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Rendement en γ et en X et spectre pour des supports de cibles bombardés par des protons de basse énergie : 0,3 à 1 MeV

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236289

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236289

Submitted on 1 Jan 1960

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Rendement en γ et en X et spectre pour des supports de cibles bombardés par des protons de basse énergie : 0,3 à

1 MeV

J. Depraz, G. Legros, R. Salin

To cite this version:

J. Depraz, G. Legros, R. Salin. Rendement en γ et en X et spectre pour des supports de cibles bombardés par des protons de basse énergie : 0,3 à 1 MeV. J. Phys. Radium, 1960, 21 (5), pp.412-416.

�10.1051/jphysrad:01960002105041200�. �jpa-00236289�

(2)

412.

RENDEMENT EN 03B3 ET EN X ET SPECTRE POUR DES SUPPORTS DE CIBLES

BOMBARDÉS PAR DES PROTONS DE BASSE ÉNERGIE : 0,3 A 1 MeV

Par M. J. DEPRAZ, Mlle G. LEGROS, et M. R. SALIN,

Institut de Physique Nucléaire, Lyon.

Résumé. 2014 Certaines réactions nucléaires utilisent des cibles minces déposées sur un support.

Des rayons 03B3 ou X produits par le support lui-même donnent un fond non négligeable qui peut masquer le phénomène étudié.

Il est donc utile de déterminer, d’une part, le rendement en 03B3 et en X de ces matériaux pour choisir correctement le support à employer et, d’autre part, l’énergie de ces radiations pour les éliminer plus facilement. Ce travail a consisté à faire cette étude pour divers éléments tels que : Cu, Mo, Ag, Sn, Ta, W, Au.

Abstract. 2014 Backing matérials of thin targets can also emit X and 03B3 Rays.

Yields and spectra of X and 03B3 rays produced by copper, molybdenum, silver, tin, tantalum and

gold are determined. The most favourable material seems to be tantalum.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960,

1. Introduction. - Les réactions (p, y) s’effec-

tuent sur une cible mince obtenue généralement

en déposant par évaporation thermique à l’intérieur même de la machine la substance à étudier sur

l’une des plaques de cuivre qui ferment la boîte de déviation. Parfois le dépôt est réalisé extérieure- ment à l’accélérateur sur un support métallique de

Z élevé (Z > 50) dont le rendement en y sous le bombardement protonique est plus faible que celui des corps de Z bas. Il est intéressant de connaître le spectre des rayonnements y émis par le support

pour le déduire de la courbe totale et obtenir le véritable spectre de la substance étudiée. Ce tra- vail a déjà été effectué avec les protons de 0,6

à 2,8 MeV d’un Van de Graaff [1]. Nous l’avons

étendu à la gamme (0,3, 1 MeV) de notre Grei-

nacher sur les matériaux suivants : Cu, Mo, Ag, Sn, Ta et Au.

2. Méthode expérimentale. - 2.1. LES CIBLES.

- Nous avons travaillé en cibles épaisses pour que les protons soient entièrement absorbés par elles. Ces cibles se présentent sous la forme de disques de 30 mm de diamètre et 1 mm d’épaisseur.

La surface est nettoyée au papier abrasif fin pour retirer les impuretés superficielles immédiatement avant la mise en place à la base du tube accélé- rateur.

2.2. LE FAISCEAU DE PROTONS. - Les protons

accélérés entre 0,3 et 0,94 MeV sont déviés à 30°

par un analyseur. L’intensité de faisceau sur la cible est de l’ordre de 40 VA.

2.3. LA DÉTECTION DU RAYONNEMENT y. - LeS rayons y sont détectés par un cristal de NaI (Tl)

de 1 pouce de diamètre sur 1 pouce d’épaisseur adjoint à un photomultiplicateur Du Mont 6 292.

Le scintillateur et le photomultiplicateur sont

enfermés dans un château de plomb qui réduit

le fond à la valeur représentée sur la figure 1. Le

FIG. 1.

photomultiplicateur est relié par un cathode- follower à un amplificateur linéaire qui attaque un analyseur à 50 canaux. Ce spectromètre a été

étalonné en énergie à l’aide de 131I (fig. 2) et du

6oCo. Pour se placer dans les conditions de mesure,

une plaque de laiton de 3 mm d’épaisseur repré-

sentant la base de la boîte de déviation a été

interposée entre la source et le scintillateur (courbe

en pointillé). Le cristal a été placé aussi près que possible de la cible pour recevoir le maximum des y émis.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105041200

(3)

413

FIG. 2.

FIG. 3.

3. Résultats expérimentaux. - 3.1. SPECTRES

DES RAYONS y. - Les spectres du rayonnement y émis par les différentes cibles étudiées sont repré-

sentés sur les figures 3 à 11. Les pics obtenus sont

attribuables à 4 causes principales :

FIG. 4.

