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Diffusion protons-protons à 155 MeV. Section efficace différentielle entre 30° et 110° C. M.

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HAL Id: jpa-00236245

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236245

Submitted on 1 Jan 1960

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Diffusion protons-protons à 155 MeV. Section efficace différentielle entre 30° et 110° C. M.

C. Caverzasio, A. Michalowicz

To cite this version:

C. Caverzasio, A. Michalowicz. Diffusion protons-protons à 155 MeV. Section efficace différen-

tielle entre 30° et 110° C. M.. J. Phys. Radium, 1960, 21 (5), pp.314-317. �10.1051/jphys-

rad:01960002105031401�. �jpa-00236245�

(2)

l’émission de photons sont étudiés par l’intermé- diaire des spectres d’énergie et des distributions

angulaires des particules émises. On se propose

d’obtenir ainsi des renseignements sur le méca-

nisme de ces réactions et sur les différentes caracté-

ristiques de la structure nucléaire.

Certaines expériences sont effectuées sur diverses réactions de spallation et aussi de fission par des méthodes radiochimiques : mesures des sections efficaces en déterminant par leur rayonnement ou

par spectrométrie de masse, les quantités d’iso- topes radioactifs ou stables formés. Le séparateur d’isotopes, construit au laboratoire par R. Bernas,

est très utile pour ce genre d’études.

Des mesures ont, été faites également sur les

caractéristiques radioactives de quelques isotopes

formés qui se trouvent relativement loin de la

zone de stabilité.

Enfin, d’autres expériences ont commencé sur

la diffusion nucléon-nucléon, tout d’abord sur la

section efficace de diffusion p-p. Des expériences

sur la polarisation des nucléons sont en projet, en

vue de mesurer certains des coefficients inter- venant dans la détermination de la matrice de diffusion. Une source de protons polarisés, basée

sur le principe étudié par Keller [4] est en projet

au laboratoire. Il sera possible également d’obte-

nir un faisceau de protons polarisés par diffusion

sur une cible de carbone placée dans le faisceau régénéré avant le canal anti-magnétique.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Rev. Techn. Philips, à paraître.

[2] KELLER (R.), Int. Conf. on High Energy Accelerators and Instrumentation, CERN, 1959, 187.

[3] SIEGEL (R. T.), Détecteurs de neutrons à grande éner- gie. Handbuch der Physik, 1958, 45, II, 486.

[4] KELLER (R.), Rapport CERN 5 730.

DIFFUSION PROTONS-PROTONS A 155 MeV.

SECTION EFFICACE DIFFÉRENTIELLE ENTRE 30° ET 110° C. M.

Par C. CAVERZASIO et A. MICHALOWICZ,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé. - La section efficace différentielle de diffusion p-p à 155 MeV a été mesurée prélimi-

nairement entre 30° et 110° dans le système du centre de masse, en utilisant trois méthodes : différence polythène-carbone ; détection simultanée des protons diffusés et des protons de recul ; analyse des spectres d’énergie des protons diffusés sur le polythène et le carbone. Les valeurs obtenues sont d’environ 10 % inférieures à celles données par les groupes de Harwell et Harvard.

Abstract.

2014

The differential cross-section in p-p scattering at 155 MeV has been measured in a

preliminary experiment between 30° and 110° C. M., using three methods : CH2-C difference ; detection of both scattered and recoil protons ; analyses of pulse height spectra of scattered par- ticles. The results are about 10 % lower than those of Harwell and Harvard groups.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 314.

La section efficace différentielle de diffusion pro-

tons-protons à une énergie de l’ordre de 150 MeV a

été étudiée à Harwell [1-2-3] (142 MeV), et à

Harward [4] (147 MeV). Les valeurs trouvées par les différents auteurs tout en étant compatibles, présentent des différences assez importantes, par- ticulièrement quant à la forme des courbes de sec-

tion efficace en fonction de l’angle de diffusion.

Nous avons effectué une première série de mesures

avec les protons de 155 MeV du synchrocyclotron

du laboratoire de Physique Nucléaire à Orsay,

entre 300 et 110° centre de masse, en utilisant une

cible de polyihène (CH 2)n. Ces mesures seront éten-

dues prochainement aux petits angles avec la mise

en utilisation d’une cible à hydrogène liquide,

actuellement en construction.

Le dispositif expérimental utilisé est représenté schématiquement sur la figure 1. Le faisceau de

protons réduit à une tâche de 1 cm de hauteur

sur 2 cm de large par une série de diaphragmes,

tombe soit sur une cible de polythène de 3 mm d’épaisseur soigneusement pesée et analysée chimi- quement, soit sur une cible de graphite ajustée à une épaisseur de carbone équivalente à la cible précé-

dente. Le nombre de protons traversant la cible est mesuré par une chambre d’ionisation que nous avons étalonnée avec précision à l’aide d’un cylindre

de Faraday. Le courant moyen utilisé était de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105031401

