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Diffusion protons-protons à 155 Mev

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236524

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236524

Submitted on 1 Jan 1961

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Diffusion protons-protons à 155 Mev

C. Caverzasio, K. Kuroda, A. Michalowicz

To cite this version:

C. Caverzasio, K. Kuroda, A. Michalowicz. Diffusion protons-protons à 155 Mev. J. Phys. Radium,

1961, 22 (10), pp.628-631. �10.1051/jphysrad:019610022010062800�. �jpa-00236524�

(2)

DIFFUSION PROTONS-PROTONS A 155 MeV C. CAVERZASIO, K. KURODA et A. MICHALOWICZ

Laboratoire de Physique Nucléaire, Orsay.

Résumé.

2014

La section efficace différentielle de diffusion p-p à 155 MeV a»été mesurée en utili- sant une cible à hydrogène liquide, entre et 90° CM. Nos résultats se recoupent.avec ceux que

nous avons obtenus précédemment entre 30° et 110° CM en utilisant une cible de polythène.

Abstract.

2014

Measurements of the proton-proton differential scattering cross-section at 155 MeV have been made within the angular range 8°-90° C. M., using a liquid hydrogen target ; results

are consistant with our previous measurements made with a CH2 target between 30°-110° C. M.

PHYSIQUE 22,

Dans ce travail dont nous présentons ici les résultats, nous avons complété nos mesures de section efficace de diffusion protons-protons à

155 MeV [1] en les étendant aux faibles angles

et particulièrement dans la région d’interférence

coulombienne, en utilisant une cible d’hydrogène liquide. Les nombreux travaux théoriques déjà

effectués et en cours [2] en vue de déterminer un

potentiel d’interaction nucléon-nucléon rendant

compte correctement de l’ensemble des résultats

expérimentaux de la diffusion à tous les angles et

dans un grand domaine d’énergies, semblent devoir

aboutir prochainement à une solution satisfai-

sante. Les calculs systématiques effectués par Breit et al. [3] prenant pour point de départ à la

fois les différentes formes de potentiels proposés

et l’ensemble des résultats expérimentaux entre

10 et 345 MeV - y compris ceux de 150 MeV obte-

nus à Harwell [4] et Harvard [5] - montrent pourtant un désaccord entre les derniers résultats concernant particulièrement les mesures des sec-

tions efficaces différentielles et les différentes solu- tions obtenues. Ce désaccord va dans le même sens

que celui que nous obtenions [1] entre nos précé-

dentes mesures et ceux de ces auteurs. Il est donc

important’ de refaire et de compléter les mesures.

D’un autre point de vue, bien que des mesures des sections efficaces différentielles soient insuffisantes à elles seules pour déterminer les éléments de la matrice de diffusion, une analyse des résultats dans la région d’interférence coulombienne permet toute

fois d’en calculer plusieurs paramètres [6].

La figure 1 représente schématiquement notre dispositif expérimental. Nous avons changé les

FIG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010062800

(3)

629 conditions expérimentales par rapport à [1] de

façon à avoir une série de mesures absolues indé- pendantes. Le faisceau de protons du synchro- cyclotron d’Orsay, défléchi magnétiquement et focalisé, traverse deux diaphragmes de définition

et deux diaphragmes d’antiscattering avant de

tomber sur la cible d’hydrogène liquide, sa

dimension est alors une tache d’environ 1,5 X 2 cm.

La structure stocastique du faisceau nous permet

de travailler avec une intensité relativement grande

même aux faibles angles de l’ordre de 108 protons,

par seconde, sur la cible. Cette intensité est mesurée à l’aide d’une nouvelle chambre d’ionisation éta- lonnée en valeur absolue par rapport à une cage de

Faraday. La cible d’hydrogène liquide proprement

dite a une forme de lentille d’épaisseur mesurée 2,89 + 0,03 cm dans la région du centre ; elle

est contenue dans une enceinte cylindrique vidée ;

toutes les parois sont en mylar de 80 u. Cette forme et cette faible épaisseur ont été adoptées pour avoir

une définition en quantité d’hydrogène plus pré-

cise qu’avec la forme cylindrique classique et des

corrections minimes, dues à l’épaisseur de la cible.

