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Étude des niveaux de 3He par spectroscopie optique à très basse température

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00235880

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235880

Submitted on 1 Jan 1958

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Étude des niveaux de 3He par spectroscopie optique à très basse température

J. Brochard, H. Chantrel, P. Jacquinot

To cite this version:

J. Brochard, H. Chantrel, P. Jacquinot. Étude des niveaux de 3He par spectroscopie op-

tique à très basse température. J. Phys. Radium, 1958, 19 (5), pp.515-522. �10.1051/jphys-

rad:01958001905051500�. �jpa-00235880�

(2)

515.

ÉTUDE DES NIVEAUX DE 3He PAR SPECTROSCOPIE OPTIQUE

A TRÈS BASSE TEMPÉRATURE

Par J. BROCHARD, H. CHANTREL et P. JACQUINOT,

C. N. R. S., Laboratoire Aimé-Cotton, Bellevue (Seine-et-Oise).

Résumé.

2014

La structure hyperfine de 3He et le déplacement isotopique 0394T(4He 2014 3He) ont

été étudiés sur les raies : 03BB03BB = 7 065 Å ; 5 875 Å ; 4 713 Å ; 4 471 Å et 3 888 Å, au moyen d’un spectrophotomètre à deux étalons de Fabry-Perot associés en série et d’une cathode creuse généra-

lement refroidie à l’hélium liquide pompé (~ 1,8 °K).

Les résultats sont les suivants (en mK) :

Raies

Ce travail fait suite à une étude récente de la structure fine de 4He [1].

Abstract.

2014

The hyperfine structure of 3He and the isotope shift 0394T(4He 2014 3He) in lines :

03BB03BB = 7 065 Å ; 4 713 Å ; 4 471 Å and 3 888 Å have been mesured using a double Fabry-Perot

etalon spectrophotometer scanned by pressure and a hollow-cathode usually cooled by liquid

helium below the 03BB-point (~ 1,8 °K).

Results are as follows :

Raies

Thiswork follows experiments on the fine structure of 4He which have been published recently[1].

PHYSIQUE 19, 1958,

1. Introduction.

-

Dans un récent article [1]

nous avons publié des résultats relatifs à la struc- ture fine des niveaux 2 3p, 3 3P, 3 3.D et 4 3D

de 4He. Dans le présent article, nous publions les

résultats obtenus sur les mêmes niveaux de 3He et

sur la mesure du déplacement isotopique

4He

-

3He dans les raies : 7 065 A, 5 875 A,

4 713 Á et 3 888 Á.

3He possède un moment magnétique nucléaire négatif (p1 = - 2,12815 M. N.) et un spin nucléaire

1 ==1/2. Il en résulte une décomposition des

niveaux de structure fine en niveaux de structure

hyperfine. Les écarts prévus pour ces niveaux de structure hyperfine par les relations habituelles étant du même ordre de grandeur que les écarts des niveaux de structure fine, certains niveaux hyperfins sont fortement perturbés, ainsi que les intensités de certaines composantes hyperfines.

.

M. Hamermesh [2] a calculé ces perturbations

par un procédé similaire à celui développé par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001905051500

(3)

516

P. Güttinger et W. Pauli [3] à propos du Li II (1).

M. Fred, F. Tomkins, J. Brody et M. Hamermesh (F. T. B. H.) ont déjà fait une étude expérimentale

de la structure hyperfine de 3He [2]. Nous l’avons

reprise car la source mise au point pour l’étude

de 4He et la réalisation récente d’un spectrophoto-

mètre interférentiel de haute résolution à deux

étalons de Fabry-Perot associés en série permettent

d’améliorer considérablement les mesures.

II. Conditions expérimentales. --1o SOURCE. - Nous avons utilisé la source décrite dans l’article

précédent : C’est une cathode creuse refroidie par

un bain d’hélium liquide généralement amené à la température de 1,8 oK par pompage. Cependant,

pour la raie 7 065 À, la qualité de la cellule photo- multiplicatrice ne permettant pas une étude à très faible courant, nous avons dû nous contenter de refroidir la cathode à l’hydrogène liquide [4]. Nos

échantillons de 3He contenaient de 8 % à 20 %

de 4He ce qui complique les structures enregistrées

et leur analyse, mais donne directement le dépla-

cement isotopique.