(3)

l’ordre de 6.108 p/s.’ Les particules diffusées sont

détectées par un télescope comprenant deux scintillateurs minces en coïncidence et un scin- tillateur d’analyse à absorption totale. Un qua- trième scintillateur est placé à 1800 C. M. du

ler bras de détection. Tous les scintillateurs sont en

plastique et montés sur des photomultiplicateurs

53 AVP. Les dimensions et les distances ont été

FIG. 1.

choisies avec suffisamment de marge de telle sorte que tout proton diffusé par la cible et atteignant le

scintillateur de définition 2, soit astreint à traverser d’abord le scintillateur 1, et que le proton de recu.

correspondant soit détecté par le scintillateur 41 L’ensemble a été aligné optiquement. Les circuits

de coïncidences testés dans le faisceau, permet- taient un temps de résolution allant jusqu’à

2r

=

6.10-9 s pour un rendement de 100 % ; tou- tefois, pour être sûr de ne pas perdre de particules diffusées, les circuits ont été ouverts à 2 r ~ 10-8 se

Les impulsions linéaires du compteur 3 sont en- voyées sur un analyseur à 256 canaux, lui-même débloqué par un signal venant d’un des circuits de coïncidences. Le taux de comptage a été choisi de façon à n’avoir qu’un nombre négligeable de coïnci-

dences fortuites et, d’autre part àne perdre qu’envi-

ron 10 % des impulsions analysées dans la voie linéaire lente (le nombre d’impulsions de la voie linéaire n’est pas pris en considération pour le calcul des sections efficaces absolues).

Les expériences sont menées de la façon suivante :

avant chaque série de mesures, le faisceau est centré de manière à ce que le maximum d’intensité passe à travers le système de diaphragmes ; la

tâche du faisceau sur la cible est alors photo- graphiée ; le bras du télescope 1, 2, 3, est mis à 0°,

le faisceau réduit, et on vérifie le circuit de coïnci- dences doubles ; les deux bras sont alors placés

à 440 de part et d’autre de l’axe du faisceau, et

avec une cible de polythène, on règle le circuit triple en comptant en coïncidence les protons dif- fusés et les protons de recul. L’opération suivante

consiste à vérifier l’égalité du nombre d’atomes de C par cm2 contenus dans les cibles de polythène

et de graphite ; les deux télescopes étant placés

comme indiqué plus haut, on compte pour un nombre défini de protons incidents, avec la cible CH2 et ensuite la cible C, les quantités suivantes :

N23

=

Nombre de coïncidences doubles, ou nombre

de protons diffusés par chaque cible dans l’angle

solide déterminé par le compteur 2 de définition ; N 234

=

Nombre de coïncidences triples ou nombre

de protons diffusés uniquement sur des protons. On

vérifie alors que :

Cette opération a été faite à plusieurs reprises

et la différence d’épaisseur de carbone toujours

trouvée inférieure à 2 °joo. On mesure également

avec la cible CH 2, N 234’ le compteur 4 étant en anticoïncidence et on a retrouvé :

Le nombre de protons diffusés dans l’angle solide

défini par le compteur 2 est affecté, suivant l’angle,

d’un taux de perte aux diffusions dans l’air et surtout dans le compteur 1. Pour déterminer le taux de perte, pour plusieurs angles nous avons

tracé expérimentalement des courbes d’absorption,

nombre de protons détectés (N234) en fonction de l’épaisseur d’absorbant en plastique supplémen-

taire placé contre le compteur 1.

Les mesures de sections efficaces différentielles sont finalement faites de la façon suivante : pour les angles de diffusion > 30° (énergie du proton de recul > 40 MeV), on mesure N23(CH2)

-

N23(C)

ainsi que N234(CH2)

-

N(234)(C) ; pour les

angles 30° (Erecul 40 MeV), nous mesurons uniquement N23(CH2) -N23(C), les pertes dues à

la faible énergie des protons de recul devenant trop importantes.

Pour chaque angle, la mesure est faite à droite et à gauche par rapport à la direction du faisceau,

de façon à éliminer les erreurs systématiques d’ali- gnement ; en fait, les asymétries ainsi observées ont

toujours été très faibles : pour la diffusion p-p, elle était inférieure à 1 % sauf à 15° et 20° lab ou elle atteignait 3 % ; pour la diffusion p-C elle variait

de 1 à 5 % et atteignait 10 % pour une expérience

à 15° ; ceci s’explique par la variation très rapide

..

de a(0) pour p-C.

Pour chaque mesure, le spectre des impulsions

est enregistré. L’analyse de ces spectres, sa décom- position en raies, ne permet pas d’obtenir une

bonne précision pour la détermination des sections

(4)

efficaces absolues, mais constitue toujours un con-

trôle sur la bonne marche de l’expérience.

La figure 2 donne comme illustration de la

méthode employée, le spectre des particules diffusées

sur le C et CH2 pour un angle de 300 lab. Dans le

tableau 1, nous avons rassemblé les sections effi-

caces différentielles de choc p-C, déduites par

analyse graphique des spectres observés et du comptage absolu de coïncidences rapides ; les

valeurs données concernent la somme de l’intensité dans le pic élastique et les deux pics inélastiques

de 4,4 et 9,5 MeV, notre pouvoir séparateur n’étant

pas suffisante pour nous permettre de donner une

valeur assez précise pour chaque raie. Ces valeurs

sont en bon accord avec celles trouvées par MM.

