCA 6199. Les deutérons diffusés sur une

cible placée dans l’axe de la chambre doivent,

pour atteindre le scintillateur (compteur E) tra-

verser la chambre proportionnelle (compteur DE)

où ils y perdent une partie AE de leur énergie. Les signaux des deux compteurs en coïncidence servent de

«

verrou » au spectre sortant du CsI enregistré

sur 200 canaux d’un analyseur RIDL. Un choix

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