En contre partie, le bruit de fond relatif était plus important qu’avec une cible cylindrique plus

épaisse ; ce fait n’était pas gênant par lui-même,

l’intensité utilisée nous permettant une accumula-

tion statistique importante. Malheureusement une

légère iuité d’azote venant se solidifier sur la paroi

froide augmentait encore ce bruit de fond et le

rendait variable après chaque remplissage du ré-

servoir de la cible, avant de se stabiliser ; des

mesures de bruit de fond, cible vide, ont été faites systématiquement avant et après chaque mesure

sur l’hydrogène, et en cas de variation, nous avons pris la moyenne tout en affectant nos mesures

d’une barre d’erreur supplémentaire. Les protons

sont détectés par deux télescopes indépendants, permettant à la fois deux mesures de section effi-

cace à deux angles symétriques par rapport à l’axe du faisceau. Chacun des télescopes est relié

à un circuit de coïncidences rapides de type diffi- rent, les performances de ces circuits mesurée avec

des protons étaient respectivement de 3.10-9 s

et de l’ordre de 2..10-10 s, pour un rendement de 100 % ; toutefois pour être assuré d’un rendement

parfait pour ces mesures, les circuits ont été utilisés

avec une ouverture largement supérieure à leur performance nominale, soit de l’ordre de 10-8 s

pour l’un et ,2 .10’9 s pour l’autre, tout en ajustant

TABLEAU 1

(a) L’erreur absolue figure dans la parenthèses

(b) L’erreur indiquée correspond à l’écÇlrt standard ; un poids statistique double a été accordé à nos résultats 1960,

moyenne de 2 séries de mesures,

(4)

les retards en fonction de l’énergie des protons

détectés. Le nombre de coïncidences fortuites était absolument négligeable.

Le tableau 1 donne l’ensemble de nos résultats obtenus. La dernière colonne donne pour chaque angle la moyenne des mesures, affectée d’un écart standard calculé en donnant un poids statistique

double à nos mesures antérieures (celles-ci étaient déjà la moyenne de 2 séries). Les corrections appor- tées aux résultats bruts étaient essentiellement : a) les pertes dues à l’absorption et à la diffusion

des protons dans le scintillateur 1 avant d’attendre le scintillateur de définition ; celles-ci ont été

mesurées expérimentalement en faisant pour

chaque angle une courbe d’absorption en ajoutant

des épaisseurs supplémentaires de plastique et en extrapôlant à 0 l’épaisseur d’absorbant. Cette correction était de 1,5 à 5 % pour le télescope 2,

et de 3 à 10 % pour le télescope 1, en fonction de

l’angle ;

.

b) la transformation de l’intensité de bruit de fond mesuré cible vide en bruit de fond réel, cible pleine, en admettant une loi en

de l’intensité de bruit de fond et une perte d’énergie

des protons dans la cible de 2,5 MeV. Le bruit de

fond provient en effet essentiellement des parois

dont la moitié se trouve après la traversée de la cible. Cette correction est au maximum de l’ordre de 1 %.

Le tableau II donne un exemple des erreurs

relatives et absolues affectant les mesures à chaque angle, chaque cause d’erreur pouvant varier d’un angle à l’autre. La figure 2 donne la variation de la section efficace différentielle p-p à 155 MeV

. d’après les résultats de nos 3 séries de mesures.

Les résultats que nous obtenons avec nos téles- copes indépendants sont cohérents et se recoupent parfaitement avec les valeurs que nous trouvions par la méthode utilisant CH2 comme cible, aux grands angles [1].

L’écart entre les couples de point à et 10°C. M.,

dépassant largement les erreurs relatives, peut s’expliquer par un mésalignement de 0°1 et de la légère divergence du faisceau pour cette région de

variation très rapide de la section efficace. Seules

FIG. 2.

les deux mesures vers 25 OC. M. semblent aber- rantes.