FIG. 5.

les rayons X émis par la cible quand les électrons

périphériques de ses atomes sont perturbés par les protons incidents ;

l’excitation coulombienne des noyaux cibles

frappés par les protons ;

(4)

414

les rayons y émis dans la réaction (p. y) propre- ment dite ;

ces trois processus sur des impuretés contenues

dans la cible. Nous allons chercher sur nos divers spectres les contributions respectives de chacun

de ces processus.

3.1.1. Pics de rayons X. - Les raies caractéris-

tiques du spectre de rayons X des diverses subs- tances que nous avons étudiées ont été tirées de

l’ouvrage de Segré [2]. Nous n’avons considéré que

les raies K, les autres ayant des énergies trop faibles

pour être décelées par notre spectromètre. Les

résultats sont consignés dans le tableau 1.

TABLEAU 1

La raie K est particulièrement nette sur le Ta (fig. 3). La précision de l’étalonnage du sélecteur

FIG. 6.

vers les basses énergies étant assez médiocre, nous

pouvons sans doute considérer que les pics de plus

basse énergie de l’étain et de l’argent (fig. 4 et 5 respectivement) sont dus à leur raie K.

3. 1.2. Pics d’excitation coulombienne. - L’ex- citation coulombienne peut être importante dans

le cas l’énergie des projectiles est petite devant

la hauteur de la barrière de potentiel du noyau-

cible. La théorie de l’excitation coulombienne (3) indique que ce processus est possible si

satisfait à l’inégalité

A 1, Zi, A 2, Z2 sont les nombres de masse et de charge respectivement du projectile et du noyau

cible, e la charge de l’électron, vi et vf les vitesses

initiale et finale de la particule incidente, AE l’énergie du niveau excité. La 1re inégalité exprime

que l’énergie des projectiles est inférieure à la barrière de potentiel ; cette condition est toujours

réalisée dans notre cas particulier. La 2e indique

que la durée du choc doit être inférieure à la pé-

riode de l’excitation du noyau, sinon la collision devient adiabatique et la section efficace d’excita- tion pratiquement nulle. Pour avoir une idée de

l’énergie E du niveau le plus bas qui peut être excité

dans un noyau X par un proton d’énergie E nous

FIG, 7.

avons tracé pour chacune de nos cibles la courbe

que nous avons déduite de la relation

La figure 7 met en évidence le niveau 180 keV

du Cu à peine visible à 600 keV et devenant plus

(5)

415

FIG. 8.

FIG. 9.

important à mesure que l’énergie des protons

croît. La figure 5 montre le niveau 100 keV de l’Ag ;

un niveau de l’ordre de 120 keV est excité dans le Sn ( fig. 4). Le niveau 138 keV du Ta est particulière-

ment net (fig. 3) et il semble qu’un niveau 400 keV apparaisse dans Cu. Quelques niveaux signalés par les auteurs [3] apparaissent, bien que l’énergie de

nos protons semble trop faible pour les exciter.

Certains chercheurs [3] signalent la possibilité d’ex-

FIG. 10.

FI G. 11.

citation partielle de certains niveaux, ce qui pourrait expliquer des pics non signalés antérieurement,

par exemple celui de Cu.

3.1.3. Résonances de la réaction (p, y). - Le

calcul montre que la probabilité de telles réactions

sur les corps considérés est pratiquement nulle.

Nous pensons donc que les rayonnements de haute énergie décelés sont attribuables à des impuretés.

(6)

416

3.1.4. Spectres des impuretés. -- L’examen comparé des figures 3, 5, 6 et 7 montre que l’on trouve sur chacune d’elles un pic aux environs de 500 keV. Il est attribuable à la réaction 160(p, y)

17 F [4]. Pour tous les corps étudiés sauf l’étain

(fig. 8, 9, 10) nous observons une remontée vers

5 MeV qui ne peut être observée au delà de 6 MeV

enra ison des dimensions de notre cristal. D’autres remontées intermédiaires plus légères sont attri-

buables au carbone déposé sur la cible (2,3 et 2,6 MeV) et à l’azote.

3.2. RENDEMENT EN y. - Les courbes de la

figure 11 montrent que l’activité du cuivre croît

très rapidement en fonction de l’énergie incidente ;

celle de l’étain semble croître jusque vers 850 keV

pour redescendre ensuite. L’argent, le tantale=et le

molybdèbe se tiennent à un niveau très bas dans toute la gamme d’énergie de notre machine. Ces

trois corps sont donc également propres à servir de support de cible. L’emploi du tantale s’avérait difficile car ce métal ne se soude pas ; or des tech-

niques nouvelles de cuivrage ont été mises au point.

L’air liquide nous a cuivré « par métallisation »

une pastille de tantale sur laquelle on peut alors

aisément souder à l’étain un tuyau de refroidisse-

ment et s’en servir comme support d’un dépôt

mince à étudier.

