• Aucun résultat trouvé

Le niveau 2- de basse énergie dans 110Ag

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Le niveau 2- de basse énergie dans 110Ag"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206825

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206825

Submitted on 1 Jan 1969

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Le niveau 2- de basse énergie dans 110Ag

Janine Rivier, Andrée Gizon

To cite this version:

Janine Rivier, Andrée Gizon. Le niveau 2- de basse énergie dans 110Ag. Journal de Physique, 1969,

30 (8-9), pp.615-617. �10.1051/jphys:01969003008-9061500�. �jpa-00206825�

(2)

615

LE

NIVEAU

2- DE BASSE

ÉNERGIE

DANS

110Ag

Par

JANINE

RIVIER et ANDRÉE

GIZON,

Institut des Sciences Nucléaires, Grenoble.

(Reçu

le 30 avril

1969.)

Résumé. 2014

Étude

du

spectre

d’électrons de la

désintégration

du niveau

isomérique 110mAg

entre 0,9 et 10 keV. Mise en évidence d’un groupe d’électrons de conversion M d’une transition E1 de

(3,7

±

0,2)

keV

justifiant

le

premier

niveau excité 2- du noyau

d’argent

110.

Abstract. 2014 The electron

spectrum

in the range 0.9 to 10 keV from the

decay

of

110mAg

has been studied. A group of M internal conversion of a

(3.7

±

0.2)

keV transition with E1 character is obtained, so, the first excited state 2- of

110Ag

nucleus is confirmed.

LU JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, AOUT-SEPTEMBRE 1969,

1. Introduction. - De nombreux travaux

experi-

mentaux ont ete

entrepris

pour

expliquer

la d6sint6-

gration

de 1’etat

isom6rique 110mAg

de

periode (257 ± 3) jours.

Les mesures de Eubank et al.

[1]

fournissent un

spin

6 pour ce niveau et les caract6ris-

tiques

des diverses

branches P- qui

alimentent les niveaux de 11°Cd

permettent

de lui attribuer une

parite positive.

Une transition de

116,41 keV,

de nature

M4,

convertie dans

l’argent,

mise en evidence par divers

travaux

[2-5]

et confirmée par

Geiger [6]

au moyen du

spectrometre 7U ý2

de Chalk River avec une resolu-

tion de 6 X

10-4, correspond

a 2

%

des

d6sint6grations.

D’autre part, le

spin

et la

parite

de 1’etat fondamental de

110Ag

sont

1+, d’apr6s

les

log ft

des branches

P-

issues de ce niveau et alimentant les niveaux 0+ et 2+

du noyau

pair-pair

11°Cd

[2, 3].

Une telle situation

suggere

1’existence d’une cascade de deux

transitions,

le niveau interm6diaire

pouvant

etre

l’analogue

de

1’etat 2- mis en evidence a

79,6

keV dans le noyau

impair-impair 1°8Ag [7].

Katoh et Yoshizawa

[3]

ont

ete les

premiers

a fixer une limite

sup6rieure

de 25 keV

pour ce niveau intermédiaire. Les mesures du

spectre

d’61ectrons de conversion entre

1,5

et 33

keV,

effectu6es

par Jansen

et Hamilton

[4, 5],

ne d6c6lent aucun groupe

s6par6

du

spectre

de

rearrangement Auger L,

ce

qui

conduit a une

energie

maximum de 4 keV pour la transition cherch6e. Par

ailleurs,

les travaux de Paster-

nak et Nardi

[8]

effectu6s sur le

spectre y

en coincidence

avec le

rayonnement X,

cons6cutif a la conversion interne de la transition

isom6rique

de 116 keV ne mettent aucun rayonnement en evidence et, compte

tenu de la

precision atteinte,

une limite

sup6rieure

de 5 keV est admise.

Parmi les

experiences

r6alis6es par

capture

neutro-

nique

sur

lo9Ag,

seuls les essais r6cents de Elze et al.

[9],

par mesure d’61ectrons de conversion a 1’aide du spec-

tromètre B

installe

pres

du r6acteur de

Munich,

four-

nissent des

energies

de transitions suffisamment

pr6-

cises pour mettre en evidence des differences de l’ordre de 3 keV. En utilisant la difference

d’6nergie

des

transitions

(117,37 + 152,77)

keV et

266,96 keV,

une

valeur de

(3,18 ± 0,15)

keV est attribuee au

premier

niveau excite de

110Ag (voir fig. 1).

FiG. 1. - Niveaux excit6s de basse

energie

de

lloAg

obtenus par

capture neutronique (ref . [9])

et par

desintegration

du niveau

isom6rique.

Bien que les 6tudes d’électrons de tres faible

energie

soient extremement d6licates a cause des activites

spécifiques exig6es

pour les sources radioactives et bien

qu’elles

ne constituent

plus

alors une m6thode excel- lente de determination

d’énergie,

nous avons decide de

reprendre

le spectre de conversion interne de

110mAg.

