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Étude de la réaction (3He, α) sur 28Si et 32S

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(1)

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Submitted on 1 Jan 1970

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Étude de la réaction (3He, α) sur 28Si et 32S

G. Rotbard, G. Ronsin, J. Kalifa, M. Vergnes

To cite this version:

G. Rotbard, G. Ronsin, J. Kalifa, M. Vergnes. Étude de la réaction (3He, α) sur 28Si et 32S. Journal

de Physique, 1970, 31 (11-12), pp.933-939. �10.1051/jphys:019700031011-12093300�. �jpa-00207006�

(2)

ÉTUDE DE LA RÉACTION (3He, 03B1) SUR 28Si ET 32S

par G.

ROTBARD,

G.

RONSIN,

J.

KALIFA,

M. VERGNES

Institut de

Physique Nucléaire,

B. P.

1, 91, Orsay (Reçu

le 7 août

1970)

Résumé. 2014 Les distributions

angulaires

et les fonctions d’excitation des réactions

(3He, 03B1)

aboutissant à

plusieurs

niveaux de 27Si et 31S ont été mesurées. Les niveaux

7/2+

de 27Si et 31S, interdits pour le mécanisme de

pick-up,

sont néanmoins

peuplés

avec une section efficace

impor-

tante. Les sections efficaces des réactions

peuplant

les niveaux

fondamentaux,

dont la fonction d’onde contient une forte

proportion

d’état à un trou,

présentent

des fluctuations. Les distri- butions

angulaires

« moyennes » permettent

cependant

de déterminer les facteurs

spectroscopi-

ques.

Abstract. 2014

Angular

distributions and excitation functions have been measured for several

(3He, 03B1)

reactions on 28Si and 32S. The

7/2+

levels of 27 Si and 31S, forbidden for

pick-up, are quite strongly populated.

Excitation functions for reactions

leading

to the

ground

states fluctuate.

It is however

possible

to extract

spectroscopic

factors from their « mean »

angular

distributions.

1. Introduction. - Les réactions de transfert d’un nucléon ont

joué

et continuent de

jouer

un

grand

rôle dans notre connaissance de la structure nucléaire.

Les réactions

(p, d)

et

(d, t)

se sont révélées très eni-

caces pour l’étude des états de trou de neutron, mais elles ne

peuvent

être utilisées que si l’on

dispose

de

particules

incidentes

d’énergie

élevée. La réaction

(3He, ce)

est la seule suffisamment

exoénergétique

pour

pouvoir

être

produite

en utilisant le faisceau d’un accélérateur de

quelques MeV ;

elle est donc

fréquem-

ment utilisée pour l’étude des états de trou dans les noyaux

légers.

Le

présent

travail a eu pour but de déterminer dans

quelle

mesure la section efficace de cette réaction à basse

énergie

est

susceptible

de four-

nir des

renseignements précis

concernant la structure nucléaire.

La réaction

(3He, a)

a été étudiée en utilisant le

faisceau

3He+ +

de l’accélérateur Van de Graaff de l’Institut de

Physique

Nucléaire. Le

dispositif expéri- mental,

consistant

principalement

en un

spectro- graphe magnétique

à 1800 a été décrit

précédemment [1, 2].

Les cibles utilisées étaient des feuilles

autosup- portées

de Si et ZnS d’environ 150 et 400

Jlg/cm2.

Les distributions

angulaires

des

particules

a émises

dans les réactions

28Si(3He, a)2’Si

et

32S(3He, a)31S peuplant

le niveau fondamental et les neuf

premiers

niveaux excités de

2’Si,

le niveau fondamental et les douze

premiers

niveaux excités de

31 S

ont été mesu-

rées à

7,6

MeV

d’énergie

incidente. Pour certains

niveaux,

des fonctions d’excitation ont été

mesurées,

et des distributions

angulaires

déterminées à

plusieurs énergies.

La

comparaison

des sections efficaces

intégrées

à

7,6

MeV

donne,

avant toute

analyse,

une

première

indication sur le mécanisme de réaction.

2. Sélectivité de la réaction. - Le mécanisme de

pick-up

ne

permet

d’atteindre que les états à un trou.

Si ce mécanisme était

prédominant,

la réaction

(3He, a)

exciterait sélectivement ces états. Les schémas des niveaux

de "Si

et

de 31 S

et les valeurs des sections efficaces

intégrées

des réactions

(3He, a) peuplant

ces

niveaux sont

portés

sur la

figure

1. L’examen du spec-

FIG. 1. - Sections efficaces intégrées des réactions 28Si(3He, ce)27Si et 32S(3He, cx)31S.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019700031011-12093300

(3)

934

tre ne

permet

pas d’observer une

séparation

nette

entre des niveaux fortement

peuplés

et des niveaux faiblement

peuplés.

