HAL Id: jpa-00207007
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Submitted on 1 Jan 1970
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Mécanisme composé direct pour la réaction 11B(p, α) 2 α
G. Goulard
To cite this version:
G. Goulard. Mécanisme composé direct pour la réaction 11B(p,
α) 2 α. Journal de Physique, 1970,31 (11-12), pp.941-949. �10.1051/jphys:019700031011-12094100�. �jpa-00207007�
MÉCANISME COMPOSÉ DIRECT POUR LA RÉACTION 11B(p, 03B1) 203B1
(Mme)
G. GOULARDDépartement
dePhysique,
Université
Laval, Québec 10,
P.Q.,
Canada(Reçu
le 1 erseptembre 1970)
Résumé. 2014 Le mécanisme étudié est le suivant A + B ~ C* ~ D + E + F. Deux possibilités
se présentent : une interaction dans l’état final du type Watson ou un phénomène direct sans inte-
raction. Des calculs numériques ont été effectués pour plusieurs énergies incidentes dans les deux
cas et comparés à différents résultats expérimentaux ainsi qu’aux calculs numériques du mécanisme
séquentiel composé-composé.
Abstract. 2014 The following reaction is studied A + B ~ C* ~ D + E + F. Two mechanisms
are possible : an interaction in the final state, Watson type, or a break-up of C* directly into three particules. Numerical results are given for several incident energies, compared with different expe- rimental data and with the numerical data of the sequential mechanism.
Introduction. - Le mécanisme
développé
ici cor-respond
à l’émission de troisparticules
àpartir
d’unnoyau
composé.
C’est-à-dire pour le casparticulier qui
nous intéresse :Dans l’état
final,
deux desparticules
peuvent inter-agir
suivant la théorie de Watson[1 J :
dans une pre- mièreétape
lephénomène
dedésintégration
du noyaucomposé
a lieu et constitue le mécanismeprimaire,
ensuite intervient l’interaction dans l’état final corres-
pondant
à l’interaction à courteportée
entre deuxdes
particules
avantqu’elles puissent
sortir du volumed’interaction.
La deuxième
possibilité envisagée
est une émissiondes trois
alphas
sans interaction donc troisparticules
libres
qui
peuvent être décrites à l’aide du formalisme de Delves[2, 3].
Nous avons effectué des calculs
numériques
pources deux cas à
plusieurs énergies
incidentes et les avonscomparés
aux résultats obtenus par différenteséqui-
pes
expérimentales [4, 5]
ainsiqu’à
nos calculsdéjà publiés
sur le mécanismeséquentiel composé-com- posé [6]
aux mêmesénergies.
Réaction avec interaction dans l’état final. - SEC-
TION EFFICACE DIFFÉRENTIELLE. - Le mouvement des trois
particules
dans l’état final sedécompose
en deuxmouvements relatifs
[6],
le mouvement de Xi par rapport à l’ensemble(OE2 - a3)
et le mouvement dea2 par rapport à (X3. Les formules de
cinématique déjà
discutées dans de nombreux articles traitant des réactions à troisparticules,
ne sont pas redonnées ici.D’après
la théorie de Watson[1] lorsque
la diffusionélastique
de deux des troisparticules produites
dansl’état final est connue, leur mouvement peut être décrit à l’aide des
déphasages expérimentaux.
La fonctiond’onde
asymptotique
pour l’ensemble(a2 - a3)
semet sous la forme suivante
La normalisation a été
prise
par intervalle d’éner-gie [7]
et les différentssymboles
sontexplicités
dans lestableaux 1 et II. D’autre part,
l’approximation
debasse
énergie
de la théorie de Watson n’a pas été utilisée. La fonction d’ondeasymptotique
pour le mouvement de[al - (OE2 - ll3)]
est donnée parArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019700031011-12094100
942
TABLEAU 1
Liste des
symboles
utilisés encinématique
TABLEAU Il
Liste des
symboles
utilisés dans lesamplitudes
dediffusion
Les formules
(2)
et(3) correspondent
à une réac-tion avec passage par un noyau
composé
de12C*,
de
spin J, d’énergie
de résonanceEJ
etd’énergie
interneE
[8].
Lalargeur
du niveau estFj,
leslargeurs
par- tielles pour les voies d’entrée et de sortie sontFIJ,
et
rs’.
On suppose que lalargeur partielle
dans lavoie de sortie
peut
avoir un sens pour un étatde’diffu-
sion des
particules
oc2 - a3[9].
L’amplitude
de diffusion pour lephénomène
totaldevient :
La section efficace différentielle dans le laboratoire s’obtient facilement à
partir
del’amplitude
de diffu-sion
(4)
en tenant compte de l’identité desparticules alphas
dans l’état final et deschangements
de coor-données
[6].