.20 ENREGISTREMENT DES STRUCTURES.

-

Le

spectromètre a été décrit précédemment (2). Pour chaque structure hyperfine étudiée, l’utilisation de deux étalons de Fabry-Perot nous a permis de reproduire toutes les composantes à la fois à la résolution désirée. Il a suffit de choisir pour chaque

raie le rapport d’épaisseurs de telle sorte que pour cette résolution l’intervalle entre ordres soit suffi- samment grand pour éviter la superposition de composantes. L’emploi de l’étalon double entraîne

la présence inévitable de ghosts ; la question a été

traitée dans l’article cité (2).

Chaque fois que cela a été possible, nous avons

(1) Les valeurs de M. Hamermesh sont obtenues à partir

de valeurs des intervalles de structure fine qui ne sont, pas compatibles avec les valeurs expérimentales que nous

avons publiées dans l’article précédent [1]. En outre, nous

avons relevé une erreur de transcription dans les inten- sités 2 3P - 3S et nous avons constaté que les règles de

sommes ne sont pas suffisamment respectées dans les

transitions 3D - 3P. L’un de nous reprend ces calculs actuellement. Les résultats en seront publiés ultérieu-

rement.

(2) Colloque de spectroscopie interférentielle, Bellevue, septembre 1957. J. Physique Rad., 1958, 19, 366.

choisi le rapport des épaisseurs de telle sorte que les ghosts n’apparaissent pas sur les composantes

de la structure. Par exemple, pour la raie X = 5 875 A nous avons adopté le rapport 11111 - Ac/Ao = 5,5. Les ghosts du premier

FIG, I-B,- Les composantes c, et (C. G,)e sont enregistrées avec une amplification du courant de cellule réduite au quart.

(4)

517 ordre apparaissent alors à + A(Ti/ll du centre de la

structure (avec l’intensité qui correspondrait aux rapport d’épaisseur 11). Ils se trouvent donc dans

l’intervalle spectral libre compris entre les compo- santes a2 et p. Il n’a pas toujours été possible

d’éviter la superposition d’une composante et d’un ghost. En fait, ils n’ont été réellement gênants que pour la raie 3 888 A : La figure II-B qui représente

la courbe obtenue en faisant une moyenne point

par point de 7 enregistrements de la raie 3 888 &

en donne un exemple. Ces ghosts sont bien définis ;

souvent mieux que la raie à laquelle ils se super-

posent car on les détermine avant chaque expé-

rience à partir d’une raie de 198Hg beaucoup plus

intense que les raies de notre cathode creuse et qui

donne par suite un enregistrement sans fluc-

tuations. On choisit une raie du mercure assez voi- sine de celle de l’hélium pour que le pouvoir

réflecteur des couches minces diélectriques qui

recouvrent nos lames soit le même dans les deux

cas. Cette détermination des ghosts permet de corriger l’enregistrement d’une structure. Les

ghosts ont d’ailleurs une intensité très faible (3).

Ceux par exemple ’qui se superposent aux compo- santes b1 et b3 de la raie 3 888 A n’ont une inten- sité égale qu’à 1 % du signal principal : cette

intensité est cependant égale à 20 % de celle de bl

et 4 % de b3.

Une certaine correction est donc nécessaire

(surtout sur bl.) qui altère forcément la précision

des mesures. C’est en partie ce qui explique nos

marges d’erreurs relativement importantes pour cette raie (4). La précision des mesures pourrait

être encore améliorée en utilisant pour un inter- valle entre ordres donné des rapports d’épaisseur

différents qui déplaceraient les ghosts, mais alors

les mesures deviendraient extrêmement longues et

coûteuses.

III. Notations.

-

Les composantes hyperfines

sont désignées par la même lettre qui désigne la

(3) L’étalon le moins épais est toujours équipé de miroirs

hautement réfléchissants (7 couches diélectriques) ce qui

lui confère un contraste élevé.