En

particulier,

la section efficace

intégrée

de la réaction

peuplant

le niveau

7/2+

de

2,17

MeV de

27Si

est

égale

aux

quatre

dixièmes de la section efficace la

plus grande,

celle du niveau fonda-

mental

5/2+.

De même la section efficace

intégrée

de la réaction

peuplant

le niveau

7/2+

de

3,36

MeV

de

31 S

est

égale

aux

quatre

dixièmes de la section efficace la

plus grande,

celle du niveau

5/2+

de

2,24

MeV.

Le manque de sélectivité

peut s’expliquer

de deux

façons :

a)

les états de trou

peuvent

être

répartis

entre un

grand

nombre de

niveaux,

b)

le

pick-up

direct n’est pas le seul mécanisme intervenant dans la réaction.

Seule la seconde de ces

hypothèses permet d’expli-

quer la valeur élevée des sections efficaces des réac- tions

peuplant

les niveaux

7/2+.

En

effet,

un tel état ne

pourrait

être

peuplé

de

façon importante

par

pick-up

que dans le cas hautement

improbable

où le niveau 1 g

7/2

du modèle en couches aurait une

probabilité d’occupation importante

dans

32S

et

28Si.

Le

simple

examen du

spectre indique

donc que le

pick-up

n’est pas le seul mécanisme

important

dans

la réaction

(3He, a)

à

7,6

MeV. Il est

possible

de

pré-

ciser ce résultat en étudiant de

façon plus

détaillée

les réactions aboutissant aux niveaux

7/2+.

Le niveau de

2,17

MeV de

17Si

étant bien

séparé

des autres

niveaux,

sa distribution

angulaire

a

déjà

été mesurée à

10,

12 et 15 MeV

[3, 4, 5].

Le

rapport

des sections efficaces des réactions

peuplant

ce niveau

et le niveau fondamental est une indication de l’im-

portance

relative du mécanisme de

pick-up.

La valeur

du maximum de la section efficace différentielle pour le niveau fondamental est une fonction croissante de

l’énergie incidente ;

elle est à peu

près

constante pour le niveau de

2,17

MeV. Le

rapport

de ces sections efficaces passe de 10 à 50

quand l’énergie

incidente

passe de

7,6

à 15 MeV

(tableau I).

TABLEAU I

Importance

relative des réactions

peuplant

le

niveau, fondamental

et celui de

2,17

MeV de

2’Si

Le niveau de

2,17

MeV est à

peine

décelé dans la

réaction

28Si(p, d)2’Si

à

27,6

MeV

[6]

et

33,6

MeV

[7].

Sa distribution

angulaire

entre 30 et 45 MeV est

expli- quée

par un mécanisme en deux

étapes [8].

L’importance

de la réaction

peuplant

le niveau

7/2+

de

2,17

MeV de

27 Si

est à

rapprocher

du résultat obtenu

[9]

par

pick-up

de neutron sur le noyau cible

26Mg possédant

le même nombre de neutrons que

28Si :

le niveau

7/2+

de

1,61

MeV

de 25Mg

est

peuplé

de

façon

bien

plus importante

par la réaction

(3He, ce)

à 33 MeV que par la réaction

(d, t)

à

21,5

MeV.

La différence ne semble pas

s’expliquer

par des consi- dérations

cinématiques d’adaptation

des moments

angulaires.

La réaction est attribuée par les auteurs à la contribution d’un processus

multiple [9].

Un niveau dont la fonction d’onde contient une

proportion négligeable

d’état à un trou

peut

donc être

peuplé

de

façon

relativement

importante

par la réac- tion

(3He, 0153).

Un mécanisme autre que le mécanisme direct de

pick-up intervient,

et la contribution de ce

mécanisme est d’autant

plus importante

que

l’énergie

incidente est

plus

faible.

3.

Analyse

D W B A. - La section efficace d’une réaction de

pick-up

sur un noyau

pair-pair s’exprime

dans le cadre du formalisme de la D W B A. sous la forme :

(J Ij( 0)

est la section efficace différentielle

réduite, C’ S

le facteur

spectroscopique,

N un facteur

dépen-

dant du

type

des

particules légères

de la réaction.

La section efficace réduite a été calculée en utilisant le code DWUCK

[10].

Le facteur de forme de la par- ticule transférée a été obtenu en

utilisant

un

puits

de Woods-Saxon de rayon

1,25

fm et de diffusivité

0,65 fm, l’énergie

de liaison étant choisie

égale

à

l’énergie

de

séparation.