Dans la figure 3 nous comparons nos résultats

(valeur moyenne) à ceux de Harwell [4] et Har-

vard (*) [5] (moyenne pour chaque point des mesures

(*) Les valeurs absolues de Harvard doivent toutefois être abaissées d’environ 5 % selon une communication privée du pr Wilson.

TABLEAU II (0

=

2008 CM)

(5)

631

FIG. 3.

publiées) ainsi qu’aux courbes calculées par Breit

et al. [3] pour une énergie des protons de 147 MeV ;

les courbes notées yRB123 correspondent à. une analyse partant d’un potentiel du type Marshak ajusté de façon à satisfaire aux résultats expéri-

mentaux jusqu’à 150 MeV et à correspondre res- pectivement à l’une des solutions 1, 2 ou 3 des déphasages Strapp et al. [7] à 310 MeV ; les

courbes YLA et YLAM correspondent à une ana- lyse partant du potentiel de Gammel-Thaler. Nos solutions semblent se recouper assez correctement

avec la solution notée YRB1, qui rend par ailleurs

également compte correctement des résultats de

mesures de différents paramètres de la diffusion p-p à différentes énergies. Nos résultats concordent également avec la courbe de section efficace calculée par Bryen [8] qui a utilisé un potentiel semi-phéno- ménologique du type Mershak modifié.

Ce travail a pu être réalisé grâce à la précieuse

collaboration de M. Spondlin et de l’ensemble du groupe des basses températures qui ont réalisé la première cible à hydrogène liquide du laboratoire.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CAVERZASIO (C.) et MICHALOWICZ (A.), J. PhysiqueRad., 1960, 21, 314.

[2] On trouvera une

bibliographie complète sur ce pro-

blème dans la référence [3].

[3] BREIT et al., Phys. Rev., 1960, 120, 2224.

[4] TAYLOR, WOOD et BRID, Nuclear Physics, 1960, 16, 320.

[5] PALMIERI, CORMACK, RAMSAY et WILSON, Ann. Phy- sique, 1958, 5, 299.

[6] CROMER (A.), Nuclear Forces and the few-Nucleon Problem, Pargamon Press, 1960, vol. 1, p. 221.

[7] STAPP, YPSILANTIS et METROPOLIS, Phys. Rev., 1954, 105, 302.

[8] BRYN, Thèse communiquée aimablement par le pro- fesseur Marshak.

ÉTUDE DES RÉACTIONS pp’03B3 A 151 MeV. CAS DU NIVEAU DE 15,1 MeV DE 12C

par X. DE BOUARD, H. LANGEVIN-JOLIOT, N. MARTY et B. TATISCHEFF

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Orsay.

Résumé.

2014

L’excitation du niveau de 15,1 MeV de 12C par les protons de 151 MeV, a été étudiée par coïncidences entre les protons diffusés et les protons de désexcitation. On donne la distribution angulaire des protons en coïncidence avec les protons émis dans le plan de diffusion à 70° du fais- ceau, et la valeur absolue de la section efficace différentielle de diffusion des protons à 8°. On

donne également l’anisotropie de la corrélation angulaire p’03B3 à dans le plan de diffusion.

Abstract.

2014

Excitation of the 15.1 MeV level of 12C by scattering of 151 MeV protons has been

studied by coincidence between protons and de-excitation 03B3 rays. We give the angular distri- bution of protons in coincidence with 03B3 rays in the recoil nucleus direction, the correlation between

protons scattered at 8° and 03B3 rays, and the inelastic scattering cross-section at 8°.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 631.

L’étude de la diffusion inélastique des protons d’énergie moyenne (90 à 185 MeV) par les noyaux

légers, a montré que celle-ci s’effectue en partie

avec excitation de certains niveaux bien séparés.

Dans le cas de 12C, l’excitation d’un niveau d’éner- .

gie voisine de 15 MeV a été observée [1], [2].

Nous avions entrepris précédemment l’étude

des réactions p p’y sur le noyau de carbone 12,

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