(4) Nous verrons que la précision est aussi altérée par la nécessité d’utiliser des courants très faible dans la cathode

ce qui limite le rapport signal-bruit, faute d’une intensité

lumineuse suffisante.

(5)

518

composante de structure fine de 4He correspon-

dante. Chaque lettre caractérise donc un groupe de transitions J’ --> J. Ces lettres portent en indice un

numéro d’ordre croissant vers les grands 6 qui

achève l’identification des composantes hyper-

fines de chaque transition F’ -> .F du groupe Les raies 5 875 A et 4 471 A

(transitions 3D - 3p)

ont deux composantes hyperfines qui échappent à

cette notation. Ce sont les composantes

qui n’ont pas d’équivalent en structure fine. Elles sont désignées respectivement par oc et g. Pour plus

de clarté, les composantes de 4He apparaissant

. dans nos enregistrements et reproduites sur nos

schémas sont désignées par des lettres majuscules.

Chaque fois qu’un groupe de composantes n’est pas

résolu, la raie résultante est désignée par son centre de gravité. C’est le (C. G.) expérimental dans les enregistrements et le (C. G.) théorique dans les

schémas de structure. Ces (C. G.) sont numérotés

dans un ordre croissant vers les grands a ; leur

composition exacte est donnée dans le texte (sous

les tableaux et dans les chémas de structure).

IV. Présentation des résultats. - 10 STRUCTURE

HYPERFINE DE 3He.

-

Nous avons repéré la posi-

tion de chaque composante par rapport à la compo- sante la mieux définie. Par exemple, pour la raie 4 713 Á, nous avons pris a, pour origine. Tout

écart particulier (C. G.)i - cl ou cl

-

(C. G.)2

par exemple peut s’obtenir par différence des inter- valles a, - (C. G.)l, al

-

cl et a, - (C. G.)2.

Cependant, chaque écart tel que (C. G.)i - cl ou ci

-

(C. G.)2 a fait l’objet de mesures spéciales,

donc l’erreur absolue sur chacun d’eux est infé- rieure à la somme des erreurs absolues des inter- valles rapportés à ai. On peut admettre qu’elle est

seulement égale à la plus forte erreur absolue des

deux intervalles entrant dans la différence. Ainsi,

pour la raie 4 713 A : a, - (C. G.)l = 940,5 :!: 3 mK

et al

-

cl = 1 089 :f: 4 mK. La mesure directe

de (C. G.), - cl donne

Connaissant la position d’un (C. G. ) particulier,

la position d’une composante particulière de la

raie non résolue qu’il représente s’obtient en ajou-

tant à la position expérimentale de (C. G.) la

valeur algébrique théorique de l’écart de (C. G.) à

cette composante. Cette valeur théorique est cal-

culée d’après la structure théorique du groupe des

composantes non résolues. C’est une correction toujours faible.

Les composantes non résolues dont la position a

été déterminée au moyen de telles corrections

figurent dans nos tableaux avec une marge

d’erreur suivie d’un astérisque qui signifie que cette

précision n’est donnée que « sous réserve de la

légitimité d’une faible correction calculée ».

Les intensités relatives ont été mesurées au plani-

mètre. La nature des structures se prête mal à une

détermination précise des intensités. Des compo- santes faibles apparaissent au voisinage d’un

groupe de raies intenses mal résolues et la nécessité

d’employer de très faibles courants dans la source

conduit à des enregistrements fluctuants. La pré-

cision n’est généralement que de l’ordre de 10 %

sur les intensités relatives.