Les

potentiels optiques

sont

de la forme Woods-Saxon avec

absorption

en volume.

La

procédure généralement employée

pour calculer

les

paramètres

est d’utiliser un programme de moindre carré pour déterminer les valeurs donnant le meilleur accord entre la distribution

angulaire

calculée et la

distribution

expérimentale.

Les sections efficaces

n’étant liées

qu’à

la

partie asymptotique

de la fonc- tion

d’onde,

il est bien connu que cette

procédure peut

conduire à des indéterminations continues et discon- tinues. Une double difficulté

supplémentaire

appa- raît dans notre cas :

a) L’énergie

incidente étant voisine de la barrière

coulombienne,

les distributions

angulaires élastiques manquent

de

structure,

la distribution calculée est peu sensible aux

paramètres

utilisés et de nombreux

poten-

tiels

permettent

d’obtenir un accord satisfaisant.

b)

Il n’est pas

possible

avec l’accélérateur dont

nous

disposons

de déterminer les distributions angu- laires

élastiques

des

particules

a à

l’énergie

des

parti-

cules de la réaction.

Les

potentiels ’He

et a ont donc été choisis

parmi

ceux

qui

rendent

compte

des distributions

angulaires élastiques

mesurées à des

énergies plus

élevées. Cer-

tains

potentiels ’He

ont été éliminés par

comparaison

avec la distribution

expérimentale

à

7,6

MeV.

(4)

Après

de nombreux

essais,

un

potentiel ’He

uni-

que a été retenu. Ce

potentiel

rend bien

compte

de la diffusion

élastique

sur

4°Ca

à

64,3 MeV, 37,7

MeV et

22 MeV

[11].

Il a été utilisé par notre groupe pour

analyser

la réaction

4°Ca(3He, X)3 9Ca

à différentes

énergies [12]

et il

permet

de

reproduire

correctement les distributions

angulaires élastiques des 3 He

de 8 MeV

sur

40 Ca [12],

@

2 8 Si

et

3 2 S.

Ce même

potentiel

a été utilisé récemment par de nombreux auteurs pour

analyser

diverses réactions faisant intervenir des

3He

dans la voie d’entrée ou de

sortie,

à différentes

énergies

et sur des noyaux de masses variées. Il semble donc avoir un

large

domaine d’utilisation sans variation des

paramètres.

Le calcul de la distribution

angulaire

de la réaction

(3He, oc)

aboutissant au niveau fondamental a servi de test des

potentiels

oc. Le

potentiel

oc retenu pour

2’Si

avait été utilisé pour

analyser

les distributions

angulaires

des réactions

31Si(3 He, a)29Si [13].

Ce

potentiel

a été

légèrement

modifié pour

31 S

afin de rendre

compte

correctement de la

distribution 32S(3He, oto)3 ’S.

Les deux

potentiels

oc utilisés sont peu diffé- rents et leur

profondeur

de 200 MeV est

proche

de la

somme des

profondeurs

de

potentiel

pour les nucléons constituant la

particule

a. Il n’est

cependant

pas évi- dent que les

potentiels

de ce

type

soient les meilleurs : ni les

arguments théoriques avancés,

ni

l’analyse

des

résultats

expérimentaux

ne

permettent jusqu’à pré-

sent de trancher entre les différents

potentiels permet-

tant de calculer des distributions

angulaires

confor-

mes aux distributions

expérimentales.

Les

potentiels

retenus et utilisés dans toute la suite sont

portés

sur le tableau II.

4. Choix de la constante N. - La valeur du fac- teur N n’est pas bien connue dans le cas des réactions

(3He, a).

Elle

peut

être déterminée

empiriquement,

soit par

comparaison

de la réaction

(3He, a)

avec

d’autres

réactions équivalentes,

soit en utilisant des

règles

de somme pour les facteurs

spectroscopiques.

Les valeurs

empiriques

ainsi obtenues

peuvent

être aussi différentes que 13 et 41.

N

peut

être évalué

théoriquement

à

partir

des fonc-

tions d’onde de

3He

et

4He.

Des calculs effectués par Bassel et Drisko

[14]

conduisent à une valeur de N de l’ordre de 17 à 25. Dans un calcul récent

[15]

Lim obtient N N 21.

Nous avons

adopté

la valeur N = 25

qui

est

proche

de la moyenne des valeurs déterminées et utilisées

précédemment.