Afin de controler les résultats

enregistr6s,

nous avons

6galement

6tudi6 le spectre d’61ectrons fourni par lo9Cd

se

d6sint6grant

par

capture

sur

losAg,

seul le

spectre

de

rearrangement Auger

L 6tant

present

dans ce cas

aux

energies

tres faibles.

2. Sources et

appareillage.

- Les sources de

110mAg

ont ete obtenues en irradiant 130 tLg

d’argent m6tallique pendant

6

semaines,

sous un flux de

1,4

X 1014

n/cm2/s

au r6acteur Siloe du Centre

d’Etudes

Nucl6aires de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9061500

(3)

616

Grenoble. Les sources de

(1

X

20) mm2,

obtenues par

evaporation

sous vide sur mica alumine de

0,8 mg/cm2,

avaient une activite

spécifique

de 3 mCi par mg.

La source de

lo9Cd,

utilis6e pour

rep6rer 1’emplace-

ment du groupe

Auger

L de

rearrangement

dans

l’argent,

a ete r6alis6e avec

beaucoup

de soins. Le

produit

actif fourni par le Radiochemical Center d’Amersham a ete

purifi6

sur une r6sine

anionique

Dowex 1 X 8 en milieu

HCl 2N, puis 6vapor6

sous vide

sur un

support

mince de formvar alumin6 de 16

ug/cm2.

Le

spectre

d’61ectrons obtenu entre 1 et 5 keV est

represente figure

2 b. Avec une source de

(1

X

20) mm2,

la resolution

expérimentale

sur la raie

Kgg

est de

2,5

X 10-3.

FiG. 2. -

Spectres

d’électrons de tres faible

energie

obtenus au

spectrom6tre

n

V2,

sans fer :

a)

Source

110m Ag.

b)

Source lo9Cd.

Dans toute cette

etude,

les

spectres

ont ete

enregistr6s

a l’aide du

spectrometre

7r

0,

sans

fer,

a double

focalisation,

de 21 cm de rayon, du laboratoire

[10].

La detection est assur6e par un

compteur Geiger- Muller,

a fenetre lat6rale mince d’environ 12

yg/cm2

de formvar

alumine,

dont le « cut-off » est

1,9

keV et

dont la transmission a ete d6termin6e

expérimentaIe-

ment. En

appliquant

une tension de

post-acceleration

de 2 000

V,

la transmission de la fenetre est de 30

%

a 1 keV.

3. Rdsultats obtenus et

discussion.

- Le

spectre

d’61ectrons lie a

110mAg

est

represente figure

2 a.

L’interprétation

n’est pas absolument 6vidente a cause de la

presence

du

spectre P-

continu lie aux d6sint6-

grations 110mAg

110Cd et

110Ag

- 110Cd. Le

spectre P-

comprenant

plusieurs

composantes ne

peut

pas etre estim6 correctement. Le spectre 2

b,

lie à

lo9Cd,

ne

pr6sentant

pas de trainee

appreciable

en

dessous de 1 keV fournit la

position

du groupe de

rearrangement Auger

L dans

1’argent ;

il est alors

possible

de d6duire celle du groupe

Auger

L

complexe

de la

désintégration

de

110mAg,

cons6cutif au r6arran- gement dans

1’argent

et dans le cadmium. Il faut noter que la source de

110mAg

6tant sans doute de

qualite

inferieure a celle de

lo9Cd,

les electrons de tres faible

energie

ne

peuvent qu’etre

ralentis dans la matiere.

Cet examen montre que le groupe d’61ectrons

present

entre

3,1

et

3,6

keV

correspond

a des electrons de conversion. Connaissant 1’aire de la raie

K116,

on

peut

d6duire le nombre de transitions issues du niveau

isom6rique

et determiner dans

quelles

conditions le groupe d’electrons

enregistr6

a basse

energie

est en

bon accord avec une transition El

qui

suivrait la transition M4 de

116,41

keV. Il est

possible

d’estimer

le

rapport R

=

IeM.(E1)/IeK(M4),

les

I, correspondant

aux intensités

respectives

des processus de conver- sion M pour une transition El et K pour la transi- tion M4 de

116,41 keV,

en

adoptant

les coefficients de conversion

theoriques

calcul6s r6cemment

[11, 12]

pour les couches

L,

Met

N,

dans les trois cas suivants :

D’autres natures

multipolaires

donnent des rapports R nettement differents. Le

rapport experimental

cor-

respondant

atteint

0,42 ± 0,17,

compte tenu de l’incer- titude li6e au

spectre P-.

Les

rapports

des coefficients de conversion

theoriques

pour une nature El dans ce domaine

d’6nergie

6tant :

le sommet du groupe

complexe enregistr6

se situerait

au niveau des

composantes MIII

et

MIV + V. L’énergie

de la transition serait alors

(3,7 + 0,2) keV,

resultat

s’accordant

parfaitement

avec celle

sugg6r6e

par le

rapport experimental

R

signal6 plus

haut. Il n’est naturellement pas

possible d’enregistrer

les electrons de conversion L

qui

doivent exister avec une telle

6nergie,

a cause de la

presence

des electrons

Auger

M

de

rearrangement

et du

spectre p-.