La section efficacedirectement
comparable
aux résultatsexpérimentaux correspond
à la détection d’uneparticule d’énergie TI
dans un compteur 1 sous un
angle
solideQ,
et simul-tanément d’une autre
particule
dans lecompteur
IIsous
l’angle
solideQ,I.
Dans
l’expression
finale de (1Lapparaissent
destermes carrés et des termes d’interférence dus à la
symétrisation
del’amplitude
dediffusion,
commedéjà
mis en évidence dans les articles traitant de lamême réaction
[6,
10 à14].
Pour les termes carrés, les formules suivantes sont obtenues :
et pour les termes d’interférence :
DISCUSSION DES RÉSULTATS - Les résultats des calculs
numériques
suivant le mécanisme du type Watson(noté W)
et ceux du mécanismeséquentiel (noté S)
sontportés
sur les mêmesfigures (Fig. 1
à10)
de manière à comparer directement les deux méca- nismes. Les résultats
expérimentaux
provenant del’équipe
de RiceUniversity [4, 5]
pour les mêmesénergies
incidentes de 163keV,
2 MeV et2,65 MeV,
sontdonnés dans les
figures
11 à 13.Comme
premier
résultatévident,
il faut noter que les courbes W et S ont sensiblement les mêmes formes mais que les maxima sont moinsimportants
dansW,
donnant un meilleur accord avec lesexpériences.
Ce dernier
point
peuts’expliquer
ainsi : dans ladésintégration
du12C
suivant le mécanismeséquen-
tiel
(a
+’Be),
le noyau de "Be est considéré comme un noyaucomposé,
or lespremiers
niveaux excités 2+ et 4+ ont unelargeur considérable, plus
de 1,5MeV,
et les
déphasages
nucléairesexpérimentaux
ne sont pascomplètement
décrits par lesparamètres
de réso-nance associés à la matrice R, même en faisant inter- venir les variations des différents facteurs avec l’éner-
gie.
L’influence de lalargeur
de résonance r du niveau 2+ a été mise en évidenceexplicitement
par Schâ- fer[13],
en faisant varier T entre1,2
MeV et2,0
MeVil a montré que la forme des courbes obtenues à
partir
des coupes dans lesdiagrammes
de Dalitz était sensiblement modifiée. Dans cesconditions,
l’utilisa-tion des
déphasages expérimentaux b 1"
de la diffusionalpha-alpha
semblepréférable
pour décrire l’inte- raction entre cesparticules.
Pour nos
calculs,
les valeursde ô,,.
ont été tirées desexpériences
effectuées par différenteséquipes
[15
à17] (1).
Il en est demême
pour leslargeurs
deniveau du 12C
[19
à21].
Examinons maintenant les résultats obtenus aux
différentes
énergies
incidentes.Pour avec
A cette
énergie,
leproblème
du mécanisme dedésintégration
du 12C a été soulevé parl’équipe
deRice
University [22]
etl’équipe
deMarburg [23],
les
premiers
prenantpartie
pour un mécanismeséquen- tiel,
les seconds pour un mécanisme « direct ».Nous avons
déjà
montré[24]
que le mécanismeséquentiel
donnait de bons résultats. Nos calculs basés sur la théorie de Watson(Fig.
1 à4)
ne contre-disent en rien la méthode S. En comparant les résul- tats
numériques
avec la forme des courbesexpéri-
mentales
(Fig. 11),
la voie d’entrée s = 2 et 1 =1, largeur partielle T12,
sembleplus probable,
enparticulier
pour
0II égal
à 1050. Une deuxième voie d’entréer 11’
s = 1 et 1 =
1,
peut contribuer aussi mais sonimportance
doit être moinsgrande,
ellepermettrait
de diminuer le creux existant à des
énergies’7B comprises
entre
t4
MeV et4,5 ’,MeV
dans le casT12.
D’autrepart dans la voie de
sortie,
vu l’absence de valeursexpérimentales absolues,
il est difhcile de donner lapréférence
à l’ = 0 ou à l’ = 2, car la forme des sec-tions efhcaces est
identique
pour les deux valeurs de l’.Pour
(1) Un résumé des valeurs trouvées pour les paramètres de
la diffusion alpha-alpha est donné dans un article traitant de l’interaction entre ces deux particules [18].
944
FIG. 2.
FIG. 1 et 2. - Section efficace différentielle calculée pour une
énergie Tp = 163 keV avec une seule voie d’entrée Tl i. Cour- bes - calculs suivant le mécanisme séquentiel S. Courbes. 2013.
calculs avec la théorie de Watson W.