5. Discussion de nos résultats. -

a)

FORME DES

DISTRIBUTIONS ANGULAIRES A

7,6

MeV. - Les dis- tributions

angulaires

des réactions

(3He, a) peuplant

les

premiers

niveaux de

2’ Si

et de

31 S,

dont les sec-

tions efficaces sont relativement

importantes

et dont

le

spin

est connu, ont été

analysées

par la méthode DWBA.

Le calcul

permet

de

reproduire

assez correctement la forme des distributions

expérimentales

de certaines

réactions,

par

exemple

celles

peuplant

le niveau fon- damental de

2’Si,

celui de

31 S,

le 4e niveau excité

de

31 S.

L’accord est moins bon pour les réactions

peuplant

le

premier

niveau excité de

27Si

ou les deux

premiers

de

31 S.

Le

calcul, enfin,

ne

reproduit

pas la forme de la distribution

expérimentale

de la réaction

peuplant

le second niveau excité de

17Si.

Afin de tenter

d’expliquer pourquoi

certaines dis-

tributions

angulaires

sont bien

reproduites

alors que d’autres le sont très

mal,

nous avons étudié l’influence de

l’énergie

incidente sur les sections efficaces.

b)

RÉACTION

28Si(3He,eto)27Si.

- La distribution

angulaire présente

un maximum pour

8lab.

= 20°.

La fonction

d’excitation

a été mesurée à cet

angle

entre

7,0

et

8,3

MeV. La section efficace subit des fluctuations et passe par un maximum relatif pour la valeur

7,47

MeV de

l’énergie

incidente. La

largeur

mesurée de ce maximum semble déterminée par

l’épaisseur

de cible

(Fig. 2).

FIG. 2. - Fonction d’excitation de la réaction 28Si(3He,oco)27Si

à 20°. La courbe est calculée pour la valeur C2 S = 4,5 du fac-

teur spectroscopique. Les triangles et les cercles sont des valeurs expérimentales mesurées à plusieurs mois d’intervalle.

TABLEAU Il

Les

paramètres

du modèle

optique

(5)

936

La distribution

angulaire

a été mesurée pour les valeurs de

l’énergie

incidente

7,0-7,47-7,60

et

8,27

MeV

(Fig. 3).

La forme de cette distribution varie autour

FIG. 3. - Distributions angulaires de la réaction

28Si(3He, OCO)27Si. Les courbes sont calculées pour la valeur C2 S = 4,5 du facteur spectroscopique.

d’une forme moyenne assez bien

représentée

par la distribution

angulaire

calculée. Les formes des dis- tributions

angulaires

à

7,47

et à

7,60

MeV sont très

voisines,

mais les sections efficaces étant

supérieures

à

7,47 MeV,

le facteur

spectroscopique

déterminé à

cette

énergie

serait

supérieur

de

40 %

à celui déterminé à

7,6

MeV. La valeur moyenne pour les

quatre

distri- butions

angulaires

est

C2 S

=

4,5.

La fonction d’exci- tation

théorique

a été calculée en utilisant cette valeur.

c) RÉACTIONS 28Si(3He, (Xl)27Si ET 28Si(3He, (X2)27Si.

- Les distributions

angulaires

des réactions

peuplant

les niveaux de

0,78

MeV et

0,95

MeV de

2’Si

ont été mesurées à

7,6-8,0

et

8,27

MeV

(Fig. 4).

Les distribu- tions mesurées sont très sensibles à la valeur de l’éner-

gie

incidente et le calcul DWBA. ne rend absolument pas

compte

de leurs variations. Les valeurs de fac- teur

spectroscopique

déterminées dans ces

conditions, C2 Sl

=

0,5

et

e2 S2

=

1,2

sont évidemment

sujettes

à caution.

d)

RÉACTION

32S(3He, ao)315.

- La

comparaison

des distributions

angulaires expérimentales

et calculées

à

7,6-7,4

et

7,15

MeV fait

paraître

un bon accord de

phase,

les distributions

expérimentales ayant

leurs maximums aux mêmes

angles

que les distributions

calculées,

mais les variations de forme des distribu- tions

expérimentales

ne sont pas très bien

reproduites

par le calcul. Le meilleur accord de valeur absolue est obtenu pour la valeur du facteur

spectroscopique CZ S

= 1

(Fig. 5).

La fonction d’excitation a été mesurée de

5,2

à

8,0

MeV pour

l’angle

de réaction

Olab

= 55°. La sec-

tion efficace différentielle subit des fluctuations autour de la valeur

prévue

par le calcul

(Fig. 6).

6.

Comparaison

de l’ensemble des résultats

expéri-

mentaux obtenus au moyen de réactions de

pick-up

sur

28Si

et

325.

