• Aucun résultat trouvé

Détermination des déphasages par diffusion de protons polarisés sur une cible de protons polarisés

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination des déphasages par diffusion de protons polarisés sur une cible de protons polarisés"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236500

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236500

Submitted on 1 Jan 1961

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination des déphasages par diffusion de protons polarisés sur une cible de protons polarisés

J. Raynal

To cite this version:

J. Raynal. Détermination des déphasages par diffusion de protons polarisés sur une cible de protons polarisés. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.560-563. �10.1051/jphysrad:019610022010056000�.

�jpa-00236500�

(2)

DÉTERMINATION DES DÉPHASAGES PAR DIFFUSION DE PROTONS POLARISÉS

SUR UNE CIBLE DE PROTONS POLARISÉS Par J. RAY NAL,

Service de Physique Mathématique, C. E. N., Saclay.

Résumé.

2014

Ces expériences permettent de mesurer quatre nouveaux paramètres dépendant de l’angle qui sont étroitement reliés aux coefficients de corrélation de spin. A basse énergie, seules

les ondes S, P et D interviennent et l’analyse de la section efficace donne quatre solutions en

choisissant S et D dans un certain domaine. On étudie le comportement de chacun des paramètres

mesurables suivant le genre de solution et la possibilité de fixer les valeurs des déphasages S et D

par les mesures les plus simples possibles.

Abstract.

2014

Four new parameters closely related to the spin correlation coefficients can be measured by proton-proton scattering, beam and target being both polarized. At low energies, only S, P and D waves give a contribution. The cross-section, by itself, gives four solutions for all the values assumed for S and D in a given range. The behaviour of each parameter thus mea-

sured is studied for each solution. One also studies how to select the value of S and D phase-

shifts by the simplest possible measurements.

22, 1961,

On peut caractériser l’interaction proton-proton

par les valeurs des différents déphasages en fonc-

tion de l’énergie. Ceci peut se faire, en principe,

par l’étude de la section efficace de diffusion élas-

tique. Examinons la situation à basse énergie.

Jusqu’à environ 30 MeV, on peut admettre que seules les ondes S, P et D interviénnent. Il faut donc tirer cinq paramètres de l’expérience : les dé- phasages singlets 8 et D et les trois déphasages triplets Po, Pl et P2, Clementel et Villi [1] ont

montré que la section ef’icace s’écrit dans ces condi-

tions

.

où Tsin(6) est la contribution de l’état singlet, fc(0) l’amplitude coulombienne pure et

Les déphasages P interviennent par l’intermé- diaire de

Connaissant la section efficace cexp(Oi) à N angles Oi différents avec des erreurs dO’exp{6i), on peut se donner les déphasages S et D et chercher

les valeurs de Zl, Z2, z3 qui minimisent l’expression

Les valeurs de S et de D permettant le minimum

le plus bas de M seraient les plus probables. Mais

on se heurte à deux difficultés :

1° On montre que la détermination des dépha-

sages Po, Pl, P2 à partir de Zl, z2, Z3, si elle est

possible, comporte toujours quatre solutions [1, 2].

20 Pratiquement, les valeurs due 8 et D ne sont

pas déterminées. Des calculs ont été faits à partir

de 8 points à 18,2 MeV et de 15 points à 19,8 MeV

donnés par [3]. Dans le premier cas, pour S variant

de 480 à 540 et D de 0° à 10, le minimum trouvé varie de 0,34 à 0,39, ce qui correspond à une pro- babilité très voisine de 1. Dans le deuxième cas, pour S allant de 470 à 530 et D de 00 à 10, il varie

de 9 à 9,6, ce qui correspond un accord plus ,mauvais, mais constant. Par conséquent, la seule

limitation que l’on obtient par cette méthode est due à la possibilité de trouver au moins une solu-

tion pour les déphasages P. Si on sort du domaine correspondant, le minimum

«

réel» de M croît

brusquement.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010056000

(3)

561

Parmi les autres mesures susceptibles d’apporter

un complément d’informations, la corrélation de

spin a sur la dépolarisation l’avantage de ne pas

mélanger les états singlet et triplet. Les coefficients de corrélation de spin sont reliés à ceux que l’on

peut déterminer en mesurant la section efficace de diffusion élastique de protons polarisés par une cible de protons polarisés. En effet, dans le formalisme

de l’hélicité [4] (c’est-à-dire avec la direction du proton incident comme axe de quantification pour l’état initial et celle de l’un des protons sortants

pour l’état final), le faisceau sortant dans la direc- tion 8 dans le système du centre de masse est

décrit par la matrice densité

D’autre part, considérons un faisceau incident décrit par un vecteur polarisation de projection po

sur sa direction de propagation et dont la partie transversale, de longueur p fait un angle cp avec la

Fm. 1.