Une

autre justifica-

tion devrait etre atteinte par 1’aire du groupe

Auger

L

de

rearrangement,

le nombre total des vacances L se trouvant

multipli6

par un facteur

1,5 lorsque

la conver-

sion

LII

et

Ljjj

de la transition El est

possible;

Ih

encore, l’incertitude sur le spectre

P-

interdit une

estimation

precise.

En

conclusion,

1’6tude du groupe des electrons de

(4)

617

conversion M de la transition El de faible

energie

dans la

désintégration

du niveau

isom6rique 110mAg

confirme la

presence

du

premier

niveau excite 2- du noyau

110Ag

mis en evidence par les

experiences

de

capture neutronique

et

correspondant

a la

configura- tion p 1/2 d 5/2

du 47e

proton

et du 63e neutron. Bien

que la detection des electrons de faible

energie

ne

constitue pas une excellente m6thode de determination

de

l’ énergie

de la transition

correspondante,

la faible

intensite du groupe M

enregistr6

entraine l’existence de la conversion interne L et par suite une

energie sup6rieure

a

3,35

keV. La valeur

(3,7 ± 0,2)

keV obte-

nue

porte

le niveau

isom6rique

6+ a

(120,1 ± 0,2)

keV.

Nous tenons a remercier la Direction du Centre

d’Rtudes

Nucl6aires de Grenoble pour les moyens d’irradiation mis a notre

disposition.

BIBLIOGRAPHIE [1] EUBANK

(W. B.),

NIERENBERG

(W. A.),

SHUGART

(H. A.)

et SILSBEE

(H. B.),

Phys. Rev., 1958, 110, 595.

[2]

VOINOVA

(N. A.),

DZHELEPOV

(B. S.)

et ZHUKOV-

SKI

(N.),

Bull. Acad. Sci. USSR, Physical series, 1960, 24, 278.

[3]

KATOH

(T.)

et YOSHIZAWA

(Y.),

Nuclear Physics, 1962, 32, 5.

[4]

JANSEN

( J.

F.

W.),

HAMILTON

( J. H.)

et GOUDSMIT

(P.

F.

A.),

Bull. Am. Phys. Soc., 1963, 8, 331.

[5]

HAMILTON

(J. H.), JANSEN (J.

F.

W.),

GOUDSMIT

(P.

F.

A)

et SATTLER

(A. R.),

Nuclear Physics, 1965, 61, 257.

[6]

GEIGER

(J. S.),

Nuclear

Physics,

1965, 61, 264.

[7] ESTULIN

(I. V.),

KALINKIN

(L. K.)

et MELIORAN-

SKII

(A. S.),

J.E.T.P.

(Soviet Physics),

1963, 16, 978;

J.E.T.P. (USSR),

1962, 43, 1378.

[8] PASTERNAK

(M.)

et NARDI

(E.),

Nuclear Physics, 1964, 55, 669.

[9] ELZE

(Th. W.),

EGIDY

(T. V.),

FREUD

(H. V.),

FREUD

(B. C.),

DUTTA

(B. C.)

et KAISER

(W.),

Zeit. für Phys., 1968, 209, 497.

[10]

MOUSSA

(A.)

et BELLICARD

(J. B.), J. Physique,

1954, 15, 85 A.

[11]

HAGER

(R. S.)

et SELTZER

(E. C.),

CALT 6360

(1967).

[12]

DRAGOUN

(O.),

PAULI

(H. C.)

et SCHMUTZLER

(F.),

Tables of internal conversion coefficients for N-subshell electrons,

Rapport

MPIH

(1968),

V 14.

Références

Documents relatifs

La variation d’énergie interne lors d’une transformation ne dépend pas du chemin de la transformation mais uniquement de l’état initial et de l’état final.. Donc lors

L’énergie interne d’un corps pur est une fonction de sa température et de son

• Pour un corps pur, fonction croissante de sa température et de

La variation d'enthalpie standard de la réaction entre sulfure de nickel (II) (s) et oxygène pour former l'oxyde de nickel(II) (s) et du dioxyde de soufre vaut -936,2 kJ. Calculer..

Quand le moteur à essence chaud démarre, tourner le commutateur de démarrage en position « MARCHE ».. Bouton

l'énergie cédée au système est investie en réaliser

EXERCICE 5: CARACTERISTIQUE TENSION - INTENSITE Pour étudier le comportement électrique de la lampe du feu arrière d’un scooter on réalise le circuit électrique ci-dessous.

Contrairement à l’énergie cinétique macroscopique, cette énergie résulte d’un mouvement désordonné des entités qui constitue le système (figure 2).. Le second terme  U