- Les facteurs

spectroscopiques

0bute-

nus par différents auteurs au moyen de réactions de

pick-up

sur les noyaux

2 8 Si

et

3 2 S

sont

reproduits

sur les tableaux III et IV.

Les variations des valeurs mesurées des facteurs

spectroscopiques peuvent indiquer

que le mécanisme de

pick-up

n’est pas le seul mécanisme intervenant dans la réaction. Ces variations

peuvent cependant

avoir pour

origine

une erreur sur la valeur absolue des sections efficaces ou une erreur due à l’arbitraire dans le choix des

paramètres

DWBA. Afin d’éliminer

TABLEAU III

Valeurs

expérimentales publiées

des

facteurs spectroscopiques de 2’Si et 27 Al

(6)

TABLEAU IV

Valeurs

expérimentales publiées

des

facteurs spectroscopiques de 31S et 31p

- y -

FIG. 4. - Distributions angulaires des réactions 28Si(3He, ai)27Si et 28Si(3He,

a2)27Si.

Les courbes ont été calculées pour les valeurs C2 S1 = 0,5 et C2 S2 = 1,2.

(7)

938

FIG. 5. - Distributions angulaires de la réaction 32S(3He, ao)315, Les courbes sont calculées pour

la valeur C2 S = 1.

les variations dues à cette dernière cause, les distri- butions

angulaires

des réactions

28Si(3He, a)2’Si

et

32S(3He, a)31S ont

été calculées aux

énergies

inci-

dentes

correspondant

aux différentes

expériences publiées,

en utilisant

partout

les mêmes

paramètres

que pour

l’analyse

de nos propres résultats

expéri-

mentaux. Les distributions ainsi calculées sont en

accord assez satisfaisant avec les distributions

expé- rimentales [2].

Les valeurs des facteurs

spectros-

FIG. 6. - Fonction d’excitation de la réaction 32S(3He, IXO)31S.

La courbe a été calculée pour la valeur C2 S = 1 du facteur

spectroscopique.

copiques

du niveau fondamental et du

premier

niveau excité de

21Si

sont, à une

exception près, indépendantes

de

l’énergie

incidente. Les valeurs déterminées pour le second et le

quatrième

niveaux

excités varient avec

l’énergie

incidente

(tableau V).

7. Conclusions. -

L’analyse

de nos résultats

expé-

rimentaux et de ceux obtenus à

plus

haute

énergie indique

que dans une réaction

(3He, a)

il y a

compéti-

tion entre un mécanisme direct de

pick-up

et d’autres

mécanismes de réaction.

a)

Les niveaux

7/2+

de

27Si

et

315,

1 interdits

pour une réaction directe de

pick-up,

sont néanmoins

peuplés

avec une section efficace relativement

impor-

tante, surtout à basse

énergie.

b)

La section efficace différentielle de la réaction

peuplant

le second niveau excité de

27 Si

est très sensi- ble à la valeur de

l’énergie

incidente. Il est donc assez

aléatoire de déterminer une valeur de facteur

spectro- scopique

au moyen d’une distribution

angulaire

de cette

réaction. Les

expériences

de diffusion

inélastique

de

protons, deutons, particules

a, et électrons

(21)

sur

28Si

et

2’Al indiquent

d’ailleurs que les

premiers

niveaux exités de

2’Al,

le noyau miroir de

27Si,

peuvent s’interpréter

comme résultants du

couplage

faible d’une excitation collective

2+

et d’un trou dans le niveau

5/2+

du modèle en couches. La contribution d’un état de trou doit donc être faible dans la fonction d’onde de ces

niveaux,

ce

qui peut expliquer l’impor-

tance de mécanismes autres que le

pick-up.

TABLEAU V

Facteurs

spectroscopiques

mesurés au moyen de la

réaction 28Si(3He, a)2’Si

(8)

c)

La fonction d’onde de l’état fondamental de

27Si

et de

31S

contient une forte contribution d’état à un trou. Les sections efficaces des réactions condui- sant à ces niveaux fluctuent néanmoins autour des valeurs calculées pour le mécanisme de

pick-up.

L’analyse

d’une distribution

angulaire

obtenue à

basse

énergie

pour une valeur

précise

de

l’énergie

incidente, peut

donc conduire à une valeur erronnée du facteur

spectroscopique.

A défaut de calculs fai- sant intervenir les mécanismes

plus complexes,

le

facteur

spectroscopique peut

être déterminé avec une certaine marge d’erreur en

analysant

la distribution

angulaire

« moyenne » autour de

laquelle

fluctue la

distribution

expérimentale.

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