Garron et al. Le tableau II rassemblée les résul- tats obtenus pour la section efficace p-p.

La figure 3 donne la courbe da /d Q

=

/(6cM) d’après nos résultats expérimentaux, comparée à

celles obtenues par d’autres auteurs [1, 3, 4]. Nos

’résultats diffèrent sensiblement de ceux obtenus récemment à Harwell et Harvard. La valeur abso- lue que nous obtenons pour da /d Q à 900 C. M. est

TABLEAU 1

(1) 1 unité de faisceau

=

5,97 109 protons.

(2) Les expériences 1 et II sont chacune la somme des mesures faites à droite et à gauche.

(3) L’erreur indiquée ne comporte pas l’erreur systématique éventuellement possible sur l’étalonnage absolu.

(5)

de 10 % inférieure à celles données par les 2 groupes cités. La forme de notre courbe, dans l’intervalle

d’angles considérés est approximativement paral-

lèle à celle de Harvard, da/d Q décroît jusqu’à

environ 90° C. M. ; par contre, pour Harwell

da/dQ croît entre 30° et 90°. Toutefois nos résul-

tats restent compatibles avec ceux des auteurs cités

de même qu’avec les valeurs théoriques calculées à

l,’aide du potentiel proposé par Signel et

Marshak [6, 7] ; l’arbitraire dans le choix possible

de certains paramètres permettent de faire con-

corder la courbe théorique avec l’une ou l’autre des courbes expérimentales. Dans l’état actuel, il

semble bien qu’il serait nécessaire de préciser à la

fois les résultats expérimentaux et les calculs théo-

riques.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CASSELS, PICKAVANCE et STAFFORD, Proc. Roy. Soc.

(London), 1952, 214, 262.

[2] CASSELS, Proc. Phys. Soc. (London), 1956, 69, 495.

[3] TAYLOR, WOOD et BIRD, 1959, en épreuves.

[4] PALMARI, CORMACK, RAMSCY et WILSON, Ann. Phys., 1958, 5, 299.

[5] GARRON, JACMART, MASSONNET, RIOU et RUHLA (com-

munication au Colloque de Grenoble ci-dessous, p. 321).

[6] SIGNEL et MARSHAK, Phys. Rev., 1958, 109,1229.

[7] SIGNEL, ZINN et MARSHAK, Phys. Rev., Letters, 1958, 1, 416.

DIFFUSION ÉLASTIQUE ET INÉLASTIQUE DES PROTONS DE 155 MeV SUR LE CARBONE.

Par J.-P. GARRON, J.-C. JACMART, L. MASSONNET, M. RIOU et Ch. RUHLA,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé.

2014

Nous avons déterminé par télescope à scintillateurs et en fonction de l’angle de diffusion, entre 5° et 60°, les sections efficaces différentielles de diffusion élastique et inélastique

avec excitation du noyau de carbone aux niveaux de 4,4-9,6-15 et 20 MeV.

Abstract.

2014

Elastic and inelastic scattering differential cross-sections of 155 MeV protons by

carbon have been studied by a scintillation telescope between and 60°. Excitation levels of 4.4-9.6-15 and 20 MeV have been investigated.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 317.

La diffusion élastique et inélastique des protons

de moyenne énergie sur le carbone a été étudiée

par différents auteurs : à 96 MeV [1 , [2], à 185 MeV [3], à 135 et 95 MeV [4] et à 68 MeV [5]. Nous

avons repris cette étude à l’aide du synchro- cyclotron de la Faculté des Sciences de Paris,

à Orsay, en vue de préciser notamment l’excitation du carbone, à un niveau vers 20 MeV qui a pu être assimilé à celui de résonance géante.

Le dispositif expérimental que nous avons utilisé est représenté sur la figure 1 : les cibles (graphite

de 1 ou 3 mm d’épaisseur, polyéthylène (CH2)n

de 3 mm) sont placées dans une chambre à réaction

sous vide de 70 cm de diamètre, fermée par une feuille d’aluminium de 0,1 mm d’épaisseur. L’éner- gie du faisceau de protons à l’arrivée sur la cible

est de 155,4 MeV et sa section est d’environ 6 cm2.

Les protons diffusés de grande énergie sont observés

par un télescope placé à l’extérieur de la chambre et constitué de trois scintillateurs alignés sur un

bras mobile autour de l’axe de la chambre. Les deux premiers scintillateurs sont des scintillateurs

plastiques de 37 mm de diamètre et de 6,6 mm d’épaisseur, dont les impulsions, lorsqu’elles sont en coïncidence, débloquent l’analyse par un sélecteur à 256 canaux des impulsions de la voie linéaire ; le

scintillateur de celle-ci est un cristal de NaI(Tl)

de 44,4 mm de diamètre et 50,8 mm d’épaisseur.

FIG, 1.

-

Dispositif expérimental.

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