Aucun fait saillant n’est observé et la différence entre W et S n’est attribuable
qu’aux déphasages b 1",
doncles courbes W n’ont pas été tracées ici. La contribu- tion à (1L provenant de l’ = 3 semble la
plus impor-
tante, ce
qui
est en accord avec les résultats de Schâ- fer[13].
Dans la voied’entrée,
il n’est pas excluqu’un mélange
1 = 0 et 1 = 2 intervienne.Pour
Tp
= 2 MeV avecJ(12C)
=0+ .
Nos calculs de sections efficaces différentielles (1 L
reproduisent
lesexpériences
assez correctement6, 12),
que ce soit W ou S. Cequi
n’est pas le cas pour les calculs effectués par d’autres groupes à cette éner-gie [12, 13].
A unangle OII égal
à450, pour W
uneaugmentation
de (1Lapparaît
pourTl compris
entre2,5
MeV et 4MeV,
donnant un meilleur accord avecles
expériences
par rapport aux résultats de S. D’autre part pourelI égal
à1000,
lephénomène
observé dansS,
c’est-à-dire lerapprochement
avec la courbe del’espace
desphases lorsque en
devientplus grand,
est encore
plus
évident avec W(Fig. 6).
Pour
Tp
=2,65
MeV.FIG. 4.
FIG. 3 et 4. - Section efficace différentielle calculée pour une
énergie Tp = 163 keV avec une seule voie d’entrée r12.
FIG. 5 et 6. - Section efficace différentielle calculée pour une
énergie Tp = 2 MeV.
L’ambiguïté posée
par lespin
de ce niveau ne semblepas avoir été
levée,
aussi avons-nous effectué les calculs pour J = 3- et J = 2+. On constate immédia-tement
(Fig.
7 à10)
que la forme des courbes varie énormément avecl’,
dupoint
de vue hauteur etlargeur
FIG. 7.
FIG. 8.
FIG. 7 et 8. - Section efficace différentielle calculée pour une
énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 2+.
FIG. 9.
des
pics.
Dans la voie desortie,
desmélanges
del’ =
0, 2,
4 ne permettent pas encored’expliquer
lescreux observés
expérimentalement (Fig. 12)
pour unangle OI
= 1200 etTI
de l’ordre de 5 MeV.FIG. 10.
FIG. 9 et 10. - Section efficace différentielle calculée pour une
énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 3-.
FIG. 11. - Section efficace expérimentale en unités arbitraires pour une énergie TD =163 keV avec a 1= 19I,.GC2= OII, tirée de [5].
FrG. 12. - Section efficace expérimentale en unités (mb. MeV-l.sr-2)
pour une énergie Tp = 2 MeV, tirée de [4].
946
Des calculs effectués avec un formalisme différent du notre
[13]
donnent les mêmesrésultats,
en contra- diction avec ceux de Duck[10].
Il semble doncqu’à
cette
énergie,
les mécanismes utilisés soientincomplets
ou bien que les
largeurs partielles
du 12C* mesuréesexpérimentalement
ne soient pas correctes.Réaction sans interaction dans l’état final. - Etant donné l’échec des mécanismes
séquentiel
et d’interaction dans l’état final pour le niveau du 12C à18,40 MeV,
il semble tout à fait
plausible d’envisager
un méca-nisme où n’intervient aucune interaction entre deux des
particules
de l’état final. Les seules interactions considérées sontcomprises
dans le volume d’inter- action du noyaucomposé
de12C*
donc interviennent dans leslargeurs partielles 1’j,,.
Le formalisme déve-loppé
par Delves[2, 3] répond
à cettequestion,
il a pour butd’englober
dans une théorie de ladiffusion,
les réactions faisant intervenirplusieurs particules.
Soit trois
particules
en mouvement(1, 2, 3),
unefonction d’onde de ce
système représentant
une ondeentrante ou sortante, peut se mettre sous la forme :
L’expression (7) correspond
à desquantités
demouvement k’ et k" bien définies or pour un état
physique d’énergie
totaledonnée,
il existe un ensemblecontinu de
voies,
d’où une certaineambiguïté
pour définir des fonctions de base dans les voies à trois
particules.
Enfin d’éviter cetinconvénient,
unchangement
de variables est effectué :avec
D’autre part :
donc la distribution en oc mesure la distribution en
énergie
entre lesparticules.
La fonction d’onde à trois
particules
devient :avec
2F,
étant une fonctionhypergéométrique.