-

Coordonnées utilisées pour décrire des polarisations quelconques.

normale au plan de diffusion ; décrivons la cible de

la même manière par po, p’ et cp’. La section effi-

cace est donnée par

Dans ces formules (F est la polarisation au sens

habituel et les coefficients A sont reliés aux coef- ficients C de Wolfenstein [5] par un simple chan- gement de système de référence : comme l’axe Oy

est inchangé, Ayv est exactement le coefficient C,, de Wolfenstein.

Signalons qu’il existe, en dehors de toute appro-

ximation, une relation valable pour tous les angles

donnant la diffusion singlet en fonction des A

On peut donc envisager quatre séries de mesures

1o La polarisation du faisceau est transversale et celle de la cible lui’est parallèle ; on’observe dans le plan perpendiculaire pour avoir le coefficients

A1I1I(6) (fig. 2a).

.

FIG. 2.

-

Disposition expérimentale

pour la mesure des coefficients Avy, Axx, Azz et Azz.

2°’ Avec la même disposition du faisceau et de la cible, on observe dans le plan parallèle aux polari-

sations : on obtient le coefficient Axx(8) (fig. 2b).

30 La polarisation du faisceau incident est longi- tudinale, sa direction est perpendiculaire à la pola-

risation de la cible et on observe dans le plan parallèle aux polarisations : on obtient Azz(0) (fig. 2c). On peut permuter les directions de pola-

risation de la cible et du faisceau incident.

40 Les polarisations sont parallèles à la direc-

tion du faisceau et on observe dans un plan arbi-

traire : on obtient Axz(o) (fig. 2d).

Les coefficients A et 9 peuvent se mettre sous

une forme analogue à celle de la formule (1) pour la section efficace. On peut aussi chercher leur expres- sion approchée par développement limité par rap-

port aux déphasages P et à la constante d’inter-

action coulombienne y : en dehors d’un petit do-

maine vers l’avant où la diffusion coulombienne

prédomine, 1 + At/Y, 1 + Axx, 1 + Axx, Axx sont

du deuxième ordre et (T est du troisième. De plus,

pour les quatre solutions différentes de dépha-

sages P relatives aux mêmes valeurs de S et de D,

on ne trouve que deux valeurs différentes pour Ayv.

La méthode envisagée à Saclay pour polariser

une cible de protons rend l’utilisation expérimen-

tale assez délicate. La source est placée dans l’entre-

fer d’un électroaimant et sa polarisation qui est

(4)

normale aux pôles, peut être renversée par une faible variation du champ. Il est donc plus simple

de comparer leg sections efficaces à un angle donné

pour des valeurs opposées de la polarisation de la

cible que de faire des corrections pour connaître

l’asymétrie droite-gauche. On obtient ainsi en

fonction de l’angle

En particulier, en observant à l’angle cp

=

0,

on obtient

d’où on peut tirer Ayv en connaissant T. Comme on

sait que 3 est faible à basse énergie, on a approxi-

mativement

Pour l’angle y == 7t/2.

FIG. 3.

-

Avv(e) et xx(8) pour les quatre solutions don- nant la section efficace différentielle observée à 18,2 MeV

pour S

=

500 et D

=

0°40. Les déphasages P sont :

La figure 3 donne ces deux coefficients pour un certain jeu de déphasages à 18,200 MeV. Une

mesure de A.. permet de séparer les solutions 1 et 4

des solutions 2 et 3, si on le fait vers 900 et une

mesure de Avv vers 30° sépare totalement les solu- tions.

FiG. 4.

-

A’lI1I (900) en fonction des déphasages S et D

pour 18,2 MeV.

FIG. 5.

-

Aaeae (90.) en fonction des déphasages S et D

pour 18,2 MeV.

Les mesures à 90° sont très importantes pour

dèterminer les valeurs des déphasages S et D. En

effets, les quatre solutions donnent la même valeur

(5)

568 de Ayy qui est directement liée à la section efficace

singlet par

La dépendance de Ayu (9ÔO) en fonction de S et D est à peu près linéaire. Ceci est dû au fait que les valeurs de S envisagées sont voisines de 450 et

celles de D sont très faibles. La mesure de Ayy,

donne donc le déphasage S si on connait celle de D (on peut prendre la valeur donnée par la théorie

avec échange d’un pion) (fig. 4).