20 DÉPLACEMENT ISOTOPIQUE 4HE - 3He,

-

Il y a deux façons de déterminer l’écart isoto-

pique AT(4He - 3He) : la première consiste à

mesurer l’écart entre le centre de gravité de la

structure fine de 4He : (C. G.) 4He et celui de la

structure hyperfine de 3He : (C. G.) 3He. La déter- mination de (C. G.) 4He est précise, à partir d’une

seule composante de la structure fine étant donnée

la précision de nos résultats antérieurs [1]. La

détermination de (C. G.) 3He est malheureusement

bien moins bonne faute de précision dans la mesure

des intensités. Les valeurs obtenues par cette méthode figurent. entre parenthèses dans nos

tableaux. L’autre méthode consiste à mesurer

l’écart entre la composante fine Jmag - Jmax de 4He

et la composante Fmax -->Fm,, de 3He. Cet écart

est égal à AT(3He - 4He). En effet le niveau

hyperfin Fmax n’est pas perturbé. Son écart au

niveau Jmax dont il est issu est donc donné par la relation :

d’autre part,

bien que, en définitive, on aura, quel que soit L la relation suivante :

Par conséquent, pour tous les niveaux n 3P,

n 3D, ... (ou n 3S pourvu que n soit suffisamment

grand pour que A(n 3S) _- A(oo 3S)) l’écart est toujours le même. Donc si le déplacement isoto- pique AT(4He - 3He) était nul, les transitions

J2ax - J.,,. de 4He seraient confondues avec les transitions correspondantes F:nax -+ F max de 3He.

Il faudrait toutefois, pour les transitions 3P -> n 3S,

que n soit assez grand. C’est toujours le cas prati- quement, sauf pour 3 888 A (3 3P --> 2 3S) pour

laquelle on appliquera une correction supplémen-

taire de 3,6 mK à la mesure de l’écart des raies al -- A pour obtenir AT(4He -3 He) - ( fig. II-A).

Dans nos schémas de structure nous avons repro-

(6)

519 TABLEAUX 1

(5) F. T. B. H. donnent b2 = 19. Nous pensons que leur calcul a donné en réalité b2 = 15 et que la valeur 19 pro- vient d’une erreur de transcription. La valeur (C. G.), == 9,2 s’obtient en prenant b2 = 15. Avec b2 = 19 on

aurait : (C. G.), = 11,4.

duit les composantes de 4He à leur position expéri-

mentale (composantes hachurées).

V. Résultats. 2013 io RAIE 4 713 A (4 3S -> 2 3P).

- Pour cette raie, le rapport d’épaisseur des deux

étalons était 12111 = 10 et l’intervalle entre ordres :

Aal =: 10 AC72 == 1605,3 mK. L’intensité du courant dans la cathode a été fixée à diverses valeurs com-

prises entre I = 100 VA et 350 fLA pour une tension

aux bornes de l’ordre de 200 volts. La figure I-A reproduit les schémas de niveaux et de structure

hyperfine théoriques. Cette figure est également

valable pour la raie 7 065 A sauf en ce qui concerne

la position de 4He.

La figure I-B reproduit un enregistrement obtenu

avec un courant de 100 p1A.

Les tableaux I donnent nos résultats sur 4 713 A

en même temps que nos résultats sur 7 065 A.

20 RAIE 7 065 Â (3 35 - 2 3P).

-

En raison de la faible sensibilité des cellules dans cette région, la

source n’était refroidie qu’à l’hydrogène liquide et

le courant dans la cathode atteignait I = 6 mA.

Les épaisseurs des étalons étaient dans le rapport 5

et Ao-i = 5. ACF2 = 629,8 mK.

Les composantes al et a2 bien isolées ont permis

une détermination correcte de l’écart 3 3S1y3i2.

Malheureusement les composantes intenses B et C

de 4He se superposent aux composantes intenses

mal résolues de 3He et rendent impossible toute

autre détermination que celle de al et a2 qui sont

donc les seules à figurer au tableau. Le déplacement isotopique a été mesuré en substituant un ordre

sur deux une cathode à 4He à la cathode à 3He au cours des enregistrements. Des mesures de contrôle

ont été faites sur A dans l’enregistrement normal

mais elles sont moins précises en raison de la faible intensité de A. Les composantes A, B et C

ont été repérées par rapport à al et a2 ; ces mesures ont été rapportées à c2 au moyen des valeurs du niveau 2 3P établies à partir de la raie 4 713 A.