L’introduction du nombre À conduit à la définition d’un nouveau nombre
quantique
permettant de caractériser une voie et ainsi les
largeurs
réduites
dépendront
d’un nouveauparamètre
7i’S’Â.Le courant de
particules
s’obtient de la mêmefaçon
que dans le cas d’une fonction d’onde asympto-tique
à deuxparticules,
la section efficace différentielle suitautomatiquement
maisdépend
du nouveauparamètre
a. Enexprimant
a en fonction desénergies Ti’
dans lesystème
du centre de masse, la section effi-cace devient :
FiG. 13. - Section efficace expérimentale pour une énergie Tp = 2,65 MeV, tirée de [4].
avec
E
énergie
totale dans le centre de masse.T3 énergie
de laparticule
3 dans le centre de masse.Afin d’obtenir une formule directement
comparable
à celles établies pour les mécanismes
précédents,
la section efficace différentielle est transformée enfonction de
l’énergie
interneE12
desparticules
1 et 2. D’où
FIG. 14.
FIG. 15.
FIG. 14 et 15. - Section efficace calculée pour le mécanisme
sans interaction dans l’état final pour une énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 2+, l’ = 0.
On passe ensuite facilement aux sections efficaces.
différentielles dans le laboratoire à l’aide des
jaco-
biens définis ultérieurement
[4, 6].
Nous avons effectué des calculs
numériques
pour la réaction11 B(p, 0153) 2 0153
dans le cas de protons inci- dents de2,65
MeV. Les nombresquantiques
utili-sés pour les autres mécanismes restent valables et
pour À,
seules les valeurs 0 et 1 sont introduites. Il faut remarquercependant
queLes résultats sont
portés
dans lesgraphiques
14 à 19Pour
chaque
ensemble de valeurs(J, 9j, D i I, l’)
troiscourbes de sections eflicaces sont
tracées,
une pour A =0,
unepour A
= 1 et une troisièmequi
est lasomme des deux autres. L’étude de ces courbes met en
évidence l’influence des différents
paramètres Â,
l’FiG. 16. - Section efficace calculée pour le mécanisme sans
interaction dans l’état final pour une énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 2+, l’ = 2.
948
FIG. 17.
FIG. 18.
FIG. 17 et 18. - Section efficace calculée pour le mécanisme
sans interaction dans l’état final pour une énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 3-, l’ =1.
et J pour une même
énergie
incidente. Il estpossible
de conclure que le mécanisme direct n’existe sûrement pas seul vu l’absence de
pics
trèsprononcés
dans lescourbes de section efficace
(Fig.
14 à19).
Mais unfait
important apparaît
dans le cas(J
=2+, e 1
=400,
l’ =
0, Â
=1)
une dénivellation versTl = 4,75
MeV(Fig. 14) qui
fait songer très fortement à celle observée dans les résultatsexpérimentaux.
Il n’est donc pas exclu que le mécanisme direct sans interaction dansFIG. 19. - Section efficace calculée pour le mécanisme sans
interaction dans l’état final pour une énergie Tp = 2,65 MeV, spin du 12C = 3-, l’ = 3.
l’état final intervienne et se manifeste surtout pour la valeur = 1. Une étude
plus complète
estentreprise
en étudiant les
énergies supérieures
à2,65
MeV.Conclusion. - Etant donné les résultats numéri- ques sur la réaction
11B(p, a)
2 a une conclusions’impose :
il y a essentiellementéquivalence
entre lemécanisme
séquentiel
et l’interaction dans l’état final à basseénergie.
Toutefois il y a lieu detempérer
cetteremarque dans les deux cas suivants :
premièrement lorsque
la diffusion de deux a met en évidence des résonances étroites(niveau
0+ du’Be)
le mécanismeséquentiel
rend compte duphénomène
de manièretrès
satisfaisante,
deuxième cas c’est-à-dire pour des résonanceslarges,
lesdéphasages
nucléairesexpéri-
mentaux avec la théorie de Watson sont
plus repré-
sentatifs.
Avec le formalisme de
Delves,
même en n’introdui- sant quequelques
termes pourTp
=2,65 MeV,
il estpossible
deprédire
que ladésintégration
directe du12C
en troisalphas
n’est pasnégligeable.
Il faudratoutefois
procéder
à une étudeplus systématique
avant de porter des conclusions tout à fait
valables,
en
particulier
étudier les interférences entre le méca- nisme direct sans interaction et le mécanisme avecinteraction dans l’état final.
Finalement,
pour desénergies
de protons incidentscomprises
entre 150 keV et2,7 MeV,
ce travail meten évidence la stérilité des discussions sur la nature du mécanisme :
séquentiel
ou interaction du type Watson. Pour tenir compte d’unplus grand
nombrede
facteurs,
leséquations
de Faddeev devraient êtreplus
intéressantes etplus systématiques
que la théorie de Watsonmalgré
legrand
nombred’approximations
nécessaires
lorsqu’on
passe auxapplications
numéri-ques.
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