BIBLIOGRAPHIE

[1] HUNT (S. E.), POPE (R. A.), EVANS (W. W.) et HAN-

COCK (D. A.), British J. applied physics, 1958, 11,

443.

[2] DEUTSH (M.), KOFOED-HANSEN, Exp. nuclear physics, 3, 270.

[3] ALDER (K.), BOHR (A.), HUUS (T.), MOTELSON (B.)

et WINTHER (A.), Rev. mod. Physics, 1956, 28, 432.

[4] McCLELLAND, MARK, GOODMAN, Phys. Rev., 1955, 97,

1191.

3.1.4. Spectres des impuretés. 2014 L’examen très rapidement en fonction de l’énergie incidente ; comparé des figures 3, 5, 6 et 7 montre que l’on celle de l’étain semble croître jusque vers 850 keV

trouve sur chacune d’elles un pic aux environs de pour redescendre ensuite. L’argent, le tantale et le 500 keV. Il est attribuable à la réaction 16O(p, 03B3) molybdèbe se tiennent à un niveau très bas dans 17F [4]. Pour tous les corps étudiés sauf l’étain toute la gamme d’énergie de notre machine. Ces (fig. 8, 9, 10) nous observons une remontée vers trois corps sont donc également propres à servir 5 MeV quine peut être observée au delà de 6 MeV de support de cible. L’emploi du tantale s’avérait

enra ison des dimensions de notre cristal. D’autres difficile car ce métal ne se soude pas ; or des tech- remontées intermédiaires plus légères sont attri- niques nouvelles de cuivrage ont été mises au point.

buables au carbone déposé sur la cible (2,3 et L’air liquide nous a cuivré « par métallisation » 2,6 MeV) et à l’azote. une pastille de tantale sur laquelle on peut alors

aisément souder à l’étain un tuyau de refroidisse- 3.2. RENDEMENT EN 03B3. 2014 Les courbes de la ment et s’en servir comme support d’un dépôt figure 11 montrent que l’activité du cuivre croît mince à étudier.

BIBLIOGRAPHIE

[1] HUNT (S. E.), POPE (R. A.), EVANS (W. W.) et HAN- [3] ALDER (K.), BOHR (A.), HUUS (T.), MOTELSON (B.)

COCK (D. A.), British J. applied physics, 1958, 11, et WINTHER (A.), Rev. mod. Physics, 1956, 28, 432.

443. [4] MCCLELLAND, MARK, GOODMAN, Phys. Rev., 1955, 97,

[2] DEUTSH (M.), KOFOED-HANSEN, Exp. nuclear physics, 1191.

3, 270.

LES EXCITATIONS VIBRATIONNELLES DES NOYAUX PAIR-PAIR Par MAURICE JEAN,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences.

Orsay (S.-et-O.).

Résumé. - Exposé de l’état actuel de la systématique et de l’interprétation des propriétés des premiers niveaux excités des noyaux pair-pair des régions intermédiaires entre les couches magiques

et les zones de grandes déformations.

Abstract. - A short survey is given of the present situation in the systematics and the interpreta-

tion of thelow lyingexcited states of even-even nuclei in the region between the magic nuclei and the

strongly-deformed ones.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PACE 416.

Les informations empiriques sur les premiers

niveaux excités des noyaux pair-pair s’accumulent très régulièrement depuis que le caractère collectif de la plupart de ces excitations a été mis en évi- dence. En particulier, un très vif intérêt a été té-

moigné aux propriétés des niveaux excités de spin

et de parité 2 +. Plus récemment, les bas ni-

veaux 3- ont fait également l’objet d’une inter-

prétation collective. Cet intérêt s’explique surtout

par le développement parallèle, dans le cadre du modèle unifié de Bohr-Mottelson de modèles

simple, modèle « rotationnel » et modèle « vibra- tionnel » offrant la possibilité d’une confrontation

expérience-théorie. Ce sont surtout les caracté- ristiques des transitions électromagnétiques entre

ces bas niveaux qui ont fait l’objet d’études sys-

tématiques. Nous nous proposons dans ce bref

rapport de présenter l’état de nos connaissances dans ce domaine ainsi que les perspectives d’inter- prétation. Enfin, nous discuterons rapidement

l’orientation actuelle des recherches entreprises

pour mieux comprendre les excitations collectives de caractère vibrationnel.

I. - Les données expérimentales les plus abon-

dantes concernent les deux premiers niveaux 2 +

que nous désignerons par la suite par 2 et 2’

(v. fig. 1). La vie particulièrement courte du pre- mier niveau 2, la très forte proportion de rayon- nement E2 (très souvent de l’ordre de 90 %) dans

la transition (2’ ~ 2) sont en contradiction fla- grante avec ce qu’on attend d’un modèle à parti-

cules indépendantes et militent en faveur d’une

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