30 RAIE 3 888 A (3 3P - 2 3S).

-

Pour éviter

une autoabsorption gênante, il a fallu opérer avec

des courants très faibles (de 30 (LA à 100 p1A). La

résolution est alors bonne et seules .les composantes

centrales ne sont pas résolues ; mais le rapport signal/bruit n’est pas très satisfaisant. Les meil- leures mesures ont été faites sur une figure obtenue

en faisant une moyenne point par point (450 points)

de 7 enregistrements (fig. II-B). Le rapport des épaisseurs d’étalons était égal à 5 et

Nos résultats sont reproduits tableaux II.

Nous avons calculé la structure théorique

(7)

520

du niveau 3 3P à partir des valeurs de struc-

ture fine publiées récemment [1] et en prenant A (oo 3S) - - 142 mK. La structure obtenue diffère sensiblement de celle publiée par

(F. T. B. H.) [2]. La structure hyperfine de la

raie 3 888 A n’est pas modifiée de manière obser- vable : Les composantes a2 et b2 d’intensités égales

se permutent sensiblement dans la structure non

résolue : (C. G.)1.

F I G. I I-C.

L’interprétation des mesures est cependant diffé-

rente. Nous avons reproduit figure II-C côte à côte la structure théorique que nous proposons et celle donnée par (F. T. B. H.) et reproduit les

valeurs expérimentales des écarts de niveaux déduits de nos mesures suivant les deux inter-

prétations.

40 RAIE 5 875 A (3 3D --> 2 3P). - La figure 111-B reproduit un enregistrement obtenu avec

1 = 500 VA. Les épaisseurs des étalons étaient

FIG. III-B. - Les composantes cl et (C. G.) sont enregistrées avec une amplification du courant de cellule réduite

de moitié.

(8)

521

TABLEAUX II

(g) WEINREICH et HUGHES, [5] ont mesuré cet écart par radio fréquence et trouvé :

Soit 224,81 db 0,002 mK, résultat en bon accord avec le nôtre.

dans le rapport 5,5 et.l’intervalle entre ordres dans

l’enregistrement était

Nos résultats sont reproduits tableaux III.

TABLEAUX III

La valeur de 3 3D1,3I2-3,512 est déduite des écarts a2 fi, a2 cl, a2 C2 par moyenne pondérée.

(9)

522

TABLEAUX IV

50 RAIE 4 471 A (4 3D ->2 3P).

-

Cette raie a

été étudiée avec la même combinaison d’étalons

que la raie À = 4 713 Á. Le courant était de 350 tA

Les transitions pour cette raie sont les mêmes que pour 5 875 Á, mais les intensités théoriques corres- pondantes sont parfois différentes. La figure IV-A reproduit les structures théoriques du niveau 4 3D et de la raie.

L’hélium 3 nous a été fourni par le Laboratoire National d’Oak Ridge (Isotope Division, U. S.

Atomic Energy Commission, Oak Ridge, Tennessee)

et nous tenons à exprimer ici nos remerciements

aux organismes américains qui nous ont procuré

ces échantillons.

Manuscrit reçu le 24 février 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1[ BROCHARD (J.), CHABBAL (R.), CHANTREL (H.), et JACQUINOT (P.) J. Physique Rad. 1957, 18, 596 et

J. Physique Rad. 1952, 13, 433.

[2] FRED (M.), TOMKINS (F. S.), BRODY (J. K.) et HA-

MERMESH (M.) Phys. Rev. 1951, 82, (3), 406.

[3] GÜTTINGER (P.) et PAULI (W.) Z. Physik 1931, 67, 743.

[4] BROCHARD (J.), CHABBAL (R.), CHANTREL (H.) et JAC-

QUINOT (P.), C. R. Acad. Sc. 1955, 241, 955.

[5] WEINREICH (G.), et HUGUES (V. W.). Phys. Rev. 1954, 95, (6), 1451.

[6] CHANTREL (H.), J. Physique Rad. 1958, 19, 366.

FIG. IV-B.

-

Les composantes CI et (C. G.)3sont enregistrées avec une amplification du courant de cellule réduite de moitié.

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