La mesure de Aaeae à 90° donne des recoupements supplémentaires. Mais il y a deux valeurs possibles ;

elles peuvent cependant être différenciées, parce que les solutions 1 et 4 donnent des valeurs nette- ment inférieures à celles des solutions 2 et 3. Le

premier cas ne donnerait aucune indication précise

(fig. 5) mais le deuxième peut permettre de déter-

miner simultanément S et D.

Le nombre de points expérimentaux et leur pré-

cision sont insuffisants, car l’erreur sur Ayy calculé

pour des valeurs de S et de D données correspond à

une erreur de 0050 pour S et Axx dans le cas des

solutions 1 et 4 n’est pas significativement diffé-

rent de - 1. Par conséquent des mesures précises

de Aw et de Axx pour déterminer les déphasages S

et D nécessitent des mesures plus précises de la

section efficace à la même énergie.

Je tiens à remercier M. Thirion, dont les expé-

riences sont à l’origine de ce travail et MM. Bloch

et Messiah qui m’ont aidé de leurs conseils. Les calculs ont été faits sur l’IBM 7090 du S. C. E. A.

de Saclay dirigé par M. Amouyal.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CLEMENTEL (E.) et VILLI (C.), Nuovo Cimento, 1955, 2,

1165. NOYES (H. P.) et MACGREGOR (M. H.), Phys.

Rev., 1958, 111, 223.

[2] RAYNAL (J.), Nuclear Physics (à paraître).

[3] MACGREGOR (M. H.), Phys. Rev., 1959,113,1559.

[4] JACOB (M.) et WICK (G. C.), Annals of Physics, 1959, 7, 404.

[5] WOLFENSTEIN (L.), Ann. Rev. Nuclear Sc.,1956, 6, 43.

POLARISATION DES NEUTRONS DE LA RÉACTION D(d, n)3He

POUR UNE ÉNERGIE DE DEUTONS DE 5,5 MeV

Par PAUL AVIGNON, YVON DESCHAMPS et Louis ROSIER,

Résumé.

2014

Dans le cadre de recherches destinées à obtenir des neutrons polarisés d’énergies

intermédiaires (5 à 30 MeV), on a commencé par déterminer la polarisation maximum des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 MeV.

On utilise le faisceau de deutons du cyclotron d’Orsay (Ed

=

6,7 MeV) et une cible de deutérium

gazeux pour la production des neutrons.

La mesure de la polarisation est déduite de l’asymétrie azimutale droite-gauche observée au

cours d’une diffusion sur 4He.

Abstract.

2014

In the research scheme aimed at obtaining polarised neutrons of medium energies (5 to 30 MeV), we started by determining the maximum polarisation of the neutrons of the

reaction D(d, n)3He for a neutrons energy of 5.5 MeV.

We used deuteron beam of the Orsay cyclotron (Ed

=

6.7 MeV) and a target of gaseous deute- rium to produce the neutrons.

The measure of the polarisation is deduced from the right-left assymmetry observed in the

scattering on 4He.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET

LE

RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 563.

Introduction." - L’étude de la polarisation des

neutrons issus des réactions D(d, n)3He et T(d, n)4He, présente le double intérêt d’apporter

des renseignements sur les forces nucléons-nucléons et due- permettre éventuellement l’utilisation de ces

réactions

comme sources de neutrons polarisés.

Si l’on dispose de résultats expérimentaux relati-

vement nombreux pour une énergie des deutons

Ed 2 MeV [1] on possède encore peu de rensei- gnements pour des énergies supérieures [2]. Nous

avons entrepris de mesurer la polarisation des

neutrons issus de ces réactions dans le domaine

Références

Documents relatifs

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Résumé. - Les calculs de modèle optique présentés précédemment pour rendre compte des polarisations expérimentales ont été effectués avec des paramètres

risation était verticale, passe le long de l’axe d’un solénoïde dont le champ est tel que les spins des protons soient tournés dans le plan

Le degré de la polarisation du nucléon sortant dans la réaction de stripping fournit des infor- mations concernant le mécanisme de la réaction considérée et

Dans ce travail dont nous présentons ici les résultats, nous avons complété nos mesures de section efficace de diffusion protons-protons à.. 155 MeV [1] en les

de la distribution en quantité de mouvement des protons-cibles, les résultats sont en accord avec.. le mécanisme de diffusion

Liénard peut donc être négligé, lorsque l’on consi- dère seulement des corps faiblement diélectriques ou faiblement magnétiques ; pour de tels corps, la théorie que

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des